Le secteur primaire (Economie rurale, culture des plantes, élevage) représente 4,1 % des emplois et 2,2 % du PIB français en 2007.
Le secteur secondaire (Industrie, énergie, bâtiment et travaux publics) représente 20,6 % du PIB et occupe 24,4 % de la population active, en 2006.
En 2010, 20,5 millions de personnes travaillent dans le secteur tertiaire en France métropolitaine, soit 78 % des emplois ; c'est 30 % de plus qu'en 1990.
Le secteur représente 65,7 % de la production, soit 2 300 milliards d'euros. L'intérim est également classé dans les services, bien que les intérimaires puissent être employés dans n'importe quel secteur d'activité, et bien souvent dans l'industrie.
En 1896 l'industrie comptait 609 364 actifs employés.
La révolution industrielle, processus historique du 19ᵉ siècle, fait basculer une société à dominante agraire et artisanale vers une société commerciale et industrielle. Cette transformation affecte profondément l'agriculture, l'économie, la politique, la société et l'environnement.
Fin du 19ᵉ siècle, liée à l'essor des sciences de gestion et du management, l'organisation du travail n'est plus qu'une division extrême du travail, la parcellisation des tâches, en forçant les ouvriers et les employés à ne devenir que de simples exécutants dans d'immenses entreprises mécanisées.
Il y avait là dans le monde du travail une séparation radicale entre ceux qui conçoivent et ceux qui produisent. Pour certains, l’ouvrier n’est pas là pour penser, mais pour exécuter des gestes savamment calculés. Il est encouragé à être performant par un système de prime. Enfin, tout travail intellectuel doit être enlevé de l'atelier pour être concentré dans les bureaux de planification et d’organisation de l’entreprise.
Source : Wikipédia
Début du 20ᵉ siècle, par le recul du monde Industriel (mécanisé) et le fort développement du monde Tertiaire (informatisé), la culture d'entreprise se modifie irrémédiablement, son mode d'organisation et sa réputation aussi.
Fin du 20ᵉ, les changements profonds, qui s'opèrent avec l'entrée des technologies dans nos entreprises, ne cessent de s'accélérer. La première des conséquences semble être le fait que l'on passe de plus en plus de temps à administrer son métier qu'à l'exercer vraiment.
En 2010, l'emploi total par grand secteur (France, 2010) est de 2,9 % pour l'agriculture ; de 22,2 % pour l'industrie et de 74,9 % pour les services.
Début du 21ᵉ siècle, on ne peut que constater un monde moins mécanisé et plus informatisé. Sans cadre politique et économique réel et préalablement défini.
Des techniques et des outils qui évoluent constamment et qui demandent aux entreprises une grande capacité d'adaptation et si les entreprises craignent la contrainte des nouvelles réglementations (1) qui impactent sur l'environnement de l'entreprise, elles craignent aussi les nouvelles technologies (28 %).
(1) Source : Enquête réalisée entre Juin et Août 2012 dans le cadre d'une action collective RH menée en partenariat avec les associations Boîte à Métiers et l'Interclubs d'entreprises 33.