Week-end festif et restitution de l'année
Tous les groupes
Cette année, l'école d'architecture pour enfants fêtait ses dix ans ! L'occasion pour tous, petits et grands, de faire la fête autour de cet événement, le temps d'un week-end. Ces festivités étaient le premier temps fort organisé à l'école Paradis, où le CAUE de Paris vient de prendre ses quartiers. La programmation s'adressait à tout le monde : familles, habitants et voisins du quartier, adultes et enfants, anciens élèves, architectes en herbes, passants curieux...
Les élèves inscrits cette année ont pu présenter leurs travaux lors de la traditionnelle restitution annuelle qui s'est tenue dans le préau le samedi 1er juillet à 14h. Chaque groupe a ainsi pu expliquer les différentes thématiques abordées tout au long des séances, et montrer avec fierté le résultat de son travail.
Parallèlement, chaque élève avait rapporté une partie de ses réalisations (maquettes, dessins, expérimentations) afin de les exposer et de permettre à tous les visiteurs de découvrir, tout au long de l'événement, le résultat d'un an de cours suivis à l'école d'architecture pour enfants.
Enfin, les élèves ont participé aux festivités du week-end en préparant des stands pour la kermesse : fabrication de briques en terre crue, voyage à travers les paysages sensibles, architecture gonflable, jeu de piste... il y en avait pour tous les goûts ! Les élèves se sont prêtés au jeu de l'animation des activités : à eux de guider les visiteurs et participants dans le bon déroulé de l'activité.
Au final, un goûter bien mérité pour tout le monde, et une année qui s'achève dans la bonne humeur autour des différents jeux de la kermesse et au son de la fanfare.
Bonnes vacances à tous, à l'année prochaine !
Initiation à la Vannerie
Le groupe des 11.12 ans du samedi (à l'ENSAPB)
Connaître et savoir utiliser les ressources naturelles qui nous entourent est un savoir majeur pour tout architecte.
Dans le cadre du cours “Le végétal dans l'architecture", avec la classe des 11 - 12 ans, la designer Marie SIMON THOMAS est venue animer un atelier d’initiation à la vannerie.
La vannerie, entre objet et architecture, est un savoir-faire accessible à tous et qui permet d’expérimenter les contraintes du végétal lorsqu'on le manipule, et de projeter comment il pourrait se comporter sur des projets plus volumineux.
Les élèves ont pu construire leurs formes et apprendre les techniques de base de la vannerie. Quels usages originaux pourront-ils leur donner ?
Projet urbain de fin d'année
Le groupe des 15.18 ans (à l’ENSAPVS)
Pour ce dernier exercice, par groupe de deux ou trois, les élèves doivent imaginer un projet urbain. Le site, au bout de l’Avenue de France dans le 13e arrondissement, à proximité de l’École d’Architecture Paris Val de Seine dans laquelle les cours se déroulent, est le dernier tronçon encore non bâti de l’avenue, qui débouche sur l’arrêt de tramway et qui fait face aux nouvelles Tours Duo de Jean Nouvel.
Après une visite du site quelques semaines plus tôt durant laquelle les élèves ont pu dessiner et noter leurs premières impressions et ressentis du lieu, ils ont commencé à dessiner le projet urbain en mobilisant les notions abordées tout au long de l’année.
Cette semaine, les élèves ont mis leur projet en pause pour faire un exercice de conception à l’échelle 1. Afin de se rendre bien compte de ce que signifiait l’épaisseur d’un bâtiment, ils ont dû dessiner au sol, en taille réelle, le plan d’un appartement dans la salle de classe. Cela leur a permis de prendre la mesure des dimensions et de l’habitabilité d’un logement, en fonction de sa profondeur, sa luminosité etc.
Cela leur sera certainement utile pour la suite, afin d’ajuster les épaisseurs, formes et orientations des bâtiments qu’ils ont déjà dessiné pour leur projet urbain !
Conception des textures du sol
Finalisation de la maquette sur la ville utopique
Le groupe des 9.10 ans du mercredi (au CAUE)
Tout au long du cycle, les enfants ont coécrit un récit sur une île auto-suffisante et créé collectivement les plans et la maquette de cette l’île à partir d’un panel de références. Ce cycle permet aux enfants de synthétiser les notions vues tout en long de l’année en un projet de groupe qui fait appel à leur imaginaire pour les villes et l’architecture de demain.
Le résultat est une maquette commune mélangeant des éléments en 3D, un diorama et de nombreux éléments du récit des enfants.
Maquette de la ville utopique
Conception des bâtiments
Développer ensemble un projet urbain « La ville de demain : Charenton-Bercy »
Le groupe des 13.14 ans du samedi (au CROAIF)
Le dernier bloc de l’année est dédié à l’échelle de la ville. Les élèves développent tous ensemble un projet urbain sur le terrain de Charenton-Bercy.
Afin de comprendre comment une ville se dessine, un jeu de rôle des différents acteurs de la ville a marqué le début du projet. En prenant respectivement les rôles des urbanistes, architectes et paysagistes, les élèves ont développé une stratégie pour le terrain. Une promenade sur place a permis de mettre les différentes orientations à l’épreuve du terrain.
Cette semaine, ils ont commencé le travail sur la maquette du site. Dans le développement du projet de la ville de demain, chaque élève garde toujours un rôle précis. Les urbanistes proposent la couverture des rails ferroviaires, les architectes la réhabilitation des anciens bâtiments et les paysagistes s'occupent de la création d’un parc. Ainsi, différents moments de concertation autour de la maquette et des croquis étaient indispensables.
Une fois la maquette du site terminée, les élèves approfondiront un morceau du projet...
Étude réalisée par Evan Adele
Les utopies urbaines
Le groupe des 13.14 ans du samedi (au CAUE)
Pendant la séance du samedi 27 mai, le groupe de 13-14 ans au CAUE a commencé à explorer ”Les utopies urbaines”.
D’abord, nous avons parlé des projets utopiques (et un peu fous) développés
pendant la deuxième partie du XXème siècle (Paul Maymont, les métabolistes, Archigram, entre autres). Un projet pour Paris sous la Seine ? Ça pose des questions… D'immenses tours flottantes sur la baie de Tokyo ? Pourquoi pas ? Ou même des capsules qui se connectent à une structure mobile ? Il y a matière à discussion !
Ensuite, nous avons continué à parler des défis contemporains, de nos besoins et de nos rêves pour les villes. D’ici jusqu’à la fin de l’année, nous mettons le cap vers quatre villes autour du monde : Ålesund, Annecy, Le Caire, et Tokyo. Nous travaillerons sur la création de quatre « dioramas », ce sont des mises en scène faite grâce à des maquettes très réalistes.
Nous représenterons leur avenir et les nouvelles formes de logement durable associés à chaque contexte.
D'ailleurs, nous déménageons très bientôt ! À partir de la semaine prochaine les cours se dérouleront dans les nouveaux locaux du CAUE rue de Paradis. Nos maquettes et travaux sont prêts à partir. Pas de panique, elles sont entre de bonnes mains !
Espace public et inclusivité
Le groupe des 15.18 ans (à l’ENSAPB)
Cette semaine, les élèves de 15-18 ans du cours du mardi ont eu l'occasion de faire une promenade de l'ENSAPB à Gare de l'est. Travaillant actuellement sur un projet collectif à échelle urbaine, ils ont abordé cette déambulation sous l'angle de l'appropriation des espaces publics par toutes et tous.
Avec une attention particulière portée sur le mobilier urbain et ses possibles détournements, les élèves ont chacun incarné un usager de l'espace public : enfant, personne âgée, jeune parent avec poussette, personne en fauteuil roulant, touriste avec valises, aveugle, etc. Des arrêts successifs ont permis à chacun de construire, par écrit, le récit de tel ou tel usager, avec sa manière de se mouvoir, de voir et ressentir la ville, de s'approprier ou non les aménagements disponibles.
Ainsi, en projetant les usages de personnes aux profils variés, les élèves ont abordé la notion d'espace public inclusif.
Cette sensibilisation leur a permis de comprendre la nécessité et la difficulté de la conception de l'espace extérieur de la ville qui se doit d'être accueillant pour toutes et tous, à toute heure et en tout lieu.
Penser un édifice autour de l'économie circulaire
Le groupe des 15.18 ans (à l’ENSAPB)
Cette semaine, les lycéen·ne·s du cours du mardi ont achevé la conception d'un édifice axé sur la ressource et construit dans une dent creuse de la Butte Bergeyre qu'ils·elles ont eu l'occasion de visiter. Il y a plusieurs semaines, les enfants ont d'abord conçu le programme de ce bâtiment : leurs différents projets proposent de réemployer ou de recycler localement le carton, le bois, le plastique, le métal, le verre, la terre ou l'eau. Penser le programme et l'enveloppe de cet édifice a été l'occasion d'aborder les questions d'insertion dans un tissu urbain dense, de dessin de façade et de fonctionnement de bâtiments parfois technique (accès à des véhicules de livraison, stockage de matériaux, emprise de machines vouées à recycler un matériau spécifique, etc.
En utilisant uniquement des matériaux de récupération pour réaliser leurs maquettes, les élèves se sont confrontés de près aux atouts et aux contraintes du réemploi : parfois difficiles à trouver ou à travailler, certains matériaux originaux se sont avérés décisif dans le processus de conception. En résulte des projets audacieux ancrés dans leur site et dans leur temps.
Projet de pavillon
Le groupe des 13.14 ans du samedi (CROAIF)
Les élèves travaillent actuellement sur le projet d’un pavillon sur la Place Madeleine Braun, il est placé devant la Gare de l’Est et à deux pas de notre salle de cours. Ce projet s’inscrit dans un cycle qui questionne l’échelle du « quartier ».
Lors des premières séances du cycle, les élèves ont fait une analyse de terrain et ont réalisé ensuite une maquette de site. Actuellement ils développent leurs propres projets.
Les élèves proposent le réaménagement de la place et l’installation d’un marché, d’un pavillon d’été avec terrasses, d’une guignette, d’un pavillon de partage… Autant de propositions variées qui prennent forme en maquettes.
La prochaine séance sera dédiée à la finalisation du projet, pour certains il s’agit de passer à une échelle plus détaillée, pour d’autres de dessiner des plans ou des vues. Ces pavillons seront exposés lors de la grande restitution de juillet.
Les 9-10 ans à la ferme !
Le groupe des 9.10 ans du mercredi (école Paradis)
En cette semaine ensoleillée, la classe des 9-10 ans de l'école d'architecture pour enfants s'est rendue à la Ferme du Rail, une architecture dédiée à l'agriculture urbaine dans le 19e arrondissement. Ce lieu dissimulé est adossé à la petite ceinture, une ancienne voie de chemin fer qui encercle Paris et qui était utilisée pour le transport de marchandise et de personne entre la deuxième moitié du XIXe et la première moitié du XXe.
Clara Simay, architecte du projet, a proposé aux enfants une visite guidée dans les différents espaces de la ferme : le potager, le hangar, la serre et le restaurant. Ils ont pu également profiter des espaces extérieurs pour dessiner en plein air. Une occasion pour les enfants de se familiariser avec les questions de nature en ville et les enjeux d'un projet parisien atypique et engagé.
Urbanisme, paysage et fabrique de la ville
Le groupe des 15.18 ans (à l’ENSAPVS)
Ces dernières semaines, les enfants ont abordé des sujets d’urbanisme et de formes urbaines, à travers du dessin, des discussions et d’une promenade de Paris Rive Gauche.
La semaine dernière, afin de mieux comprendre les différents rôles des acteurs de la fabrique de la ville, ils ont chacun incarné un de ces métiers. Ainsi, grâce à ce petit jeu de rôle ils on pu comprendre les enjeux et intérêts de chaque partie et se préparer à la sortie de cette semaine.
Effectivement, accompagnés par un aménageur de la ville de Paris, ils ont visité plusieurs opérations de Paris Nord Est, entre la Porte de la Chapelle et la Porte de la Villette. Les enfants ont ainsi pu se promener dans un quartier en grande mutation, traversant des modèles d’urbanisme du début des années 2000 à des quartiers traduisant les ambitions d’aujourd’hui et de demain. De plus, chaque opération impliquant des acteurs différents, les enfants ont été très curieux de comprendre le montage, parfois complexe, de ces projets.
Construction d’une architecture gonflable à échelle 1
Le groupe des 11.12 ans du samedi (ENSAPB)
Ce samedi était le dernier cours consacré au projet de structure gonflable à échelle 1.
Séparés en deux groupes, les élèves ont pu construire deux structures. Patience, concentration et exercices de géométrie étaient au rendez-vous.
Ils ont réussi à gonfler les deux structures et à s’amuser dedans.
Il ne reste plus que quelques retouches pour l’exposition de fin d’année !
Du land art au street art
Le groupe des 6.8 ans du mercredi (école Paradis)
Lors de la séance précédente, les plus petits élèves de l’école d’architecture pour enfants ont découvert le land art. Après avoir observé et commenté les œuvres de Jeanne-Claude et Christo, Jr ou encore Saype, ils ont, en groupe, réalisé une œuvre de land rt à leur échelle. Pour cela, de grands fils avaient été préalablement tendus à travers la salle où le cours se déroulait et ils avaient à leur disposition différents morceaux de tissus. Entre manipulation des matières et déplacements dans l’espace, une sorte de danse est née ! L’œuvre de land art s’est transformée en œuvre vivante dont les enfants étaient les artistes et les acteurs. Ils ont ensuite expérimenté l’art du graffiti pour aborder le thème du street art. À leur plus grand plaisir, ils ont pu recouvrir entièrement les tableaux de dessins à la craie. Une belle séance de découverte pour tous !
La perception de l'espace urbain
Le groupe des 13.14 ans du samedi (au CAUE)
L'atelier a commencé avec un petit débat sur la rue et les déplacements au Moyen Âge et au XIXe siècle, suivi par un quizz par équipe sur les espaces urbains au cours de l’histoire. Le niveau des équipes était très haut !
Ensuite, les enfants ont exploré l’idée de la carte mentale, notion développée par la psychologie cognitive (notamment Kevin Lynch), à partir des années 1950 et surtout des années 1970. En représentant leur trajet entre la maison et l’école, ils ont utilisé la carte mentale pour mener une réflexion sur les imaginaires spatiaux des enfants. Les résultats étaient vraiment divers et inspirants !
Des odeurs, des bruits, des personnes, de la lumière et de l’ombre, de la verdure, des bâtiments iconiques… tout a une place dans notre mémoire de l’espace urbain.
Les cartes, très expressives, montraient aussi le caractère et la vision spatiale de chaque personne !
Un logement en colocation
Le groupe des 15.18 ans du mardi (ENSAPB)
Cette semaine, les lycéens ont achevé un projet de six semaines portant sur le logement : ils ont imaginé, en binôme, un logement destiné à vivre en colocation. Ce projet leur a permis d'approfondir la notion d'espace en tentant de rompre avec la notion de "pièce". En étudiant les principes du sous-espace via la réalisation de maquettes d'étude, les élèves ont compris que la création d'un logement ne pouvait se résoudre à la simple juxtaposition de pièces séparées par des murs et des portes.
Pour aller au-delà, ils ont dû se questionner sur leurs besoins. Réaliser le programme de leurs propres appartements en colocation les a fait confronter leurs modes de vie. Après avoir organisé les usages de leur logement, ils ont pu le concevoir en plan, puis en maquette.
En réalisant ce projet d'appartement, les élèves se sont saisis du lien étroit qu'entretient l'architecture avec la vie quotidienne.
Une micro-architecture et son contexte
Le groupe des 9.10 ans (au CAUE de Paris)
Le cours des 9-10 ans de cette semaine était riche en couleurs !
Le thème de ce cycle étant l’habitat, les enfants réalisent depuis plusieurs séances une maquette individuelle d’une micro-architecture, sur le thème de leur choix. Cette semaine était dédiée à la réalisation du contexte accueillant cette micro-architecture.
À l’aide de textures, de chutes de carton et de leurs idées les plus folles, les enfants ont conçu l’environnement de leur projet. Pour certains, il s’agissait d’une cabane dans la forêt, pour d’autres, d’une maison au cœur des cascades ou encore d’un abri dans le désert.
Les imaginaires se débrident et les esprits s’interrogent sur les différentes manières d’habiter le monde.
La prochaine séance permettra de finaliser cette maquette, en y ajoutant les meubles et les habitants.
Matière, expérimentation et construction
Le groupe des 15.18 ans (à l’ENSAPVS)
Depuis la rentrée de janvier, les élèves travaillent sur l’importance des matériaux choisis pour les constructions. Après avoir discuté de leur impact sur les projets, tant d’un point de vue de qualité de l’espace, de ressenti et de formes architecturales que d’émissions de gaz à effet de serre ou de main d’œuvre nécessaire, ils ont été sensibilisés plus précisément à l’usage des matériaux biosourcés et géosourcés.
Cette semaine, avec l’intervention d’un architecte-charpentier, les étudiants ont pu mieux comprendre les avantages de la construction bois et de sa mise en œuvre. Au travers d’exercices autour de la charpente, les jeunes ont appris à dessiner des fermes avec les techniques propres au métier de charpentier.
Ils ont ensuite réalisé leur propre ferme en maquette, puis les ont assemblés pour former une véritable charpente !
Pour clore ce module, ils poursuivront leur apprentissage plus spécifique autour d’un autre matériau : la terre crue. Une architecte travaillant spécifiquement sur ce sujet interviendra pour leur parler de ce matériau et les accompagner dans la réalisation de briques d’adobe.
La découverte d'une "dent creuse"
Le groupe des 13.14 ans (au CROAIF)
Cette semaine, le groupe a bravé le froid et s’est promené dans le quartier, autour du couvent des Récollets, s’étendant entre la gare de l’Est et le canal Saint-Martin. Sur les bords du canal, ils ont découvert une dent creuse, à savoir un espace résiduel encadré par des bâtiments déjà construits. Cette parcelle particulière servira par la suite comme terrain pour le projet d’un immeuble.
Pour mieux comprendre les multiples enjeux et les contraintes du site, les enfants ont mené une enquête de terrain. Munis de carnets et de crayons, ils ont réalisé des croquis et des descriptions. Cette démarche leur a permis d’élaborer des hypothèses sur les différents usages dans les bâtiments voisins, tout en découvrant leurs reflets dans l'architecture.
Une fois rentrés au chaud, ils ont réfléchi au programme du futur immeuble : certains ont remarqué le manque de pharmacies dans le quartier, d'autres veulent lutter contre la crise du logement. Quelle architecture sera la plus appropriée pour ces usages ? La séance s’est finalement terminée avec la réalisation des premières esquisses de façades du futur immeuble. Les projets mûriront au cours des trois prochaines semaines !
Promenade et visite du CENTQUATRE
Le groupe des 11.12 ans
Dans le cadre de leur prochain projet de structure gonflable, les 11.12 ans ont visité le centre culturel du CENTQUATRE-PARIS, afin de découvrir un bâtiment d’architecture industrielle et l'occupation qui en est faite aujourd’hui.
Le CENTQUATRE-PARIS est doté de grands espaces couverts accessibles à tous pour des pratiques artistiques libres telles que la danse. Les élèves ont pu observer les danseurs et analyser les installations, mais aussi se les approprier le temps d’un cours.
Cela a également été l’occasion de faire une balade le long du bassin de la Villette, afin de découvrir une partie du patrimoine architectural du 19e arrondissement de Paris.
Le bâtiment haussmannien se réinvente !
Le groupe des 13.14 ans (au CAUE)
Pour bien commencer l’année avec de nouveaux défis, le groupe des 13-14 ans a débuté son premier grand projet : la rénovation d’un immeuble haussmannien.
Les temps changent et les besoins des locataires avec ; les élèves ont donc commencé à réfléchir à la manière d'habiter aujourd'hui dans un immeuble du 19e siècle.
Pour cela, ils ont réfléchi aux besoins de différents habitants : de quoi auraient besoin une famille nombreuse, une jeune femme, un couple... s'ils s’installaient dans le bâtiment ? Quelle serait l'atmosphère de leur appartement ?
Ils ont aussi évoqué les typologies des différentes pièces qui constituent un logement, leur caractère et les sensations qui peuvent être éprouvées dans chacune d'elles (froid, chaud, odeurs, bruit, lumière...). Les notions d'orientation, de façades et de ventilation ont également été abordées pour déterminer la position idéale des différentes pièces dans le futur appartement. Toutes ces idées ont ensuite été traduites par des organigrammes.
Dans les prochaines séances, les élèves fabriqueront les maquettes de ces appartements et les redessineront en détail, en appliquant des notions de dessin d’intérieur.
Séance de Noël
Le groupe des 6.8 ans
La dernière séance de l’année 2022 a été marquée par une activité un peu spéciale pour les élèves du cours des 6.8 ans.
Ils ont travaillé tous ensemble autour du sujet de la lumière, et d’un objet qui pouvait permettre d’en comprendre les contours. Chaque élève a ainsi réalisé un photophore en papier pour y placer une bougie. Ils ont pu découvrir le résultat de leurs créations dans la pénombre, une fois les rideaux tirés !
Les couches de la ville
Le groupe des 13.14 ans (au CAUE)
Pour terminer la deuxième séquence de l'année dédiée à analyser « Les couches de la ville », la dernière séance de 2022 était consacrée à un débat sur l'impact sur les villes des grands projets, la rénovation et la participation citoyenne.
À travers un jeu de rôle, les élèves se sont mis dans la peau des différents acteurs urbains. Ils ont recréé un conseil de quartier où personne ne manquait : Mme la Maire, Mme la Secrétaire du conseil, les architectes, les paysagistes, les urbanistes, et les habitants : familles, jeunes et personnes âgées. Le conseil a mis en débat 4 projets de caractères divers : construction, rénovation, espace public et verdure en ville, et budget participatif. Le conseil a été clôturé par la création de son propre « manifeste pour l’habitat urbain ».
Pour la deuxième partie de la séance, le groupe est allé au Pavillon de l’Arsenal pour un jeu de piste qui consistait à identifier l'origine et la fonction des bâtiments historiques rénovés présentés au sein de l'exposition "Conserver Adapter Transmettre".
Une séance décontractée pour terminer l'année dans la bonne humeur !
Un espace d'exposition
Le groupe des 15.18 ans (à l'ENSAPB)
Les élèves du cours des 15-18 ans du mardi travaillent depuis plusieurs semaines sur la lumière. Les notions de lumière directe et indirecte, d'orientation, de contraste ou de contre-jour n'ont plus aucun secret pour eux. Cette semaine, ils ont mis à profit ces connaissances pour poursuivre individuellement la conception d'un espace d'exposition. Par la maquette d'étude, ils expérimentent le comportement de la lumière sur l'œuvre d'art exposée. Par le dessin en plan et en coupe, ils affinent le parcours des visiteurs et définissent les dimensions de leur projet.
Ce projet d'espace d'exposition leur permet de mêler les notions qui gravitent autour de la lumière et des vues. Leur site de projet, l'atelier Brancusi, les force à se positionner au pied de l'emblème de l'architecture muséale qu'est le centre Pompidou. Certains affirment la volonté d'ouvrir leur espace d'exposition sur cet édifice qu'ils ont eu la chance de dessiner sous tous ses angles. D'autres préfèrent aller chercher des vues plus lointaines vers la ville ou vers le ciel, pour concentrer le regard du spectateur vers la sculpture exposée.
L'espace, le corps, le parcours
Le groupe des 15.18 ans (à l'ENSAPVS)
Cette semaine, les élèves ont terminé les maquettes de leur premier projet. Ils devaient imaginer, en binôme, une promenade architecturale en extérieur, sur une petite parcelle.
En expérimentant les notions abordées les semaines précédentes, chaque groupe a proposé des projets très différents et mettant en place des procédés architecturaux divers. Ainsi, certains ont traité la question du cadrage des vues, d’autres du parcours architectural, du rapport à l’eau, au sol, au ciel…
Cet exercice a permis d’apprendre à représenter en plan, en coupe et en maquette un projet, et d’appréhender les questions d’échelle. Il a également permis d’apprendre aux élèves à concevoir et imaginer un espace, et leur a fait prendre conscience de l’impact de leurs choix architecturaux sur le ressenti du futur usager.
La promenade qu’ils ont imaginée est le premier élément d’un projet en deux temps. Les élèves ont d'ailleurs commencé à travailler sur un second projet complémentaire, pour mettre en place d’autres éléments architecturaux (le plein, le vide, l’ombre, la lumière…).
Le lit merveilleux
Le groupe des 6.8 ans
Cette semaine, les élèves du cours des 6-8 ans ont travaillé sur le thème du mobilier, et plus particulièrement sur le lit.
Ils ont ainsi découvert que nous y passons beaucoup plus de temps qu’ils ne l’imaginaient ! Ensemble, ils ont imaginé de nouveaux lits originaux, bien loin du simple sommier + matelas… De nouveaux lits dans lesquels on aurait toujours envie de s’endormir !
Les couleurs en architecture
Le groupe des 9.10 ans
Lors de ce septième cours, les élèves se sont familiarisés avec l’usage de la couleur en architecture.
Ils se sont exercés, individuellement, à colorier certains éléments de la villa Savoye du Corbusier, afin de comprendre les enjeux de la couleur sur les façades. Ensuite, ils ont peint les maquettes réalisées la semaine passée. La couleur a permis de rendre visible ou de décomposer certains éléments.
Cette série d’exercices s’inscrit dans un cycle de trois séances, dans l’objectif de comprendre certains éléments fondamentaux de la conception d’un espace : les pleins et les vides, les couleurs, puis les usages.
Sortie à la Cité de l’architecture et du patrimoine
Le groupe des 13.14 ans (au CROAIF)
Cette semaine, le groupe s’est rendu à la Cité de l’architecture et du patrimoine, le plus grand centre dédié à l'architecture au monde.
La visite a tout de suite commencé par une promenade urbaine : les élèves se sont baladés autour du Trocadéro, un quartier fortement marqué par les architectures monumentales héritées des expositions universelles.
Ensuite, ils ont visité la Galerie des moulages, qui présente une très grande collection de modèles en plâtre, réalisés à des fins scientifiques aux 18e et 19e siècles. La reproduction en taille réelle de célèbres architectures françaises les a fortement impressionnés.
Le groupe a continué la visite à la Galerie d’architecture moderne et contemporaine : une collection importante dédiée à la construction française de la période moderne. C'est notamment la diversité des maquettes qui a donné énormément d'inspiration aux jeunes pour leurs propres projets à venir.
Finalement, la visite s'est achevée par l’œuvre incontournable de la collection : la reproduction, en taille réelle, d’un appartement de la Cité radieuse à Marseille, signée par l'architecte Le Corbusier. Après avoir fait une introduction en classe la séance précédente, les élèves ont pu découvrir eux-mêmes le duplex « montant » de la « machine à habiter ». Ce sont notamment les questions de l’habitat, du logement et du « chez-soi » qui seront à l'honneur dans les semaines à venir.
Le plein et le vide
Le groupe des 15.18 ans (à l'ENSAPB)
Cette semaine, les lycéens du mardi soir ont achevé leur premier projet de l'année. En créant une maquette avec une forte dualité plein/vide, ils se sont sensibilisés aux questions de spatialité, de lumière et de matérialité. Par cet objet, ils ont cherché à produire, chacun à leur manière, une sensation bien spécifique : la peur, la joie, le doute, l'indécision...
Lors des séances précédentes, les élèves avaient d'abord dessiné un objet abstrait à partir d'une intention. Ils avaient ensuite fabriqué leurs moules puis coulé le plâtre à l'intérieur. Cette semaine, ils ont enfin découvert leurs réalisations en ouvrant le moule... Puis, ils ont cherché à donner une échelle à cet objet initialement abstrait. En ajoutant simplement de petits éléments figuratifs, ils ont ainsi transformé leur sculpture de plâtre en maquette. Les pleins sont alors devenus des bancs, des murs ou des immeubles, et le vide est devenu de l'espace.
À travers ce projet, les élèves ont abordé la complémentarité du plein et du vide. Cette première approche sensible de l'espace et de la matière s'est accompagnée de questionnements autour de l'échelle : en transformant leur sculpture en maquette, à l'aide de personnages, ils ont compris l'utilité de se projeter dans des espaces miniatures.
Architecture : art ou besoin ?
Le groupe des 13.14 ans (au CAUE)
Cette semaine, les collégiens ont essayé d'imaginer à quoi ressembleraient de célèbres œuvres d’art abstrait, si elles devenaient des bâtiments.
Pendant la deuxième partie de la séance, ils se sont transformés, le temps d'un jeu de rôle, en architectes professionnels. Ils ont ainsi conçu des maisons « œuvre d’art » pour des clients imaginaires.
Depuis septembre, ils ont principalement évoqué les différents enjeux de l'architecture : sa réponse aux besoins humains, son adaptation au milieu, son intention artistique et sa capacité à transmettre des émotions.
Chacun a déjà pu laisser paraître son propre style dans la conception de ces maisons !
La carte mentale
Le groupe des 9.10 ans
Le cours des 9.10 ans de cette semaine était consacré à l’élaboration de cartes mentales.
La carte mentale est un plan, permettant de représenter un parcours, une pensée personnelle vis-à-vis de son environnement. Le paysage exploré ici était celui du quartier environnant de l’école : les enfants ont pu réaliser leurs propres cartes mentales, en utilisant le collage et le dessin.
Cette séance était une introduction à la maquette sensible qui sera réalisée en fin de cycle.
Dessins d'architecture : les fondamentaux
Le groupe des 11.12 ans
À l’occasion de ce second cours de l’année, les élèves ont abordé les différents dessins techniques qu’utilisent les architectes lors de la création d'un bâtiment : le plan, l’élévation et la coupe. Ils se sont aussi exercés, en groupe, au dessin en plan de la salle de cours.
La volumétrie de la salle étant complexe, ils ont dû développer différentes techniques, afin de réussir à la mesurer dans sa globalité. Par exemple, un groupe a décidé de se répartir les tâches : certains étaient chargés de mesurer les dimensions générales de la salle, ainsi que l'épaisseur des murs, pendant que d'autres relevaient l’implantation des portes et des fenêtres. Cet exercice était aussi l’occasion d’initier les élèves à l’utilisation d’outils de mesure tels que le mètre et d'introduire la notion de proportion.
Faisons les présentations !
Le groupe des 6.8 ans
Lors de cette première séance de l’année 2022-2023, tout le monde a commencé par se présenter, afin de mieux se connaître les uns les autres.
Les plus jeunes architectes de notre école ont commencé par participer à plusieurs jeux : « Qui suis-je ? » et « Si j’étais … ». Ils ont ensuite amorcé les futurs cours grâce une première activité : « Écoute et dessine ». Ce premier cours est le début d’une belle année qu'ils vont passer à dessiner, découper, et en apprendre plus tous ensemble sur ce qu’est l’architecture !
Tous les cours hebdomadaires de l'École d’Architecture pour Enfants ont repris la semaine du 19 septembre 2022.
Plusieurs nouveautés cette année :
3 cours se déroulent dans de nouveaux lieux :
les 6-8 ans et 9-10 ans ont investi les locaux de l'école Paradis (10e arr.)
les 15-18 ans du lundi soir se sont installés à l'ENSA Paris Val de Seine (13e arr.)
Cette année, un nouveau groupe de 13-14 ans a été créé ! Il est accueilli en 2022 dans les locaux du CAUE (4e arr.), et rejoindra lui aussi l'école Paradis (10e arr.) en 2023.
Retrouvez chaque semaine les productions des élèves de l'École d'Architecture pour Enfants sur cette page !
Pour voir les productions de l'année 2021-2022, rendez-vous > ICI <.