Portraits de membres

Exploitants aéroportuaires et experts aéronautiques, les membres du GT Infrastructures de l'UAF&FA s'investissent sans relâche pour partager leur expérience et leurs connaissances, et améliorer les pratiques de l'industrie et le niveau de sécurité. Les auteurs et relecteurs de nos publications et outils sont tous volontaires. Rencontrez les membres du GT Infrastructures à travers ces interviews !

Vincent Hornain, Chef de Projet Senior

A l’issue d’un DUT Génie Civil et d’une année d’étude effectuée au Royaume-Uni en 1992, Vincent Hornain a travaillé quelques années dans un BET d’ingénierie pétrolière puis dans le bâtiment comme conducteur de travaux. Il a ensuite rejoint l’Aéroport Marseille Provence (MRS) en 1997.

Les échelons ont été gravis un a un, surveillant, conducteur de travaux puis ensuite chargé d’affaires sur des projets de bâtiments et de parkings. C’est en 2010 qu’une opportunité de rejoindre le monde de l’infrastructure aéronautique s’est présentée à lui, en même temps que le poste de chef de projets. Deux changements qu’il a rallié en autodidacte et avec enthousiasme sur un premier projet aéronautique : la création d’un nouveau taxiway dimensionné pour l’Airbus A380. Viendront dans la foulée des projets de maintenance, d’extension et de reconfiguration de postes de stationnement avions, le rôle d’informateur aéronautique, etc.

La contribution à la conversion EASA du certificat de l'aéroport en 2016 a aussi été pour lui une très bonne occasion de monter en compétence, d’élargir son réseau et d’échanger plus encore avec les membres du GT Infrastructures, voire au-delà !

Depuis maintenant un an, Vincent est détaché sur le projet phare de développement de l’AMP : l’extension du Terminal 1 destiné à centraliser les fonctions aéroportuaires. Un projet de bâtiment certes, mais il garde quand même toujours un œil sur les Infrastructures aéronautiques. « Qui s’est frotté à l’INFRA AERO reste piqué »… Un nouveau virus ?

Quels sont les grands projets du moment à MRS ?

Un des nouveaux projets consiste en l’implémentation d’une approche CAT I sur la piste 31R. Ce projet est actuellement en phase « d’atterrissage offre » et l’objectif est un achèvement des travaux pour la fin 2020. Les entreprises ont anticipé leur réponse et déjà réagi en intégrant les préconisations COVID-19 de l’OPPBTP à leur offre… Les infrastructures aéronautiques ont toujours un temps d'avance ! En cours d’étude également et à venir dans un futur proche, la création des taxiways C5 et C6 dans la continuité de C4 pour permettre le développement de l’aéroport à court terme.

Quelle est la principale force du GT Infrastructures de l'UAF&FA ?

Pour moi, la force du GT réside principalement dans les liens qu’il a su tisser entre ses membres passionnés. Ses sociétaires sont principalement des techniciens avérés, ce qui facilite les échanges et la compréhension, et les sujets traités sont au final toujours orientés pour que le fonctionnel et le client y gagnent. Je pense que c’est cela la force du GT Infra : traiter les problèmes pour servir les autres … Une devise ?

Quelle est la publication du GT Infra que tu utilises le plus ?

J’ai pu activement participer à deux publications, celles qui concernent les marquages, aires de trafic et temporaires. J’ai donc un petit faible pour le guide qui concerne les marquages temporaires… Il a été réalisé par des techniciens et pour des techniciens. Il est donc pragmatique et voué à être applicable directement. Il tombait à pic car il a été rédigé pendant la phase DCE d’un projet en cours. Les bonnes pratiques ont été appliquées avant même sa publication « officielle » !

As-tu un exemple d’application direct de cette publication ?

J’ai pu mettre en application le guide « Marquages et signalisation temporaires (chantier) » sur un projet de reconfiguration d’aires de stationnement qui jouxtaient un taxiway. Les préconisations du guide, principalement les panneaux temporaires orange, ont été mises en place sur le taxiway et décrites dans les SUP AIP. L’information est bien passée, la sécurité aéronautique a été maintenue à son plus haut niveau et les pilotes ont très bien accueilli cette démarche. Super retour d’expérience, à transmettre et à réitérer bien évidemment.

En subsidiaire, j’en profite pour remercier Marc [Huault], Gaël [Le Bris], et bien sûr tous les membres du GT toujours très actifs, sans qui le GT Infrastructures ne serait et ne perdurerait pas aussi longtemps. J’apprécie les e-mails de demande d’informations ou de conseils et surtout les réponses fournies. Je pense que c’est à travers ces échanges efficaces qu’on peut s’apercevoir que ce groupe est une grande FORCE. Vraiment félicitations à tous, pour la présence, les échanges, la passion… Vive le GT Infrastructures ! Et au plaisir de retrouver l'équipe sur une prochaine session, très, très, très bientôt…

Portrait réalisé en septembre 2020

Création d'un poste pour l'An 124 sur le Bloc 50, MRS

Marion Dewilde, Adjointe au Chef du Laboratoire Essais et Expertise

Marion Dewilde a rejoint la Direction Générale de l’Aviation Civile (DGAC) française dès sa sortie d’école d’ingénieurs en 2016.

Après ses classes préparatoires, elle intègre le parcours « Transports » de l’École Nationale des Travaux Publics de l’État (ENTPE), avec le statut de fonctionnaire. Elle se découvre ensuite un intérêt pour le domaine de l’aviation, ce qui la pousse à poursuivre avec le Mastère Spécialisé en Management Aéroportuaire (MSAM) de l’École Nationale de l’Aviation Civile (ENAC). La réalisation d’un stage à la DSAC-Sud puis son projet de fin d’études au sein du Groupe ADP, à l’aéroport Charles-de-Gaulle, confortent encore son intérêt pour le monde aéroportuaire, c’est pourquoi elle saisit l’opportunité d’intégrer le Service technique de l’Aviation civile (STAC).

Au STAC, elle pilote le laboratoire chargé de réaliser des essais et des expertises sur chaussées aéronautiques. Manageuse d’une quinzaine d’agents passionnés aux grandes compétences techniques, elle doit s’assurer de la qualité des missions « opérationnelles » couvertes notamment par deux accréditations COFRAC, mais aussi du développement des activités techniques et de l’animation des réseaux partenariaux qui font la force du service.

Quelle est l'importance de sa participation au GT Infrastructures pour le STAC ?

Nous sommes très reconnaissants vis-à-vis de l’UAF&FA et de ses membres de nous permettre de participer au GT Infrastructures. Ce groupe de travail constitue avant tout une plateforme d’échanges privilégiés avec les gestionnaires d’aérodromes, unique en son genre.

Elle nous permet de « garder un pied sur le terrain » en prenant conscience des différentes problématiques ou difficultés auxquelles peuvent être confrontés les opérationnels. Cela nous permet aussi d’être maintenus informés de l’avancée de réflexions spécifiques auxquelles nous ne participons pas directement, mais qui présentent un intérêt dans le cadre de nos activités.

Enfin, les échanges avec les membres du GT Infra permettent aussi parfois de créer de nouvelles opportunités de collaboration : il est déjà arrivé, par exemple, que nous profitions de travaux de maintenance réalisés sur une plateforme pour expérimenter, avec nos moyens d’essais, de nouvelles méthodologies d’auscultation des chaussées. Le GT Infra contribue donc à faire progresser nos travaux de recherche !

Qu'apporte en retour le STAC à la communauté des aéroports ?

Nous restons à l’écoute des problématiques rencontrées par les gestionnaires afin d’y apporter des réponses, lorsque nous le pouvons. Il s’agit, par exemple, de produire des guides techniques, des recommandations, des documents-types, ou plus simplement de faire profiter la communauté de notre expertise en partageant des « bonnes pratiques ». Nous avons donc avant tout un rôle de conseil, complémentaire aux missions de l’autorité nationale de surveillance (DSAC).

Grâce à notre positionnement à l’interface des opérateurs, du régulateur et du surveillant, nous avons aussi pour vocation d’accompagner les processus réglementaires, depuis l’élaboration des textes au sein des groupes d’experts internationaux jusqu’à leur mise en application pratique. Nous tentons à ce titre de concilier au mieux les visions technique, opérationnelle et régalienne, au service de tous les acteurs et de la sécurité du transport aérien dans son ensemble.

Il arrive parfois que certaines problématiques remontées par le GT Infra exigent une expertise plus poussée : si nous le jugeons pertinent, nous n’hésitons pas à mettre à disposition nos ressources et nos savoir-faire à condition que les résultats soient valorisables par toute la communauté aéroportuaire.

Enfin, il arrive que notre participation au GT Infra nous permette de mettre en contact les gestionnaires avec des industriels ou d’autres experts susceptibles d’apporter des solutions pratiques ou technologiques aux difficultés ou besoins rencontrés sur le terrain. Le STAC se positionne ainsi comme « catalyseur de l’innovation ».

Quels sont tes sujets de recherche actuels ?

Mon principal sujet de recherche actuel est directement lié au GT Infra, puisqu’il a émergé à l’occasion des réunions du groupe. Depuis 2018, je pilote ainsi un groupe de travail visant à accompagner et faciliter l’introduction des nouvelles technologies de relevés de dégradations automatisés en milieu aéroportuaire. Y participent le Laboratoire du Groupe ADP, le Centre Référent Aéroportuaire (CR-Aéro) du Ministère des Armées, ainsi qu’EuroAirport (Bâle-Mulhouse).

Nos travaux ont plus particulièrement pour objet de développer une méthode d’auscultation de l’état de surface des chaussées aéronautiques alternative à la méthode « Indice de Service », qui fait référence depuis les années 90 mais n’est malheureusement pas adaptée aux systèmes automatisés.

Nous tâchons donc de définir de nouvelles modalités de réalisation et d’exploitation des relevés de dégradations (incluant le calcul d’indicateurs de l’état de surface), afin de permettre aux gestionnaires d’avoir recours à ces nouvelles technologies en toute confiance, dans un futur proche.

Ces nouveaux systèmes, qui ont déjà démontré leur potentiel dans le domaine routier, présentent en effet aussi un grand intérêt pour le domaine aéroportuaire : elles laissent entrevoir la possibilité de réaliser des relevés de dégradations plus rapides, plus objectifs, moins consommateurs en ressources humaines et donc certainement plus fréquents que ceux réalisés actuellement avec la méthode « Indice de Service » (IS) basée sur des inspections visuelles. Elles sont donc susceptibles de constituer, d’ici peu, un outil précieux dans le cadre du suivi régulier de l’état des infrastructures et d’aide à la décision pour les gestionnaires de plateformes.

La première étape de nos travaux s’est achevée récemment, avec l’élaboration d’une nouvelle classification des dégradations. Nous avons d’ailleurs sollicité la communauté des gestionnaires d’aéroports français, ainsi que de nombreux experts du domaine, afin d’obtenir leur avis sur cette production. Nous espérons leur retour dans les prochaines semaines !

Nos travaux se poursuivent déjà avec la définition de nouveaux indicateurs globaux de l’état de surface des chaussées aéronautiques. Nous ambitionnons ensuite de dessiner les contours d’une politique d’assurance qualité des relevés automatisés qui seront réalisés sur les aérodromes français, à l’instar de ce qui est fait dans de nombreux autres pays européens, dans le domaine routier. Là encore, nous ferons probablement appel au Gt-infra, car nous tenons à ce que ce travail soit collaboratif, afin qu’à terme, il soit compréhensible pour tous et utilisable par tous.

Quelle est la publication du GT Infra que tu trouves la plus significative ou utile à l’industrie ?

Toutes les publications du GT Infra répondent à la base à un besoin opérationnel exprimé par les exploitants d’aérodromes, elles sont donc toutes utiles. Mais au-delà des publications, la plus grande force du GT Infra s’exprime à travers la richesse des échanges directs entre participants !

Portrait réalisé en mai 2020

Le GT Infra au STAC (Bonneuil-sur-Marne), 2017

© Richard METZGER / DGAC - STAC

Maxime Dujardin, Directeur Technique

Maxime Dujardin est tombé dans le monde aéroportuaire un peu par hasard. Ingénieur des constructions, il commence sa carrière au sein d’un bureau d’étude pluridisciplinaire. Il travaille au département Infrastructures sur des projets VRD variés et d’ampleurs différentes. C’est en 2010 qu’il fait la connaissance de son futur employeur en réalisant une étude de faisabilité pour l’implantation d’une piste en dur sur un petit aérodrome.

En 2012, il intègre la Société Wallonne des Aéroports (SOWAER) comme chef de projet et responsable du site de l’aéroport de Liège. La SOWAER exploite en Belgique les aéroports de Liège et de Charleroi, ainsi que les aérodromes de Spa, de Saint Hubert et de Cerfontaine.

En 2014, Maxime suit une formation à l’Ecole Nationale de l’Aviation Civile (ENAC) à Toulouse. Il y fait la connaissance de certains membres du GT Infrastructures et s’intéresse à ce groupe unique en son genre qu'il rejoint la même année. En 2018, il devient Directeur Technique de la SOWAER.

Quelles sont les spécificités belges en matière de transition vers le cadre réglementaire de l'EASA ?

En Belgique, c’est la Direction Générale du Transport Aérien (DGTA) qui est responsable notamment de la certification des aéroports, des aérodromes et des héliports. La Belgique, petit état de l’Union Européenne, n’a pas eu par le passé de règlementation propre (équivalent des arrêtés TAC ou CHEA français) et a dès lors toujours appliqué et suivi les textes internationaux de l’OACI pour la certification de ces infrastructures (y compris les recommandations formulées dans l'Annexe 14). La transition vers la réglementation européenne EASA s’est dès lors fait sans trop de friction avec notre autorité de certification.

Qu'apporte le GT Infrastructures à la communauté des exploitants francophones ?

Devant un projet, quel que soit son importance, les difficultés liées aux travaux et à l’entretien des infrastructures sont similaires à tout aéroport. Le GT Infra permet, à mon sens, de se rassurer et de partager ses bonnes et moins bonnes expériences. De plus, pour un pays tel que la nôtre, scindé en trois par des régions linguistiques différentes (wallonne, flamande et germanophone), le GT Infra permet de rencontrer des acteurs étrangers qui partagent une même langue. Cela simplifie pas mal de chose.

Quelle est la publication du GT Infra que tu considères comme la plus significative ?

Le choix est difficile car elles apportent toutes beaucoup à la communauté et à nos aéroports. J’ai néanmoins une affection particulière pour les Tables des distances minimales de séparation de voie de circulation. Ce petit outil, à glisser dans le portefeuille, m’a plusieurs fois sorti de situation scabreuse. Sans parler des éloges des personnes surprises par cet outil si bien élaboré ! Une belle « carte de visite » pour ceux qui ne connaissent pas notre GT Infrastructures de l'UAF&FA.

Portrait réalisé en janvier 2020

Extension des parkings avions sud, LGG, 2017

Maryne Floch-Le Goff, Responsable Développement/Capacités des Aires Aéronautiques

Maryne Floch-Le Goff a décidé de rejoindre l’aviation quand elle a obtenu le Brevet d'Initiation Aéronautique (BIA) au lycée. Après les Classes Préparatoires (CPGE), ce rêve est devenu réalité lorsqu'elle a rejoint l'Ecole Nationale de l'Aviation Civile (ENAC) à Toulouse, France en cursus ingénieur, puis lorsqu’elle a été admise à l'Université de Cranfield, R.-U. pour un Master en Airport Planning and Management. Elle a rejoint Groupe ADP en avril 2015 dans le cadre du Graduate Program Exploitation. Maryne est membre du GT Infrastructures depuis 2016.

Qu'apporte le GT Infrastructures à la communauté des exploitants francophones ?

"Le GT Infra permet de partager les bonnes pratiques et de discuter de problématiques communes aux différents aéroports. Participer à cette structure est très enrichissant. Les sessions du GT sont l’opportunité de tous nous rencontrer, et nous attendons avec impatience ces réunions qui rythment l’année !

Le fait que ce groupe de travail soit reconnu au sein de l'industrie aéroportuaire donne une voix aux exploitants d'aéroports dans des instances nationales, régionales et internationales. Pour les exploitants français plus particulièrement, la participation du Service Technique de l'Aviation Civile (STAC) de la DGAC permet de faire évoluer certaines recommandations plus rapidement au regard des contraintes des aéroports."

Comment les publications du GT sont-elles utilisées à Paris-CDG ?

"Les guides sur les marquages et signalisation – aires de trafic et chantier – sont des productions très utiles qui sont pour nous des documents de référence. Toutefois, l'outil le plus utilisé par les équipes sur le terrain comme en réunion sont les tables des distances de séparation de voies de circulation. Très pratique en grand format et accrocher au mur dans les bureaux, ou au format « carte de crédit » qui tient dans le portefeuille, elles rendent accessible les distances majeures en un seuil coup d'œil – indispensable lors de la vérification d’une fermeture d’une voie de circulation par exemple."

Peux-tu nous décrire un cas d'usage en particulier ?

"Nous appliquons le guide Marquages et signalisation temporaires (chantier) à nos projets de construction airside, et en particulier les items concernant les panneaux d'information oranges. Lorsque nous réalisons des travaux avec des caractéristiques spécifiques – par exemple avec un décaissé en bord de voie ou la mise en cul-de-sac temporaire d'un taxiway, ces panneaux sont très clairs et permettent de transmettre l'information aux pilotes afin qu'ils réconcilient leurs cartes avec la réalité du terrain. Il s'agit d'une mesure de maîtrise de risque dans le cadre des Etudes d'Impact sur la Sécurité Aéronautique (EISA) qui a été adoptée comme standard à Paris-CDG."

Portrait réalisé en octobre 2019

Note : Maryne Floch-Le Goff a quitté Groupe ADP en décembre 2019.

L'équipe du Pôle Développement/Capacités des Aires Aéronautiques, CDG, 2019

Gérard Marque, Responsable Technique/Sûreté

Gérard Marque est entré à l’Ecole Technique d’Air France en septembre 1977 afin d'effectuer une formation en maintenance aéronautique. Après 9 ans dans cette compagnie, il a rejoint la Chambre de Commerce et d'Industrie (CCI) de Pau, en Nouvelle-Aquitaine (France). Il devient membre du GT Infrastructures en juin 2013 lors d'une sessions qui se tenait à Toulouse-Blagnac (TLS). Il a été l'hôte du GT en novembre 2015 à Pau, avec pour la première fois une participation à distance via visioconférence du Ministère des Transports du Québec (Transports Québec).

Qu’apporte le GT Infrastructures à notre industrie ?

"Le GT infrastructures a permis de faire avancer des problématiques, de mettre en commun les expériences des uns et des autres, d’homogénéiser certaines pratiques avec la préparation de modèles types de Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP), les guide de bonnes pratiques, etc. C’est aussi une grande aide pour les aéroports de la taille de Pau qui ne possèdent pas de spécialistes couvrant tous les sujets en infrastructures."

Quelle est la valeure ajoutée du GT Infra pour ton travail au quotidien ?

"La réponse peut paraitre surprenante, mais je dirais que le groupe m’a très vite apporté une certaine sérénité par le fait que je me suis rendu compte que nous partagions tous les mêmes problématiques. Le GT Infra fournit également un réseau et une expertise très large… que je n’avais pas à mon niveau n’étant pas issu du milieu de l’infrastructure."

Quelle est la publication que tu considères comme la plus significative ?

"Ce sont les guides sur les marquages et la signalisation sur l'aires de trafic et son pendant pour les situations temporaires (chantier). Ce sont de belles synthèses des réglementations en vigueur, qui permettent d’uniformiser les pratiques en terme de marquage sur les plate-formes."

Un exemple d’application sur le terrain à Pau ?

"Au quotidien, le guide des marquages temporaires de chantier est devenu ma bible : très pratique le petit calepin qu’on peut promener lors des petites interventions sur les aires de manœuvre, mais dont je fais également référence lors des Etudes d'Impact sur la Sécurité Aéronautique (EISA) pour des travaux plus complexes."

Portrait réalisé en octobre 2019

Note : Gérard Marque a quitté Aéroport Pau Pyrénées en mars 2021.

Accueil inaugural de l'An 124 sur les nouvelles aires gros porteurs, PUF, 2019