Définitions

Qu'est-ce que la COVID-19 ?

● COVID-19 est l'abréviation fréquemment utilisée pour désigner la maladie à Coronavirus 2019.


● La COVID-19 est une maladie infectieuse respiratoire causée par le dernier coronavirus découvert qui est appelé officiellement le coronavirus 2 du syndrome respiratoire aigu (SRAS-CoV-2).

Les virus et la maladie qu'ils provoquent portent souvent des noms différents. Par exemple, le VIH est le virus qui cause le sida.

Les virus sont nommés en fonction de leur structure génétique pour faciliter le développement de tests de diagnostic, de vaccins et de médicaments. Les maladies sont nommées pour permettre la discussion sur la prévention, la propagation, la transmissibilité et le traitement des maladies.


● Le virus COVID-19 est nouveau, et différent des coronavirus qui provoquent des maladies bénignes comme le rhume.


● Le virus COVID-19 était inconnu avant l’apparition de la flambée à Wuhan (Chine) en décembre 2019.


● La COVID-19 a été déclarée comme pandémie par l'Organisation mondiale de la santé en mars 2020.


(Source OMS Page consultée le 21 août 2020)(Source CDC Page consultée le 21 août 2020)(Source OMS Page consultée le 14 septembre 2020)

Qu’est-ce qu’un coronavirus ?

● Les coronavirus sont une grande famille de virus appelés les Coronaviridae. Il existe de nombreux types de coronavirus, et certains peuvent être pathogènes chez l’homme ou chez l’animal.

Plusieurs coronavirus peuvent entraîner des infections respiratoires chez l'homme, dont les manifestations vont du simple rhume à des maladies plus graves comme le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS) et le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS).

Parfois, les coronavirus qui infectent les animaux peuvent évoluer vers un nouveau coronavirus qui rend les gens malades.


( Source OMS Page consultée le 14 septembre 2020)(Source CDC Page consultée le 14 septembre 2020)(Source CDC Page consultée le 14 septembre 2020)

Symptômes et période d'incubation

Quels sont les symptômes de la COVID-19 ?

● Sur la base des connaissances actuelles, le délai entre le moment où le virus COVID-19 pénètre dans l'organisme et celui où les symptômes commencent varie de 1 à 14 jours, et est le plus souvent estimé à environ 5 jours.

Ces symptômes sont généralement bénins et apparaissent de manière progressive.

Les enfants présentent des symptômes similaires à ceux des adultes et sont généralement atteints d'une maladie bénigne.


● Les symptômes les plus courants de la COVID-19 sont la fièvre, la fatigue et une toux sèche.


● Les symptômes suivants peuvent également indiquer la présence de COVID-19 :

toux.

essoufflement ou la difficulté à respirer.

fièvre et frissons.

douleurs musculaires ou corporelles.

fatigue.

congestion nasale ou écoulement nasal.

mal de gorge.

nouvelle perte de goût ou d'odorat.

éruption cutanée ou décoloration des doigts ou des orteils

diarrhée et nausées ou vomissements.


● Certaines personnes peuvent ne présenter aucun symptôme ou ne pas se sentir bien même si elles sont atteintes de la maladie.


● La plupart des personnes (80 %) sont atteintes de formes bénignes de COVID-19 et se rétablissent sans hospitalisation.

Les personnes présentant des symptômes mineurs, comme une légère toux ou une légère fièvre, peuvent ne pas avoir besoin de consulter un médecin. L'OMS recommande de rester à la maison, de s'isoler et de surveiller les symptômes.

Si vous vivez dans une région où sévit le paludisme ou la dengue, n'ignorez pas les symptômes de la fièvre. Sollicitez une aide médicale.


● Cependant, selon l'OMS, environ une personne sur cinq atteinte de COVID-19 devient gravement malade et éprouve des difficultés à respirer.

Les personnes âgées de 65 ans et plus, ainsi que celles qui souffrent de problèmes médicaux préexistants - comme l'hypertension, les problèmes cardiaques ou le diabète - sont plus susceptibles de tomber gravement malades. Cependant, n'importe qui peut contracter la COVID-19 et tomber gravement malade.

Les personnes de tout âge qui présentent des signes d'alerte, notamment des difficultés respiratoires, une douleur ou une pression persistante dans la poitrine, une nouvelle confusion, une incapacité à se réveiller ou à rester éveillé, une perte d'élocution ou de mouvement, ou des lèvres ou un visage bleutés, doivent immédiatement consulter en urgence.

Si possible, appelez à l'avance votre établissement ou le service d'urgence local pour signaler que vous recherchez des soins pour une personne susceptible d'avoir contracter la COVID-19.


(Source OMS Page consultée le 14 septembre 2020)(Source CDC Page consultée le 14 septembre 2020)

Que faire en cas de symptômes de la COVID-19 et quand faut-il consulter un médecin ?

● En cas de symptômes bénins, par exemple une toux ou une fièvre légère, il n’est généralement pas nécessaire de consulter un médecin. Portez plutôt un masque médical, restez chez vous, isolez-vous et surveillez vos symptômes, sauf si vous vivez dans une région où sévit le paludisme ou la dengue.

Si vous vivez dans une région où sévit le paludisme ou la dengue, n'ignorez pas les symptômes de la fièvre. Sollicitez une aide médicale.

Lorsque vous vous rendez à l'établissement de santé, portez un masque si possible et tenez-vous à une distance d'au moins 1 - 2 mètres (3-6 pieds) des autres personnes et ne touchez pas les surfaces avec vos mains.

Si c'est un enfant qui est malade, aidez-le à suivre ces conseils.


● L'auto-isolement se produit lorsqu'une personne qui présente de la fièvre, de la toux ou d'autres symptômes légers de COVID-19 ne nécessitant pas de soins médicaux immédiats reste chez elle et ne se rend pas au travail, à l'école ou dans des lieux publics pour éviter de propager une éventuelle COVID-19 à d'autres personnes.

○ Si vous êtes en auto-isolement, suivez les conseils fournis par votre autorité sanitaire nationale. Les directives générales fournies par l'OMS sont les suivantes :

  • Installez-vous seul dans une grande pièce bien aérée depuis laquelle vous pouvez accéder facilement à un lavabo pour vous laver les mains et à des toilettes.

  • Si cela n'est pas possible, placez les lits à au moins 1 mètre l'un de l'autre.

  • Tenez-vous à au moins à 1 - 2 mètres (3-6 pieds)* des autres personnes, même des membres de votre famille.

  • Surveillez quotidiennement l’évolution des symptômes.

  • Isolez-vous pendant 14 jours même si vous avez l’impression d’être en bonne santé.

  • Gardez le moral en restant en contact avec les personnes que vous aimez, par téléphone ou en ligne, et en faisant de l’exercice chez vous.

  • Les directives des CDC sur les situations dans lesquelles il est sûr de s'auto-isoler sont disponibles ci-dessous.


● Vous devez consulter immédiatement un médecin si vous avez des difficultés à respirer ou si vous ressentez une douleur/pression dans la poitrine, une nouvelle confusion ou une incapacité à vous réveiller, et si vos lèvres ou votre visage sont bleutés.

Téléphonez à l'avance si cela est possible.


Source (OMS Page consultée le 12 août 2020)(Source CDC Page consultée le 14 septembre 2020)

*Cette fourchette reflète les directives de l'OMS et des CDC américains sur la distanciation physique au moment de la dernière mise à jour.



Une personne doit-elle présenter des symptômes pour propager le COVID-19 ?

● Non, les personnes asymptomatiques (personnes infectées, mais qui ne développent jamais de symptômes) et les personnes pré-symptomatiques (personnes infectées, qui n'ont pas encore développé de symptômes, mais qui en développent plus tard) peuvent transmettre le virus qui provoque la COVID-19.

De nombreuses personnes atteintes de COVID-19 ne se sentent pas malades et peuvent n'avoir que des symptômes très légers, surtout aux premiers stades de la maladie.

On ne sait pas encore à quelle fréquence la propagation asymptomatique se produit. Voir la section sur la transmission et la propagation ci-dessous pour plus de détails.

Le principal mode de propagation de la COVID-19 est la libération de gouttelettes respiratoires par une personne qui tousse ou qui présente d'autres symptômes tels que la fièvre ou la fatigue.


(Source OMS Page consultée le 14 septembre 2020)

Que faire si je n'ai pas de symptômes mais si je pense avoir été exposé à la COVID-19 et ne veut pas transmettre la maladie aux autres ?

● Si vous ne présentez pas de symptômes de COVID-19, mais que vous pensez y avoir été exposé, vous pouvez vous mettre à l’écart des autres personnes pour éviter toute propagation potentielle.

Ce processus est appelé l'auto-quarantaine.

Pendant la période d'auto-quarantaine, vous devez surveiller vos symptômes tous les jours.

  • Installez-vous seul dans une grande pièce bien aérée depuis laquelle vous pouvez accéder facilement à un lavabo pour vous laver les mains et à des toilettes.

  • Si cela n'est pas possible, placez les lits à au moins 1 mètre l'un de l'autre.

  • Tenez-vous à au moins à 1 - 2 mètres (3-6 pieds) des autres personnes, même des membres de votre famille.

  • Isolez-vous pendant 14 jours même si vous avez l’impression d’être en bonne santé.

  • En cas de difficultés respiratoires, contactez immédiatement votre médecin, en l’appelant préalablement si possible.

  • Gardez le moral en restant en contact avec les personnes que vous aimez, par téléphone ou en ligne, et en faisant de l’exercice chez vous.


● Si vous présentez des symptômes mineurs, tels qu'une légère toux ou une légère fièvre, il n'est généralement pas nécessaire de consulter un médecin. Restez chez vous, isolez-vous et surveillez vos symptômes, sauf si vous vivez dans une région où sévit le paludisme ou la dengue.

Si vous vivez dans une région où sévit le paludisme ou la dengue, n'ignorez pas les symptômes de la fièvre - consultez un médecin.

  • Lorsque vous vous rendez à l'établissement de santé, portez un masque si possible et tenez-vous à une distance d'au moins 1 - 2 mètres (3-6 pieds) des autres personnes et ne touchez pas les surfaces avec vos mains.

  • S'il s'agit d'un enfant malade, aidez-le à respecter ce conseil.


(Source OMS Page consultée le 14 septembre 2020) (Source CDC Page consultée le 14 septembre 2020)

Qu'entend-on par "contact étroit" pour savoir si j'ai pu être exposé ?

● Vous étiez à moins de 1 à 2 mètres d'une personne atteinte de COVID-19 pendant 15 minutes ou plus.


● Vous avez prodigué des soins à domicile à une personne atteinte de COVID-19.\


● Vous avez eu un contact physique direct avec la personne (vous l'avez prise dans vos bras ou l'avez embrassée).


● Vous avez partagé des ustensiles pour manger ou boire.


● La personne a éternué, toussé ou, d'une manière ou d'une autre, a diffusé des gouttelettes respiratoires sur vous.


● Vous trouverez dans cette section de plus amples informations sur les contacts et le suivi des contacts.


(Source CDC Page consultée le 14 septembre 2020)

Quelle est l'efficacité des scanners thermiques dans la détection des personnes infectées par la COVID-19 ?

● Les scanners thermiques sont efficaces pour détecter les personnes qui ont développé de la fièvre (c'est-à-dire qui ont une température corporelle plus élevée que la normale), mais ils ne peuvent pas détecter les personnes qui sont infectées mais qui n'ont pas encore de fièvre.


(Source OMS Page consultée le 14 septembre 2020)

Quelles sont les similitudes et les différences entre le COVID-19 et la grippe ?

● La COVID-19 et la grippe sont deux maladies respiratoires contagieuses, mais elles sont provoquées par des virus différents.

La COVID-19 est due à une infection par un nouveau coronavirus ; et la grippe est causée par l'infection par des virus de la grippe.

Comme certains symptômes de la grippe et de la COVID-19 sont similaires, il peut être difficile de les différencier et des tests peuvent être nécessaires pour confirmer un diagnostic.


● Les symptômes communs de la COVID-19 et de la grippe sont les suivants :

Fièvre, frissons

Toux

Essoufflement ou la difficulté à respirer

Fatigue (fatigue)

Mal de gorge

Nez qui coule

Douleurs musculaires ou corporelles

Maux de tête

Les signes et symptômes uniques de la COVID-19, différents de ceux de la grippe, peuvent comprendre un changement ou une perte de goût ou d'odorat.


● Pour la COVID-19 et la grippe, un ou plusieurs jours peuvent s'écouler entre le moment où une personne est infectée et celui où elle commence à ressentir des symptômes. Cependant, si une personne est atteinte de COVID-19, il pourrait lui falloir plus de temps pour développer des symptômes que si elle avait la grippe.

En général, une personne atteinte de la grippe développe des symptômes entre 1 et 4 jours après l'infection.

En règle générale, une personne atteinte de COVID-19 développe des symptômes 5 jours après avoir été infectée, allant de 2 jours à 14 jours après l'infection.


● Tant pour la COVID-19 que pour la grippe, il est possible de propager le virus pendant au moins un jour avant de ressentir des symptômes. Toutefois, une personne atteinte de COVID-19 peut être contagieuse pendant une période plus longue que si elle avait la grippe.

La plupart des personnes atteintes de la grippe sont contagieuses pendant environ 1 jour avant l'apparition des symptômes. Elles sont les plus contagieuses pendant les 3 ou 4 premiers jours de leur maladie, et restent contagieuses pendant environ 7 jours.

Alors que nous ne savons pas tout sur la durée pendant laquelle une personne peut propager la COVID-19, il est possible qu'une personne soit contagieuse à partir de 2 jours avant de ressentir des symptômes et le reste pendant au moins 10 jours après l'apparition des signes ou symptômes.

  • Si une personne est asymptomatique, ou si ses symptômes disparaissent, elle peut rester contagieuse pendant au moins 10 jours après avoir été testée positive pour la COVID-19.


● Les deux virus sont transmis par contact, gouttelettes et fomites (objets qui pourraient transmettre des maladies s'ils étaient contaminés par des particules infectieuses).

Tans la COVID-19 que la grippe se propagent :

  • De personne à personne en cas de contact étroit (1-2 mètres / 3-6 pieds) l'une de l'autre

  • Par des gouttelettes produites lorsque les personnes atteintes toussent, éternuent ou parlent. Ces gouttelettes peuvent pénétrer dans la bouche ou le nez d'autres personnes se trouvant à proximité, ou être inhalées dans les poumons.

  • Il est possible qu'une personne puisse contracter les deux virus par contact humain physique ou en touchant une surface sur laquelle se trouve un virus (grippe ou COVID-19) et en se touchant ensuite la bouche, le nez ou éventuellement les yeux

La COVID-19 et la grippe peuvent toutes deux être transmises à d'autres personnes avant qu'elles ne commencent à présenter des symptômes, avec des symptômes très légers ou asymptomatiques (absence de symptômes).

  • La propagation de la grippe est due à la transmission du virus avant l'apparition des symptômes, c'est-à-dire pendant les 3 à 5 premiers jours.

  • En revanche, la transmission pré-symptomatique n'est actuellement pas considérée comme un facteur important de la COVID-19, bien que le virus puisse être excrété 24 à 48 heures avant l'apparition des symptômes et qu'il puisse rester contagieux pendant au moins 10 jours après un test positif à la COVID-19.


● Il a été observé que le COVID-19 a plus d'événements de super propagation que la grippe.

Cela signifie que le virus qui provoque la COVID-19 peut rapidement et facilement se propager à un grand nombre de personnes et entraîner une propagation continue entre les personnes au fur et à mesure que le temps passe.


● Le nombre d'infections secondaires générées par une personne infectée par la COVID-19- est compris entre 2 et 2,5, soit plus que pour la grippe.

Les estimations pour les virus de la COVID-19 et de la grippe sont très contextuelles et temporelles, ce qui rend les comparaisons directes difficiles.


● Tant la COVID-19 que la grippe peuvent entraîner de graves maladies et complications. Les personnes les plus exposées aux deux maladies sont notamment les suivantes :

Personnes âgées, personnes souffrant de certains problèmes de santé sous-jacents, personnes enceintes.

Nourrissons et enfants souffrant de troubles médicaux sous-jacents.

Le risque de complications chez les enfants en bonne santé est plus élevé pour la grippe.

Les jeunes enfants sont plus exposés au risque de maladie grave due à la grippe.

Les enfants d'âge scolaire infectés par la COVID-19 sont plus exposés au risque de syndrome inflammatoire multisystémique chez l'enfant (MIS-C), une complication rare mais grave de COVID-19.


● La proportion de cas sévères et critiques serait plus élevée que ce que l’on observe pour la grippe.

Pour la COVID-19, 80 % des infections sont bénignes ou asymptomatiques, 15 % sont graves et nécessitent une oxygénothérapie, tandis que 5 % sont critiques et exigent une assistance respiratoire.


● La COVID-19 et la grippe peuvent toutes deux entraîner des complications, notamment :

Pneumonie

Insuffisance respiratoire

Syndrome de détresse respiratoire aiguë

Septicémie

Lésions cardiaques (par exemple, crises cardiaques et accidents vasculaires cérébraux)

Défaillance de plusieurs organes

Aggravation des maladies chroniques

Inflammations du cœur, du cerveau ou du tissu musculaire

Infections bactériennes secondaires


● Les complications supplémentaires de la COVID-19 comprennent :

Caillots de sang dans les veines et les artères des poumons, du cœur, des jambes ou du cerveau

Syndrome inflammatoire multisystémique chez l'enfant (MIS-C)


● Les médicaments antiviraux contre la grippe délivrés sur ordonnance sont approuvés pour traiter la grippe, mais il n'existe actuellement aucun médicament ou autre thérapeutique approuvé pour prévenir ou traiter la COVID-19.

Il est recommandé que toute personne hospitalisée pour une grippe ou à haut risque de complications grippales avec symptômes soit traitée avec des antiviraux dès que possible.

Les personnes à haut risque de complications ou qui ont été hospitalisées pour la COVID-19 ou la grippe devraient recevoir des soins médicaux de soutien pour aider à soulager les symptômes et les complications.


● De nombreux vaccins antigrippaux approuvés sont produits chaque année pour protéger contre les trois ou quatre virus de la grippe qui, selon les scientifiques, devraient circuler chaque année, mais il n'existe actuellement aucun vaccin pour prévenir la COVID-19.

Bien que le vaccin antigrippal ne soit pas efficace contre la COVID-19, il est fortement recommandé de se faire vacciner chaque année pour prévenir l'infection grippale.

Les développeurs de vaccins et d'autres chercheurs accélèrent la mise au point d'un vaccin pour prévenir la COVID-19.


● Malgré les différences entre la COVID-19 et la grippe, bon nombre des mêmes mesures de santé publique, telles que l'hygiène des mains (se laver les mains avec de l'eau et du savon pendant 20 secondes ou avec un désinfectant pour les mains à base d'alcool contenant 60 % d'éthanol ou 70 % d'isopropanol) et une bonne hygiène respiratoire consistant à tousser dans le coude ou dans un mouchoir en papier et à se débarrasser immédiatement de ce dernier, sont des mesures importantes que chacun peut prendre pour prévenir l'infection.

○ Voir les mesures de prévention pour COVID-19 ici.


(Source CDC Page consultée le 23 août 2020)(Source OMS Page consultée le 23 août 2020)

Est-il possible de contracter la grippe et la COVID-19 en même temps ?

● Oui. Il est possible d'obtenir un test positif pour la grippe (ainsi que pour d'autres infections respiratoires) et la COVID-19 en même temps.



(Source CDC Page consultée le 12 juin 2020

Transmission et propagation

Comment la COVID-19 se transmet-elle ou se propage-t-elle entre les personnes?

● La COVID-19 se propage par contact direct, indirect (par des objets ou des surfaces contaminés), ou par contact étroit avec des personnes infectées via les sécrétions buccales et nasales.

○ Les sécrétions nasales et buccales comprennent la salive, les sécrétions respiratoires ou les gouttelettes de sécrétions qui sont libérées lorsqu'une personne atteinte de COVID-19 tousse, éternue, expire (expire), chante ou parle dans un rayon de 1- 2 mètres (3 - 6 pieds).

○ Les personnes infectées par la COVID-19, mais sans symptômes, peuvent transmettre le virus.


● La COVID-19 peut se propager par transmission d'aérosols.

○ Certaines procédures médicales produisent de très petites gouttelettes qui peuvent rester en suspension dans l'air pendant de longues périodes.

  • Ces très petites gouttelettes, appelées aérosols, peuvent contenir le virus COVID-19 et peuvent être inhalées par d'autres personnes si elles ne portent pas l'équipement de protection individuelle approprié.

  • Il est essentiel que tous les travailleurs de la santé qui effectuent ces procédures médicales prennent des mesures spécifiques de protection contre les particules en suspension dans l'air, notamment en utilisant un équipement de protection individuelle approprié.

  • Les visiteurs ne doivent pas être autorisés dans les zones où de telles procédures médicales sont effectuées.

○ Des épidémies de COVID-19 ont été signalées dans des lieux fermés, comme les restaurants, les boîtes de nuit, les lieux de culte ou les lieux de travail où les gens peuvent crier, parler ou chanter.

  • Il est possible que la transmission par aérosol se produise dans ces endroits intérieurs, surpeuplés et insuffisamment ventilés, où les personnes infectées passent de longues périodes avec d'autres personnes.

  • Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour comprendre la transmission dans ces contextes.


● La COVID-19 peut également se propager lorsqu'une personne touche des objets ou des surfaces sur lesquels les gouttelettes libérées atterrissent et touche ensuite ses yeux, son nez ou sa bouche.

○ On ne pense pas que ce soit la principale façon dont la COVID-19 se répand.


● Il est possible que la COVID-19 se transmette des personnes aux animaux de compagnie dans certaines situations, le plus souvent après un contact étroit avec les personnes atteintes de COVID-19. À l'heure actuelle, le risque de propagation du COVID-19 des animaux aux humains est considéré comme faible.

○ Plus d'informations sur la COVID-19 et les animaux sont disponibles ici.


● Le virus qui provoque la COVID-19 se propage très facilement et durablement entre les personnes.

(Source OMS Page consultée le 14 septembre 2020)(Source CDC Page consultée le 14 septembre 2020)

Une personne doit-elle présenter des symptômes pour propager le COVID-19 ?

● Non. Les personnes asymptomatiques (personnes infectées, mais qui ne développent jamais de symptômes) et les personnes pré-symptomatiques (personnes infectées, qui n'ont pas encore développé de symptômes mais qui en développent plus tard) peuvent transmettre le virus qui provoque la COVID-19.

○ De nombreuses personnes atteintes de COVID-19 ne se sentent pas malades et peuvent n'avoir que des symptômes très légers, surtout aux premiers stades de la maladie.


● C'est pourquoi il est si important que le test soit utilisé pour identifier les personnes atteintes de COVID-19, afin que toutes les personnes infectées, même celles qui ne présentent pas de symptômes, puissent être isolées et recevoir les soins nécessaires.


● C'est également pourquoi il est toujours important d'observer les actions préventives quotidiennes suivantes :

○ Maintenir une distance physique de 1-2 mètres (3-6 pieds) des autres

○ Porter un masque en tissu lorsque la distanciation physique ne peut être mise en œuvre

○ Se couvrir la bouche lorsque l'on tousse ou éternue avec le pli du coude ou un mouchoir en papier, jeter le mouchoir et se laver immédiatement les mains avec de l'eau et du savon pendant 20 secondes ou avec un désinfectant pour les mains à base d'alcool (désinfectant) qui contient 60 % d'éthanol ou 70 % d'alcool isopropanol.

○ Se laver les mains régulièrement tout au long de la journée avec de l'eau et du savon pendant 20 secondes ou avec un désinfectant pour les mains à base d'alcool (désinfectant) qui contient 60 % d'éthanol ou 70 % d'alcool isopropanol.

○ Rester chez soi en cas de malaise ou si un contact ou un professionnel de la santé vous le demande.


● Si vous ne présentez pas de symptômes de COVID-19, mais que vous pensez y avoir été exposé, vous pouvez vous mettre à l’écart des autres personnes pour éviter toute propagation potentielle.

○ Ce processus est appelé l'auto-quarantaine. Des recommandations pour l'auto quarantaine sont fournies dans cette section.


(Source OMS Page consultée le 14 septembre 2020)(Source CDC Page consultée le 14 septembre 2020)

Pourquoi fait-on une distinction entre les infections asymptomatiques et présymptomatiques - ne s'agit-il pas dans les deux cas d'une personne sans symptômes ?

● Oui, les deux termes font référence aux personnes ne présentant pas de symptômes de maladie. La différence est que :

○ Le terme « asymptomatique » désigne les personnes qui sont infectées, mais qui ne développent jamais de symptômes pendant la période d'infection. On ne sait pas encore très bien dans quelle mesure la transmission asymptomatique se produit et il faut poursuivre les recherches dans ce domaine.

○ Les personnes pré-symptomatiques sont celles qui sont infectées, qui n'ont pas encore développé de symptômes mais qui en développent plus tard.


● Cette distinction est importante pour les stratégies de santé publique visant à contrôler la propagation de la maladie.

○ Les données de laboratoire suggèrent que les personnes pourraient être les plus infectieuses au moment où elles développent des symptômes ou peu après

○ C'est pourquoi l'OMS recommande que les personnes soient considérées comme des "contacts" si elles ont été en contact avec une personne infectée par la COVID-19 deux jours avant le début des symptômes.


● Tant les personnes asymptomatiques que pré-symptomatiques peuvent propager le virus.

○ Sur la base des connaissances actuelles, le risque de contracter la COVID-19 chez une personne ne présentant aucun symptôme est inconnu.

○ Selon certaines informations, les personnes asymptomatiques pourraient transmettre le virus. On ne sait pas encore à quelle fréquence cela se produit.

○ Il est possible de contracter la COVID-19 au contact d'une personne qui présente des symptômes très légers et qui ne se sent pas forcément malade ou ne reconnaît pas qu'elle l'est.

○ De nombreuses personnes atteintes de COVID-19 ne se sentent pas malades et peuvent n'avoir que des symptômes très légers, surtout aux premiers stades de la maladie.

○ Le principal mode de propagation de la COVID-19 est la libération de gouttelettes respiratoires lorsqu'une personne atteinte de COVID-19 tousse, parle, expire ou chante.

( Source OMS Page consultée le 14 septembre 2020)

Quand une personne atteinte de COVID-19 est-elle la plus contagieuse ?

● D'après les connaissances actuelles, la transmission de la COVID-19 se produit principalement lorsqu'une personne présente des symptômes, et juste avant qu'elle n'en développe, lorsqu'elle est en contact étroit avec d'autres personnes pendant des périodes prolongées.

○ Bien qu'il soit possible qu'une personne qui ne présente jamais de symptômes transmette également le virus à d'autres personnes, on ne sait pas encore dans quelle mesure cela se produit fréquemment.


● C'est pourquoi il est important que chacun pratique des actions de prévention pour freiner la propagation de la maladie :

○ Maintenir une distance physique de 1 à 2 mètres (3 à 6 pieds) des autres

○ Porter un masque en tissu lorsque la distanciation physique ne peut être mise en œuvre

○ Se couvrir la bouche en cas de toux ou d'éternuement avec le pli du coude ou avec un mouchoir en papier, jeter le mouchoir et se laver immédiatement les mains avec de l'eau et du savon pendant 20 secondes ou avec un désinfectant pour les mains à base d'alcool (désinfectant) qui contient 60 % d'éthanol ou 70 % d'alcool isopropanol.

○ Se laver les mains avec de l'eau et du savon pendant 20 secondes ou avec une solution hydroalcoolique (désinfectant) pour les mains qui contient 60 % d'éthanol ou 70 % d'alcool isopropanol.

○ Rester chez soi en cas de malaise ou si un contact ou un professionnel de la santé vous le demande.


(Source OMS Page consultée le 14 septembre 2020)

La COVID-19 peut-elle se propager par voie sexuelle ?

Il n'y a aucune preuve que la COVID-19 se transmet par le sperme ou les sécrétions vaginales.


Cependant, avoir des relations sexuelles avec quelqu'un signifie que vous êtes très proche de lui. Cela expose une personne à un risque si l'autre personne est atteinte de COVID-19.

○ La masturbation n'implique pas une autre personne et ne comporte aucun risque de COVID-19.

Avoir des relations sexuelles avec un partenaire avec lequel vous vivez ne comporte pas ce risque si vous prenez tous les deux des mesures pour vous protéger contre la COVID-19.

Veillez à utiliser des préservatifs et des moyens de contraception pour éviter les infections sexuellement transmissibles et les grossesses non désirées.


(Source OMS Page consultée le 14 septembre 2020)

Les enfants ou les adolescents peuvent-ils être infectés par la COVID-19 ?

● Oui, les recherches indiquent que les enfants et les adolescents sont tout aussi susceptibles d'être infectés par la COVID-19 que tout autre groupe d'âge et peuvent propager la COVID-19.


● Les données disponibles jusqu'à présent suggèrent que les enfants et les jeunes adultes sont moins susceptibles de contracter des maladies graves, mais des cas graves peuvent toujours se produire dans ces groupes d'âge.


● Les enfants et les adultes doivent suivre les mêmes conseils sur l'auto-quarantaine et l'auto-isolement s'il y a un risque qu'ils aient été exposés ou présentent des symptômes.

○ Il est particulièrement important que les enfants évitent tout contact avec des personnes âgées et d'autres qui risquent de contracter une maladie plus grave.


(Source OMS Page consultée le 14 septembre 2020)(Source CDC Page consultée le 12 août 2020)

Quel est le lien entre la COVID-19 et le syndrome inflammatoire multisystémique chez l'enfant (MIS-C) ?

● Certains cas de syndrome inflammatoire multisystémique chez les enfants (MIS-C) associé à la COVID-19 ont été rapportés.

○ Les enfants atteints de MIS-C peuvent avoir des problèmes avec leur cœur et d'autres organes et doivent recevoir des soins médicaux.


● Les enfants atteints de MIS-C présentent des symptômes tels qu'une fièvre persistante avec divers signes et symptômes, notamment une atteinte de plusieurs organes et des marqueurs inflammatoires élevés.

○ Les symptômes courants comprennent, entre autres, l'irritabilité ou une baisse d'activité, des douleurs abdominales sans autre explication, la diarrhée, les vomissements, les éruptions cutanées, la conjonctivite (yeux roses ou rouges), une mauvaise alimentation, des lèvres rouges et craquelées ou une langue rouge et bosselée, ainsi que des mains et des pieds enflés.

○ Tous les enfants n'ont pas les mêmes symptômes, et les symptômes peuvent apparaître des semaines après qu'un enfant ait été infecté par la COVID-19. Il est possible que les enfants et les personnes en charge n'aient pas su que l'enfant était infecté par la COVID 19.

○ Pour les enfants présentant une forte fièvre et des symptômes, les personnes qui s'occupent d'eux doivent appeler leur médecin. Si l'enfant est gravement malade, demandez immédiatement des soins d'urgence.

Le syndrome MIS-C n'est pas contagieux, mais il est possible que l'enfant soit atteint de COVID-19 ou d'une autre infection qui pourrait être contagieuse.


● Veuillez consulter cette section dans la Partie 4 du présent document pour obtenir des informations supplémentaires sur le MIS-C.


(Source OMS Page consultée le 3 septembre 2020) (Source CSC Page consultée le 3 septembre 2020) (Source New York City Department of Health and Mental Hygiene Page consultée le 3 septembre 2020)

Combien de temps le virus survit-il sur les surfaces ?

● Des études ont montré que le virus de la COVID-19 peut survivre jusqu'à 72 heures (3 jours) sur le plastique et l'acier inoxydable, moins de 4 heures sur le cuivre et moins de 24 heures sur le carton.


● Les surfaces peuvent être facilement nettoyées avec des désinfectants ménagers courants (voir les conseils ci-dessous).


● Afin d'éviter la propagation de la COVID-19 si vous pensez qu’une surface peut être infectée :

○ Nettoyer ET désinfecter quotidiennement les surfaces fréquemment touchées (tables, poignées de porte, interrupteurs, comptoirs, poignées, bureaux, téléphones, claviers, toilettes, robinets et éviers).

○ Se laver les mains avec de l'eau et du savon pendant 20 secondes ou avec un désinfectant pour les mains à base d'alcool (60 % d'éthanol ou 70 % d'isopropanol).*

  • Utiliser une solution hydroalcoolique (désinfectant) pour les mains composée de 60 % d'éthanol ou 70 % d'alcool isopropanol si les mains sont visiblement souillées

  • Se laver les mains au savon et à l'eau lorsqu'elles sont visiblement souillées.

  • Lorsque vous vous lavez les mains à l'eau et au savon, il est préférable d'utiliser des serviettes en papier jetables pour vous sécher les mains. Si cela n’est pas possible, utiliser des serviettes de toilettes propres réservées à cet usage et les remplacer fréquemment.

○ Évitez de vous toucher les yeux, la bouche ou le nez.


*Ce document est basé sur les directives de l'OMS et des CDC américains disponibles au moment de la dernière mise à jour.


(Source OMS Page consultée 3 septembre 2020)(Source CDC Page consultée le 3 septembre 2020)

Quelle est la différence entre nettoyer et désinfecter ?

● Le nettoyage à l'eau et au savon permet d'éliminer physiquement les germes, la saleté et les impuretés des surfaces en utilisant du savon (ou un détergent) et de l'eau.

○ Ce processus ne tue pas nécessairement les germes, mais réduit leur nombre et diminue le risque de propagation de l'infection.


● La désinfection tue les germes sur les surfaces ou les objets en utilisant des produits chimiques.

○ Elle ne nettoie pas nécessairement les surfaces sales ou n'élimine pas les germes, mais en tuant les germes sur une surface après le nettoyage, elle peut réduire davantage le risque de propagation de l'infection.

○ Il est recommandé de nettoyer les surfaces et les objets à l'eau et au savon avant de les désinfecter.

○ Consultez les conseils ici sur les désinfectants à utiliser.


( Source CDC Page consultée le 15 septembre 2020)

Comment dois-je nettoyer et désinfecter les surfaces ?

● Il est recommandé de nettoyer et de désinfecter quotidiennement les surfaces ménagères fréquemment touchées, telles que les poignées de porte, les interrupteurs, les toilettes et les robinets.


● Couvrez vos mains, si possible, avec des gants jetables lorsque vous nettoyez et désinfectez et pensez à ouvrir une fenêtre pour augmenter la ventilation.

○ Cela est particulièrement important si vous préparez des solutions de chlore (eau de javel) à la maison. Les solutions de chlore peuvent provoquer des irritations de la peau et des yeux.

○ Le matériel de nettoyage (tissu, gants) peut être contaminé et doit être lavé ou éliminé en toute sécurité (comme décrit ci-dessous).

○ Lisez cette section pour obtenir des conseils complets sur les précautions à prendre lors de l'utilisation de désinfectants.


● Lorsque vous nettoyez des surfaces générales, utilisez d'abord du savon ou du détergent ménager ordinaire et de l'eau pour éliminer les germes et la saleté, puis désinfectez pour tuer les virus tels que le virus de la COVID-19 sur les surfaces.


● Avant de désinfecter, lisez les instructions figurant sur le flacon ou l'emballage du produit pour vous assurer que vous prenez toutes les précautions de sécurité lors de l'application du produit et que vous comprenez comment utiliser correctement le désinfectant.

○ Certains nettoyants ménagers à base d'eau de Javel (hypochlorite de sodium), tels que ceux qui conviennent pour les vêtements de couleur ou pour blanchir, peuvent ne pas être réellement efficaces pour la désinfection.

○ L'eau de Javel domestique non périmée sera efficace contre les coronavirus lorsqu'elle est correctement diluée (voir ci-dessous).


● L'eau de Javel domestique ne doit jamais être mélangée avec de l'ammoniaque ou tout autre nettoyant.

○ Des précautions et des conseils supplémentaires sur l'utilisation des désinfectants sont fournis dans cette section.


● Dans les établissements autres que ceux de santé, un désinfectant domestique efficace doit contenir de l'hypochlorite de sodium (eau de Javel) à 0,1 % (équivalent à 1000 ppm). Pour le fabriquer à la maison :

○ Mélangez 5 cuillères à soupe (⅓ d'une tasse de 8 onces) d'eau de Javel (comme le clorox) par gallon (128 onces liquides) d'eau OU

OU

○ 4 cuillères à café (20 ml) d'eau de Javel par pinte (32 onces ou 946 ml) d'eau

○ Si vous utilisez un jerricane de 20 litres, ajoutez 0,4 L (ou 400 ml) d'eau de javel domestique à un jerricane vide. Remplissez le reste du jerricane avec de l'eau.

○ Alternativement, l'alcool à une concentration de 70 à 90 % peut être utilisé pour la désinfection des surfaces.


● La recommandation de 0,1% (1000 ppm) dans le cadre de la COVID-19 est une concentration prudente qui inactivera la grande majorité des autres agents pathogènes qui peuvent être présents dans un établissement de soins de santé. Toutefois, dans le cas de grands déversements de sang et de liquides organiques, une concentration de 0,5 % (équivalant à 5 000 ppm ou à une partie d'eau de javel domestique avec 5 % d'hypochlorite de sodium pour 9 parties d'eau) est recommandée pour désinfecter les surfaces dans les maisons ou les établissements de soins.

○ Les instructions pour la préparation à domicile de solutions de chlore à différents niveaux de concentration se trouvent ici et ici.

○ Des informations supplémentaires sur le nettoyage de l'environnement sont détaillées dans le document intitulé "Best Practices for Environmental Cleaning in Resource Limited Settings", élaboré en collaboration par les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) et le réseau Infection Control Africa Network (ICAN).


● Pour les surfaces telles que les tapis, moquettes ou rideaux :

○ Nettoyer à l'eau et au savon ou avec des nettoyants adaptés à ces surfaces.

○ Laver les articles, si possible, selon les instructions du fabricant en utilisant l'eau la plus chaude possible et en les faisant sécher complètement. OU

○ Désinfecter comme indiqué ci-dessus.


● Pour les surfaces électroniques telles que les tablettes, les écrans tactiles, les claviers et les télécommandes :

○ Envisager de mettre une housse lavable sur les appareils électroniques si possible.

○ Suivez les instructions du fabricant pour le nettoyage et la désinfection. Si aucune indication n'est fournie, utiliser des lingettes ou des sprays à base d'alcool contenant au moins 70 % d'alcool et sécher complètement la surface.


Pour les vêtements, les serviettes, le linge de maison et autres articles :

○ Si personne au sein du ménage n'est un patient COVID-19 suspecté ou confirmé, il n'est pas nécessaire d'utiliser une machine à laver ou un sèche-linge, ou de l'eau très chaude. Laver selon les instructions du fabricant en utilisant l'eau appropriée la plus chaude et en faisant sécher complètement.

○ Si une personne a soupçonné ou confirmé la présence de COVID-19, ses vêtements, ses serviettes et ses draps doivent être lavés séparément des autres articles.

  • Si possible, porter des gants résistants avant de manipuler les objets.

  • Ne pas secouer pas le linge sale.

  • Ne jamais porter de linge souillé contre son corps ; le placer dans un récipient étanche et clairement étiqueté, comme dans un sac ou un seau.

  • Retirer les excréments solides (fèces ou vomissures) avec un objet plat et ferme et les jeter dans les toilettes du patient avant de mettre le linge dans le récipient. Si les toilettes du patient ne sont pas dans sa chambre, il convient d'éliminer les excréments dans un seau couvert.

  • Laver en machine à 60-90° C avec de la lessive ou bien faire tremper le linge dans de l'eau chaude et du savon dans un grand tambour, en utilisant un bâton pour remuer, en évitant les éclaboussures.

  • Si l'eau chaude n'est pas disponible, faites tremper le linge dans du chlore à 0,05 % pendant environ 30 minutes. Rincer à l'eau claire et sécher au soleil.

● Les instructions pour la préparation à domicile de solutions de chlore à des concentrations multiples se trouvent ici et ici.

  • Enlever les gants et les jeter immédiatement, puis se laver les mains à l'eau et au savon pendant 20 secondes ou avec une solution hydroalcoolique (désinfectant) contenant 60 % d'éthanol ou 70 % d'isopropanol.

○ Nettoyer et désinfecter tous les paniers, récipients ou paniers à linge qui contenaient des vêtements sales, comme indiqué ci-dessus.

○ Si vous devez utiliser des installations de blanchisserie en dehors de votre domicile, prenez des précautions raisonnables :

  • Préparez le linge avant de quitter votre domicile afin de minimiser le temps que vous passez à l'extérieur.

  • Essayez d'y aller à un moment où il y a moins de monde.

  • Maintenir une distance physique avec les autres personnes.

  • Portez des gants jetables si possible, désinfectez les surfaces de toutes les machines que vous utilisez et ne touchez pas votre visage.

  • Pour les laveries intérieures, attendez la fin du lavage à l'extérieur si vous le pouvez.

  • Pliez votre linge à la maison.

  • Se laver les mains à l'eau et au savon pendant 20 secondes ou avec une solution hydroalcoolique (désinfectant) pour les mains composée de 60 % d'éthanol ou 70 % d'alcool isopropanol.*

  • Lavez ou désinfectez également votre sac/ panier à linge. Envisagez de stocker le linge dans des sacs jetables.


Si vous faites le ménage et que quelqu'un est malade à la maison :

Ne nettoyez la zone autour de la personne malade qu'en cas de besoin, par exemple lorsque la zone est souillée.

  • Vous pouvez fournir des mouchoirs, des serviettes en papier, du savon, de l'eau et d'autres produits de nettoyage et de désinfection à la personne malade si elle se sent suffisamment bien pour nettoyer son propre espace.

Demandez à la personne malade de nettoyer et de désinfecter la salle de bain après chaque utilisation si cela est possible. Si ce n'est pas possible, attendre le plus longtemps possible avant de nettoyer et de désinfecter.

○ Lavez la vaisselle, les fourchettes, les cuillères ou d'autres objets avec des gants et de l'eau chaude savonneuse ou dans un lave-vaisselle.

  • Se laver les mains à l'eau et au savon pendant 20 secondes ou avec une solution hydroalcoolique (désinfectant) pour les mains composée de 60 % d'éthanol ou 70 % d'alcool isopropanol après avoir retiré les gants ou manipulé des objets utilisés.

Dédiez si possible une poubelle doublée d'un sac plastique amovible à la personne malade.

  • Utilisez des gants lorsque vous retirez le sac poubelle et que vous jetez les déchets et lavez-vous les mains avec de l'eau et du savon pendant 20 secondes ou une solution hydroalcoolique (désinfectant) pour les mains (60 % d'éthanol ou 70 % d'isopropanol) après l'avoir jeté.

Vous trouverez ci-dessous des informations complémentaires sur les soins à apporter à un proche à domicile.


● Si vous nettoyez et désinfectez du matériel médical réutilisable, utilisez de l'alcool éthylique à 70.


● Si vous nettoyez des surfaces souillées par des fluides corporels, nettoyez d'abord avec de l'eau et du savon, puis désinfectez-les avec de l'hypochlorite de sodium (eau de Javel) à 0,5 % (équivalent à 5000 ppm ou à une partie d'eau de Javel domestique avec 5 % d'hypochlorite de sodium pour 9 parties d'eau) pour désinfecter les surfaces.

Les instructions pour la préparation à domicile de solutions de chlore à des concentrations multiples se trouvent ici et ici.


● Si vous effectuez un nettoyage dans un environnement où les sols, les murs et les surfaces sont souvent constitués de matériaux non finis ou naturels tels que le bois, la boue ou le plastique et que la disponibilité des produits de nettoyage et de désinfection est probablement limitée, voici quelques recommandations.

Examinez, dans la mesure du possible, les possibilités d'augmenter la quantité d'eau et de savon à la disposition des ménages afin de permettre un nettoyage humide plus régulier.

Pratiquez le lavage des mains avec de l'eau et du savon pendant 20 secondes ou avec un désinfectant pour les mains à base d'alcool (60 % d'éthanol ou 70 % d'isopropanol). Dans ces conditions, il peut être impossible d'empêcher totalement la contamination des mains par les surfaces, mais le lavage des mains au savon peut toujours interrompre la transmission et empêcher les personnes d'être infectées.

Aidez les jeunes enfants à se laver les mains avec du savon fréquemment. Cela est important car les jeunes enfants sont susceptibles d'entrer en contact avec des surfaces difficiles à nettoyer (par exemple, des sols sales) et de se mettre ensuite les mains dans la bouche.

Le balayage est une pratique de nettoyage très répandue, en particulier dans les endroits où les maisons ont des sols sales. Le risque de transmission de COVID-19 par les aérosols générés par le balayage n'a pas été directement évalué. Toutefois, à titre de précaution, il convient d'encourager les pratiques de nettoyage humide chaque fois que cela est possible.

Des informations supplémentaires sur le nettoyage de l'environnement sont détaillées dans le document Best Practices for Environmental Cleaning in Resource Limited Settings, élaboré en collaboration par le CDC et le Infection Control Africa Network (ICAN).

(Source OMS Page consultée le 14 septembre 2020)(Source CDC Page consultée le 14 septembre 2020) (Source CDC Page consultée le 14 septembre 2020) (Source OMS Page consultée le 14 septembre 2020)(Source OMS Page visitée le 14 septembre 2020) (Source OMS Page consultée le 14 septembre 2020) (Source OMS Page consultée le 14 septembre 2020)(Source (London School of Hygiene and Tropical Medicine COVID-19 Hygiene Hub Page consultée le 14 septembre 2020)(Source CDC Page consultée le 14 septembre 2020)

Est-il dangereux de passer l'aspirateur après la présence d'une personne dont la présence de COVID-19 est suspectée ou confirmée ?

● Le risque de transmission ou de propagation de COVID-19 pendant l'aspiration est inconnu. À l'heure actuelle, aucun cas de COVID-19 associé à l'aspiration n'a été signalé.


● Après le nettoyage et la désinfection, les recommandations suivantes peuvent contribuer à réduire le risque pour les travailleurs et les autres personnes lorsqu'ils passent l'aspirateur :

Envisagez de retirer complètement les petits tapis ou moquettes de la zone, afin qu'il y ait moins de choses à aspirer.

Utilisez un aspirateur équipé d'un filtre à particules à haute efficacité (HEPA), si disponible.

Ne passez pas l'aspirateur dans une pièce ou un espace où il y a des gens. Attendez que la pièce ou l'espace soit vide pour passer l'aspirateur, par exemple la nuit pour les espaces communs, ou le jour pour les chambres privées.

Envisagez d'éteindre temporairement les ventilateurs de la pièce et le système central de CVCA qui dessert la pièce ou l'espace, afin que les particules qui s'échappent de l'aspiration ne circulent pas dans l'installation.


● Si l'aspiration est nécessaire ou requise dans une école, une entreprise ou une installation communautaire utilisée par une personne dont la présence de COVID-19 est suspectée ou confirmée, suivez d'abord les recommandations du CDC pour le nettoyage et la désinfection des installations communautaires qui s'appliquent, qui prévoient un délai d'attente de 24 heures, ou aussi longtemps que possible.


(Source CDC Page consultée le 4 septembre 2020)

La pulvérisation d’alcool ou de chlore sur tout le corps peut-elle tuer le nouveau coronavirus (nCoV) ?

● Non. Vaporiser de l’alcool ou du chlore sur tout le corps ne tuera pas les virus qui ont déjà pénétré dans votre corps.

Ces substances peuvent être nocives pour les vêtements ou les muqueuses (par exemple, les yeux et la bouche).


● Il n'est en aucun cas recommandé de pulvériser des désinfectants sur les personnes (par exemple dans un tunnel, une armoire ou une chambre).

Cette pratique est potentiellement dangereuse physiquement et psychologiquement, et ne réduirait pas la capacité d'une personne infectée à propager le virus dès qu'elle commence à parler, à tousser ou à éternuer.

La vaporisation de produits chimiques toxiques comme le chlore peut provoquer des irritations des yeux et de la peau.

La pulvérisation à grande échelle peut empêcher l'utilisation des ressources d'autres interventions importantes comme le traitement de l'eau potable et la désinfection environnementale des établissements de soins de santé.


● Suivez les mesures préventives appropriées (voir la section Prévention) pour vous protéger contre la COVID-19.


( Source OMS Page consultée le 14 septembre 2020) ( Source OMS Page consultée le 14 septembre 2020) ( Source CDC Page consultée le14 septembre 2020)

Comment maintenir la propreté des poignées des pompes à eau publiques ?

● Les poignées des pompes à eau publiques peuvent être contaminées par les mains des utilisateurs.

Les mesures suivantes sont recommandées pour garder les poignées propres :

  • Installation d'un dispositif de lavage des mains à côté de la pompe afin que les utilisateurs se lavent les mains avec de l'eau et du savon pendant 20 secondes ou avec une solution hydroalcoolique (désinfectant) pour les mains à base d'alcool (60 % d'éthanol ou 70 % d'isopropanol) avant d'utiliser la pompe à eau.

  • Nettoyer et désinfecter les poignées de la pompe à eau aussi souvent que possible en suivant la procédure expliquée ci-dessus pour les surfaces très sensibles dans les ménages - c'est-à-dire application de chlore à 0,1 % ou d'éthanol à 70 % pendant 1 minute, en veillant à couvrir entièrement la surface de la poignée de la pompe avec le désinfectant.

  • Les opérateurs doivent porter des gants si possible.

● Vous pouvez utiliser les points d'eau communautaires en toute sécurité en procédant comme suit :

Pratiquez la distanciation physique en allant chercher de l'eau lorsque moins de personnes sont présentes. Évitez de vous réunir en groupes.

  • Placez des repères visuels tels que des lignes scotchées ou peintes, des rochers, des piquets ou des panneaux au point d'eau pour indiquer où les gens doivent se tenir lorsqu'ils attendent de l'eau.

Restez dans votre véhicule si vous n'avez pas besoin de sortir pour accéder à l'eau.

Couvrez votre bouche et votre nez avec un masque en tissu si vous devez sortir de votre véhicule, ou si vous voyagez à pied ou à vélo.

Restez à au moins 1 à 2 mètres des autres personnes, soit environ une distance équivalente à 2 bras.

Utilisez des lingettes ou un spray désinfectant pour nettoyer les zones les plus fréquemment touchées comme la poignée, le robinet, le tuyau et/ou les points d'entrée des lecteurs de cartes.

Lavez-vous les mains avec de l'eau et du savon pendant 20 secondes ou avec un désinfectant pour les mains à base d'alcool (60 % d'éthanol ou 70 % d'isopropanol) avant et après avoir utilisé la pompe à eau.


(Source London School of Hygiene and Tropical Medicine COVID-19 Hygiene Hub Page consultée le 14 septembre 2020)(Source CDC visitée le 14 septembre 2020)

Quelles sont les lignes directrices pour la désinfection des espaces extérieurs tels que les marchés ouverts ou les routes ?

● Dans les espaces extérieurs, il n'est pas recommandé de pulvériser ou de fumiger à grande échelle le virus COVID-19 ou d'autres agents pathogènes dans des zones telles que les rues ou les marchés ouverts.

Les rues et les trottoirs ne sont pas considérés comme des voies d'infection pour le COVID-19. La pulvérisation de désinfectants, même à l'extérieur, peut être nocive pour la santé des personnes et provoquer des irritations ou des lésions oculaires, respiratoires ou cutanées.

Cette pratique sera inefficace car la présence de saleté ou de déchets, par exemple, inactive le désinfectant, et le nettoyage manuel pour enlever physiquement toute matière n'est pas possible. Cette méthode est encore moins efficace sur les surfaces poreuses telles que les trottoirs et les allées non pavées.

Même en l'absence de saleté ou de déchets, il est peu probable que la pulvérisation chimique couvre adéquatement les surfaces permettant le temps de contact nécessaire pour inactiver les agents pathogènes.

(Source OMS Page consultée le 14 septembre 2020)

Comment laver les fruits et légumes pendant la pandémie de COVID-19 ?

● Lavez vos fruits et légumes de la même manière que vous le faites habituellement.

Avant de manipuler des fruits et légumes, se laver les mains avec de l'eau et du savon pendant 20 secondes ou avec un désinfectant pour les mains à base d'alcool (60 % d'éthanol ou 70 % d'isopropanol).

  • Utiliser une solution hydroalcoolique (désinfectant) pour les mains composée de 60 % d'éthanol ou 70 % d'alcool isopropanol si les mains sont visiblement souillées

  • Se laver les mains au savon et à l'eau lorsqu'elles sont visiblement souillées.

  • Lorsque vous vous lavez les mains à l'eau et au savon, il est préférable d'utiliser des serviettes en papier jetables pour vous sécher les mains. Si cela n’est pas possible, utiliser des serviettes de toilettes propres réservées à cet usage et les remplacer fréquemment.

Ensuite, lavez soigneusement les fruits et légumes à l'eau claire, surtout si vous les mangez crus.


( Source OMS Page consultée le 14 septembre 2020) (Source CDC Page consultée le 14 september 2020)

Est-il sans danger de recevoir un colis d’une région où la COVID-19 a été signalée?

Oui. Bien que la COVID-19 puisse survivre pendant une courte période sur certaines surfaces, il est peu probable qu'elle se propage à partir de produits postaux nationaux ou internationaux ou d'emballages exposés à des conditions et des températures différentes.


● Il est possible de contracter la COVID-19 en touchant une surface ou un objet sur lequel se trouve le virus, puis en se touchant la bouche, le nez ou les yeux, mais ce n'est pas le principal mode de propagation.


● En pratiquant une bonne hygiène des mains (se laver les mains avec de l'eau et du savon pendant 20 secondes ou avec un désinfectant à base d'alcool à 60 % d'éthanol ou 70 % d'isopropanol), le nettoyage et la désinfection des surfaces ou des objets fréquemment touchés sont toujours des moyens importants et efficaces de prévenir la propagation de COVID-19.


(Source CDC Page consultée le 8 septembre 2020)(Source OMS Page consultée le 8 septembre 2020)

Puis-je contracter la COVID-19 par contact avec les matières fécales d’une personne malade ?

● Bien qu'il existe des preuves que le virus peut être présent dans les fèces de certains patients atteints de COVID-19, le risque d'attraper le COVID-19 dans les fèces d'une personne infectée est faible.

○ Même un risque faible est un risque et renforce la nécessité de se laver les mains avec de l'eau et du savon pendant 20 secondes ou avec un désinfectant pour les mains à base d'alcool (60 % d'éthanol ou 70 % d'isopropanol), surtout après être allé aux toilettes et avant de manger.

  • Utiliser une solution hydroalcoolique (désinfectant) pour les mains composée de 60 % d'éthanol ou 70 % d'alcool isopropanol si les mains sont visiblement souillées.

  • Se laver les mains au savon et à l'eau lorsqu'elles sont visiblement souillées.

  • Lorsque vous vous lavez les mains à l'eau et au savon, il est préférable d'utiliser des serviettes en papier jetables pour vous sécher les mains. Si cela n’est pas possible, utiliser des serviettes de toilettes propres réservées à cet usage et les remplacer fréquemment.

○ À ce jour, aucune transmission fécale-orale de COVID-19 n'a été signalée.

○ Rien ne prouve que le virus COVID-19 survive dans l'eau potable ou les eaux usées.


(Page source de l'OMS visitée le 8 septembre 2020)(Page source du CDC visitée le 8 septembre 2020)

Qu'est-ce que la propagation ou la transmission communautaire ?

● La propagation communautaire signifie que des personnes ont été infectées par le virus dans une région, y compris certaines qui ne savent pas exactement comment ou où elles ont été infectées.


● La propagation ou la transmission communautaire peut être déterminée différemment en fonction des conditions locales.


● La transmission communautaire est généralement divisée en trois catégories qui aident à orienter la prise de décision des dirigeants communautaires, des entreprises et des gouvernements. Ces catégories comprennent :

○ Transmission communautaire substantielle : Transmission communautaire à grande échelle, y compris dans les milieux communautaires, comme les écoles et les lieux de travail.

Minimal-moderate community transmission: Sustained transmission with high likelihood or confirmed exposure within communal settings and potential for rapid increase in cases.

○ Transmission communautaire minimale : Preuve de cas isolés ou de transmission communautaire limitée ; enquêtes en cours ; aucune preuve d'exposition dans un cadre communautaire important.


(Source CDC Page consultée le 14 septembre 2020)(Source CDC Page consultée le 14 septembre 2020)

Mon animal domestique peut-il me transmettre la COVID-19 ?

● Il existe maintenant des cas connus d'infection d'animaux et d'animaux de compagnie de patients atteints de COVID-19, mais des preuves supplémentaires sont nécessaires pour comprendre si les animaux et les animaux de compagnie peuvent propager la maladie.

○ Plusieurs chiens et chats (des chats domestiques et un tigre) en contact avec des humains infectés ont été testés positifs pour la COVID-19. De plus, les furets semblent être sensibles à l'infection.

○ Dans des conditions expérimentales, les chats et les furets ont pu transmettre l'infection à d'autres animaux de la même espèce, mais rien ne prouve que ces animaux puissent transmettre la maladie aux humains ou jouer un rôle dans la propagation de COVID-19.

○ Des visons élevés dans des fermes ont également été détectés avec le virus. Ils ont très probablement été infectés par des ouvriers agricoles. Dans quelques cas, les visons qui ont été infectés par l'homme ont transmis le virus à d'autres personnes.

● Sur la base des informations limitées disponibles à ce jour, le risque que les animaux transmettent la COVID-19 à l'homme est considéré comme faible, mais il est recommandé que les personnes infectées par la COVID-19 et les personnes à risque limitent les contacts avec les animaux de compagnie et les autres animaux.

○ Traitez les animaux de compagnie comme les autres membres de la famille humaine - ne laissez pas les animaux interagir avec des personnes extérieures au foyer.

○ Si une personne à l'intérieur du ménage tombe malade, isolez-la de toutes les autres, y compris des animaux domestiques.

● Des mesures d'hygiène de base doivent toujours être appliquées pour manipuler des animaux ou leur prodiguer des soins. Il s'agit notamment de se laver les mains avec de l'eau et du savon pendant 20 secondes ou avec une solution hydroalcoolique (désinfectant) contenant 60 % d'éthanol ou 70 % d'isopropanol après avoir manipulé des animaux, leur nourriture ou des fournitures, ainsi que d'éviter d'embrasser, de lécher ou de partager de la nourriture.

● En tant qu'organisme intergouvernemental chargé d'améliorer la santé animale dans le monde, l'Organisation mondiale de la santé animale (OIE) élabore des orientations techniques sur des sujets spécialisés liés à la santé animale, à l'intention des services vétérinaires et des experts techniques (notamment en matière de tests et de quarantaine).


(Source OMS Page consultée le 14 septembre 2020)(Source CDC Page consultée le 14 septembre 2020)(Source CDC Page consultée le 14 septembre 2020)(Source CDC Page consultée le 14 septembre 2020)

La COVID-19 provient-elle d’animaux ?

● De nombreux coronavirus sont d'origine animale, mais à l'heure actuelle, il n'est pas possible de déterminer avec précision comment les humains ont été initialement infectés par la COVID-19.

○ Le virus qui provoque la COVID-19 est très probablement originaire des chauves-souris, et la transmission du virus à l'homme s'est probablement produite par l'intermédiaire d'un animal hôte intermédiaire - un animal domestique, un animal sauvage ou un animal sauvage domestiqué qui n'a pas encore été identifié.

○ Le plus grand risque de propagation de la COVID-19 est actuellement la transmission interhumaine.

○ Sur la base des données limitées disponibles, le risque que les animaux transmettent la COVID-19 à l'homme est considéré comme faible.

● Les meilleures pratiques d'hygiène normales sont conseillées lors de l'interaction avec les animaux. Les recommandations générales suivantes s'appliquent à ceux qui visitent les marchés d'animaux vivants, les marchés aux puces ou les marchés de produits animaux :

○ Se laver les mains avec de l'eau et du savon pendant 20 secondes ou avec un désinfectant pour les mains à base d'alcool (60 % d'éthanol ou 70 % d'isopropanol) après avoir touché des animaux et des produits d'origine animale.

○ Utiliser une solution hydroalcoolique (désinfectant) pour les mains composée de 60 % d'éthanol ou 70 % d'alcool isopropanol si les mains sont visiblement souillées.

○ Se laver les mains au savon et à l'eau lorsqu'elles sont visiblement souillées. Lorsque vous vous lavez les mains à l'eau et au savon, il est préférable d'utiliser des serviettes en papier jetables pour vous sécher les mains. Si cela n’est pas possible, utiliser des serviettes de toilettes propres réservées à cet usage et les remplacer fréquemment.

○ Après avoir touché des animaux et des produits d'origine animale.

  • Éviter de se toucher les yeux, le nez ou la bouche avec les mains,

  • Éviter les contacts avec des animaux malades ou des produits d’origine animale avariés.

○ Tout contact avec d'autres animaux susceptibles de vivre sur le marché (par exemple, les chats et chiens errants, les rongeurs, les oiseaux, les chauves-souris) doit être strictement évité.

○ Il faut également veiller à éviter tout contact avec des déchets ou des fluides d'origine animale potentiellement contaminés sur le sol ou les structures des magasins et des installations de marché.

● La consommation de produits animaux insuffisamment cuits doit être évitée.

● La viande crue, le lait ou les organes d'animaux doivent être manipulés avec précaution pour éviter toute contamination croisée avec des aliments non cuits, conformément aux bonnes pratiques en matière de sécurité alimentaire (voir la partie 5 pour des recommandations supplémentaires à l'intention des personnes travaillant sur les marchés d'animaux vivants).


(Source OMS Page consultée le 14 septembre 2020)(Source CDC Page consultée le 14 septembre 2020)

En tant qu'employeur, quels sont les moyens simples de prévenir la propagation de la COVID-19 sur mon lieu de travail ?

● Les mesures universelles de prévention de la transmission de COVID-19 qui s'appliquent à tous les lieux de travail et à toutes les personnes présentes sur le lieu de travail, telles que les employeurs, les directeurs, les travailleurs, les entrepreneurs, les clients et les visiteurs, sont les suivantes :

● Promouvoir et pratiquer un lavage régulier et complet des mains avec de l'eau et du savon ou avec un produit de nettoyage (désinfectant) qui contient 60 % d'éthanol ou 70 % d'alcool isopropanol :

○ Faites-le avant de commencer à travailler, avant de manger, fréquemment pendant le travail, en particulier après avoir été en contact avec des collègues ou des clients, après être allé aux toilettes, après avoir été en contact avec des sécrétions, des excrétions et des fluides corporels, après avoir été en contact avec des objets potentiellement contaminés (gants, vêtements, masques, tissus usagés, déchets), et immédiatement après avoir retiré les gants et autres équipements de protection mais avant de toucher les yeux, le nez ou la bouche.

○ Les postes d'hygiène des mains, tels que les distributeurs de savon et de désinfectant pour les mains, doivent être placés à des endroits bien visibles sur le lieu de travail et être accessibles à tout le personnel, aux entrepreneurs, aux clients et aux visiteurs, ainsi que les supports de communication visant à promouvoir l'hygiène des mains.

  • Les distributeurs doivent être régulièrement remplis de désinfectant pour les mains contenant 60 % d'éthanol ou 70 % d'isopropanol.

○ Affichez des posters promouvant le lavage des mains. Demandez-les à votre autorité locale de santé publique ou regardez ici.

● Promouvoir l'étiquette respiratoire par toutes les personnes sur le lieu de travail. Il s'agit notamment de :

○ Se couvrir la bouche et le nez avec le pli du coude ou un mouchoir en papier lorsque vous toussez ou éternuez ; jeter immédiatement le mouchoir utilisé et se laver les mains avec de l'eau et du savon pendant 20 secondes ou avec un désinfectant pour les mains à base d'alcool (60 % d'éthanol ou 70 % d'isopropanol).

○ Veiller à ce que les masques médicaux et les mouchoirs en papier soient disponibles sur le lieu de travail, pour ceux qui développent un écoulement nasal ou une toux au travail, ainsi que des poubelles avec couvercles pour une élimination hygiénique.

○ Élaboration d'une politique sur le port d'un masque ou d'un couvre-visage conformément aux orientations nationales ou locales.

○ Si un membre du personnel ou un travailleur ne se sent pas bien au travail, fournissez-lui un masque médical afin qu'il puisse rentrer chez lui en toute sécurité.

  • Lorsque des masques sont utilisés, que ce soit dans le cadre de la politique gouvernementale ou par choix personnel, il est très important de veiller à une utilisation, un entretien et une élimination sûrs et appropriés.

  • Rappelez aux employés et aux clients qu'il est recommandé de porter des masques en tissu dans les lieux publics où d'autres mesures d'éloignement physique sont difficiles à maintenir, en particulier dans les zones de transmission communautaire importante. Le port d'un masque en tissu ne remplace toutefois pas la nécessité de pratiquer la distanciation physique.

● Introduire des mesures visant à maintenir une distance d'au moins 1 à 2 mètres (3 - 6 pieds) entre les personnes et à éviter tout contact physique direct avec d'autres personnes (par exemple, les embrasser, les toucher, leur serrer la main), un contrôle strict des accès extérieurs, la gestion des files d'attente (marquage au sol, barrières).

○ Réduire la densité de personnes dans le bâtiment et mettre en place un espacement physique d'au moins 1 à 2 mètres (3 - 6 pieds) pour les postes de travail et les espaces communs, tels que les entrées/sorties, les ascenseurs, les garde-mangers/cantines, les escaliers, où il pourrait y avoir une surpopulation ou une formation de files d'employés ou de visiteurs/clients.

○ Minimiser la nécessité de réunions physiques en utilisant des installations de téléconférence.

○ Éviter l'entassement en échelonnant les heures de travail pour réduire la congrégation des employés dans les espaces communs tels que les entrées ou les sorties.

○ Mettre en œuvre ou améliorer les accords de travail par équipe ou par équipe scindée, ou le télétravail.

● Reporter ou suspendre les événements sur le lieu de travail qui impliquent un contact étroit et prolongé entre les participants, y compris les réunions sociales.

● Réduire et gérer les déplacements liés au travail (voir cette section pour plus d'informations).

● Assurez un nettoyage et une désinfection réguliers de l'environnement (voir cette section pour des conseils détaillés).

○ Les surfaces à contact élevé doivent être identifiées pour une désinfection prioritaire (zones d'usage courant, poignées de porte et de fenêtre, interrupteurs, zones de cuisine et de préparation des aliments, surfaces des salles de bain, toilettes et robinets, appareils personnels à écran tactile, claviers d'ordinateurs personnels et surfaces de travail).

○ Les solutions désinfectantes doivent toujours être préparées et utilisées conformément aux instructions du fabricant, notamment en ce qui concerne la protection de la sécurité et de la santé des travailleurs chargés de la désinfection, l'utilisation d'équipements de protection individuelle et le fait d'éviter de mélanger différents désinfectants chimiques.

○ L'application de routine de désinfectants sur les surfaces environnementales par pulvérisation ou nébulisation n'est généralement pas recommandée pour les lieux de travail intérieurs car elle est inefficace pour éliminer les contaminants en dehors des zones de pulvérisation directe et peut provoquer des irritations des yeux, des voies respiratoires et de la peau et d'autres effets toxiques.

○ Sur les lieux de travail en plein air, les preuves sont actuellement insuffisantes pour étayer les recommandations en matière de pulvérisation ou de fumigation à grande échelle.

○ Il n'est en aucun cas recommandé de pulvériser des désinfectants sur les personnes (par exemple dans un tunnel, une armoire ou une chambre).

● Envisagez d'améliorer les contrôles techniques en utilisant le système de ventilation du bâtiment. Cela peut inclure tout ou partie des activités suivantes :

○ Augmenter les taux de ventilation.

○ Augmenter le pourcentage d'air extérieur qui circule dans le système.

● Fournir des affiches, des vidéos et des tableaux d'affichage électroniques pour sensibiliser les travailleurs à la norme COVID-19 et promouvoir des pratiques individuelles sûres sur le lieu de travail, inciter les travailleurs à donner leur avis sur les mesures préventives et leur efficacité.

○ Fournir régulièrement des informations sur le risque de COVID-19 en utilisant des sources officielles, telles que les agences gouvernementales et l'OMS, et souligner l'efficacité de l'adoption de mesures de protection et de la lutte contre les rumeurs et la désinformation.

○ Une attention particulière doit être accordée à la sensibilisation et à l'engagement des groupes de travailleurs vulnérables et marginalisés, tels que les travailleurs de l'économie informelle et les travailleurs migrants, les travailleurs domestiques, les travailleurs sous-traitants et indépendants, et ceux qui travaillent sur des plateformes de travail numériques.

● S'assurer qu'un plan est en place pour gérer les personnes ayant la COVID-19 ou leurs contacts.

○ Les travailleurs qui ne se sentent pas bien ou qui développent des symptômes compatibles avec la COVID-19 doivent être encouragés à rester chez eux, à s'isoler et à contacter un professionnel de la santé ou la ligne d'information COVID-19 locale pour obtenir des conseils sur les tests et l'orientation.

  • Ils doivent également rester à la maison (ou travailler à domicile) s'ils ont dû prendre des médicaments simples, comme du paracétamol/acétaminophène, de l'ibuprofène ou de l'aspirine, qui peuvent masquer les symptômes de l'infection.

  • Préciser aux employés qu'ils pourront compter ce temps libre comme un congé de maladie.

○ Des procédures opérationnelles standard doivent être préparées pour gérer une personne qui tombe malade sur le lieu de travail et qui est soupçonnée d'avoir la COVID-19.

  • Il est important de contacter les autorités sanitaires locales et de tenir un registre des présences et des réunions afin de faciliter ou d'entreprendre la recherche de contacts.

○ Si vous effectuez des contrôles en personne, faites-les de manière sûre et respectueuse. Les employeurs peuvent utiliser une distance physique, une barrière ou des cloisons, ou un équipement de protection individuelle (EPI) pour protéger l'examinateur.

  • Cependant, le recours aux EPI seuls est un contrôle moins efficace et plus difficile à mettre en œuvre, compte tenu de la pénurie d'EPI et des exigences de formation.

○ Effectuez les contrôles de santé de manière à respecter les règles d'éloignement physique, par exemple en prévoyant plusieurs entrées de contrôle dans le bâtiment.

○ Pour prévenir la stigmatisation et la discrimination sur le lieu de travail, faites en sorte que les examens de santé des employés soient aussi privés que possible. Ne déterminez pas le risque en fonction de la race ou du pays d'origine et veillez à préserver la confidentialité de l'état de santé et des antécédents de chaque personne.

● En plus des mesures ci-dessus, des considérations supplémentaires pour les lieux de travail à risque moyen et élevé peuvent être consultées ici.

○ En tant qu'employeur, prévoyez de réagir de manière flexible aux différents niveaux de transmission de maladies dans la communauté et soyez prêt à affiner votre plan d'intervention en fonction des besoins.

○ Des informations supplémentaires concernant le lieu de travail, les entreprises, les secteurs privés et la sécurité des travailleurs sont fournies dans cette section.


(Source OMS Page consultée le 18 juillet 2020)(Source OMS Page consultée le 18 juillet 2020) (Source CDC Page consultée le 18 juillet 2020)

La COVID-19 est-elle transmise par les piqûres de moustiques ou de tiques ?

● Non, à ce jour, rie ne prouve que la COVID-19 est transmise par les moustiques ou les tiques.

Le virus COVID-19 est un virus respiratoire qui se propage principalement par les gouttelettes générées lorsqu'une personne infectée tousse, éternue, chante ou parle.


(Source OMS Page consultée le 14 september 2020)(Source CDC Page consultée le 14 septembre 2020)

Les mouches domestiques transmettent-elles la COVID-19?

● Non. Il n’y a, à ce jour, aucune donnée tendant à montrer que les mouches domestiques transmettent la COVID-19.

○ Le virus à l’origine de la COVID-19 se transmet principalement par les gouttelettes qu’une personne infectée expulse quand elle tousse, éternue ou parle.


(Source OMS Page consultée le 14 septembre 2020)

Sous quels climats la COVID-19 peut-elle se transmettre ?

● D’après les données dont on dispose jusqu’à présent, le virus de la COVID-19 peut se transmettre dans toutes les régions et tous les climats, y compris les zones chaudes et humides et les zones froides

○ Quel que soit le climat dans lequel vous vivez, vous devez adopter des mesures préventives (voir la Section Prévention ci-dessous).

● Certains virus, comme ceux qui provoquent le rhume et la grippe, se propagent davantage pendant les mois de froid, mais il est possible de tomber malade au cours des autres mois.

○ En général, les coronavirus survivent moins longtemps à des températures et à un taux d'humidité plus élevés que dans des environnements plus frais ou plus secs

○ Cependant, nous n'avons pas de données directes pour la COVID-19, ni de données directes pour un seuil d'inactivation basé sur la température à ce stade.

● S'exposer au soleil, à des températures élevées, à des températures froides ou à la neige ne vous protégera pas contre le COVID-19.

○ La température normale du corps humain se maintient autour de 36,5°C à 37°C, indépendamment de la température extérieure ou du temps.


(Source OMS Page consultée le 14 september 2020)(Source CDC Page consultée le 14 septembre 2020)

Les réseaux de téléphonie 5G peuvent-ils propager la COVID-19 ?

● Non. Non, les virus ne circulent pas sur les ondes radio ou par les réseaux mobiles.

● COVID-19 est présent dans de nombreux pays qui ne disposent pas de réseaux mobiles 5G.

● La COVID-19 se propage par les gouttelettes respiratoires projetées lorsqu’une personne infectée tousse, éternue ou parle.


(Page source de l'OMS visitée le 8 septembre 2020)(Page source de la FEMA visitée le 8 septembre 2020)

Si je me guéris de la COVID-19, puis-je être à nouveau infecté ?

● Nous en apprenons encore sur la réponse immunitaire à la COVID-19. La durée de l'immunité après l'infection par la COVID-19 est encore inconnue.

● Après la guérison, avant que votre système immunitaire ne revienne à la normale, vous pouvez être infecté non seulement par la COVID-19, mais aussi par des rhumes et des grippes ordinaires.

● Ce dossier scientifique de l'OMS souligne qu'il n'y a actuellement aucune preuve que les personnes qui se sont remises de la COVID-19 et qui ont des anticorps sont protégées contre une deuxième infection.

● Consultez les directives et les interprétations des résultats des tests pour COVID-19.


(Source CDC Page consultée le 14 septembre 2020)(Source Global Health Now Page consultée le 14 septembre 2020)(Page source de l'OMS visitée le 14 septembre 2020)(Page source de l'OMS visitée le 14 septembre 2020)

La COVID-19 peut-elle se transmettre à partir d'aliments, y compris les aliments à emporter, réfrigérés ou congelés ?

● Actuellement, il n'existe aucune preuve indiquant que COVID-19 se propage par le biais des aliments.

○ Les coronavirus ne peuvent pas se multiplier dans les aliments. Ils ont besoin d'un hôte animal ou humain pour se multiplier.

● Il est possible qu'une personne puisse contracter la COVID-19 en touchant une surface ou un objet, comme un récipient d'emballage, sur lequel se trouve le virus, puis en se touchant la bouche, le nez ou éventuellement les yeux, mais on ne pense pas que ce soit le principal mode de propagation du virus.

● En général, en raison de la faible capacité de survie des coronavirus sur les surfaces, il est très peu probable que la COVID-19 puisse se propager à partir de produits alimentaires ou d'emballages.


(Source CDC Page consultée le 14 septembre 2020)(Source OMS Page consultée le 14 septembre 2020)

Une personne qui a contracté la COVID-19 et qui s'est rétablie peut-elle transmettre la maladie à d'autres ?

● On pense que les gens sont plus contagieux lorsqu'ils sont symptomatiques (les plus malades). On pense que les patients qui se sont remis de leurs symptômes ne sont pas contagieux et donc peu susceptibles de transmettre la COVID-19 à d'autres personnes.

● Des informations supplémentaires sur les recommandations et les critères de l'OMS et des CDC pour mettre fin à l'isolement en toute sécurité sont fournies dans cette section du document.


(Source CDC Page consultée le 8 septembre 2020)(Source OMS Page consultée le 8 septembre 2020)

Les chaussures peuvent-elles propager le virus de la COVID-19 ?

● Non. La probabilité que la COVID-19 se répande sur les chaussures et infecte des individus est très faible.

○ Par mesure de précaution, en particulier dans les maisons où les nourrissons et les jeunes enfants rampent ou jouent sur le sol, pensez à laisser vos chaussures à l'entrée de votre maison. Cela permettra d'éviter tout contact avec la saleté ou tout déchet qui pourrait être transporté sur la semelle des chaussures.


(Source OMS Page consultée le 14 septembre 2020)

Une personne placée en quarantaine peut-elle transmettre la COVID-19 à d'autres personnes ?

● La quarantaine dans le contexte de COVID-19 signifie séparer une personne ou un groupe de personnes qui ont été exposées à COVID-19 mais qui n'ont pas développé de symptômes d'autres personnes qui n'ont pas été exposées, afin de prévenir la propagation éventuelle de la maladie.

○ Pour le COVID-19, la période de quarantaine est de 14 jours à partir de la dernière date d'exposition car la période d'incubation de ce virus est de 1 à 14 jours.

● Une personne qui a été libérée de la quarantaine COVID-19 n'est pas considérée comme un risque de propagation du virus à d'autres personnes car elle n'a pas développé de maladie pendant la période d'incubation.


(CDC Source Page consultée le 8 septembre 2020)(OMS Source Page consultée le 14 septembre 2020 )

Les centres de transfusion sanguine doivent-ils systématiquement procéder au dépistage du virus de la COVID-19 dans les produits sanguins ? Le don de sang est-il sûr ?

● Non. Les centres de transfusion sanguine ne procèdent pas systématiquement au dépistage de COVID-19 dans les produits sanguins.

○ Bien que des fragments d'ARN du virus responsable de la COVID-19 aient été détectés dans le sang de patients symptomatiques de la COVID-19, cela ne signifie pas que le virus est viable/infectieux.

○ En général, les virus respiratoires ne sont pas connus pour être transmis par transfusion sanguine.

● Il est considéré comme sûr de donner du sang tant que vous respectez scrupuleusement les consignes de distance physique de 1 à 2 mètres entre vous et d'autres personnes et que vous vous lavez les mains (avec de l'eau et du savon pendant 20 secondes ou avec un désinfectant à base d'alcool (60 % d'éthanol ou 70 % d'isopropanol) et que le centre respecte les consignes de sécurité.

● Le CDC encourage les personnes en bonne santé à continuer à donner du sang si elles en sont capables.


(Page source du CDC, visitée le 8 septembre 2020)(Page source de l'OMS visitée le 8 septembre 2020)

Dépistage de la COVID-19

Quels sont les types de tests COVID-19 existants ?

● Deux types de tests sont disponibles pour le COVID-19 : les tests viraux et les tests d'anticorps.

○ Un test viral vous indique si vous avez une infection en cours.

○ Un test d'anticorps vous indique si vous avez déjà eu une infection.

  • Les tests d'anticorps ne doivent pas être utilisés pour diagnostiquer une infection aiguë. Il est recommandé d'utiliser un test viral (acide nucléique ou antigène) pour diagnostiquer une infection aiguë.

  • Un test d'anticorps peut ne pas être en mesure de montrer si vous avez une infection actuelle car il faut parfois 1 à 3 semaines après l'infection pour produire des anticorps.

  • Les CDC ignorent si le fait d'avoir des anticorps contre le virus peut protéger quelqu'un contre une nouvelle infection, ni combien de temps cette protection pourrait durer.


(Page source du CDC visitée le 14 septembre 2020)(Page source du CDC visitée le 14 septembre 2020)(Page source de l'OMS visitée le 14 septembre 2020)

Qui doit être testé pour la COVID-19 ?

● L'OMS recommande à toute personne soupçonnée d'avoir la COVID-19 de se soumettre à un test viral.

○ Bien que les activités de réponse (soins à domicile, hospitalisation, isolement, etc.) soient pour la plupart les mêmes pour les cas probables et confirmés, le test des personnes susceptibles d'avoir la COVID-19 est toujours utile car il peut exclure des personnes comme cas, réduisant ainsi la charge de la recherche des contacts et des recommandations d'isolement.

○ Si la capacité de dépistage est faible et que la transmission communautaire est élevée, l'OMS fournit des recommandations pour donner la priorité au dépistage des groupes suivants.

  • Les personnes à risque de développer une maladie grave et les populations vulnérables qui auront besoin d'une hospitalisation et de soins avancés.

  • Les travailleurs de la santé, qu'ils soient en contact avec une personne atteinte de COVID-19 ou présumée atteinte de COVID-19 (pour protéger les travailleurs de la santé et réduire le risque de propagation),

  • Les premiers individus symptomatiques dans un environnement intérieur (écoles, établissements de soins de longue durée, prisons, hôpitaux) pour identifier rapidement les foyers.

  • Toutes les autres personnes présentant des symptômes liés à l'environnement intérieur peuvent être considérées comme des personnes présentant une COVID-19 suspectée ou probable et doivent être isolées sans test supplémentaire si la capacité de test est limitée.

● Bien que l'offre de tests augmente, il peut encore être difficile de trouver un lieu de test.

● Voir ici le guide des tests pour les professionnels de la santé.


(Source OMS Page consultée 14 september , 2020)(Source OMS Page consultés 14 septembre 2020)(Source CDC Page consulté 22 septembre 2020)

Que signifient les résultats des tests viraux ?

● Si vous obtenez un résultat positif à un test viral, cela signifie que vous êtes infecté par la COVID-19 et que vous pouvez le transmettre à d'autres personnes.

○ Si vous obtenez un résultat positif à un test viral pour la COVID-19, sachez quelles mesures de protection prendre si vous êtes malade ou si vous vous occupezd' une personne atteinte de la COVID-19.

● Si vous obtenez un résultat négatif à un test viral pour la COVID-19, cela signifie que vous n'aviez pas la COVID-19 au moment du test. Cela ne signifie pas que vous ne tomberez pas malade, mais que vous n'étiez probablement pas infecté au moment où votre échantillon a été prélevé.

● Si vous obtenez un résultat positif ou négatif au test COVID-19, quel que soit le type de test que vous avez subi, vous devez prendre des mesures préventives to protect vous-même et les autres.


(Source CDC Page consultée le 14 septembre 2020)

Puis-je obtenir un résultat négatif, puis positif, à un test viral pour la COVID-19 ?

● Oui, il est possible d'obtenir un résultat négatif à un test et un résultat positif à un test ultérieur pour la COVID-19.

○ Vous pouvez obtenir un résultat négatif si l'échantillon a été prélevé au début de votre infection, puis un résultat positif plus tard au cours de votre maladie.

○ Vous pourriez également être exposé à la COVID-19 après le test, puis être infecté ultérieurement.


(Source CDC Page consultée le 14 septembre 2020)

Que signifient les résultats des tests d'anticorps ?

● Les tests d'anticorps vérifient votre sang en recherchant des anticorps, ce qui peut montrer si vous avez eu une infection de COVID-19 dans le passé.

○ Les anticorps sont des protéines qui aident à combattre l'infection et qui protègent généralement contre une nouvelle infection (immunité).

○ Les anticorps sont spécifiques à une maladie.

● Nous ne savons pas encore si le fait d'avoir des anticorps contre la COVID-19 peut protéger quelqu'un contre une nouvelle infection ou, si c'est le cas, combien de temps cette protection pourrait durer.

● Si votre test est positif, vous avez des anticorps qui résultent probablement d'une infection par la COVID-19, ou éventuellement par un coronavirus apparenté.

○ Si vous ne présentez aucun symptôme, vous n'avez probablement pas d'infection active et aucun suivi supplémentaire n'est nécessaire.

○ Si vous avez des symptômes, vous devez passer un test viral, car les tests d'anticorps ne peuvent pas vous dire si vous êtes actuellement malade avec la COVID-19.

○ Il est possible que vous soyez testé positif aux anticorps sans avoir jamais eu de symptômes. C'est ce qu'on appelle une infection asymptomatique.

● Si votre test est négatif, vous n'avez probablement pas eu d'infection antérieure qui se soit améliorée. Cependant, vous pourriez être infecté.

○ Vous pourriez encore tomber malade si vous avez été exposé au virus récemment, car les anticorps n'apparaissent qu'une à trois semaines après l'infection. Cela signifie que vous pourriez toujours propager le virus.

○ Certaines personnes peuvent mettre encore plus de temps à développer des anticorps, et d'autres non.

● Discutez avec votre prestataire de soins de santé du résultat de votre test et du type de test que vous avez effectué pour comprendre la signification de votre résultat. Votre prestataire peut vous suggérer de passer un deuxième type de test d'anticorps pour voir si le premier test était exact.

● Si vous obtenez un résultat positif ou négatif au test de la COVID-19, quel que soit le type de test que vous avez subi, vous devez prendre des mesures préventives pour vous protéger et protéger les autres.


(Source CDC Page consultée le 9 septembre 2020)(Source OMS Page consultée le 9 september 2020)

Si je suis positif à un test sérologique, puis-je obtenir un passeport d'immunité ?

● Il n'existe aucune preuve que les personnes qui se sont remises de la COVID-19 et qui ont des anticorps sont protégées contre une deuxième infection.

○ Les personnes qui supposent qu'elles sont immunisées contre une deuxième infection parce qu'elles ont reçu un résultat de test positif peuvent ignorer les conseils de santé publique et augmenter le risque de transmission.

○ L'utilisation de la détection d'anticorps à COVID-19 pour servir de "passeport d'immunité" ou de "certificat sans risque" n'est pas recommandée car elle peut augmenter le risque de transmission continue.


(Source OMS Page consultée le 9 septembre , 2020)(Source CDC Page consultée 9 septembre 2020)


Mes animaux de compagnie doivent-ils être testés pour le COVID-19 ?

● Non. Pour l'instant, il n'est pas recommandé de soumettre les animaux à des tests de routine pour le COVID-19.

Les animaux ne sont testés que dans des circonstances très rares, et les tests sur les animaux ne sont recommandés que pour les animaux présentant des symptômes de COVID-19 qui ont été exposés à une personne atteinte de COVID-19.

○ Il semble que le COVID-19 puisse se transmettre de l'homme aux animaux dans certaines situations.

○ Les animaux atteints COVID-19 peuvent avoir :

  • Fièvre

  • Toux

  • Difficulté à respirer ou essoufflement

  • Léthargie (paresse inhabituelle ou léthargie)

  • Éternuement

  • Nez qui coule

  • Écoulement oculaire

  • Vomissements

  • Diarrhée

○ Suivez toutes les instructions de votre vétérinaire si votre animal présente des symptômes. Si votre animal développe de nouveaux symptômes ou semble s'aggraver, y compris des difficultés respiratoires, vous devez immédiatement appeler votre vétérinaire.

● Vous devez limiter les contacts avec les animaux de compagnie et les autres animaux pendant que vous êtes malade avec la COVID-19, tout comme vous le feriez avec les gens.

● Si votre animal reçoit un test viral pour le COVID-19 et qu'il est confirmé positif, il n'y a aucune raison d'abandonner ou de remettre l'animal.

○ Sur la base des données limitées disponibles, le risque que les animaux transmettent la COVID-19 à l'homme est considéré comme faible.

● Voir ici les conseils et informations sur les animaux de compagnie et COVID-19.

● Consultez les conseils du CDC sur la manière de prendre soin d'un animal de compagnie malade et sur le moment où il faut mettre fin à l'isolement à domicile de l'animal.

● Des informations complémentaires pour les vétérinaires sont fournies dans la Partie 5 de ce document.


(Source CDC Page consultée le 14 septembre 2020)

Risques associés à la COVID-19 (gravité et affections sous-jacentes telles que le VIH, la tuberculose, l'asthme)

Quelle est la gravité de la maladie causée par la COVID-19?

● La plupart des gens (80 %) connaissent des cas légers de COVID-19 et se rétablissent sans hospitalisation.

○ Environ 1 personne sur 5 atteinte de COVID-19 tombe gravement malade et a des difficultés à respirer.

○ Une maladie grave causée par COVID-19 peut entraîner la mort.

○ Les personnes âgées, ainsi que celles qui, à tout âge, souffrent de problèmes médicaux préexistants - comme le cancer, l'hypertension, les problèmes cardiaques ou le diabète - sont plus susceptibles de tomber gravement malades.

● Généralement, les personnes se remettent de la COVID-19 après 2 à 6 semaines, mais pour certaines personnes, la COVID-19 peut entraîner une maladie prolongée, même chez les jeunes adultes et les enfants sans pathologie chronique sous-jacente.

● Certaines personnes atteintes de COVID-19 développent des complications médicales qui peuvent avoir des effets durables sur la santé.

Parmi les systèmes et organes corporels qui peuvent être infectés, citons :

  • Les coeur

  • Les poumons

  • Le cerveau et le système nerveux (perte de l'odorat, de la mémoire ou de la concentration, ou effets d'une crise cardiaque ou d'un accident vasculaire cérébral)

  • La santé mentale

  • Le systèmemMusculo-squelettique et autres (douleurs et fatigue articulaires et musculaires)

● On ignore encore beaucoup de choses sur la façon dont la COVID-19 affecte les gens au fil du temps et des recherches supplémentaires sont nécessaires. Tout le monde est encouragé à adopter des comportements de prévention.


(Source OMS Page consultée le 9 septembre 9, 2020)(Source CDC Pace consultée le 9 septembre 2020)(Source OMS EPI WINS Page consultée le 10 septembre 2020)

Quel est mon risque de contracter la COVID-19 ?

● Comme COVID-19 est une nouvelle maladie, nous en apprenons encore sur la façon dont elle affecte les gens.

● D'après ce que l'on sait de l'épidémie dans plusieurs pays du monde, y compris les États-Unis, et ce que l'on sait d'autres maladies respiratoires comme la grippe, les personnes suivantes courent un risque plus élevé de développer une maladie grave :

○ Personnes de tout âge présentant des troubles médicaux sous-jacents, en particulier s'ils ne sont pas bien contrôlés, y compris :

  • Les personnes souffrant de maladies pulmonaires chroniques ou d'asthme modéré à sévère

  • Les personnes souffrant de graves problèmes cardiaques

  • Les personnes atteintes de diabète

  • Les personnes souffrant d'obésité grave (indice de masse corporelle [IMC] ≥40)

  • Les personnes atteintes de diabète

  • Les personnes souffrant d'une maladie rénale chronique et soumises à la dialyse

  • Les personnes atteintes d'une maladie du foie

  • Les personnes atteintes de drépanocytose

● En général, bien contrôlé signifie que votre état est stable, qu'il ne met pas votre vie en danger, et que les évaluations de laboratoire et autres résultats sont aussi similaires que possible à ceux de l'état de santé normal.

● Si vous avez une question sur votre santé ou sur la gestion de votre état de santé, vous devez en parler à votre prestataire de soins.

○ Les personnes âgées de 60 ans et plus présentant des problèmes de santé sous-jacents.

○ Personnes qui vivent dans une maison de retraite ou un établissement de soins de longue durée.

○ Les personnes immunodéprimées

  • De nombreuses conditions peuvent entraîner un déficit immunitaire, notamment le traitement du cancer, le tabagisme, la transplantation de moelle osseuse ou d'organes, les déficiences immunitaires, le VIH ou le sida mal contrôlé et l'utilisation prolongée de corticostéroïdes et d'autres médicaments affaiblissant le système immunitaire

● D'après les connaissance actuelles, les femmes enceintes pourraient courir un risque accru de maladie grave due à la COVID-19 par rapport aux femmes non enceintes et il pourrait y avoir un risque accru d'issue défavorable de la grossesse, comme une naissance prématurée.

○ En outre, il peut y avoir un risque accru d'issue défavorable de la grossesse, comme une naissance prématurée, chez les personnes enceintes atteintes de COVID-19.

○ Les femmes enceintes ou les femmes récemment enceintes qui sont plus âgées, en surpoids, et qui ont des conditions médicales préexistantes telles que l'hypertension et le diabète semblent avoir un risque accru de développer une COVID-19 grave. Voir cette section pour des informations plus détaillées sur la grossesse, la naissance et l'allaitement.

● La plupart des personnes handicapées ne sont pas intrinsèquement plus à risque d'être infectées par le COVID-19 ou d'être gravement malades.

○ Certaines personnes souffrant de limitations physiques ou d'autres handicaps peuvent être plus exposées au risque d'infection en raison de leur état de santé sous-jacent.


(Source CDC Page consultée le 14 septembre 2020)(Source CDC Page consultée le 14 septembre 2020)(Source OMS Page consultée le 14 septembre 2020)(Source OMS Page consultée le 14 septembre 2020)(Source OMS Page consultée le 14 septembre 2020)(Source CDC Page consultée le 14 septembre 2020)

Que dois-je faire si je suis plus exposé au risque de COVID-19 ?

● Si vous êtes plus à risque de tomber très malade à cause de COVID-19, vous devriez le faire :

○ Faites des provisions.

§ Préparer une liste de fournitures de base dont vous aurez besoin pendant au moins deux semaines. Si vous ne pouvez pas les faire livrer, demandez aux membres de votre famille, à vos amis, à vos voisins ou aux responsables de la communauté de vous aider à faire livrer les courses ou les médicaments sur ordonnance.

○ Continuez à prendre vos médicaments et ne modifiez pas votre plan de traitement sans en parler à votre prestataire de soins de santé.

§ Avoir au moins 30 jours d'approvisionnement en médicaments sur ordonnance et sans ordonnance.

○ Prenez des précautions quotidiennes pour maintenir une distance physique de 1 à 2 mètres entre vous et les autres.

○ Lorsque vous sortez en public, tenez-vous à l'écart des autres personnes malades.

○ Portez un masque en tissu. Dans la mesure du possible, évitez les personnes qui ne portent pas de masque en tissu ou demandez aux personnes de votre entourage de porter un masque en tissu.

○ Limitez les contacts étroits et lavez-vous souvent les mains avec de l'eau et du savon pendant 20 secondes ou avec un désinfectant pour les mains à base d'alcool (60 % d'éthanol ou 70 % d'isopropanol).

○ Évitez les foules, les croisières et les voyages non essentiels.

● Si une épidémie se déclare dans votre communauté, restez chez vous autant que possible. Surveillez les symptômes et les signes d'urgence.

● Renseignez-vous sur les services disponibles dans votre communauté.

● Faites une liste des numéros d'urgence et des contacts de soutien (et des supports de secours).

○ Si vous vivez seul, vous pouvez partager cette liste et demander à vos voisins, à votre famille ou à d'autres personnes de soutien d'être en contact régulièrement .

● Si vous tombez malade, restez chez vous et appelez votre médecin pour obtenir des conseils.

○ Ne tardez pas à obtenir des soins d'urgence pour votre état de santé sous-jacent à cause de la COVID-19.

○ Pensez à ce qui vous importe le plus en ce qui concerne vos soins si vous devenez incapable de prendre vos propres décisions. Travaillez avec votre prestataire de soins de santé ou une personne de confiance pour élaborer un plan de soins avancés. Écrivez vos souhaits et partagez-les avec des personnes de confiance.


(Source CDC Page consultée le 14 septembre 2020)(Source OMS Page consultée le 14 septembre 2020)

Que savons-nous des personnes qui ont l'impression de ne pas se remettre complètement de la COVID-19 ?

● La plupart des personnes atteintes de COVID-19 présentent des symptômes légers ou une maladie modérée et se rétablissent après 2 à 6 semaines.

○ Environ 10 à 15 % des cas évoluent vers une maladie grave, et environ 5 % deviennent gravement malades.

● La COVID-19 peut parfois entraîner une maladie prolongée avec des symptômes qui persistent pendant des semaines ou des mois, même chez les jeunes adultes et les enfants sans pathologie chronique sous-jacente, et chez les personnes atteintes d'une maladie bénigne. Les gens ne sont pas contagieux pour les autres pendant cette période.

○ Parmi les 18-34 ans en bonne santé, 20% (1 sur 5) ont déclaré que certains symptômes étaient prolongés.

○ Dans une enquête téléphonique auprès d'adultes symptomatiques ayant eu un test COVID-19 positif, 35% n'avaient pas retrouvé leur état de santé habituel lors de l'entretien 2 à 3 semaines après le test.

● Parmi les symptômes qui peuvent persister, citons

○ Fatigue

○ Difficulté à respirer ou essoufflement

○ Perte du goût ou de l'odeur

○ Maux de tête, douleurs corporelles

○ Diarrhée, nausée

○ Douleurs thoraciques ou abdominales

○ Confusion

● Some patients develop medical complications that may have lasting health effects.

○ Parmi les systèmes et organes corporels qui peuvent être infectés, citons

  • Les coeur

  • Les poumons

  • Le cerveau et le système nerveux (perte de l'odorat, de la mémoire ou de la concentration, ou effets d'une crise cardiaque ou d'un accident vasculaire cérébral)

  • La santé mentale

  • Le systèmemMusculo-squelettique et autres (douleurs et fatigue articulaires et musculaires)

● On ignore encore beaucoup de choses sur la façon dont la COVID-19 affecte les gens au fil du temps et des recherches supplémentaires sont nécessaires. Chacun d'entre nous est encouragés à pratiquer des comportements de prévention.

● On sait peu de choses sur l'évolution clinique de la COVID-19 après une maladie bénigne.

● Les facteurs de risque pour les symptômes persistants comprennent : l'hypertension artérielle, l'obésité et les troubles de santé mentale.


(Source OMS EPI WINS Page visitée le 10 septembre 2020)


Quels sont les facteurs ayant un impact sur les groupes de minorités raciales et ethniques avec la COVID-19 ?

● Les inégalités systémiques de longue date en matière de santé et de société ont fait courir à certains membres de groupes raciaux et ethniques minoritaires un risque accru de contracter la COVID-19 ou de souffrir d'une maladie grave, quel que soit leur âge.

○ Parmi certains groupes de minorités raciales et ethniques, notamment les Noirs non hispaniques, les Hispaniques et les Latinos, et les Indiens d'Amérique/Alaska, les données indiquent des taux d'hospitalisation ou de décès dus au COVID-19 plus élevés que chez les Blancs non hispaniques.

○ Au 12 juin 2020, les taux d'hospitalisation ajustés en fonction de l'âge sont les plus élevés parmi les Indiens d'Amérique non hispaniques ou les autochtones d'Alaska et les noirs non hispaniques, suivis des hispaniques ou des latinos.

○ Les Indiens d'Amérique non hispaniques ou les autochtones d'Alaska ont un taux environ 5 fois supérieur à celui des blancs non hispaniques.

○ Les personnes noires non hispaniques ont un taux environ 5 fois supérieur à celui des personnes blanches non hispaniques.

○ Les personnes hispaniques ou latinos ont un taux environ 5 fois supérieur à celui des personnes blanches non hispaniques.

○ Parmi les ressources permettant de surveiller le risque accru auquel sont confrontées les minorités raciales et ethniques, citons

● Les différences en matière de santé entre les groupes raciaux et ethniques résultent des inégalités dans les conditions de vie, de travail, de santé et sociales qui ont persisté d'une génération à l'autre. Dans les situations d'urgence en matière de santé publique, comme la pandémie de COVID-19, ces conditions peuvent également isoler les personnes des ressources dont elles ont besoin pour se préparer et répondre aux épidémies.

○ L'histoire montre que les taux de maladies graves et de décès ont tendance à être plus élevés pour les populations de minorités raciales et ethniques lors des urgences de santé publique que pour les autres populations.

● Les facteurs qui influencent la santé des minorités raciales et ethniques sont notamment les suivants

○ Les conditions de vie peuvent contribuer aux problèmes de santé et rendre plus difficile l'application des mesures visant à éviter de tomber malade avec le COVID-19 ou de se faire soigner si l'on tombe malade :

  • Les personnes qui vivent dans des zones densément peuplées et dans des maisons surpeuplées peuvent avoir des difficultés à pratiquer la distanciation physique.

  • Les membres des minorités raciales et ethniques peuvent être plus susceptibles de vivre dans des zones densément peuplées en raison du racisme institutionnel sous la forme d'une ségrégation résidentielle en matière de logement.

● La ségrégation raciale résidentielle est liée à des problèmes de santé, tels que l'asthme et d'autres maladies sous-jacentes, qui augmentent le risque de tomber gravement malade ou de mourir à cause de la COVID-19.

● Certaines communautés comptant un grand nombre de minorités raciales et ethniques sont plus exposées à la pollution et à d'autres risques environnementaux.

● Certaines communautés peuvent manquer d'eau courante ou de plomberie complète, ce qui peut accroître la difficulté de pratiquer des comportements de prévention tels que le lavage fréquent des mains.

● De nombreuses minorités raciales et ethniques vivent dans des quartiers plus éloignés des épiceries et des établissements médicaux, ou ont un accès limité à des moyens de transport sûrs et fiables, ce qui rend plus difficile la prestation de soins en cas de maladie et l'approvisionnement en fournitures qui leur permettraient de rester chez eux.

  • Les ménages multigénérationnels peuvent avoir du mal à prendre des précautions pour protéger les membres âgés de la famille ou isoler les personnes malades, si l'espace dans la maison est limité.

  • Les groupes raciaux et ethniques minoritaires sont surreprésentés dans les prisons et les centres de détention, où les gens vivent, travaillent, mangent, étudient et se détendent dans des environnements et des espaces communs.

○ Circonstances de travail : Les membres de certains groupes de minorités raciales et ethniques sont plus susceptibles de travailler dans des conditions ou dans le cadre de politiques sur le lieu de travail qui les exposent à un risque accru de COVID -19.

  • Le risque d'infection peut être plus important pour les travailleurs des industries essentielles, telles que les soins de santé, les usines de conditionnement de la viande, les épiceries et les usines.

● Ces travailleurs doivent être présents sur le lieu de travail malgré les épidémies dans leurs communautés, et certains peuvent avoir besoin de continuer à travailler dans ces emplois en raison de leur situation économique.

  • Les travailleurs sans congé de maladie payé pourraient être plus susceptibles de continuer à travailler même lorsqu'ils sont malades. Cela peut augmenter l'exposition des travailleurs à des collègues ou à des clients qui peuvent avoir la COVID-19, ou, à son tour, exposer d'autres personnes si elles ont elles-mêmes la COVID-19.

● En moyenne, les minorités raciales et ethniques gagnent moins que les blancs non hispaniques, ont moins de richesse accumulée, ont un niveau d'éducation plus faible et ont un taux de chômage plus élevé.

● Ces facteurs peuvent chacun affecter la qualité des conditions sociales et physiques dans lesquelles les gens vivent, apprennent, travaillent et se divertissent, et peuvent avoir un impact sur les résultats de santé.

○ Les inégalités en matière de santé et de soins de santé font courir aux groupes de minorités raciales et ethniques un risque accru de tomber gravement malade et de mourir à cause de COVID-19, en raison des conditions de santé sous-jacentes et d'un accès plus limité aux soins :

  • Certains groupes de minorités raciales et ethniques sont moins susceptibles d'avoir une assurance maladie, ce qui signifie qu'ils ne peuvent pas recevoir de soins et consulter un médecin en raison du coût des soins de santé.

  • La méfiance de longue date à l'égard du système de soins de santé, les barrières linguistiques et les implications financières liées à l'absence de travail pour recevoir des soins peuvent également empêcher de nombreuses personnes de recevoir les soins de santé dont elles ont besoin.

  • Un accès réduit aux soins peut entraîner de graves problèmes médicaux sous-jacents qui augmentent le risque de COVID-19 .

  • La stigmatisation et les inégalités systémiques peuvent saper les efforts de prévention, augmenter les niveaux de stress chronique et toxique et, en fin de compte, maintenir les disparités en matière de santé et de soins de santé.

● Pour prévenir la propagation de COVID-19, chacun devrait, dans la mesure du possible, prendre toutes les mesures préventives, comme se laver les mains à l'eau et au savon pendant 20 secondes ou utiliser un désinfectant pour les mains à base d'alcool (60 % d'éthanol ou 70 % d'isopropanol), se couvrir le visage avec un tissu et pratiquer la distanciation physique.

○ Si vous, ou une personne dont vous vous occupez, courez un risque plus élevé de tomber très malade à cause de COVID-19, prenez des mesures pour les protéger et vous protéger contre la maladie.

○ Si vous pensez avoir été exposé au COVID-19 et que vous avez de la fièvre, de la toux ou des difficultés à respirer, consultez un médecin.

○ Faites face au stress pour vous rendre plus fort, ainsi que les personnes qui vous sont chères et votre communauté.

● Répondre aux besoins des populations vulnérables dans les situations d'urgence consiste à améliorer la vie quotidienne et à exploiter les forces de ces groupes. La foi partagée, la famille et les institutions culturelles sont des sources communes de soutien social.

● Les organisations communautaires et confessionnelles, les employeurs, les systèmes et prestataires de soins de santé, les agences de santé publique, les décideurs politiques et autres doivent travailler ensemble pour garantir que les personnes disposent des ressources nécessaires pour maintenir et gérer leur santé physique et mentale, notamment un accès facile à l'information, des tests abordables et des soins médicaux et de santé mentale.


(Source CDC Page consultée le 14 septembre 2020)

Les personnes vivant avec le VIH risquent-elles davantage d’être infectées par le virus de la COVID-19 ?

● Oui. Les fumeurs sont plus susceptibles de développer une maladie grave avec COVID-19, par rapport aux non-fumeurs.

○ Le tabagisme est un facteur de risque connu pour de nombreuses infections respiratoires et augmente la gravité des maladies respiratoires. La COVID-19 est une maladie infectieuse qui s'attaque principalement aux poumons. Le tabagisme altère la fonction pulmonaire et rend plus difficile la lutte contre les coronavirus et autres maladies respiratoires.

○ Le tabac est également un facteur de risque majeur pour les maladies non transmissibles telles que les maladies cardiovasculaires, le cancer, les maladies respiratoires et le diabète, qui font courir aux personnes atteintes de ces maladies un risque plus élevé de développer une maladie grave lorsqu'elles sont touchées par le COVID-19.

Les fumeurs de tabac (cigarettes, pipes à eau, bidis, cigares, produits du tabac chauffés) peuvent être plus vulnérables à la contamination par la COVID-19, car l'acte de fumer implique le contact des doigts (et éventuellement des cigarettes contaminées) avec les lèvres, ce qui augmente la possibilité de transmission de virus de la main à la bouche.

● Fumer des pipes à eau, également appelées shisha ou narguilé, implique souvent le partage des embouts et des tuyaux, ce qui pourrait faciliter la transmission de COVID-19 dans les milieux communautaires et sociaux.

● Il n'existe actuellement pas suffisamment d'informations pour confirmer un lien entre le tabac ou la nicotine dans la prévention ou le traitement de la COVID-19.

● L'OMS recommande aux fumeurs de prendre des mesures immédiates pour arrêter de fumer en utilisant des méthodes éprouvées telles que les lignes téléphoniques gratuites pour l'arrêt du tabac, les programmes de messagerie textuelle mobile et les thérapies de substitution de la nicotine comme les gommes et les patchs.


(Source OMS Page consultée le 14 september 2020)(Source OMS Page consultée le 14 septembre 2020)(Source OMS Page consultée le 14 septembre 2020)

Je vapote. Suis-je plus susceptible d'être infecté ou d'avoir des symptômes plus graves si je suis infecté par la COVID-19 ?

● Il n'existe aucune preuve de la relation entre l'utilisation de la cigarette électronique et la COVID-19.

○ Cependant, les preuves existantes indiquent que les systèmes électroniques de distribution de nicotine (ENDS) et les systèmes électroniques de distribution de non-nicotine (ENNDS), plus communément appelés "e-cigarettes", sont nocifs et augmentent le risque de maladies cardiaques et de troubles pulmonaires.

○ Étant donné que le virus COVID-19 affecte les voies respiratoires, l'action main-bouche de l'utilisation de la e-cigarette peut augmenter le risque d'infection.


(Source OMS Page consultée le 14 septembre 2020)

En tant qu'utilisateur de tabac sans fumée, comme le tabac à mâcher, quel est le risque de contracter la COVID-19 ?

● L'utilisation de tabac sans fumée implique souvent un certain contact main-bouche, ce qui peut augmenter le risque de transmission main-bouche.

● Un autre risque associé à l'utilisation de produits du tabac sans fumée est que le virus peut se propager lorsque l'utilisateur crache l'excès de salive produit lors du processus de mastication.


(Source OMD Page consultée le 14 septembre 2020)

Que puis-je faire pour protéger les personnes ‎contre les risques liés au tabagisme, à la ‎consommation de tabac sans fumée et au ‎vapotage ?‎

● Si vous fumez, utilisez des e-cigarettes ou utilisez du tabac sans fumée, c'est le bon moment pour arrêter complètement.

● Ne partagez pas d'appareils comme les pipes à eau et les cigarettes électroniques.

● Passez le mot sur les risques du tabagisme, des e-cigarettes et du tabac sans fumée.

● Protégez les autres contre les méfaits de la fumée secondaire.

● Sachez qu'il est important de vous laver les mains avec de l'eau et du savon pendant 20 secondes ou avec un désinfectant pour les mains à base d'alcool (60 % d'éthanol ou 70 % d'isopropanol), de maintenir une distance physique de 1 à 2 mètres entre vous et les autres personnes et de ne pas partager de produits à base de tabac ou de cigarettes électroniques.

● Ne crachez pas dans les lieux publics.


(Source OMS Page consultée le 14 septembre 2020)

Je fais de l'hypertension, suis-je plus à risque de contracter la COVID-19 ?

● Les personnes souffrant d'hypertension (pression artérielle élevée) peuvent avoir un risque accru de maladie grave à cause de la COVID-19.

○ L'hypertension est plus fréquente avec l'âge et chez les hommes, les noirs non hispaniques et les personnes souffrant d'autres maladies sous-jacentes telles que l'obésité, le diabète et les maladies cardiaques graves qui les exposent à un risque accru de maladie grave due à la COVID-19.

○ Les personnes souffrant d'hypertension pulmonaire courent un risque accru de maladie grave.

● Si vous souffrez d'hypertension, continuez à prendre vos médicaments pour l'hypertension exactement comme prescrit et apportez les modifications de style de vie convenues dans votre plan de traitement.


(Source CDC Page consultée le 9 septembre 2020)

Les personnes vivant avec le VIH risquent-elles davantage de contracter la COVID-19 ?

● À l'heure actuelle, on ignore si l'immunosuppression du VIH vous expose à un risque accru de COVID-19.

○ Il existe une petite étude parmi les PVVIH (personnes vivant avec le VIH) avec COVID-19 en Chine. D'après cette étude, les taux de maladie à COVID-19 sont les mêmes que dans l’ensemble de la population. Le risque croît avec l'âge, mais n’est pas plus élevé chez les sujets qui ont un faible nombre de CD4, ont une forte charge virale ou sont sous traitement antirétroviral.

○ Les PVVIH qui ont une maladie avancée, un faible taux de CD4 et une charge virale élevée - et celles qui ne suivent pas de traitement antirétroviral (TAR) - ont un risque accru d'infection en général. Cela pourrait aussi s'appliquer à la COVID-19, mais actuellement les preuves sont limitées.

● En attendant d'en savoir plus, il est conseillé aux PVVIH qui connaissent leur statut VIH de procéder comme suit :

○ Prenez les mêmes mesures préventives que la population en général (voir section Prévention).

○ Si vous suivez une thérapie antirétrovirale, assurez-vous de disposer d'une réserve de médicaments pour au moins 30 jours et jusqu'à 6 mois.

○ Il convient également d'assurer un approvisionnement suffisant en médicaments pour traiter les co-infections et les comorbidités ainsi que la dépendance.

○ Les PVVIH cliniquement stables peuvent bénéficier de modèles simplifiés d'administration des ART, qui comprennent souvent des prescriptions de plusieurs mois (3-6 mois d'approvisionnement). Cela peut réduire la fréquence des visites dans les établissements cliniques et garantir la poursuite du traitement pendant l'épidémie de COVID-19.

○ Assurez-vous que vos vaccinations sont à jour (vaccins contre la grippe et le pneumocoque).

○ Si vous ne suivez pas encore de traitement antirétroviral, demandez à votre médecin de commencer.

○ Si vous vivez avec le VIH et que vous n'avez pas obtenu de suppression virale grâce à un traitement antirétroviral, votre système immunitaire est peut-être affaibli, ce qui pourrait vous rendre vulnérable aux infections opportunistes et à la poursuite de la progression de la maladie.

● Veuillez consulter ce site pour connaître l'évolution des directives concernant le COVID-19, le VIH et les antirétroviraux. Des informations techniques et opérationnelles supplémentaires pour ceux qui mettent en œuvre des programmes de lutte contre le VIH avec le financement du Plan présidentiel d'urgence d'aide à la lutte contre le sida (PEPFAR) sont disponibles dans la Partie 5 de ce document.


(Source OMS Page consultée le 9 septembre 2020)(Source CDC Page consultée le 9 septembre 2020)


Les antirétroviraux peuvent-ils être utilisés pour traiter la COVID-19 ?

● À l'heure actuelle, les données sont insuffisantes pour évaluer l'efficacité du LPV/r ou d'autres antiviraux pour traiter la COVID-19.

● Plusieurs essais randomisés sont prévus pour évaluer la sécurité et l'efficacité de l'utilisation des médicaments antirétroviraux - principalement le LPV/r - pour le traitement du COVID-19, en combinaison avec d'autres médicaments.


(Source OMS Page consultée le 9 septembre 2020)(Source CDC Page consultée le 9 septembre 2020)

Les femmes enceintes ou en post-partum vivant avec le VIH peuvent-elles transmettre la COVID-19 à leur enfant à naître ou à leur nourrisson ?

● Il n'existe actuellement aucune preuve d'infection intra-utérine causée par une transmission verticale chez les femmes qui développent une pneumonie due à la COVID-19 en fin de grossesse.

● Bien qu'aucune transmission verticale n'ait été documentée, la transmission après la naissance par contact avec des sécrétions respiratoires infectieuses est préoccupante.

● Les nourrissons nés de mères présentant une COVID-19 suspectée, probable ou confirmée doivent être nourris conformément aux directives standard d'alimentation des nourrissons, tout en appliquant les précautions nécessaires pour la prévention et le contrôle des infections.

● Comme pour toutes les personnes atteintes de COVID-19 ou présumées atteintes de COVID-19, les mères symptomatiques qui allaitent ou qui pratiquent le contact peau à peau ou les soins maternels kangourou doivent pratiquer une hygiène respiratoire (c'est-à-dire tousser dans le coude ou dans un tissu et se débarrasser immédiatement du tissu à tout moment). Elles doivent également se laver les mains avec de l'eau et du savon pendant 20 secondes ou avec un désinfectant à base d'alcool (désinfectant) contenant 60 % d'éthanol ou 70 % d'isopropanol avant et après le contact avec l'enfant, et nettoyer et désinfecter régulièrement les surfaces avec lesquelles la mère symptomatique a été en contact.


(Source OMS Page consultée le 9 septembre 2020)(Source CDC Page consultée le 9 septembre 2020)

Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) aggravent-ils l'évolution de la maladie chez les personnes atteintes de COVID-19 ?

● Les CDC et l'OMS n'ont actuellement pas connaissance de preuves scientifiques établissant un lien entre les AINS (ibuprofène, naproxène, par exemple) et l'aggravation de la COVID-19.

○ Les CDC, la FDA, l'Agence européenne des médicaments et l'OMS continuent de surveiller la situation et examineront les nouvelles informations lorsqu'elles seront disponibles.

● Les patients qui dépendent des AINS pour traiter des maladies chroniques et qui ont des questions supplémentaires doivent s'adresser à leur prestataire de soins.

● Les patients doivent utiliser les AINS conformément aux étiquettes des produits et aux conseils de leur professionnel de la santé.


(Source OMS Page consultée le 14 septembre 2020)

J'ai de l'asthme. Je suis asthmatique, dois-je changer de traitement pour réduire le risque de contracter la COVID-19 ?

● Les personnes souffrant d'asthme modéré à sévère, en particulier s'il n'est pas bien contrôlé, peuvent être plus à risque de tomber très malade à cause de la COVID-19.

● Selon les CDC, la sélection des options thérapeutiques par le biais des traitements de l'asthme recommandés par les directives n'est actuellement pas affectée par la COVID-19.

● La poursuite du traitement par corticostéroïdes inhalés est particulièrement importante pour les patients qui utilisent déjà ces médicaments car il n'existe aucune preuve d'un risque accru de morbidité liée à la COVID-19 avec l'utilisation de corticostéroïdes inhalés.

● Les patients asthmatiques mais sans symptômes ni diagnostic de COVID-19 doivent poursuivre tout traitement de nébulisation nécessaire.

○ Il est préférable d'utiliser le nébuliseur dans un endroit qui minimise et évite l'exposition à tout autre membre du ménage.

○ Si vous utilisez un nébuliseur dans un établissement de santé, n'oubliez pas de prendre les précautions nécessaires lorsque vous effectuez des procédures générant des aérosols.


(Source CDC Page consultée 14 septembre 2020)

Je suis atteint de tuberculose (TB). Je suis atteint de tuberculose (TB), suis-je exposé à un risque accru d'infection, de maladie et de décès par la COVID-19 ?

● Oui. On s'attend à ce que les personnes atteintes à la fois de tuberculose et de COVID-19 aient des résultats de traitement moins bons, surtout si le traitement contre la tuberculose est interrompu.

○ Le vieillissement, le diabète et la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) sont liés à une COVID-19 plus grave et sont également des facteurs de risque de mauvais résultats dans la tuberculose.

○ Les personnes atteintes de COVID-19 et de tuberculose présentent des symptômes similaires tels que toux, fièvre et difficultés respiratoires.


(Source OMS Page consultée le 14 septembre 2020)

La COVID-19 et la tuberculose se propagent-ils de la même manière ?

● Alors que la tuberculose et la COVID-19 se propagent par contact étroit entre personnes, le mode exact de transmission diffère, ce qui explique certaines différences dans les mesures de contrôle des deux maladies.

○ Les bacilles de la tuberculose restent en suspension dans l'air pendant plusieurs heures après qu'un patient tuberculeux a toussé, éternué, crié ou chanté, et les personnes qui les inhalent peuvent être infectées.

○ On pense que la transmission de COVID-19 est principalement due à la respiration directe des gouttelettes expulsées par une personne atteinte de COVID-19, même si elle ne présente pas de symptômes.

  • L'OMS affirme que ces gouttelettes respiratoires sont trop lourdes pour rester en suspension dans l'air et tombent rapidement sur les sols et les surfaces.

  • Les gouttelettes produites par la toux, l'éternuement, l'expiration et la parole peuvent se déposer sur des objets et des surfaces, et les contacts peuvent être infectés par COVID-19 en les touchant puis en se touchant les yeux, le nez ou la bouche. Le lavage des mains avec de l'eau et du savon pendant 20 secondes ou avec un désinfectant à base d'alcool (désinfectant) contenant 60 % d'éthanol ou 70 % d'isopropanol et les précautions respiratoires (se couvrir la bouche et le nez avec un coude plié ou un mouchoir en papier lorsqu'on tousse ou éternue, puis jeter immédiatement le mouchoir utilisé) sont donc importantes dans le contrôle de COVID-19.


(WHO Source Page Visited September 14, 2020)(WHO Source Page Visited September 14, 2020)

La tuberculose et la COVID-19 peuvent-ils être testés sur le même type d'échantillon ?

● Non. Les méthodes de test pour la tuberculose et la COVID-19 nécessitent des échantillons différents.

○ Des informations supplémentaires sur les tests COVID-19 disponibles sont présentées ici.


(Source OMS Page consultée le 16 juin 2020)(Source PEPFAR Page consultée le 16 juin 2020)

Toutes les personnes évaluées pour la tuberculose devraient-elles également être testées pour la COVID-19 et vice-versa ?

● Le dépistage de la tuberculose et de la COVID-19 chez un même patient est généralement indiqué pour trois raisons principales, sous réserve du contexte spécifique de chaque pays :

○ Caractéristiques cliniques communes aux deux maladies ; ou

○ Exposition simultanée aux deux maladies ; ou

○ Présence d'un facteur de risque.

○ À mesure que la pandémie progresse, de plus en plus de personnes de tous âges, y compris les tuberculeux, seront exposées au COVID-19.

● Les PVVIH qui présentent de la fièvre, de la toux, un essoufflement ou des difficultés respiratoires doivent être orientées vers des tests simultanés pour la tuberculose et la COVID-19, conformément aux directives nationales.


(Source OMS Page consultée le 14 septembre 14 2020)(Source PEPFAR Page consultée le 22 juillet 2020)

J'ai la tuberculose et la COVID-19. Mon traitement contre la tuberculose est-il différent ?

● Non. Dans la plupart des cas, le traitement de la tuberculose n'est pas différent chez les personnes infectées ou non par la COVID-19.


● Il est essentiel que les services de lutte contre la tuberculose ne soient pas perturbés lors de l'intervention COVID-19.

○ Le traitement préventif de la tuberculose, le traitement de la tuberculose sensible aux médicaments ou de la tuberculose résistante aux médicaments doivent se poursuivre sans interruption pour préserver votre santé, réduire la transmission et prévenir le développement d'une résistance aux médicaments.

  • The risk of death in TB patients approaches 50% if left untreated and may be higher in the elderly or in the presence of comorbidity.

  • Des traitements efficaces pour prévenir la tuberculose et pour traiter la tuberculose active ont été développés et sont utilisés dans le monde entier.

○ Si vous suivez une thérapie sous observation directe (DOT), votre travailleur de la santé peut utiliser le téléphone ou des visites assistées par vidéo pour vous aider à suivre le traitement.

○ Aucun médicament n'est actuellement recommandé pour COVID-19 et donc aucune mise en garde sur les interactions médicamenteuses n'est indiquée pour le moment. Il convient néanmoins de demander aux patients souffrant de TB s'ils prennent des médicaments, y compris des remèdes traditionnels, susceptibles d'interagir avec leur traitement.


(Source OMS Page consultée le 14 septembre 2020)

Je suis atteint de tuberculose ou de tuberculose/VIH et je ne me sens pas bien. Que dois-je faire ?

● Si vous ne vous sentez pas bien chez vous, vous devez d'abord contacter l'établissement de santé ou l'agent de santé communautaire par téléphone, SMS ou WhatsApp pour déterminer s'il est nécessaire de venir dans l'établissement pour un dépistage des symptômes COVID-19.

If an in-person visit is necessary, follow your health care provider’s procedures to protect the health of you and others at the health facility.

● Additional information on tuberculosis is available in this section.


(PEPFAR Source Page Visited September 14, 2020)


Enfants présentant des conditions médicales sous-jacentes ou des besoins particuliers et la COVID-19

Mon enfant souffrant d'une maladie sous-jacente ou ayant des besoins médicaux particuliers est-il plus à risque de contracter la COVID-19 ?

● It is not yet known if children with complex, chronic medical conditions (including physical, developmental, behavioral, or emotional differences) are at higher risk for severe illness from COVID-19.

● La plupart des maladies des enfants atteints de COVID-19 ne sont pas graves, mais certains enfants peuvent être atteints d'une maladie grave qui doit être traitée à l'hôpital.

The majority of children who needed hospitalization for COVID-19 had at least one underlying condition. Parmi les affections sous-jacentes les plus fréquemment signalées chez les enfants atteints de COVID-19, on peut citer

○ Maladie pulmonaire chronique (y compris l'asthme),

○ Maladie, ou

○ Conditions qui affaiblissent le système immunitaire.

● Pour des informations complètes concernant l'éducation des enfants de tous âges pendant la COVID-19, veuillez vous référer à la section Parents /soignants sous les rubriques Administrateurs scolaires, Enseignants, Parents/soignants et Enfants/Adolescents.


(Source CDC Page consultée le 14 septembre 2020)

Quelles mesures supplémentaires les familles qui ont un enfant atteint d'une maladie sous-jacente ou ayant des besoins particuliers en matière de soins de santé doivent-elles prendre ?

● En plus des recommandations de prévention existantes, les familles devraient prendre les mesures supplémentaires recommandées pour les enfants présentant un risque plus élevé de maladie à COVID-19 grave.

○ Identifiez les autres personnes qui pourraient s'occuper de votre enfant si vous ou d'autres personnes qui s'occupent régulièrement de lui tombaient malades et n'étaient pas en mesure de s'en occuper.

○ Essayez d'avoir au moins un mois de médicaments et de fournitures médicales à portée de main.

○ Examinez tout plan de prise en charge de votre enfant, comme un plan d'action contre l'asthme, et assurez-vous que les personnes qui s'occupent de lui et celles qui le remplacent les connaissent bien.

○ Si vous n'avez pas de plan de soins ou de carnet d'urgence, essayez d'en faire un. Ils comprennent généralement :

  • Des informations importantes sur les problèmes de santé de votre enfant

  • Comment gérer ces problèmes

  • Comment entrer en contact avec les médecins de votre enfant

  • Allergies

  • Informations sur les médicaments (libellés, posologie, instructions)

  • Préférences (alimentaires et autres), et

  • Besoins spéciaux, routines quotidiennes et activités, amis et détails sur les routines qui sont importantes pour soutenir la santé comportementale et émotionnelle.

○ Découvrir si les prestataires de soins de santé de votre enfant ont de nouvelles façons d'être contactés ou de fournir des rendez-vous. S'ils proposent des consultations de télémédecine, renseignez-vous sur les modalités de celles-ci et sur toute information complémentaire dont vous avez besoin.

○ Si votre enfant bénéficie de services de soutien à domicile qui doivent être maintenus, prévoyez ce que vous ferez si ces personnes de confiance tombent malades ou si des membres de votre foyer sont malades. Discuter avec les organismes de soins de soutien et les prestataires de soins des moyens de minimiser le risque d'exposition au virus qui cause la COVID-19.

  • Si votre enfant ou d'autres personnes de votre foyer sont malades avec COVID-19 et peuvent se rétablir à la maison, informez vos prestataires de soins directs et envisagez de reporter ou de reprogrammer les services jusqu'à ce que les critères pour mettre fin à l'isolement à domicile soient remplis.

  • Demandez aux prestataires de services s'ils présentent des symptômes de COVID-19 ou s'ils ont été en contact avec une personne atteinte de COVID-19.

  • Demander au prestataire de services de :

● Portez un couvre-visage en tissu s'ils doivent être proches (moins de 1,80 m) de vous ou des personnes de votre foyer.

● Demandez-leur de se laver les mains à l'eau et au savon ou, à défaut, d'utiliser un désinfectant pour les mains contenant au moins 60 % d'alcool lorsqu'ils entrent chez vous, avant et après avoir aidé votre enfant (s'habiller, se laver/douche, transférer, aller aux toilettes et/ou mettre une couche, se nourrir), après avoir manipulé des mouchoirs en papier, et après avoir changé le linge ou fait la lessive.

  • PrestataireLes prestataires de services et les familles doivent régulièrement nettoyer et désinfecter les objets et les surfaces fréquemment touchés ainsi que les équipements tels que les fauteuils roulants, les scooters, les déambulateurs, les réservoirs et les tubes à oxygène, les tableaux de communication et autres appareils d'assistance.

● Pour des informations complètes concernant l'éducation des enfants de tous âges pendant la COVID-19, veuillez vous référer à la section Parents /soignants sous les rubriques Administrateurs scolaires, Enseignants, Parents/soignants et Enfants/Adolescents.


(Source CDC Page consultée le 14 septembre 2020)

Que puis-je faire si mon enfant a des difficultés à s'adapter à de nouvelles routines et à suivre les recommandations ?

● Aider les enfants à comprendre et à suivre les recommandations, comme l'éloignement physique et le port de gants de toilette, peut être difficile si votre enfant souffre de handicaps intellectuels, de problèmes sensoriels ou d'autres besoins de soins particuliers.

○ Le fait de garder les enfants à la maison et de les héberger peut réduire le stress créé par la distanciation sociale et les recommandations relatives au port du au masque en tissu. Faites appel à d'autres personnes pour vous aider à faire les courses essentielles.

○ Les techniques comportementales peuvent être utilisées pour relever des défis comportementaux et pour développer de nouvelles routines.

  • Il s'agit notamment d'histoires sociales, de modélisation vidéo, de programmes illlustrés et de repères visuels.

  • Trouvez des moyens simples de récompenser votre enfant avec ses friandises ou ses activités non alimentaires préférées pour l'aider à changer de routine et à suivre les recommandations.

○ De nombreuses organisations auxquelles vous vous adressez pour obtenir des informations et du soutien concernant la maladie chronique complexe de votre enfant peuvent avoir des informations sur leur site web pour aider les familles à résoudre les problèmes liés à la COVID 19.

○ Le(s) thérapeute(s) et/ou les enseignants de votre enfant peuvent également disposer de ressources pour l'aider à introduire avec succès de nouvelles routines à votre enfant.

● Pour des informations complètes concernant l'éducation des enfants de tous âges pendant la COVID-19, veuillez vous référer à la section des parents/tuteurs sous les rubriques Administrateurs scolaires, Enseignants, Parents/tuteurs et Enfants/Adolescents.


(Source CDC Page consultée le 14 septembre 2020)

Comment ma famille peut-elle faire face au stress supplémentaire lié au soutien des enfants ayant des besoins spéciaux dans le cadre de la COVID-19 ?

● Le soutien aux enfants ayant des besoins particuliers en matière de soins de santé peut imposer des exigences et un stress supplémentaires aux familles, notamment dans les situations d'urgence.

● Il est important de poursuivre les méthodes d'adaptation de votre famille, notamment en contactant d'autres membres de la famille, des amis, des groupes de soutien et des organisations qui ont été utiles dans le passé.

● Voir ici des conseils supplémentaires sur la gestion du stress.

● Pour des informations complètes concernant l'éducation des enfants de tous âges pendant la COVID-19, veuillez vous référer à la section Parents /soignants sous les rubriques Administrateurs scolaires, Enseignants, Parents/soignants et Enfants/Adolescents.


(Source CDC Page consultée le 14 septembre 2020)

Que faire si mon enfant ayant des besoins de soins de santé spéciaux ou une autre personne à la maison présente des symptômes de COVID-19 ?

● Si votre enfant ayant des besoins particuliers en matière de soins de santé présente des symptômes de COVID-19, contactez le prestataire de soins de santé de votre enfant.

● Si votre enfant présente de nouveaux signes d'alerte d'urgence ou si son état s'aggrave, tels que des difficultés respiratoires, des douleurs ou une pression dans la poitrine, une confusion ou une incapacité à le réveiller, ou des lèvres ou un visage bleutés, appelez le 911 ou les services médicaux d'urgence.

○ Si vous pensez que votre enfant peut être atteint de COVID-19, informez l'opérateur afin que les premiers intervenants puissent être préparés de manière appropriée pour se protéger et protéger les autres.

● Avertissez le prestataire de soins de santé de votre enfant si quelqu'un d'autre dans votre maison est infectés par la COVID-19, afin qu'il puisse donner des conseils spécifiques à votre enfant.

● Voir ici des conseils supplémentaires sur la prise en charge d'une personne atteinte de COVID-19 à domicile.

● Pour des informations complètes concernant l'éducation des enfants de tous âges pendant la COVID-19, veuillez vous référer à la section Parents /soignants sous les rubriques Administrateurs scolaires, Enseignants, Parents/soignants et Enfants/Adolescents.


(Source CDC Page consultée le 14 septembre 2020)

Que se passe-t-il si les symptômes de l'état de santé sous-jacent de mon enfant ou d'un état de santé complexe et chronique s'aggravent ?

● Ne tardez pas à obtenir des soins d'urgence pour la maladie sous-jacente ou l'état de santé complexe de votre enfant parce que vous craignez d'être exposé au COVID-19 lors de votre visite dans le centre de soins.

○ Appelez le prestataire de soins de santé de votre enfant si vous avez des inquiétudes concernant son état de santé. Si vous avez besoin d'une aide d'urgence, appelez le 15 ou le numéro de téléphone d'urgence de votre pays.

○ Les services d'urgence disposent de plans de prévention des infections pour vous protéger, vous et votre enfant, contre le COVID-19 si votre enfant a besoin de soins pour des problèmes médicaux non liés au COVID-19.

● Pour des informations complètes concernant l'éducation des enfants de tous âges pendant la COVID-19, veuillez vous référer à la section Parents /soignants sous les rubriques Administrateurs scolaires, Enseignants, Parents/soignants et Enfants/Adolescents.


(Source CDC Page consultée le 14 septembre 2020)


Que faire si mon enfant doit aller à l'hôpital ?

● Si le prestataire de soins de santé de votre enfant vous dit d'aller à l'hôpital pour tout problème de santé, y compris COVID-19,

○ Demandez au prestataire de soins de santé d'informer l'hôpital de votre venue et de lui communiquer les informations importantes que l'hôpital devra connaître pour prendre soin de votre enfant.

○ Les politiques de visite peuvent avoir changé en raison de la COVID-19.

  • Si la politique hospitalière de votre enfant ne permet pas à un adulte de rester avec lui, demandez au prestataire de soins de santé de votre enfant une déclaration expliquant la nécessité pour votre enfant de la présence d'un adulte familier.

○ Apportez vos plans de soins et votre carnet d'urgence ainsi que du papier et un stylo pour noter les questions que vous vous posez pendant votre séjour à l'hôpital.

● Pour des informations complètes concernant l'éducation des enfants de tous âges pendant la COVID-19, veuillez vous référer à la section Parents /soignants sous les rubriques Administrateurs scolaires, Enseignants, Parents/soignants et Enfants/Adolescents.


(Source CDC Page consultée le 14 septembre 2020)


Les enfants atteints de troubles du développement ou de maladies sous-jacentes doivent-ils porter des masques ?

● L'utilisation de masques, y compris les masques médicaux et les revêtements de visage en tissu, pour les enfants de tout âge souffrant de troubles du développement, de handicaps ou d'autres problèmes de santé spécifiques ne devrait pas être obligatoire.

○ La décision d'utiliser un masque doit être évaluée au cas par cas par le parent, le tuteur, l'éducateur et/ou le prestataire médical de l'enfant.

○ Dans tous les cas, les enfants souffrant de graves troubles cognitifs ou respiratoires et ayant des difficultés à tolérer un masque ne devraient pas être obligés de porter un masque.


● Les enfants qui ont des problèmes de santé ou un état pathologique qui compromet leur système immunitaire, comme la mucoviscidose ou le cancer, doivent porter un masque médical en consultation avec leur médecin traitant

○ Ce site est recommandé à toute personne présentant des problèmes de santé sous-jacents qui l'exposent à des risques de maladie grave, quel que soit son âge.


● Consultez ici les conseils relatifs à l'utilisation des masques pour les enfants.


(Source OMS Page consultée le 14 septembre 2020)

Planification familiale/Contraception dans le contexte de COVID-19

L'utilisation de la contraception/planification familiale est-elle sûre pendant la pandémie COVID-19 ?

● Oui, toutes les méthodes de contraception modernes sont sûres, y compris pendant la pandémie COVID-19.

○ Si vous avez eu un bébé au cours des six derniers mois ou si vous souffrez d'un problème de santé, comme le diabète, l'hypertension ou le cancer du sein, ou si vous fumez, demandez conseil à un professionnel de la santé pour vous assurer que vous utilisez une méthode de contraception qui vous convient et qui est sûre.


(Source OMS Page consultée le 14 septembre 2020)


Quelle est la meilleure méthode contraceptive à utiliser pendant la pandémie de COVID-19?

● La meilleure méthode de contraception est celle qui fonctionne bien pour vous.

○ Toutes les méthodes modernes de contraception contribuent à prévenir les grossesses.

Les femmes et leurs partenaires peuvent choisir n'importe quelle méthode contraceptive moderne qui soit acceptable et sûre pour eux.

○ Il existe une grande variété de méthodes contraceptives modernes. Voir La fiche d'information de l'OMS sur la planification familiale et la contraception pour plus d'informations sur les types de méthodes de contraception modernes disponibles.


(Page source de l'OMS visitée le 14 septembre 2020)(Page source de Breakthrough ACTION visitée le 14 septembre 2020)

Je veux éviter de tomber enceinte pendant la pandémie de COVID-19. Que puis-je faire ?

● Même en ces temps difficiles, vous pouvez décider si et quand vous voulez tomber enceinte.


Si vous ne voulez pas tomber enceinte, vous pouvez commencer à utiliser ou continuer à utiliser une méthode contraceptive moderne de votre choix.

Vous pourrez peut-être obtenir des moyens de contraception auprès d'un prestataire de soins de santé par téléphone ou en ligne.

Si possible, demandez à votre prestataire de soins de santé ou à votre pharmacien une réserve supplémentaire de contraceptifs afin d'anticiper toute pénurie et/ou à un accès limité à votre prestataire de soins de santé ou à votre pharmacie.

Si vous ne pouvez pas accéder à ces services, vous pouvez opter pour une méthode disponible sans ordonnance (comme les préservatifs, les spermicides, le diaphragme, les pilules ou les pilules contraceptives d'urgence) dans une pharmacie proche.

Les préservatifs, lorsqu'ils sont utilisés de manière cohérente et correcte, sont la seule méthode de contraception qui contribue à prévenir les grossesses non désirées et à protéger contre les infections sexuellement transmissibles, y compris le VIH.

Les préservatifs peuvent être utilisés avec d'autres méthodes de contraception pour se protéger à la fois contre les grossesses non désirées et les infections sexuellement transmissibles.

Les pilules contraceptives d'urgence peuvent prévenir jusqu'à 5 % des grossesses lorsqu'elles sont prises dans les cinq jours suivant un rapport sexuel, et elles peuvent être prises par toute personne ayant ou non un problème de santé.


Si vous voulez éviter de tomber enceinte pendant cette période incertaine, il peut être utile de parler de planning familial avec votre partenaire, pour autant que cela ne présente aucun danger.


(Page source de l'OMS visitée le 14 septembre 2020)(Page source de Breakthrough ACTION visitée le 14 septembre 2020)

Je n'ai pas accès à la méthode contraceptive de mon choix. Que dois-je faire ?

Si votre méthode préférée n'est pas disponible en ces temps difficiles, vous pouvez utiliser une autre méthode à court terme maintenant et revenir à votre méthode préférée plus tard.


S'il est difficile d'accéder à la méthode contraceptive de votre choix en raison de l'impossibilité d'obtenir une ordonnance requise ou de rencontrer un agent de santé, envisagez d'utiliser des méthodes telles que les préservatifs disponibles dans une pharmacie proche.

Vous pouvez également envisager des méthodes de sensibilisation à la fertilité, à l'aménorrhée due à l'allaitement (si vous allaitez exclusivement) ou à d'autres méthodes contraceptives qui sont recommandées pour l'autogestion des soins dans votre pays.


Selon la situation dans votre pays, les méthodes recommandées pour l'auto prise en charge peuvent inclure des pilules orales, des préservatifs, et la Méthode des Jours Fixes (MJF), l’application des Colliers du cycle, ou les Colliers du cycle et les traceurs papier.


N'oubliez pas que les modifications des saignements et autres effets secondaires peuvent être gênants, mais qu'ils sont normaux pour les femmes qui utilisent des moyens de contraception. Demandez l'avis d'un professionnel de la santé ou d'une ligne d'assistance téléphonique locale sur les effets secondaires.


(Page source de l'OMS visitée le 14 septembre 2020)(Page source de Breakthrough ACTION visitée le 14 septembre 2020)

Je veux changer de méthode contraceptive. Cela est-il possible avec l'épidémie actuelle ?

Oui, cela est possible, mais il peut être difficile d'accéder à toutes les méthodes de contraception normalement disponibles dans votre pays en raison des restrictions de circulation, du manque d'approvisionnement, ainsi que de la demande accrue sur les prestataires et les services de santé.

Si vous avez un problème de santé préexistant, il est préférable de consulter un prestataire de soins de santé pour en savoir plus sur les méthodes contraceptives les plus sûres pour vous, qui sont disponibles et réalisables.

Avec l'avis d'un professionnel de la santé, vous pouvez envisager d'utiliser des méthodes qui n'ont pas de restrictions médicales, comme les pilules orales, les préservatifs et la méthode des jours fixes (MJF), l'application des Colliers du cycle ou les Colliers du cycle, et les traceurs papier, le diaphragme, les spermicides ou l'aménorrhée de la lactation si vous allaitez exclusivement.


(Source OMS Page consultée le 14 septembre 2020)

Je veux retirer ou remplacer mon implant ou mon stérilet. Est-ce possible pendant la pandémie COVID19 ?

Le retrait des implants ou des DIU, après la période d'utilisation recommandée (et les rendez-vous de suivi de routine) peut ne pas être une priorité pour le système de santé de votre pays pendant cette urgence sanitaire. Demandez conseil à votre prestataire de soins de santé.


Si vous ne pouvez pas faire retirer votre méthode à action prolongée, il est important d'utiliser une autre méthode de contraception pour éviter une grossesse à ce moment-là.


Il n'y a pas de problèmes médicaux causés par le fait de retarder le retrait de méthodes à action prolongée telles que les implants ou les stérilets.

N'essayez pas de retirer vous-même la méthode de contraception ; attendez d'avoir accès à des soins de santé dispensés par un prestataire qualifié.


(Source OMS Page consultée le 14 septembre 2020)

Pourquoi est-il important de parler et de fournir des services et des informations sur la contraception et la planification familiale pendant la pandémie COVID-19 ?

Les informations et les services en matière de contraception et de planification familiale sont vitaux et importants à tout moment.

L'activité sexuelle ne cesse pas avec la pandémie de COVID-19. Il est donc crucial de veiller à ce que les personnes puissent accéder à des services et des informations fondés sur les droits pour commencer et/ou poursuivre l'utilisation de la contraception.


En prévenant les grossesses non désirées, la contraception contribue à protéger les filles et les femmes des conséquences négatives des grossesses non désirées sur leur santé, ce qui peut leur sauver leur vie.

La contraception réduit la nécessité de recourir à l'avortement.

Les préservatifs, lorsqu'ils sont utilisés correctement et de manière systématique, contribuent à prévenir à la fois les grossesses non désirées et les infections sexuellement transmissibles (y compris le VIH).


En outre, en prévenant les conséquences négatives sur la santé liées aux grossesses non désirées, à l'avortement et aux infections sexuellement transmissibles (y compris le VIH), la contraception peut contribuer à alléger la pression supplémentaire inutile qui pèse sur les systèmes de santé déjà surchargés qui s'efforcent de lutter contre la COVID-19.

La partie 5 de ce document fournit de plus amples informations aux décideurs politiques, aux responsables de programmes et aux autres personnes fournissant des informations et des services de planification familiale.


(Page source de l'OMS visitée le 14 septembre 2020)(Page source de Breakthrough ACTION visitée le 14 septembre 2020)

La grossesse et l'accouchement dans le cadre de la COVID-19

Je suis enceinte. Suis-je plus exposée au risque de contracter la COVID-19 ?

Nous continuons à nous renseigner sur les effets de COVID-19 sur les femmes enceintes.


Les femmes enceintes ou les femmes récemment enceintes qui sont plus âgées, en surpoids, et qui ont des conditions médicales préexistantes telles que l'hypertension et le diabète semblent avoir un risque accru de développer une COVID grave-19.

○ Lorsque les femmes enceintes développent une maladie grave, elles semblent également avoir plus souvent besoin de soins dans des unités de soins intensifs que les femmes non enceintes en âge de procréer.


En raison des modifications de leur corps et de leur système immunitaire, nous savons que les femmes enceintes peuvent être gravement affectées par certaines infections respiratoires.

○ En outre, il peut y avoir un risque accru d'issue défavorable de la grossesse, comme une naissance prématurée, chez les personnes enceintes atteintes de COVID-19.


Il est important que les femmes enceintes prennent des mesures pour se protéger contre la COVID-19 et signalent la fièvre, la toux ou les difficultés respiratoires à leur prestataire de soins de santé et qu'elles continuent à se faire soigner régulièrement pendant la grossesse.


(Source OMS Page consultée le 14 septembre 2020)(Source CDC Page consultée le 14 septembre 2020)(Source PAHO Page consultée le 4 septembre 2020)(CDC Source Page consultée le 4 septembre 2020)

Je suis enceinte. Comment puis-je me protéger contre la COVID-19 ?

Si vous êtes enceinte, vous devez prendre les mêmes précautions que les autres personnes pour éviter l'infection par la COVID-19 (voir la section sur la prévention de la COVID-19). Pour se protéger, il faut :

Se laver les mains avec de l'eau et du savon pendant 20 secondes ou avec un désinfectant pour les mains à base d'alcool (désinfectant) qui contient 60 % d'éthanol ou 70 % d'alcool isopropanol.

■ Utiliser une solution hydroalcoolique (désinfectant) pour les mains qui contient 60 % d'éthanol ou 70 % d'alcool isopropanol si les mains sont visiblement souillées

■ Se laver les mains à l'eau et au savon lorsqu'elles sont visiblement sales

■ Lorsque le lavage des mains se fait avec de l’eau et du savon, il est souhaitable d’utiliser des essuie-tout en papier jetable pour se sécher les mains. Si cela n’est pas possible, utiliser des serviettes de toilettes propres réservées à cet usage et les remplacer fréquemment.

Gardez une distance physique de 1 à 2 mètres ou 3-6 pieds entre vous et les autres et éviter les espaces encombrés.

■ Évitez les activités où il peut être difficile de prendre des mesures de protection et où la distance physique ne peut pas être maintenue.

■ Limitez autant que possible vos interactions avec d'autres personnes en dehors de votre foyer et lors de vos sorties.

Portez un couvre-visage en tissu, surtout lorsque d'autres mesures de distanciation physique sont difficiles à maintenir.

Évitez les personnes qui ne portent pas de masque en tissu ou demandez aux personnes de votre entourage d'en porter un, si possible.

○ Éviter de se toucher les yeux, le nez et la bouche.

○ Couvrez-vous la bouche et le nez avec le pli du coude ou un mouchoir en papier lorsque vous toussez ou éternuez (hygiène respiratoire). Ensuite, jetez immédiatement le mouchoir utilisé et lavez-vous les mains avec de l'eau et du savon pendant 20 secondes ou avec un désinfectant pour les mains à base d'alcool (60 % d'éthanol ou 70 % d'isopropanol).


Si vous êtes enceinte ou si vous venez d'accoucher, veuillez-vous rendre à vos rendez-vous de soins de routine, vous faire vacciner et vous procurer vos médicaments pour 30 jours.


(Source OMS Page consultée le 14 septembre 2020)(Source CDC Page consultée le 14 septembre 2020)

La COVID-19 peut-elle se transmettre d’une femme à son enfant à naître ou à son nouveau-né ?

On ignore encore si vous pouvez transmettre la COVID-19 à un fœtus ou à un bébé pendant la grossesse ou l'accouchement, mais à ce jour, il n'existe aucune preuve de la présence du virus dans le liquide amniotique ou le lait maternel.

Un très petit nombre de bébés ont été testés positifs pour la COVID-19 peu après leur naissance, mais on ne sait pas si ces bébés ont contracté le virus avant ou après la naissance.

La transmission de la COVID-19 de la mère à l'enfant pendant la grossesse est jugée peu probable, bien que le CDC prévienne que les nouveau-nés sont susceptibles de se transmettre de personne à personne.


(Source OMS Page consultée le 14 septembre 2020)(Source CDC Page consultée le 14 septembre 2020)

Les femmes enceintes chez qui la présence du virus de la COVID-19 est suspectée ou confirmée doivent-elles accoucher par césarienne ?

Non, les césariennes ne doivent être pratiquées que si elles sont médicalement justifiées.


Le mode d’accouchement doit être individualisé et reposer sur les préférences de la femme, ainsi que sur les indications obstétricales.


L'accouchement est toujours plus sûr sous la supervision de professionnels de la santé qualifiés. Si vous avez des questions sur le meilleur endroit pour accoucher, discutez-en avec votre prestataire de soins.

(Page source de l'OMS visitée le 14 septembre 2020)(Page source du CDC visitée le 14 septembre 2020)

Les femmes enceintes doivent-elles faire un test de dépistage de la COVID-19 ?

Les femmes enceintes présentant des symptômes de COVID-19 doivent être testées en priorité.

Si le test se révèle positif, elles peuvent avoir besoin de soins spécialisés.

Les protocoles et les critères de dépistage diffèrent selon l’endroit où vous vivez.


(Source OMS Page consultée le 14 septembre 2020)

Quels soins doivent être disponibles pendant la grossesse et l'accouchement ?

Toutes les femmes enceintes, y compris celles dont l'infection à COVID-19 est confirmée ou suspectée, ont droit à des soins de haute qualité avant, pendant et après l'accouchement.

Cela comprend les soins prénatals, néonatals, postnatals, intrapartum et de santé mentale.


Une expérience d'accouchement sûre et positive comprend :

Être traité avec respect et dignité.

Avoir un compagnon de choix présent lors de l'accouchement.

Une communication claire de la part du personnel de la maternité.

Des stratégies appropriées de soulagement de la douleur.

La mobilité de la main-d'œuvre lorsque cela est possible, et la position de naissance de choix.


Accoucher avec un prestataire qualifié est la meilleure chose que vous puissiez faire pour votre santé et celle de votre bébé.

Pendant l'accouchement, demandez à votre prestataire de soins quelles sont les méthodes de planification familiale que vous pouvez utiliser immédiatement pour vous aider à espacer votre prochaine grossesse, si vous le souhaitez.


Assurez-vous que vos prestataires de soins de santé sont informés si vous avez suspecté ou confirmé la présence de COVID-19, afin qu'ils puissent s'assurer de prendre toutes les précautions appropriées pour réduire les risques d'infection pour eux-mêmes et pour les autres.

(Source OMS Page consultée le 14 septembre 2020)

Est-il sûr de se faire vacciner si je suis enceinte pendant l'épidémie de COVID-19 ?

Oui. Recevoir des vaccins de routine pendant la grossesse, tels que les vaccins contre la grippe et le TDAP, peut contribuer à vous protéger, vous et votre bébé.

Bien qu'il n'existe pas de vaccin disponible pour protéger contre le virus qui provoque la COVID-19, les vaccins de routine sont un élément important de la protection de votre santé.


Si vous êtes enceinte, vous devez continuer à recevoir les vaccins recommandés. Discutez avec votre prestataire de soins de santé des visites pour les vaccins pendant la grossesse.


(Source CDC Page consultée le 14 septembre2020)

Puis-je toucher mon nouveau-né et le prendre dans mes bras si j’ai la COVID-19 ?

Oui. Oui, vous pouvez toucher votre nouveau-né et le prendre dans vos bras si vous avez la COVID-19. Un contact étroit et un allaitement maternel exclusif et précoce aident le nouveau-né à bien se développer.

○ Soins cutanés immédiats et continus, améliore le contrôle de la température des nouveau-nés et est associé à une meilleure survie des nouveau-nés.

○ Les avantages du contact peau à peau et de l'allaitement maternel l'emportent largement sur les risques potentiels de transmission et de maladie associés à la COVID-19.


Lavez-vous les mains avant et après avoir touché votre bébé, et nettoyez et désinfectez les surfaces.

Se laver les mains avec de l'eau et du savon pendant 20 secondes ou avec un désinfectant pour les mains à base d'alcool (désinfectant) qui contient 60 % d'éthanol ou 70 % d'alcool isopropanol.


Il est conseillé aux mères présentant des symptômes de COVID-19 de porter un masque médical, lorsqu'elles se trouvent à moins de 1 à 2 mètres (3 à 6 pieds). Si un masque médical n'est pas disponible, un couvre-visage en tissu peut être utilisé.


Votre prestataire de santé peut vous conseiller sur la manière :

D'allaiter votre bébé.

De tenir votre nouveau-né peau contre peau.

De partager la chambre de votre bébé.


(Source OMS Page visitée le 14 septembre 2020)(Source OMS Page visitée le 14 septembre 2020)

Si j'ai la COVID-19, puis-je allaiter mon bébé ?

Oui. Les femmes atteintes de COVID-19 peuvent choisir d'allaiter leur bébé.

Chez les nourrissons, le risque d'infection par COVID-19 est faible et l'infection est généralement bénigne ou asymptomatique.


Le lait maternel offre une protection contre de nombreuses maladies et constitue la meilleure source de nutrition pour la plupart des nourrissons.

○ À ce stade, il semble que la COVID-19 chez les nourrissons et les enfants représente une menace bien moindre pour la survie et la santé que les autres infections contre lesquelles l'allaitement maternel est protecteur.


C'est à vous, ainsi qu'à votre famille et aux prestataires de soins de santé, de décider si et comment commencer ou continuer à allaiter.


Nous ne savons pas avec certitude si les mères atteintes de COVID-19 peuvent transmettre le virus à leur bébé dans leur lait maternel, mais les données limitées disponibles suggèrent que cela est peu probable.

○ Ce dossier scientifique examine les preuves à ce jour sur les risques de transmission de COVID-19 d'une mère infectée à son bébé par l'allaitement ainsi que les preuves sur les risques pour la santé des enfants qui ne sont pas allaités.


L'OMS recommande d'encourager les mères dont la COVID-19 est suspectée ou confirmée à commencer ou à continuer à allaiter.

Les avantages de l'allaitement maternel l'emportent largement sur les risques potentiels de transmission.

Il est recommandé de permettre à la mère et à l'enfant de rester ensemble dans la chambre à coucher tout au long de la journée et de la nuit et de pratiquer le contact peau à peau, y compris les soins à la mère kangourou, en particulier immédiatement après la naissance et pendant la mise en place de l'allaitement, qu'ils aient ou non soupçonné ou confirmé la présence de COVID-19.


Si vous avez la COVID-19 et que vous choisissez d'allaiter, il est recommandé de procéder comme suit :

Portez un masque médical. Si un masque médical n'est pas disponible, un couvre-visage en tissu peut être utilisé.

  • Il est important de remplacer les masques médicaux dès qu'ils deviennent humides et de les éliminer immédiatement. Les masques ne doivent pas être réutilisés ou touchés à l'avant.

Pratiquez une bonne hygiène respiratoire en vous couvrant la bouche et le nez avec le pli de votre coude ou un mouchoir en papier lorsque vous toussez ou éternuez, en jetant immédiatement le mouchoir, puis en vous lavant les mains.

Lavez-vous les mains avec de l'eau et du savon pendant 20 secondes ou avec un désinfectant pour les mains à base d'alcool (60 % d'éthanol ou 70 % d'alcool isopropanol) avant et après avoir touché votre bébé.

Nettoyez et désinfectez régulièrement toutes les surfaces que vos mains ont touchées.


Si vous êtes malade et que vous choisissez d'extraire du lait maternel pour nourrir votre bébé :

Extraire régulièrement du lait maternel pour établir et maintenir l'approvisionnement en lait.

○ Utilisez un tire-lait dédié qui n'est utilisé par personne d'autre.

○ Lavez-vous les mains avant de toucher un tire-lait ou les parties d'un biberon avant d'exprimer votre lait maternel.

○ Suivez les recommandations pour un nettoyage adéquat de la pompe après chaque utilisation.

○ Si possible, demandez à une personne qui n'a pas de COVID-19 de donner le lait exprimé au bébé.


● Si vous étiez trop malade et que vous n'avez pas pu allaiter, vous pouvez reprendre l'allaitement lorsque vous vous sentez suffisamment bien pour le faire.

○ Il n'y a pas d'intervalle de temps fixe à attendre après une COVID-19 confirmée ou suspectée.

○ Il n'existe aucune preuve que l'allaitement modifie l'évolution clinique de la COVID-19 chez une mère.

○ Les travailleurs de la santé ou les conseillers en allaitement doivent vous aider à allaiter à nouveau.


(Source OMS Page consultée le 14 septembre 2020)(Source OMS Page consultée le 14 septembre 2020)(Source CDC Page consultée le 14 septembre 2020)(Source OMS Page consultée le 14 septembre 2020)

Dois-je couvrir le visage de mon bébé avec un écran facial pour le protéger contre la COVID-19 ?

Non. Les écrans faciaux en plastique pour les nouveaux-nés et les nourrissons ne sont PAS recommandés. Il n'existe pas de données soutenant l'utilisation d'écrans faciaux pour bébés pour la protection contre la COVID-19 ou d'autres maladies respiratoires.


Un écran facial pour nourrissons pourrait augmenter le risque de syndrome de mort subite du nourrisson (SMSN) ou de suffocation et d'étranglement accidentels.

○ Les nourrissons, y compris les nouveau-nés, bougent fréquemment, ce qui pourrait augmenter la possibilité que leur nez et leur bouche soient bloqués par l'écran facial en plastique ou les composants en mousse.

○ Le mouvement du bébé pourrait également entraîner le déplacement de la visière, ce qui provoquerait un étranglement de la sangle.


Pour plus d'informations, veuillez consulter le guide des masques médicaux et des masques non médicaux (masque en tissu).


(Source CDC Page consultée le 14 septembre 2020)

Dois-je emmener mon nouveau-né ou mon nourrisson pour des visites de routine pour les vaccins ou des visites de puits pendant la pandémie de COVID-19 ?

Oui. Les visites de routine des enfants en bonne santé et les visites de vaccination sont toujours importantes pendant la pandémie de COVID-19.


Idéalement, les visites aux nouveau-nés devraient être effectuées en personne afin que votre prestataire de soins pédiatriques puisse vérifier la croissance et l'alimentation de votre bébé, vérifier qu'il n'a pas de jaunisse, s'assurer que les tests de dépistage du nouveau-né ont été effectués et obtenir des tests de rappel ou de suivi, si nécessaire. Lors de la visite du nouveau-né, votre prestataire de soins pédiatriques vérifiera également comment vous et votre bébé vous portez globalement.


Les vaccins sont un élément important pour garder votre enfant en bonne santé, surtout si votre enfant a moins de 2 ans.

Les vaccins permettent de s'immuniser avant d'être exposé à des maladies potentiellement mortelles.

○ Bien qu'il n'existe pas encore de vaccin pour aider à protéger contre la COVID-19, les vaccins contre des maladies telles que la rougeole, la grippe, la coqueluche et d'autres maladies infectieuses sont importants pour la santé de votre enfant.

○ Cela contribuera à prévenir les épidémies de maladies évitables par la vaccination chez les jeunes enfants pendant la pandémie de COVID-19.


Demandez à votre prestataire de soins de santé comment il prend des mesures pour séparer les patients en bonne santé de ceux qui peuvent être malades.

Certains prestataires de soins de santé peuvent choisir de retarder des visites comme les contrôles des enfants en bonne santé et les visites de vaccination de routine. Ces décisions seront prises en fonction de la situation dans votre communauté et du plan de prise en charge individuel de votre enfant.

○ Appelez le bureau de votre prestataire pour vous renseigner sur les prochains rendez-vous ou sur la date des vaccinations de votre enfant.


(Source CDC Page consultée le 14 septembre 2020)

Je suis parent d'un nouveau bébé pendant la COVID-19. Quels sont les astuces et les conseils ?

Nous passons beaucoup de temps à l'intérieur avec un jeune bébé, et la COVID-19 le rend beaucoup plus intense. Il est tout à fait normal de se sentir isolé, parfois débordé, anxieux et d'avoir peur pour soi et son enfant.


Voici quelques conseils pour vous et votre bébé :

Partager, c'est se soucier des autres.

Utilisez les réseaux sociaux, les appels, ou n'importe quel outil à votre disposition pour communiquer avec les autres.

Partagez le soin de votre nouveau-né avec d'autres membres de la famille. Prenez soin de VOUS.

Dormez lorsque votre nouveau-né dort pour que vous puissiez vous reposer

○ Les bébés apprennent par le jeu.

Mettez-vous au niveau de votre bébé et assurez-vous qu'il vous voit et vous entende.

Jouez à surprendre votre bébé en cachant votre visage puis en le faisant réapparaitre avec un « coucou », chantez des chansons ou des berceuses, empilez des objets comme des blocs ou des tasses.

Faites de la musique ensemble : tapez sur des pots, secouez des bocaux.

Partagez des livres ensemble - même à un très jeune âge. Décrivez ce qui se passe dans les images. Laissez votre nouveau-né explorer le livre avec tous ses sens.

○ Communiquez avec votre bébé.

Suivez les mouvements de votre bébé en imitant ses gestes.

Répétez ou réagissez aux babillements ou aux mots de votre nouveau-né.

Appelez votre bébé par son prénom lorsque vous vous adressez à lui.

Utilisez des mots pour décrire ce que votre bébé fait.

○ Apprenez avec votre bébé.

■ Rendez leur environnement intéressant.

■ Les bébés répondent aux stimulations.

■ Laissez votre bébé explorer le monde en stimulant ses cinq sens.

Quand les bébés pleurent.

■ Réagissez immédiatement.

■ Vérifiez ce qui fait pleurer votre bébé.

■ Bercer votre bébé peut l'aider à calmer ses pleurs.

Chanter une berceuse ou jouer de la musique douce peut être apaisant.

Restez calme et faites une pause.

Vous pouvez allonger votre bébé dans un endroit où il sera en sécurité et prendre un moment pour vous. Vérifiez que votre bébé va bien toutes les cinq à dix minutes.

Si vous pensez que votre enfant est blessé ou malade, appelez un médecin ou rendez-vous aux urgences.

Soyez doux avec vos enfants pendant qu'ils apprennent, mais aussi avec vous-même en tant que parent.

Ce n'est pas parce que quelque chose ne s'est pas bien passé aujourd'hui, ou que vous avez perdu votre sang-froid, que cela définit qui vous êtes en tant que parent.

Rappelez-vous les choses que vous avez bien faites aujourd'hui, même si elles semblent petites.


(Source UNICEF Page consultée le 14 septembre 2020)

Prévention

Que puis-je faire pour me protéger et prévenir la propagation de la maladie ? (c'est-à-dire se laver les mains, pratiquer l'hygiène respiratoire, etc.)

Vous pouvez vous protéger, ainsi que vos proches et votre communauté, contre la COVID-19 :

Se laver les mains avec de l'eau et du savon pendant 20 secondes ou avec un désinfectant pour les mains à base d'alcool (désinfectant) qui contient 60 % d'éthanol ou 70 % d'alcool isopropanol.

Utiliser une solution hydroalcoolique (désinfectant) pour les mains composée de 60 % d'éthanol ou 70 % d'alcool isopropanol si les mains sont visiblement souillées

Se laver les mains au savon et à l'eau lorsqu'elles sont visiblement souillées.

Lorsque vous vous lavez les mains à l'eau et au savon, il est préférable d'utiliser des serviettes en papier jetables pour vous sécher les mains. Si cela n’est pas possible, utiliser des serviettes de toilettes propres réservées à cet usage et les remplacer fréquemment.

Le lavage des mains tuera le virus s'il est sur vos mains.

Pour plus d'informations, veuillez consulter les orientations provisoires de l'OMS sur l'hygiène obligatoire des mains pour COVID-19.

Maintenez une distance physique de 1 à 2 mètres (3-6 pieds) entre vous et toute personne. Ceci vous empêchera d'inhaler des gouttelettes si la personne qui tousse ou éternue est infectée par la COVID-19.

Évitez les espaces encombrés avec de nombreuses personnes à proximité, les lieux où les gens ont des conversations à distance rapprochée, et les espaces confinés et clos avec une mauvaise ventilation avec les autres.

Le risque est plus élevé lorsque ces trois facteurs se chevauchent. Limitez la fréquentation des grands rassemblements ou des lieux très fréquentés.

Il est particulièrement important pour les personnes les plus exposées au risque de COVID-19 de garder une certaine distance par rapport aux autres, ce qui peut contribuer à empêcher les personnes malades d'infecter des personnes en bonne santé.

Restez chez vous autant que possible et couvrez votre visage avec un masque en tissu si vous allez dans des lieux publics pour faire des courses essentielles.

Limitez votre temps dans les espaces clos. Si possible, ouvrez les fenêtres et les portes pour la ventilation.

Évitez de vous toucher les yeux, le nez et la bouche.

Si vos mains sont contaminées par le virus, le transfert du virus dans vos yeux, votre nez ou votre bouche peut vous rendre malade.

Nettoyer et désinfecter quotidiennement les surfaces fréquemment touchées (tables, poignées de porte, interrupteurs, comptoirs, poignées, bureaux, téléphones, claviers, toilettes, robinets et éviers).

Cela empêchera le virus de rester sur n'importe laquelle de vos surfaces et de vous infecter, vous ou les membres de votre famille.

Couvrez-vous la bouche et le nez avec le pli du coude ou un mouchoir en papier lorsque vous toussez ou éternuez. Ensuite, jetez immédiatement le mouchoir utilisé et lavez-vous les mains avec de l'eau et du savon pendant 20 secondes ou avec un désinfectant pour les mains à base d'alcool (désinfectant) qui contient 60 % d'éthanol ou 70 % d'alcool isopropanol. Ce processus est parfois appelé « hygiène respiratoire ».

Cela permettra de protéger les personnes qui vous entourent contre le virus.

Si vous ne vous sentez pas bien, restez chez vous et isolez-vous.

Cela vous protégera et contribuera à prévenir la propagation des virus.

Si des symptômes se développent, surveillez vos symptômes comme votre température.

Ne prenez pas votre température dans les 30 minutes qui suivent un exercice physique ou après avoir pris des médicaments qui font baisser votre température, comme l'acétaminophène.

Téléphoner avant de demander des soins médicaux dans les hôpitaux ou les centres de santé en cas de fièvre, de toux et de difficulté à respirer.

Vos prestataires de soins de santé disposent des informations les plus à jour. En téléphonant à l'avance, ils pourront vous orienter vers le bon établissement.

Si vous êtes malade, portez un masque médical lorsque vous êtes en présence d'autres personnes (par exemple, lorsque vous partagez une chambre ou un véhicule) et avant d'entrer dans le bureau d'un prestataire de soins.

Le port d'un masque facial lorsque vous êtes malade vous empêchera d'infecter les autres.

Voir la section ci-dessous pour des conseils plus complets sur les masques et les revêtements.

Restez informé des derniers développements concernant la COVID-19 et suivez les conseils de vos autorités de santé publique nationales et locales.

Ainsi, vous recevrez des informations crédibles sur la propagation dans votre région et des conseils spécifiques sur ce que les habitants de votre région peuvent faire pour se protéger.

Dans la plupart des pays du monde, des personnes ont été testées positives pour la COVID-19 et beaucoup d'entre elles connaissent des épidémies.

Certains pays ont réussi à ralentir leur épidémie, mais la situation est imprévisible et il est important de vérifier régulièrement les dernières nouvelles provenant de sources fiables.

Tenez-vous au courant des « points chauds » actuels de la COVID-19 (zones où COVID-19 se répand largement).

Si possible, évitez de vous rendre dans ces endroits, en particulier si vous avez 65 ans ou plus, ou si vous avez d'autres problèmes médicaux à haut risque.


(Source OMS Page consultée le 14 septembre 2020)(Source CDC Page consultée le 14 septembre 2020)(Source OMS Page consultée le 1 septembre 2020)

Je n’ai pas de savon ni d’eau. Puis-je utiliser du chlore pour l'hygiène des mains et la décontamination de la COVID-19 ?

Les solutions à faible teneur en chlore ne sont pas recommandées et sont fortement déconseillées lorsqu'un désinfectant pour les mains à base d'alcool (60 % d'éthanol ou 70 % d'isopropanol) ou de l'eau et du savon sont disponibles. En voici les raisons :

La fabrication et la dilution de solutions de chlore présentent un risque plus élevé d'irritation des mains et d'effets néfastes sur la santé, notamment des irritations oculaires et des problèmes respiratoires.

La préparation de solutions de chlore nécessite une formation pour atteindre la dose correcte de 0,05 % avec les différentes concentrations d'eau de Javel disponibles dans le secteur privé.

Les solutions de chlore doivent être préparées quotidiennement, stockées dans un endroit frais et sec, avec un couvercle à l'abri de la lumière du soleil, sinon elles risquent de perdre leur pouvoir de désinfection.


Veuillez consulter les orientations provisoires de l'OMS sur l'hygiène obligatoire des mains pour la COVID-19 pour des informations supplémentaires et la section ci-dessus sur la manière de nettoyer et de désinfecter.


(Source OMS Page consultée le 14 septembre 2020)

Dois-je fabriquer mon propre désinfectant pour les mains si je ne le trouve pas dans les magasins ?

Les CDC n'encouragent pas la production et l'utilisation de produits désinfectants pour les mains faits maison en raison de préoccupations concernant l'utilisation correcte des ingrédients et la nécessité de travailler dans des conditions stériles pour fabriquer le produit.

Vous devez utiliser des produits fabriqués commercialement lorsque cela est possible.

Pour être efficaces contre certains types de germes, les désinfectants pour les mains doivent avoir une concentration d'au moins 60 % d'éthanol ou 70 % d'alcool isopropanol et être utilisés lorsque les mains ne sont pas visiblement sales ou grasses.

Ne vous fiez pas aux recettes « A faire soi-même » basées uniquement sur les huiles essentielles ou formulées sans les bonnes pratiques de composition.


Gardez les désinfectants pour les mains à base d'alcool hors de portée des enfants. Apprenez-leur à appliquer le désinfectant et à surveiller son utilisation.

Appliquez une quantité de la taille d'une pièce de monnaie sur vos mains. Il n'est pas nécessaire d'utiliser une grande quantité du produit.

○ Évitez de vous toucher les yeux, la bouche et le nez immédiatement après avoir utilisé un désinfectant pour les mains à base d'alcool, car cela peut provoquer une irritation.

○ Les désinfectants produits commercialement sont à base d'alcool et peuvent donc être inflammables. Ne l'utilisez pas avant de manipuler du feu ou de cuisiner.

○ Ne permettez pas aux enfants d'avaler un désinfectant pour les mains à base d'alcool. Il peut être toxique.


N'utilisez pas de désinfectant pour les mains pour désinfecter les surfaces et les objets fréquemment touchés. Reportez-vous aux conseils donnés ici sur la manière de nettoyer et de désinfecter les surfaces.


La meilleure façon de prévenir la COVID-19 est de se laver les mains fréquemment (se laver les mains à l'eau et au savon pendant 20 secondes).

Pour le lavage des mains, vous pouvez utiliser du savon ordinaire ou du savon antibactérien. Le savon ordinaire est aussi efficace que le savon antibactérien pour éliminer les germes.

Si vous n'avez pas accès à de l'eau et du savon, vous pouvez utiliser un désinfectant pour les mains à base d'alcool contenant au moins 60 % d'éthanol ou 70 % d'alcool isopropanol. Vous pouvez savoir si le désinfectant contient au moins 60 % d'alcool en regardant l'étiquette du produit.


● Lavez-vous toujours les mains à l'eau et au savon si vos mains sont visiblement sales.


(Source CDC Page consultée le 14 septembre 2020)(Source OMS Page consultée le 14 septembre 2020)

Qu'est-ce que la distanciation physique ou sociale ?

*Veuillez noter que la fourchette utilisée pour la distance physique dans ce guide reflète le guide de l'OMS et des CDC pour la distance physique au moment de la dernière mise à jour.


La distanciation sociale, également appelée distanciation physique, consiste à garder un espace entre vous et les autres personnes en dehors de votre domicile. Pour pratiquer la distanciation sociale ou physique :

Suivez les conseils des autorités de votre lieu de résidence.

○ Couvrez-vous la bouche et le nez avec un couvre-visage en tissu lorsque vous êtes en présence d'autres personnes, y compris lorsque vous devez sortir en public, par exemple, pour aller à l'épicerie.

Cette section fournit des conseils complets pour un transport sûr.

○ Maintenez une distance physique de 1 à 2 mètres (3-6 pieds)entre vous et les autres personnes, même si vous portez un masque. Cette fourchette reflète les orientations actuelles de l'OMS et des CDC américains en matière d'éloignement physique. (Elle sera mise à jour au fur et à mesure de la publication de nouvelles lignes directrices).

■ Évitez les espaces encombrés avec de nombreuses personnes à proximité, les lieux où les gens ont des conversations à distance rapprochée, et les espaces confinés et clos avec une mauvaise ventilation avec les autres.

■ Le risque est plus élevé lorsque ces trois facteurs se chevauchent. Limitez la fréquentation des grands rassemblements ou des lieux très fréquentés.

■ Éviter les grands et petits rassemblements dans les lieux privés et les espaces publics, comme la maison d'un ami, les parcs, les restaurants ou les magasins.

■ Ne vous rendez dans les magasins qui vendent des produits ménagers de première nécessité en personne que lorsque vous en avez absolument besoin, et maintenez une distance physique avec les personnes qui ne font pas partie de votre foyer lorsque vous faites des courses et faites la queue. Faites attention à tout guide physique, comme les marques de ruban adhésif sur les sols ou les signes sur les murs.

Laissez aux autres personnes un espace de 1 à 2 mètres (3-6 pieds) lorsque vous passez à côté d'elles, à l'intérieur comme à l'extérieur.

■ Si possible, utilisez les services de transport au volant, de ramassage en bordure de trottoir ou de livraison pour limiter les contacts face à face avec les autres. Maintenez une distance physique entre vous et les prestataires de services de livraison pendant les échanges et portez une protection pour le visage

■ Limitez votre temps dans les espaces clos. Si possible, ouvrez les fenêtres et les portes pour la ventilation.

Travailler à domicile lorsque c'est possible.

Si possible, évitez d'utiliser les transports publics, le covoiturage ou les taxis.

Si vous êtes un étudiant ou un parent, parlez à votre école des possibilités d'apprentissage numérique ou à distance.

Restez connecté tout en restant à l'écart.

Appelez, chattez en vidéo ou restez connecté en utilisant les médias sociaux.

Ce conseil s'applique aux personnes de tout âge, y compris les adolescents et les jeunes adultes. Il est particulièrement important pour les personnes à plus exposées au risque de COVID-19 et peut contribuer à empêcher les personnes malades d'infecter des personnes en bonne santé.


● Chacun réagit différemment aux situations stressantes et il peut être difficile de prendre physiquement ses distances par rapport à une personne aimée.


(Source CDC Page consultée le 22 juillet 2020)(Source OMS Page consultée le 22 juillet 2020)(Source OMS Page consultée le 14 septembre 2020)

Comment puis-je maintenir ma famille en bonne santé dans des maisons et des communautés surpeuplées pendant la COVID-19 ?

Maintenir votre famille en bonne santé et à l'abri de la COVID-19 peut être encore plus difficile lorsque vous vivez dans des conditions de promiscuité. Mais vous pouvez faire des choses pour faciliter la vie de votre famille.

Restez où vous êtes. Ne quittez votre foyer ou votre région que pour des raisons essentielles, comme pour aller chercher de la nourriture ou des soins médicaux.

○ Limitez le nombre de personnes qui quittent et retournent dans votre espace de vie immédiat à un nombre aussi restreint et peu fréquent que possible.

Aidez vos enfants à s'éloigner physiquement.

Expliquez à vos enfants qu'ils ont pour tâche importante de se maintenir en bonne santé et de maintenir leur communauté en s'éloignant temporairement des autres physiquement.

Montrez leur une attention positive supplémentaire lorsqu'ils font un effort pour pratiquer une distanciation physique sûre des autres.

Rendre le lavage des mains (lavage à l'eau et au savon pendant 20 secondes ou avec un désinfectant pour les mains à base d'alcool (60 % d'éthanol ou 70 % d'isopropanol) amusant et hygiénique.

Essayez de vous laver les mains de tous les membres de la famille aussi souvent que possible.

Laissez les enfants s'enseigner mutuellement comment se laver les mains.

Encouragez les enfants à ne pas toucher leur visage.

Partagez la charge.

S'occuper des enfants et des autres membres de la famille est difficile dans des espaces restreints, mais c'est beaucoup plus facile lorsque les responsabilités sont partagées.

Essayez de répartir les tâches ménagères, la garde des enfants et les autres tâches de manière égale entre les membres de la famille.

Créez un horaire pour le temps "en marche" et le temps "hors marche" avec les autres adultes de votre foyer.

Il est normal de demander de l'aide quand vous vous sentez fatigué ou stressé, pour que vous puissiez prendre une pause.

Exercice quotidien.

Encouragez les enfants à penser aux activités qu'ils peuvent faire pour s'exercer tout en évitant le contact avec des personnes qui ne vivent pas déjà dans votre espace immédiat.

Les activités de saut, de danse ou de course en rond peuvent être amusantes.

Faites une pause.

Vous n'avez peut-être pas l'espace nécessaire pour gérer tout le stress et les émotions que vous ressentez.

Remarquez quand vous vous sentez stressé ou contrarié et faites une pause... même trois respirations profondes peuvent faire la différence. De nombreuses familles trouvent que cela les aide.

Restez positif, avoir une routine et essayez de trouver un moment de tête-à-tête avec chaque enfant quand vous le pouvez vous aidera à gérer le comportement de votre enfant et vos sentiments.


(Source UNICEF Page consultée le 14 septembre 2020)(Source CDC Page consultée le 14 septembre 2020)

Puis-je utiliser la climatisation dans le cadre de la COVID-19 ?

Un système de chauffage, de ventilation et de climatisation (CVC) bien entretenu et bien exploité peut réduire la propagation de la COVID-19 dans les espaces intérieurs en augmentant le taux de renouvellement de l'air, en réduisant la recirculation de l'air et en augmentant l'utilisation de l'air extérieur

○ Les modes de recirculation (qui font recirculer l'air) ne doivent pas être utilisés.

○ Les systèmes de CVC doivent être régulièrement inspectés, entretenus et nettoyés.


(Source OMS Page consultée le 14 septembre 2020)

Les ventilateurs peuvent-ils être utilisés sans danger à mon domicile dans le cadre de COVID-19 ?

● Les ventilateurs de table ou sur pied peuvent être utilisés sans danger pour la circulation de l'air entre les membres d'une même famille qui ne sont pas infectés par la COVID-19.


● Les ventilateurs ne doivent pas être utilisés lorsque des personnes qui ne vivent pas dans le ménage sont en visite, car certaines personnes pourraient être atteintes du virus même si elles n'ont pas de symptômes.

○ Le fait qu'une personne infectée souffle directement sur une autre dans des espaces fermés peut augmenter la transmission du virus d'une personne à une autre.


● Si l'utilisation d'une table ou d'un ventilateur sur pied est inévitable, il est important d'augmenter les changements d'air extérieur en ouvrant les fenêtres et de minimiser le soufflage d'air d'une personne à une autre.


● Les ventilateurs de plafond peuvent améliorer la circulation de l'air extérieur et éviter les poches d'air stagnant dans les pièces où se trouvent des personnes.

○ Lorsqu'on utilise des ventilateurs de plafond, il est essentiel de maintenir une bonne ventilation de l'air extérieur.

○ L'ouverture des fenêtres est un moyen efficace d'augmenter la ventilation de l'air extérieur.


(Source OMS Page consultée le 1 septembre 2020)

Je vis dans un ménage tribal multigénérationnel, comment pouvons-nous prendre des précautions pour protéger les membres du ménage contre la COVID-19 ou isoler une personne malade ?

Chaque membre du ménage doit limiter les risques et prendre des mesures pour rester en bonne santé.

○ Se laver les mains avec de l'eau et du savon pendant 20 secondes ou avec un désinfectant pour les mains à base d'alcool (désinfectant) qui contient 60 % d'éthanol ou 70 % d'alcool isopropanol.

○ Évitez de vous toucher les yeux, le nez et la bouche.

○ Limitez les sorties de la maison.

Si vous devez quitter le foyer, portez un masque en tissu et pratiquez la distanciation physique, en restant à une distance d'au moins 1 à 2 mètres (3-6 pieds) des autres.

○ Évitez d'avoir des visiteurs, c'est-à-dire des personnes qui ne vivent pas avec vous, à l'intérieur de votre foyer.

Cela peut être difficile, étant donné que la plupart des communautés sont très unies et que les gens se rendent souvent visite.

Cependant, limiter les visites contribue à réduire la propagation du virus qui provoque la COVID-19.

Si des personnes doivent se rendre à votre domicile, les visiteurs doivent porter un couvre-visage en tissu et rester à l'extérieur, si possible, tout en gardant une distance d'au moins 1 à 2 mètres.


Limitez les risques lorsque vous sortez de la maison.

Choisissez une ou deux personnes de la maison qui ne sont pas à risque pour faire le voyage.

○ Porter un masque de protection en tissu, après l'avoir utilisé, enlevé et lavé correctement.

○ Pratiquez la distanciation physique en faisant vos courses et en faisant la queue.

○ Évitez de vous toucher les yeux, le nez ou la bouche.

○ Évitez de circuler dans un véhicule avec des membres de ménages différents.

Si cela n'est pas possible :

● Évitez, dans la mesure du possible, de voyager avec plusieurs passagers ou de leur fournir un moyen de transport. Limiter les contacts étroits et créer autant d'espace que possible entre les passagers du véhicule.

● Ouvrez les fenêtres ou utilisez les bouches d'aération du véhicule pour faire entrer de l'air frais de l'extérieur.

● Ne manipulez que vos objets personnels.

● Évitez de vous toucher les yeux, le nez et la bouche.

Nettoyez et désinfectez les surfaces les plus fréquemment touchées, allongez les poignées de porte et les boucles de ceinture de sécurité, après chaque voyage.

● Lavez-vous les mains avec de l'eau et du savon pendant 20 secondes ou avec un désinfectant à base d'alcool (désinfectant) contenant 60 % d'éthanol ou 70 % d'alcool isopropanol, immédiatement après votre retour à la maison.


● Maintenez une distance physique aussi grande que possible avec les personnes à risque dans la maison.

○ Si votre ménage comprend une ou plusieurs personnes à haut risque, toutes les familles doivent agir comme si elles étaient elles-mêmes à haut risque.

○ Évitez de vous serrer dans vos bras, de vous embrasser, de partager la nourriture (comme utiliser la même fourchette ou partager la même nourriture) et de boire dans la même tasse.

○ Assurez votre sécurité lors de votre retour au travail en suivant les conseils de votre employeur pour le retour au travail.


Les membres de la famille qui courent un risque plus élevé doivent éviter de s'occuper des enfants et des personnes malades.

○ Si les personnes à haut risque doivent s'occuper d'enfants dans leur ménage, les enfants dans leur voiture ne doivent pas avoir de contact avec des personnes extérieures au ménage.

○ Les membres du ménage qui sont exposés à un risque plus élevé doivent également éviter de s'occuper de personnes malades, quel que soit leur âge.


● Séparez un membre du ménage qui est malade.

○ Suivez les conseils de la section "Prendre soin d'un proche présentant des symptômes légers et/ou confirmés COVID-19 à la maison" sur la manière de prendre soin d'un membre malade du ménage.


(Source CDC Page consultée le 14 septembre 2020)

Comment pouvons-nous nous protéger si nous ne savons pas qui est infecté ?

Les meilleurs moyens de se protéger et de protéger les autres sont de :

○ Se laver les mains avec de l'eau et du savon pendant 20 secondes ou avec un désinfectant pour les mains à base d'alcool (désinfectant) qui contient 60 % d'éthanol ou 70 % d'alcool isopropanol.

  • Utiliser une solution hydroalcoolique (désinfectant) pour les mains composée de 60 % d'éthanol ou 70 % d'alcool isopropanol si les mains sont visiblement souillées

  • Se laver les mains au savon et à l'eau lorsqu'elles sont visiblement souillées.

  • Lorsque vous vous lavez les mains à l'eau et au savon, il est préférable d'utiliser des serviettes en papier jetables pour vous sécher les mains. Si cela n’est pas possible, utiliser des serviettes de toilettes propres réservées à cet usage et les remplacer fréquemment.

● Se laver les mains permet de tuer le virus s'il est présent sur vos mains.

Pour plus d'informations, veuillez consulter les orientations provisoires de l'OMS sur l'hygiène obligatoire des mains pour la COVID-19.

Couvrez-vous la bouche et le nez avec le pli du coude ou un mouchoir en papier lorsque vous toussez ou éternuez. Ensuite, jetez immédiatement le mouchoir utilisé et lavez-vous les mains à l'eau et au savon pendant 20 secondes ou avec un désinfectant pour les mains à base d'alcool (60 % d'éthanol ou 70 % d'isopropanol).

○ Maintenez une distance physique de 1 à 2 mètres (3 à 6 pieds) entre vous et les autres (parfois appelée distance physique).

  • Cela est particulièrement important si vous êtes à côté d'une personne qui tousse ou éternue, si vous êtes à haut risque de contracter la maladie ou si vous vous trouvez dans une zone où circule la covid-19.

Nettoyer et désinfecter quotidiennement les surfaces fréquemment touchées.

○ Évitez les endroits bondés où il y a beaucoup de monde à proximité, les endroits où les gens ont des conversations à distance rapprochée, et les espaces clos et mal ventilés.

○ Ouvrez si possible les fenêtres et les portes pour améliorer la ventilation.


(Source OMS Page consultée le 14 septembre 2020)(Source CDC Page consultée le 14 septembre 2020)

Se rincer régulièrement le nez avec une solution saline peut-il aider à prévenir l'infection à COVID-19 ?

Non. Rien ne prouve que le fait de se rincer régulièrement le nez avec une solution saline protège contre l'infection à COVID-19. Suivez les mesures préventives appropriées (voir la section Prévention) pour vous protéger contre la COVID-19.



(Source OMS Page consultée le 14 septembre 2020)

Les sèche-mains (comme ceux que l'on trouve dans les toilettes publiques) sont-ils efficaces pour tuer la COVID-19 ?

Non. Non. Les sèche-mains ne sont pas efficaces pour tuer la COVID-19. Suivez les mesures préventives appropriées (voir la section Prévention) pour vous protéger contre la COVID-19.



(Source OMS Page consultée le 14 septembre 2020)

Une lampe de désinfection à ultraviolets (UV) peut-elle tuer la COVID-19 ?

Non. Non, les lampes à UV ne doivent pas être utilisées pour se stériliser les mains ou d’autres parties du corps, car les rayons UV peuvent provoquer une irritation de la peau. Suivez les mesures préventives appropriées (voir la section Prévention) pour vous protéger contre la COVID-19.



(Source OMS Page consultée le 14 septembre 2020)

Est-ce que prendre un bain chaud peut prévenir la COVID-19 ?

Non. Non, prendre un bain chaud n’empêche pas de contracter la COVID-19.

○ Votre température corporelle normale se maintient autour de 36,5°C à 37°C, quelle que soit la température de votre bain ou de votre douche.

○ En fait, prendre un bain chaud avec de l'eau extrêmement chaude peut être dangereux, car cela peut vous brûler.

○ Suivez les mesures préventives appropriées (voir la section Prévention) pour vous protéger contre la COVID-19.



(Source OMS Page consultée le 14 septembre 2020)

L'ajout de poivre à votre soupe ou à d'autres repas peut-il prévenir ou guérir la COVID-19 ?

Non. Les piments forts présents dans vos aliments, bien que savoureux, ne peuvent pas empêcher ou guérir la COVID-19.

● Suivez les mesures préventives appropriées (voir la section Prévention) pour vous protéger contre la COVID-19.

● Il est également bénéfique pour votre santé générale de maintenir une alimentation équilibrée, de rester bien hydraté, de faire régulièrement de l'exercice et de bien dormir.



(Source OMS Page consultée le 14 septembre 2020)

Manger de l'ail peut-il prévenir la COVID-19 ?

Non. L'ail est un aliment sain qui peut avoir certaines propriétés antimicrobiennes, mais il n'y a pas de preuve que la consommation d'ail ait protégé les gens contre la COVID-19.

○ Suivez les mesures préventives appropriées (voir la section Prévention) pour vous protéger contre la COVID 19.



(Source OMS Page consultée le 14 septembre 2020)

Pourquoi les stations de lavage des mains sont-elles importantes ?

Le fait de disposer d'une installation de lavage des mains augmente de 50 % la probabilité de se laver les mains avec de l'eau et du savon pendant 20 secondes ou avec un désinfectant pour les mains à base d'alcool (60 % d'éthanol ou 70 % d'isopropanol). Si elle est placée à proximité des toilettes ou de la cuisine et si elle dispose d'eau et de savon, les gens sont jusqu'à 80 % plus enclins à se laver les mains.


Les facteurs qui peuvent changer les comportements et encourager le lavage des mains à la maison et dans la communauté sont notamment les suivants

Choisissez un savon qui soit agréable pour les membres de votre ménage afin de rendre le lavage des mains plus agréable. Le savon qui sent mauvais ou qui assèche nos mains rend le lavage des mains moins agréable.

○ Ajouter un miroir. Nous aimons tous nous regarder dans un miroir. L'ajout d'un miroir augmentera probablement le temps que les gens passent dans l'établissement et rendra le processus de lavage des mains plus souhaitable.

○ Réserver une "place" pour le savon : l'une des principales raisons pour lesquelles les gens n'utilisent pas de savon est qu'il n'est pas conservé dans les installations de lavage des mains. Vous pouvez vous assurer que le savon reste dans l'établissement en fabriquant du "savon sur corde" ou en mettant le savon dans un sac en maille souple.

○ Faites ressortir votre installation de lavage des mains : Vous pouvez attirer davantage l'attention sur votre station de lavage des mains en lui donnant une couleur vive, en la peignant ou en la décorant.

○ Donner aux gens l'impression que d'autres personnes les regardent : les gens ont près de 50 % plus de chances de se laver les mains quand il y a d'autres personnes autour. Essayez d'ajouter un autocollant avec une image des yeux sur votre installation de lavage des mains. Il a été constaté que cela augmentait le lavage des mains de 12 %.



(Source (Wash’Em (via Hygiene Hub) Page consultée le 14 septembre 2020)

La solution désinfectante pour lentilles de contact est-elle efficace pour nettoyer mes lentilles de contact ?

Les systèmes à base de peroxyde d'hydrogène pour le nettoyage, la désinfection et le stockage des lentilles de contact devraient être efficaces contre le virus qui provoque la covid-19.

○ Pour les autres méthodes de désinfection, pour les lentilles de contact, telles que les solutions polyvalentes et les nettoyants à ultrasons, il n'existe actuellement pas suffisamment de preuves scientifiques pour déterminer l'efficacité contre le virus.


Utilisez toujours une solution pour désinfecter vos lentilles de contact et votre étui afin de tuer les germes qui pourraient être présents.


Manipulez vos lentilles sur une surface qui a été nettoyée et désinfectée.



(Source CDC Page consultée le 14 septembre 2020)

Vaccins, remèdes et traitements

Existe-t-il des médicaments spécifiques pour prévenir ou traiter la COVID-19 ?

À ce jour, il n'existe pas de vaccin ni de médicament antiviral spécifique pour prévenir ou traiter la COVID-19.

Des vaccins possibles et certains traitements médicamenteux spécifiques sont à l'étude. Ils sont testés dans le cadre d'essais cliniques.

Pour plus d'informations sur les médicaments et les agents expérimentaux actuellement approuvés aux États-Unis, cliquez ici.


Les personnes atteintes de COVID-19 doivent recevoir des soins pour soulager les symptômes.

Les personnes atteintes d'une maladie grave doivent être hospitalisées. La plupart des patients guérissent grâce à des soins de soutien.

Actuellement, la gestion clinique comprend des mesures de prévention et de contrôle des infections et des soins de soutien, y compris l'apport d'oxygène supplémentaire et l'assistance respiratoire mécanique lorsque cela est indiqué.


L'OMS ne recommande pas l'automédication avec des médicaments, y compris des antibiotiques, comme prévention ou traitement de la COVID-19.

○ Le meilleur moyen de prévenir l'infection à COVID-19 est de prendre des mesures préventives au quotidien (voir la section Prévention)



(Source OMS Page consultée le10 septembre 2020)(Source CDC Page consultée le 10 septembre 2020)

La consommation de méthanol, d'éthanol ou d'eau de Javel guérit-elle la COVID-19 ?

Non. Non, la consommation de méthanol, d'éthanol ou d'eau de Javel ne prévient ni ne guérit la COVID-19 et est en fait extrêmement dangereuse.

○ Le méthanol, l'éthanol et l'eau de Javel sont des poisons qui peuvent causer de graves problèmes et la mort s'ils sont consommés.

○ Ces produits sont utilisés dans des produits de désinfection des surfaces. Ils ne tueront pas le virus dans votre corps.

○ Ils endommageront vos organes internes si vous les buvez.



(Source OMS Page consultée le 14 septembre 2020)

Les vaccins contre la pneumonie protègent-ils contre la COVID-19 ?

Non. Les vaccins contre la pneumonie tels que le vaccin antipneumococcique et le vaccin anti-Haemophilus influenza type B (Hib) ne confèrent pas de protection contre la COVID-19.

○ Bien que ces vaccins ne soient pas efficaces contre la covid-19, la vaccination contre les maladies respiratoires est fortement recommandée pour protéger votre santé.

○ Parce que laCOVID-19 est une maladie nouvelle et si différente des autres coronavirus, elle nécessite son propre vaccin. Les chercheurs travaillent à la mise au point d’un vaccin contre la COVID-19.



(Source OMS Page consultée le 14 septembre 2020)

Le vaccin anti-polio oral (VPO) vous protège-t-il contre la covid-19 ?

Non. Le vaccin antipolio oral (VPO) n'e confère pas de protection contre la COVID-19.

○ Une étude est prévue aux États-Unis pour évaluer les effets non spécifiques du VPO sur le système immunitaire afin de déterminer son utilisation potentielle en attendant la mise au point d'un vaccin contre la COVID-19 et d'une thérapie antivirale.


(Source OMS Page consultée le 14 septembre 2020)(Source Global Polio Eradication Initiative Page consultée le14 septembre 2020)


Le vaccin Bacille Calmette-Guérin (BCG) vous protège-t-il contre la COVID-19 ?

Non. Il n'existe aucune preuve que le vaccin BCG protège contre l'infection par le virus COVID-19.

○ L'OMS continue de recommander la vaccination néonatale par le BCG dans les pays ou les milieux où l'incidence de la tuberculose est élevée.



(Source OMS Page consultée le 14 septembre 2020)( Source OMS Page consultée le 14 septembre)


Est-il sûr de continuer à administrer les vaccins de routine pendant la pandémie de COVID-19 ?

● Oui. Les visites de routine pour la vaccination sont toujours importantes pendant la pandémie de COVID-19.


Les vaccins sont un élément important pour rester en bonne santé, surtout si votre enfant a moins de 2 ans ou si vous êtes enceinte.

○ Les vaccins permettent de s'immuniser avant d'être exposé à des maladies potentiellement mortelles.

○ Bien qu'il n'existe pas encore de vaccin pour aider à protéger contre la COVID-19, les vaccins contre des maladies telles que la rougeole, la grippe, la coqueluche et d'autres maladies infectieuses sont importants pour la santé de votre enfant.

○ Cela contribuera à prévenir les épidémies de maladies évitables par la vaccination chez les jeunes enfants pendant la pandémie de COVID-19.

○ Recevoir des vaccins de routine pendant la grossesse, tels que les vaccins contre la grippe et le TDAP, peut contribuer à vous protéger, vous et votre bébé.


Des informations sur les vaccins pour adolescents sont disponibles dans cette section.



(Source CDC Page consultée le 14 septembre 14 2020)(Source CDC Page consultée le 14 septembre 2020)

Les antibiotiques sont-ils efficaces pour prévenir et traiter la COVID-19 ?

Non. La COVID-19 est causée par un virus, et les antibiotiques ne sont pas un traitement efficace contre les virus. Les antibiotiques ne peuvent traiter que les infections bactériennes.

● Les décisions d'administrer des antibiotiques aux patients atteints de COVID-19 doivent être basées sur la probabilité d'une infection bactérienne en plus de la COVID-19.


(Source OMS Page consultée le 14 septembre 2020)(Source CDC Page consultée le 14 septembre 2020)

Qu'est-ce que la dexaméthasone et agit-elle contre la covid-19 ?

La dexaméthasone, un corticostéroïde, est utilisée dans un large éventail de conditions pour ses effets anti-inflammatoires et immunosuppresseurs.

Elle a été testée sur des patients hospitalisés avec COVID-19 dans le cadre de l'essai clinique national RECOVERY au Royaume-Uni et s'est révélée bénéfique pour les patients gravement malades.

Selon les résultats préliminaires partagés avec l'OMS (et maintenant disponibles sous forme de préimpression), pour les patients sous respirateur, il a été démontré que le traitement réduisait la mortalité d'environ un tiers, et pour les patients ne nécessitant que de l'oxygène, la mortalité était réduite d'environ un cinquième.

Guide vivant de l'OMS sur les corticostéroïdes pour COVID-19 :

○ Une forte recommandation pour une corticothérapie systémique (c'est-à-dire intraveineuse ou orale) pendant 7 à 10 jours chez les patients atteints de COVID-19 grave et critique.

○ Une recommandation conditionnelle de NE PAS utiliser de corticothérapie chez les patients atteints de COVID-19 non sévère.

● L'OMS continuera à mettre à jour les directives de traitement au fur et à mesure que de nouvelles recherches et de nouveaux résultats seront disponibles.



(Source OMS Page consultée le 2 septembre 2020)(Source OMS Page consultée le 2 septembre 2020)

Masque médical et masque non médical (couvrant le visage en tissu)

Quelle est la différence entre les masques médicaux et les masques non médicaux ou les masques en tissu ?

L'OMS définit les masques médicaux comme des masques chirurgicaux ou de procédure qui sont :

○ Plat ou plissé (certains ont la forme de tasses)

○ Fixé sur la tête avec des sangles

○ Testé selon un ensemble de méthodes d'essai normalisées qui visent à équilibrer une filtration élevée, une respirabilité adéquate et, en option, une résistance à la pénétration des fluides.

○ L'OMS recommande de réserver l'utilisation des masques médicaux aux personnes qui en ont besoin :

  • Professionnels de la santé

  • Les personnes qui s'occupent de patients atteints de COVID-19 (présumés ou confirmés) à domicile

  • Personnes présentant des symptômes de COVID-19 (même légers)

  • Les personnes à risque, y compris toute personne âgée de 60 ans ou plus et les personnes de tout âge présentant des problèmes de santé sous-jacents, lorsqu'elles se trouvent dans des zones de transmission généralisée et qu'elles ne peuvent garantir une distance physique de 1 à 2 mètres (3-6 pieds) des autres .

● L'OMS définit les masques non médicaux ou les masques en tissu comme ceux qui sont fabriqués en tissu, en coton ou en tissu.

○ L'OMS conseille aux gouvernements d'encourager le grand public à utiliser des revêtements non médicaux/en tissu pour les zones de transmission étendue, avec une capacité limitée de mise en œuvre des mesures de contrôle et surtout dans les milieux où une distance physique d'au moins 1 à 2 mètres (3-6 pieds) n'est pas possible - comme dans les transports publics, dans les magasins ou dans d'autres environnements confinés ou surpeuplés.

○ Les masques en tissu (masques non médicaux) ne sont pas considérés comme appropriés pour les travailleurs de la santé.

  • Si la production de revêtements faciaux en tissu destinés à être utilisés dans les établissements de soins de santé est proposée au niveau local en cas de pénurie ou de rupture de stock, une autorité locale doit évaluer l'équipement de protection individuelle (EPI) proposé en fonction de normes minimales et de spécifications techniques spécifiques (voir le guide sur l'utilisation des EPI).

● Un masque médical permet de contrôler la propagation du virus et de protéger celui qui le porte. Un masque en tissu empêche la transmission de COVID-19 à d'autres personnes si le porteur est infecté mais ne sait pas qu'il l'est du fait qu'il présente des symptômes légers ou n'en présente aucun.

● Pour les masques médicaux comme pour les revêtements faciaux en tissu, il convient de suivre les meilleures pratiques en matière de port, d'enlèvement et d'élimination des masques, ainsi que d'hygiène des mains après leur retrait (voir ci-dessous les sections sur le port, l'enlèvement et l'élimination des masques).

● L'utilisation d'un masque ou d'une protection faciale ne suffit pas à elle seule à assurer un niveau de protection adéquat, et toutes les mesures préventives clés devraient également être adoptées :

○ Évitez les attroupements et les espaces clos et bondés.

○ Maintenez une distance physique d'au moins 1 à 2 mètres (3-6 pieds) des autres personnes, en particulier de celles qui présentent des symptômes respiratoires (par exemple, toux, éternuements).

○ Se laver les mains avec de l'eau et du savon pendant 20 secondes ou avec un désinfectant pour les mains à base d'alcool (60 % d'éthanol ou 70 % d'isopropanol).

  • Utiliser une solution hydroalcoolique (désinfectant) pour les mains composée de 60 % d'éthanol ou 70 % d'alcool isopropanol si les mains sont visiblement souillées

  • Se laver les mains au savon et à l'eau lorsqu'elles sont visiblement souillées.

  • Lorsque vous vous lavez les mains à l'eau et au savon, il est préférable d'utiliser des serviettes en papier jetables pour vous sécher les mains. Si cela n’est pas possible, utiliser des serviettes de toilettes propres réservées à cet usage et les remplacer fréquemment.

○ Couvrez-vous le nez et la bouche avec un coude plié ou un mouchoir en papier lorsque vous toussez ou éternuez (hygiène respiratoire), jetez le mouchoir immédiatement après usage et procédez à l'hygiène des mains comme indiqué ci-dessus.

○ Évitez de vous toucher la bouche, le nez et les yeux.

○ Améliorez la circulation de l'air et la ventilation dans votre espace de vie en ouvrant les fenêtres et les portes autant que possible. Des conseils concernant l'utilisation des climatiseurs et des ventilateurs dans vos maisons sont disponibles dans cette section.



(Source OMS Page consultée le 9 septembre 2020)(Source OMS Page consultée le 9 septembre 2020)(Source CDC Page consultée le 9 septembre 2020)(Source OMS Page consultée le 9 septembre 2020)

Qui doit porter un masque médical ?

Les masques médicaux doivent être réservés à l'usage de :

Les personnes qui s'occupent de patients atteints de COVID-19 (présumé ou confirmé) à domicile.

Personnes présentant des symptômes de COVID-19 (même légers).

Personnes à risque, y compris toute personne âgée de 60 ans ou plus et les personnes de tout âge présentant des problèmes de santé sous-jacents, lorsqu'elles se trouvent dans des zones de transmission généralisée et qu'elles ne peuvent garantir une distance physique de 1 à 2 mètres (3-6 pieds) des autres.


Les CDC et l'OMS recommandent au grand public de ne pas utiliser le masque médical dont le personnel de santé a besoin et de porter un masque en tissu dans les zones où la transmission communautaire est répandue.


Si vous êtes atteint d'une suspicion de COVID-19 ou si vous avez des symptômes légers, portez un masque médical autant que possible.

Le masque doit être changé au moins une fois par jour.

○ Si vous ne pouvez pas tolérer un masque médical, vous devez appliquer rigoureusement l'hygiène respiratoire.

Évitez de contaminer les surfaces avec de la salive, des mucosités ou des sécrétions respiratoires.

Couvrez-vous la bouche et le nez avec le pli du coude ou un mouchoir en papier lorsque vous toussez ou éternuez, puis jetez immédiatement le mouchoir utilisé et lavez-vous les mains avec de l'eau et du savon pendant 20 secondes ou avec un désinfectant pour les mains à base d'alcool (60 % d'éthanol ou 70 % d'isopropanol).

Utiliser une solution hydroalcoolique (désinfectant) pour les mains composée de 60 % d'éthanol ou 70 % d'alcool isopropanol si les mains sont visiblement souillées

Se laver les mains au savon et à l'eau lorsqu'elles sont visiblement souillées.

Lorsque vous vous lavez les mains à l'eau et au savon, il est préférable d'utiliser des serviettes en papier jetables pour vous sécher les mains. Si cela n’est pas possible, utiliser des serviettes de toilettes propres réservées à cet usage et les remplacer fréquemment.

S'isoler ou réduire autant que possible l'interaction avec les autres si l'isolement dans un établissement médical n'est pas indiqué ou possible.

Gardez une distance d'au moins 1 à 2 mètres des autres personnes.

Améliorer la circulation de l'air et la ventilation dans l'espace de vie en ouvrant les fenêtres autant que possible. Vous trouverez dans cette section des conseils sur l'utilisation des climatiseurs et des ventilateurs dans vos foyers.


Les soignants ou ceux qui partagent leur espace de vie avec des personnes suspectées de COVID-19 ou présentant des symptômes légers doivent porter un masque médical dans la même pièce que la personne affectée.

Se laver fréquemment les mains avec de l'eau et du savon pendant 20 secondes ou avec un désinfectant pour les mains à base d'alcool (60 % d'éthanol ou 70 % d'isopropanol).

Dans la mesure du possible, gardez une distance d'au moins 1 à 2 mètres de la personne dont vous vous occupez.

Éliminez tout matériel contaminé par des sécrétions respiratoires (tissus jetables) immédiatement après utilisation, puis lavez-vous les mains avec de l'eau et du savon pendant 20 secondes ou avec un désinfectant pour les mains à base d'alcool (désinfectant) qui contient 60 % d'éthanol ou 70 % d'isopropanol.

○ Améliorer la circulation de l'air et la ventilation dans l'espace de vie en ouvrant les fenêtres autant que possible.


Les travailleurs de la santé, y compris les agents de santé communautaire et les soignants travaillant dans des environnements cliniques, doivent porter un masque médical de façon continue pendant leurs activités de routine tout au long de leur quart de travail ; à l'exception de manger, de boire et de changer leur masque médical après avoir soigné un patient qui nécessite des précautions contre les gouttelettes et les contacts pour d'autres raisons.

Vous trouverez dans cette section des conseils supplémentaires sur les soins à apporter aux proches à domicile.

Des conseils supplémentaires sur la prévention et le contrôle des infections à l'intention des travailleurs de la santé sont fournis dans la partie 3 du présent document.


Pour plus de détails sur les recommandations de l'OMS, veuillez consulter les conseils sur l'utilisation des masques dans la communauté lors des soins à domicile et dans les établissements de santé dans le cadre de COVID-19.


(Source OMS Page consultée le 9 septembre 2020)(Source CDC Page consultée le 9 septembre 2020)

L'utilisation prolongée de masques médicaux, lorsqu'ils sont portés correctement, entraîne-t-elle une intoxication au CO2 ou un manque d'oxygène ?

Non. Si l'utilisation prolongée de masques médicaux peut être inconfortable, elle n'entraîne pas d'intoxication au CO2 ni de déficit en oxygène.


Lorsque vous portez un masque médical, assurez-vous qu'il est bien ajusté et qu'il est suffisamment serré pour vous permettre de respirer normalement.


Ne réutilisez pas un masque jetable et changez-le toujours dès qu'il est humide.

(Source OMS Page consultée le 9 septembre 2020)

Pourquoi certains pays recommandent-ils l'utilisation d'un masque non médical ou d'un couvre-visage en tissu ?

Les différents pays ont des besoins de population différents et font face à des circonstances et des vulnérabilités différentes qui doivent être prises en compte en même temps que des facteurs qui comprennent, mais ne sont pas limités à : les cadres et les conditions dans lesquelles les gens vivent ; l'accès aux matériaux ; la possibilité de pratiquer les comportements recommandés ; si le masque est destiné à être utilisé par des personnes malades ou en bonne santé et dans quels contextes ; et la quantité de virus qui circule dans la région ainsi que la possibilité de le tester.

L'OMS fournit ici des conseils aux décideurs concernant la recommandation de l'utilisation de masques médicaux et non médicaux par le grand public.


Il est recommandé de porter un masque en tissu (masque non médical) dans les endroits où les mesures d'éloignement physique sont difficiles à maintenir (comme les supermarchés et les pharmacies), car cela peut aider à prévenir la transmission du virus par des personnes qui peuvent en être porteuses et ne le connaissent pas à d'autres.

Les masques en tissu ne doivent pas être placés sur les jeunes enfants de moins de 2 ans, sur toute personne ayant des difficultés respiratoires, ou qui est inconsciente, incapable ou autrement incapable d'enlever le masque sans aide.

○ Vous pouvez en savoir plus sur les recommandations du CDC concernant la fabrication, le port et l'entretien d'un couvre-visage en tissu en cliquant ici.


(Source OMS Page consultée le 9 septembre 2020)(Source CDC Page consultée le 9 septembre 2020)

Tout le monde doit-il se couvrir le visage avec un couvre-visage en tissu ?

En cas de transmission communautaire généralisée, et dans les endroits où une distance physique d'au moins 1 à 2 mètres ne peut être maintenue, les gouvernements devraient encourager le grand public à porter un masque en tissu.

L'OMS fournit ici des conseils aux décideurs concernant la recommandation de l'utilisation de masques médicaux et non médicaux par le grand public.

L'OMS recommande aux gens de toujours consulter les autorités locales sur les pratiques recommandées dans leur région.


Il existe des preuves que l'utilisation de masques en tissu est utile pour fournir une barrière qui limite la propagation de gouttelettes potentiellement infectieuses provenant d'une personne infectée :

Où il y a beaucoup de personnes atteintes de COVID-19.

Pour les personnes du grand public dont la distance physique d'au moins 1 à 2 mètres n'est pas possible - par exemple, dans les transports publics, dans les magasins tels que les supermarchés, les pharmacies, ou dans d'autres environnements confinés ou bondés.

Un masque en tissu (masque non médical) n'est pas destiné à protéger le porteur, mais à protéger les autres dans le cas où le porteur est infecté par la COVID-19 et ne sait pas qu'il est infecté.


Les avantages potentiels de l'utilisation de masques en tissu par des personnes en bonne santé dans le cadre communautaire comprennent la réduction de l'exposition potentielle des personnes infectées pendant la période "pré-symptomatique" et la réduction de la stigmatisation des personnes portant des masques.


Les masques en tissu ne doivent pas être utilisés sur les personnes de moins de 2 ans, sur celles qui ont des difficultés à respirer, qui sont inconscientes, incapables ou autrement incapables de retirer le couvre-visage sans assistance.

Vous trouverez dans cette section de plus amples informations sur l'utilisation des masques et des masques en tissu par les enfants. Voir la partie 2 : Les enfants doivent-ils porter des masques ? Pour plus d'informations.

Des recommandations et des considérations pratiques sur l'utilisation des masques en tissu (masques en tissu) dans les écoles sont fournies dans la partie 4 de ce document.


Les écrans faciaux en plastique pour les nouveau-nés et les nourrissons ne sont PAS recommandés. Un écran facial pour nourrissons pourrait augmenter le risque de syndrome de mort subite du nourrisson (SMSN) ou de suffocation et d'étranglement accidentels. Des informations sur la manière de se protéger et de protéger les autres, y compris les nouveau-nés et les nourrissons, sont disponibles ici.

Des informations sur la manière de se protéger et de protéger les autres, y compris les nouveau-nés et les nourrissons, sont disponibles ici.


Les meilleures pratiques doivent être suivies pour le port, l'enlèvement et l'élimination des vêtements de protection du visage, ainsi que pour l'hygiène des mains après l'enlèvement.


L'utilisation d'un masque en tissu doit toujours s'accompagner d'une hygiène des mains fréquente (lavage des mains à l'eau et au savon pendant 20 secondes ou avec un désinfectant pour les mains à base d'alcool (60 % d'éthanol ou 70 % d'isopropanol) et d'une distanciation physique.


(Source OMS Page consultée le 9 septembre 2020)(Source OMS Page consultée le 9 septembre 2020)(Source CDC Page consultée le 9 septembre 2020)(Source CDC Page consultée le 9 septembre 2020)(Source CDC Page consultée le 9 septembre 2020)

Les enfants doivent-ils porter des masques ?

Les masques, qu'ils soient médicaux ou en tissu, ne doivent pas être utilisés sur les personnes de moins de 2 ans.


● L'OMS conseille de toujours consulter les autorités locales et de se conformer aux pratiques recommandées dans leur région.

● Le groupe d'élaboration des lignes directrices (GDG) de l'OMS pour la prévention et la lutte contre les infections (IPC) et des experts de l'UNICEF et de l'Association internationale de pédiatrie (IPA) ont examiné conjointement les données disponibles afin d'élaborer des lignes directrices sur l'utilisation des masques et des couvre-visages en tissu pour les enfants dans le cadre de la COVID-19.

● Compte tenu du peu de données disponibles, la formulation des politiques par les autorités nationales devrait être guidée par les principes généraux de santé publique et les principes sociaux suivants :

○ Ne pas nuire : l'intérêt supérieur, la santé et le bien-être de l'enfant doivent être prioritaires.

○ L'orientation ne doit pas avoir d'impact négatif sur le développement et les résultats de l'apprentissage.

○ Le guide devrait examiner la possibilité de mettre en œuvre les recommandations dans différents contextes sociaux, culturels et géographiques, y compris dans les milieux aux ressources limitées, les milieux humanitaires et parmi les enfants handicapés ou présentant des conditions de santé spécifiques.

○ Les enfants en général, en bonne santé, peuvent porter un couvre-visage en tissu.

○ L'adulte qui fournit le masque doit s'assurer que le tissu qui recouvre le visage couvre le nez, la bouche et le menton de l'enfant.

○ Les enfants devraient apprendre à suivre les mêmes conseils que les adultes pour le port de masques ou de vêtements.

  • Des messages d'éducation et de communication spécifiques doivent être élaborés pour garantir que l'utilisation de masques/vêtements ne donne pas aux enfants un faux sentiment de sécurité ou un mépris des autres mesures de santé publique.

  • Il est important de souligner que l'utilisation de masques/vêtements est un outil et que les enfants doivent également adopter d'autres comportements de prévention. Les parents, les membres de la famille, les enseignants et les éducateurs ont un rôle essentiel à jouer pour garantir que ces messages sont transmis de manière cohérente aux enfants.

  • Les stratégies visant à aider les enfants, en particulier les plus jeunes, à gérer le port de masques/vêtements de protection du visage de manière sûre et efficace devraient inclure

Procédures de stockage en toute sécurité des masques usagés en vue de leur réutilisation par le même enfant après avoir mangé ou fait de l'exercice.

● Stockage des masques souillés (par exemple dans des sacs ou des conteneurs dédiés) avant qu'ils ne puissent être blanchis.

● Stockage et fourniture de masques propres supplémentaires si le masque d'un enfant est souillé, mouillé ou perdu.

  • Les masques et les couvre-visages en tissu devraient être accessibles gratuitement aux enfants vivant dans des ménages ou des zones géographiques présentant des vulnérabilités sociales et des ressources limitées afin de garantir un accès équitable à tous les enfants.

  • Une attention particulière doit être accordée à l'entretien des masques/vêtements de protection du visage et à la nécessité de les changer lorsqu'ils sont mouillés ou souillés.

  • Des mesures spécifiques devront être mises en place pour les enfants de moins de 12 ans qui se trouvent dans une situation où il leur est demandé de porter un masque.

Il convient de préciser les adaptations pour des environnements particuliers tels que les écoles, pendant le sport, ou pour les enfants handicapés ou souffrant de maladies sous-jacentes.

  • Les enfants atteints de graves troubles cognitifs ou respiratoires qui ont des difficultés à tolérer un masque ne doivent en aucun cas être obligés de porter un masque.

  • L'utilisation d'un masque médical pour les enfants immunodéprimés ou pour les patients pédiatriques atteints de mucoviscidose ou de certaines autres maladies (par exemple le cancer) est généralement recommandée, mais doit être évaluée en consultation avec le médecin traitant de l'enfant.

  • Les enfants souffrant de troubles du développement ou de handicaps peuvent être confrontés à des obstacles, des limitations et des risques supplémentaires et doivent donc se voir proposer d'autres options que le port d'un masque, telles que des écrans faciaux.

● Les écrans faciaux n'offrent pas une protection équivalente pour empêcher le virus d'être transmis à d'autres personnes.

● Si l'on décide d'utiliser un écran facial, celui-ci doit couvrir tout le visage, s'enrouler autour des côtés du visage et s'étendre jusqu'en dessous du menton.

● Il convient de prendre des précautions lors du port d'un tel vêtement afin d'éviter les blessures qui pourraient le casser et blesser les yeux ou le visage.

  • Les politiques en matière de masques doivent être adaptées aux enfants handicapés sur la base de considérations sociales, culturelles et environnementales.

  • Certains enfants handicapés ont besoin d'un contact physique étroit avec des thérapeutes, des éducateurs ou des travailleurs sociaux.

● Dans ce contexte, il est essentiel que tous les prestataires de soins adoptent des mesures de prévention essentielles, notamment le port de masques ou de couvre-visages en tissu, et que les environnements soient adaptés pour renforcer la prévention et le contrôle des infections.

  • Le port d'un masque ou d'un couvre-visage en tissu par les enfants souffrant de perte auditive ou de problèmes auditifs peut présenter des obstacles à l'apprentissage et d'autres défis, exacerbés par la nécessité de respecter les distances physiques recommandées.

● Ces enfants peuvent manquer des opportunités d'apprentissage en raison de la dégradation du signal vocal due au port de masques ou de couvre-visages en tissu, à l'élimination de la lecture labiale et des expressions du locuteur et à l'éloignement physique.

● Des masques adaptés pour permettre la lecture labiale (par exemple des masques transparents) ou l'utilisation d'écrans faciaux peuvent être envisagés comme alternative aux masques en tissu.

  • Des informations supplémentaires sur l'utilisation des masques en tissu dans les écoles sont disponibles dans la partie 4.


Tout enfant présentant des symptômes évocateurs de COVID-19, doit porter un masque médical, tant qu'il peut le tolérer.

○ L'enfant doit être isolé et les personnes qui s'occupent de lui doivent consulter un médecin dès que l'enfant commence à se sentir mal, même si les symptômes sont légers.

○ Les membres de la famille ou les personnes qui s'occupent de l'enfant malade à la maison doivent également porter un masque.

○ Vous trouverez ici des conseils supplémentaires sur les soins à donner à un proche à domicile qui présente des symptômes légers.

● L'OMS recommande que les enfants âgés de 5 ans et moins ne soient pas obligés de porter un masque. Toutefois, un âge limite inférieur de deux ou trois ans peut être utilisé dans les conditions suivantes :

○ Supervision appropriée et cohérente, y compris la surveillance directe du champ de vision par un adulte compétent.

○ La conformité est assurée, en particulier si le port du masque est prévu pour une période prolongée.

○ Ce site est basé sur :

  • La sécurité et l'intérêt général de l'enfant, y compris la capacité à utiliser un masque de manière appropriée avec une assistance minimale, et la prévention de tout dommage potentiel.

  • La reconnaissance du fait qu'il peut y avoir d'autres considérations spécifiques, telles que la présence de personnes vulnérables ou d'autres conseils médicaux et de santé publique locaux, qui doivent être prises en compte pour déterminer si les enfants de cinq ans et moins doivent porter un masque.

○ Les enfants atteints de graves troubles cognitifs ou respiratoires qui ont des difficultés à tolérer un masque ne doivent en aucun cas être obligés de porter un masque.

○ Autres mesures de prévention des infections, les mesures de prévention devraient être prioritaires pour minimiser le risque de transmission de COVID-19 pour les enfants de cinq ans et moins en particulier :

  • Maintenir une distance physique d'au moins 1-2 mètres (3-6 pieds) lorsque cela est possible.

  • Apprendre aux enfants à se laver fréquemment les mains, en se lavant les mains avec de l'eau et du savon pendant 20 secondes ou avec un désinfectant à base d'alcool (60 % d'éthanol ou 70 % d'isopropanol).

  • Limitation de la taille des classes d'école.

● Pour les enfants âgés de 6 à 11 ans, il est recommandé d'adopter une approche fondée sur le risque qui tient compte des éléments suivants

○ S'il existe une transmission communautaire généralisée dans la région où réside l'enfant.

○ Aptitude de l'enfant à utiliser un masque de manière sûre et appropriée.

○ Accès aux masques, ainsi que le blanchiment et le remplacement des masques dans certains milieux (tels que les écoles et les services de garde d'enfants).

○ Surveillance adéquate par un adulte et instructions à l'enfant sur la façon de mettre, d' enlever et de porter un masque en toute sécurité.

○ Impact potentiel du port d'un masque sur l'apprentissage et le développement psychosocial, en consultation avec les enseignants, les parents/tuteurs et/ou les prestataires de soins médicaux.

○ Paramètres spécifiques et interactions de l'enfant avec d'autres personnes à haut risque de développer une maladie grave, telles que les personnes âgées et celles souffrant d'autres problèmes de santé sous-jacents.

○ Environnement social et culturel tel que les croyances, les coutumes, le comportement ou les normes sociales qui influencent les interactions sociales de la communauté et de la population, en particulier avec et parmi les enfants.

● Les enfants de 12 ans et plus doivent porter un masque dans les mêmes conditions qu'un adulte.


(Source OMS Page consultée 15 septembre 2020)(Source OMS Page consultée le 15 septembre 2020)

Y a-t-il des risques pour les personnes en bonne santé à porter des masques médicaux dans ma communauté ?

L'OMS note que le port de masques médicaux dans la communauté peut :

○ Créer un faux sentiment de sécurité,

○ Favoriser la négligence d'autres mesures de prévention essentielles telles que le lavage des mains à l'eau et au savon pendant 20 secondes ou avec un désinfectant pour les mains à base d'alcool (60 % d'éthanol ou 70 % d'isopropanol) et la distanciation physique.

○ Conduire à toucher le visage sous les masques et sous les yeux.

○ Entraîner des coûts inutiles, et

○ Priver des masques pour les personnes qui en ont le plus besoin, en particulier lorsque les masques médicaux sont rares.

● Les inconvénients potentiels de l'utilisation de tout masque, non médical ou en tissu, par des personnes en bonne santé dans le grand public peuvent inclure

○ Potentiel accru de contamination d'une personne par la COVID-19 si le masque est contaminé par des mains sales et si on le touche souvent, ou s'il est gardé sur d'autres parties du visage ou de la tête puis replacé sur la bouche et le nez.

○ Difficultés respiratoires et maux de tête.

○ Rupture de la peau du visage, irritation ou aggravation de l'acné.

○ Difficulté à communiquer clairement, comme pour les personnes qui dépendent de la lecture labiale.

○ Inconfort au port, entraînant un mauvais respect du port du masque, en particulier par les jeunes enfants.

○ Un faux sentiment de sécurité chez le porteur, conduisant à une diminution de la pratique de mesures préventives bénéfiques reconnues telles que le lavage des mains avec de l'eau et du savon pendant 20 secondes ou avec un désinfectant pour les mains à base d'alcool (60 % d'éthanol ou 70 % d'isopropanol) et la distanciation physique.

○ L'élimination inadéquate des masques entraîne une augmentation des déchets dans les lieux publics, un risque de contamination des nettoyeurs de rue et la création d'un danger pour l'environnement.



(Source OMS Page consultée le 9 septembre 2020)(Source OMS Page consultée le 9 septembre 2020)

Dois-je toujours garder une distance physique avec les gens si je choisis de porter un masque en tissu (masque non médical) ?

Oui. Toutes les mesures préventives clés doivent être adoptées, y compris le maintien d'une distance d'au moins 1 à 2 mètres des autres personnes, en particulier de celles qui présentent des symptômes respiratoires (par exemple, toux, éternuements).

○ Évitez les attroupements et les espaces clos et bondés.

○ Se laver les mains avec de l'eau et du savon pendant 20 secondes ou avec un désinfectant pour les mains à base d'alcool (60 % d'éthanol ou 70 % d'isopropanol).

○ Couvrez-vous le nez et la bouche avec un coude plié ou un mouchoir en papier lorsque vous toussez ou éternuez, et jetez le mouchoir immédiatement après usage, puis lavez-vous les mains.

○ S'abstenir de toucher la bouche, le nez et les yeux.

○ Améliorez la circulation de l'air et la ventilation dans votre espace de vie en ouvrant les fenêtres et les portes autant que possible. Vous trouverez dans cette section des conseils sur l'utilisation des climatiseurs et des ventilateurs dans vos foyers.


(Source OMS Page consultée le 22 juillet 2020)(Source CDC Page consultée le 22 juillet 2020)(Source Page consultée le 22 juillet 2020)

Si je choisis de porter un masque de protection en tissu, puis-je utiliser n'importe quel type de tissu ?

● Le tissu que vous utilisez pour un masque facial (masque non médical) peut comprendre des tissus comme le coton, les t-shirts ou les bandanas et doit être :

○ Être propre et lavé sans dommage ni altération de la forme. Inclure plusieurs couches de tissu.

○ Permettre de respirer sans restriction.

○ S'adapte confortablement sur le nez et la bouche lorsqu'il est fixé derrière la tête avec des attaches ou sur les oreilles avec des élastiques ou des boucles.

○ S'adapte parfaitement mais confortablement sur le côté du visage.

○ Pouvoir supporter le lavage et le séchage à la chaleur sans dommage ni déformation.

● Il est préférable de ne pas utiliser de matériau élastique pour la fabrication des masques, car ils peuvent être étirés sur le visage, ce qui augmente la taille des pores et diminue l'efficacité. De plus, les matériaux élastiques peuvent se dégrader avec le temps et sont sensibles au lavage à haute température.

● Il n'est pas recommandé d'enduire le tissu de cire. Bien qu'il puisse rendre le masque résistant aux fluides, il rend le masque difficile à respirer et l'air est plus susceptible de s'échapper par les côtés du masque lors de l'expiration.

● L'OMS recommande un minimum de trois couches de matériau pour les masques non médicaux, en fonction du tissu utilisé.

○ Avec des matériaux tissés serrés, la respirabilité peut être réduite à mesure que le nombre de couches augmente. Vous pouvez vérifier la respirabilité en essayant de respirer par la bouche et à travers les multiples couches.

○ La combinaison idéale de matériaux devrait comprendre trois couches comme suit :

  • une couche interne de matériau absorbant comme le coton.

  • une couche intermédiaire de matériau non tissé tel que le polypropylène.

  • une couche extérieure de matériau non absorbant, tel que le polyester ou un mélange de polyester.

○ Les formes des masques comprennent le pli plat ou le bec de canard et sont conçues pour s'adapter étroitement au nez, aux joues et au menton.

○ Lorsque les bords du masque ne sont pas proches du visage et se déplacent, par exemple en parlant, l'air interne/externe pénètre par les bords du masque plutôt que d'être filtré par le tissu.


● Les CDC recommandent de NE PAS utiliser de masques munis de valves d'expiration ou d'évents.

○ Ce type de masque n'empêche pas la personne qui le porte de transmettre la covid-19 à d'autres personnes.


● Les masques doivent être utilisés par une seule personne et ne doivent pas être partagés.


● Les CDC fournissent des instructions pour la fabrication de masques en tissu à bas prix (masques non-médicaux) à partir d'articles ménagers courants et des conseils sur la façon de les laver ici.


(Source CDC Page consultée le 9 septembre 2020)( Source CDC Page consultée le 9 septembre 2020)(Source OMS Page consultée le 9 septembre 2020)(Source OMS Page consultée le 9 septembre 2020)(Source Page consultée le 9 septembre 2020)

Les écrans faciaux sont-ils une alternative appropriée aux masques en tissu ?

● Il n'est pas recommandé d'utiliser les écrans faciaux pour les activités quotidiennes normales ou comme substitut aux revêtements faciaux en tissu.

○ Les écrans faciaux sont principalement utilisés pour protéger les yeux de la personne qui les porte.

○ Ils n'offrent pas une protection équivalente pour empêcher le virus d'être transmis à d'autres personnes.

● Le port d'un maque en tissu peut ne pas être possible dans toutes les situations pour certaines personnes, par exemple les personnes sourdes ou malentendantes, ou celles qui s'occupent d'une personne malentendante ou qui interagissent avec elle.

○ Les écrans faciaux à capuche peuvent également offrir une meilleure protection que les autres écrans faciaux ouverts.

○ Les écrans faciaux jetables ne doivent être portés que pour un seul usage.

○ Les porteurs d'écran facial doivent se laver les mains avec de l'eau et du savon pendant 20 secondes ou avec un désinfectant pour les mains à base d'alcool (60 % d'éthanol ou 70 % d'isopropanol) avant et après avoir retiré l'écran facial, et éviter de se toucher les yeux, le nez et la bouche lorsqu'ils le retirent.

○ Il convient de faire preuve de prudence en portant l'écran facial afin d'éviter les blessures qui pourraient le casser et causer des lésions aux yeux ou au visage.

○ Les écrans faciaux réutilisables doivent être nettoyés et désinfectés après chaque utilisation.

○ Les écrans faciaux en plastique pour les nouveau-nés et les nourrissons ne sont PAS recommandés.


(Source CSC Page consultée le 9 septembre 2020)(Source OMS Page consultée le 9 septembre 2020)

Quelle est la manière la plus sûre de mettre et d'utiliser un masque médical ou un masque non médical/un revêtement facial en tissu ?

● Pour les masques médicaux, une utilisation et une élimination appropriées sont essentielles pour garantir leur efficacité et éviter toute augmentation de la transmission. L'OMS recommande les mesures suivantes :

○ Avant de toucher le masque, se laver les mains avec de l'eau et du savon pendant 20 secondes ou avec un désinfectant pour les mains à base d'alcool (désinfectant) qui contient 60 % d'éthanol ou 70 % d'alcool isopropanol.

○ Prenez le masque et inspectez-le pour voir s'il n'y a pas de déchirures ou de trous.

○ Orientez le côté qui est la face supérieure (où se trouve la bande métallique s'il y en a une).

○ Assurez-vous que le côté approprié du masque est tourné vers l'extérieur (le côté coloré).

○ Placez le masque sur votre visage.

  • Mettez-le sur votre nez et votre bouche et fixez-le sous votre menton.

  • Si votre masque en a un, pincez la bande de métal ou le bord rigide du masque pour qu'il épouse la forme de votre nez.

○ Tirez le bas du masque pour qu'il couvre votre bouche et votre menton.

  • Essayez de l'ajuster sur les côtés de votre visage.

  • Assurez-vous que vous pouvez respirer facilement.

  • Les masques ne doivent être utilisés que par une seule personne et ne doivent pas être partagés.

  • Tous les masques doivent être changés s'ils sont mouillés ou visiblement sales ; un masque mouillé ne doit pas être porté pendant une période prolongée.


(Source OMS Page consultée le 9 septembre 2020)(Source CDC Page consultée le 9 septembre 2020)(Source CDC Page consultée le9 septembre 2020)(Source OMS Page consultée le 9 septembre 2020)

Quelle est la façon la plus sûre d'enlever et de jeter un masque ou de laver un masque en tissu ?

● Après utilisation, retirez le masque en tirant sur les boucles élastiques derrière les oreilles tout en gardant le masque loin de votre visage et de vos vêtements.

○ Évitez de toucher les surfaces potentiellement contaminées du masque.

● Jeter le masque dans une poubelle fermée immédiatement après son utilisation pour le mettre au rebut (ou le laver si vous utilisez un masque non-médical).

○ Si vous comptez laver et réutiliser le masque en tissu, placez-le dans un sac hermétique où il pourra être conservé jusqu'à ce qu'il soit lavé et nettoyé.

● Se laver les mains avec de l'eau et du savon pendant 20 secondes ou avec une solution hydroalcoolique (désinfectant) pour les mains qui contient 60 % d'éthanol ou 70 % d'alcool isopropanol.

○ Utiliser un désinfectant pour les mains à base d'alcool (60 % d'éthanol ou 70 % d'alcool isopropanol) si vos mains ne sont pas visiblement souillées.

○ Se laver les mains à l'eau et au savon lorsqu'elles sont visiblement souillées

○ Pour se laver les mains à l'eau et au savon, il est préférable d'utiliser des serviettes en papier jetables pour se sécher les mains. Si cela n’est pas possible, utiliser des serviettes de toilettes propres réservées à cet usage et les remplacer fréquemment.

● Les masques en tissu doivent être lavés régulièrement à l'usage.

○ En rentrant chez vous, retirez votre masque en tissu avec soin.

  • Détachez les ficelles derrière votre tête ou tendez les boucles d'oreilles.

  • Se manipule uniquement par les boucles d'oreilles ou les attaches.

  • Plier les coins extérieurs ensemble.

  • Placez la couverture dans la machine à laver ou lavez à la main.

● Si vous vous lavez à la main, préparez une solution d'eau de javel en mélangeant :

○ 5 cuillères à soupe (⅓ tasse) d'eau de javel domestique par gallon d'eau à température ambiante ou,

○ 4 cuillères à café d'eau de javel domestique par litre d'eau à température ambiante.

○ Si vous utilisez un jerricane de 20 litres, ajoutez 0,4 L (ou 400 ml) d'eau de javel domestique à un jerricane vide. Remplissez le reste du jerricane avec de l'eau.

● Vérifiez l'étiquette pour vous assurer que l'eau de Javel est destinée à la désinfection. Certains agents de blanchiment utilisés pour les vêtements de couleur peuvent ne pas convenir à la désinfection.

○ N'utilisez pas d'eau de Javel dont la date de péremption est dépassée.

○ Ne mélangez jamais l'eau de Javel avec de l'ammoniaque ou d'autres produits d'entretien ménager.

● Faites tremper le visage couvrant dans la solution d'eau de Javel pendant 5 minutes.

● Rincez abondamment à l'eau froide ou à température ambiante.

● Veillez à sécher complètement le revêtement du visage après le lavage.


(Source OMS Page consultée le 22 juillet 2020)(Source CDC Page consultée le 22 juillet 2020)(Source CDC Page consultée le 22 juillet 2020)(Source OMS Page consultée le 22 juillet 2020)(Source CDC Page consultée le 22 juillet 2020)

Dois-je porter un masque ou un vêtement couvrant le visage lorsque je fais de l'exercice ?

● En règle générale, les personnes ne doivent PAS porter de masques ou de vêtements pour se couvrir le visage lorsqu'elles font de l'exercice, car les masques peuvent réduire la capacité à respirer confortablement.

○ La sueur ou l'eau provenant d'activités telles que la baignade à la plage ou dans une piscine peut rendre le masque plus rapidement humide, ce qui rend la respiration difficile et favorise la croissance des micro-organismes.

○ La mesure préventive importante pendant l'exercice est de maintenir une distance physique d'au moins 1 à 2 mètres (3-6 pieds) des autres.

● Les CDC recommandent aux athlètes adultes qui participent à des ligues ou à des équipes sportives de porter si possible des protections faciales en tissu, en particulier lorsqu'il est difficile de maintenir une distance physique d'au moins 1 à 2 mètres (3-6 pieds) des autres.

○ Si vous ne pouvez pas porter un masque en tissu, pensez à ce que les athlètes jouent ou fassent de l'exercice dans un endroit où la ventilation et l'échange d'air sont plus importants (par exemple, à l'extérieur plutôt qu'à l'intérieur) et où il est possible de maintenir une distance physique avec les autres.



(Source OMS Page consultée le 9 septembre 2020)

Les jeunes qui font du sport doivent-ils porter des vêtements en tissu pour se couvrir le visage pendant le jeu ?

● L'OMS recommande que les enfants ne portent pas de masque ou de vêtement couvrant le visage lorsqu'ils font du sport ou des activités physiques, comme courir, sauter ou jouer sur le terrain de jeu, afin de ne pas compromettre leur respiration.

○ Lors de l'organisation de ces activités pour les enfants, il est important d'encourager toutes les autres mesures essentielles de santé publique :

  • Distance physique d'au moins 1 à 2 mètres (3-6 pieds) des autres.

  • Limiter le nombre d'enfants qui jouent ensemble.

  • Donner accès aux installations de lavage des mains et encourager leur utilisation.

● Le programme sportif pour les jeunes doit vérifier les lois, règles et règlements locaux en matière de santé et de sécurité afin de déterminer si les masques en tissu sont appropriés.

○ Si vous ne pouvez pas porter un masque ou un vêtement couvrant le visage, envisagez de pratiquer l'activité dans un endroit où la ventilation et l'échange d'air sont plus importants (par exemple, à l'extérieur plutôt qu'à l'intérieur) et où il est possible de maintenir une distance physique avec les autres.

● Les entraîneurs, le personnel sportif des jeunes, les officiels, les parents et les spectateurs doivent autant que possible porter un masque en tissu.

○ Si un programme détermine que les joueurs doivent porter des masques en tissu, il peut être utile d'en expérimenter plusieurs types différents afin de garantir le confort et l'ajustement.

○ Les couvre-visages en tissu ne doivent pas être placés sur les bébés et les enfants de moins de 2 ans, sur toute personne ayant des difficultés respiratoires ou inconsciente, et sur toute personne incapable ou incapable d'enlever le couvre-visage en tissu sans aide.

○ N'oubliez pas que les masques en tissu ne remplacent pas la distance physique. Vous devez continuer à pratiquer la distanciation physique, ne pas toucher le revêtement de votre visage et vous laver fréquemment les mains avec de l'eau et du savon pendant 20 secondes ou avec un désinfectant pour les mains à base d'alcool (60 % d'éthanol ou 70 % d'isopropanol).

○ Des informations supplémentaires sur le sport chez les jeunes dans le cadre de COVID-19 sont fournies dans cette section.


(Source CDC Page consultée le 9 septembre 2020)(Source CDC Page consultée le 9 septembre 2020)(Source OMS Page consultée le 9 septembre 2020)

Soins et hospitalisation

Si je suis infecté ou peux être infecté par la COVID-19 mais que les symptômes semblent bénins, dois-je être hospitalisé ?

● Non. L'hospitalisation peut ne pas être nécessaire si vous souffrez d'une maladie légère présentant les caractéristiques suivantes :

○ Fièvre légère, toux, malaise, écoulement nasal ou mal de gorge sans aucun signe avant-coureur (essoufflement ou difficulté à respirer)

○ Crachats respiratoires accrus

○ Symptômes gastro-intestinaux tels que nausées, vomissements et/ou diarrhées

○ Sans changement de l'état mental

● Les CDC reconnaissent en outre que les frissons, les tremblements répétés accompagnés de frissons, les maux de tête, les douleurs musculaires, les maux de gorge et une nouvelle perte de goût ou d'odeur sont des symptômes de la COVID-19.

● Veuillez consulter la section ci-dessus sur le moment où il faut se faire soigner, s'isoler et se mettre en quarantaine.

● Une hospitalisation peut être nécessaire lorsque l'on craint une détérioration clinique rapide. Allez à l'hôpital si vous constatez une aggravation de la maladie.

○ Les CDC identifient les signes d'alerte d'urgence nécessitant une attention médicale immédiate, y compris, mais sans s'y limiter :

  • Difficultés respiratoires

  • Douleur ou pression persistante dans la poitrine

  • Nouvelle confusion ou incapacité à se lever

  • Lèvres ou visage bleus


(Source Page consultée le 15 septembre 2020)(Source OMS Page consultée le 15 septembre, 2020)(Source CDC Page consultée le 15 septembre 2020)

Si je me rétablis à la maison de la COVID-19, comment puis-je mettre fin à mon isolement à la maison en toute sécurité ?

● Les critères suivants de l'OMS et des CDC peuvent être utilisés pour mettre fin à l'isolement du domicile :

○ Si vous n'avez pas eu de symptômes de COVID-19, mais que vous avez été testé positif, vous pouvez mettre fin à l'isolement quand :

§ Au moins 7 jours se sont écoulés depuis la date du premier test positif et,

○ Si vous avez reçu des soins à domicile ou si vous avez été autorisé à sortir d'un hôpital suite à une COVID-19, vous pouvez mettre fin à l'isolement :

  • Au moins 7 jours se sont écoulés depuis l'apparition de vos symptômes.

  • Plus au moins 3 jours supplémentaires sans symptômes (y compris sans fièvre et sans symptômes respiratoires).

  • La perte de goût ou d'odeur peut persister pendant des semaines ou des mois après la guérison et ne doit pas retarder la fin de l'isolement.

● Si vous avez été gravement malade avec la COVID-19, ou si votre système immunitaire est gravement compromis en raison d'un problème de santé ou de médicaments, vous devrez peut-être rester à la maison plus de 10 jours et jusqu'à 20 jours après l'apparition des symptômes.

○ Il se peut que vous deviez subir des tests pour déterminer quand vous pouvez être en présence d'autres personnes.

○ Votre prestataire de soins vous indiquera si vous pouvez être entouré d'autres personnes en fonction des résultats de vos tests.

● Les CDC rapportent que les données à ce jour montrent qu'une personne qui a eu et qui s'est rétablie de la COVID-19 peut avoir de faibles niveaux de virus dans son corps jusqu'à 3 mois après le diagnostic.

○ Cela signifie que si la personne qui s'est rétablie de la COVID-19 est testée à nouveau dans les 3 mois suivant l'infection initiale, elle peut continuer à avoir un résultat positif, même si elle ne propage pas la COVID-19.

● Si une personne qui s'est rétablie de la COVID-19 présente de nouveaux symptômes de COVID-19, elle peut avoir besoin d'une évaluation pour une réinfection, surtout si elle a eu un contact étroit avec une personne infectée par la COVID-19.

○ La personne doit isoler et contacter un prestataire de soins de santé pour être évaluée sur d'autres causes de ses symptômes, et éventuellement re-testés.

● La décision de mettre fin à l'isolement du domicile doit être prise en consultation avec un prestataire de soins de santé et les services de santé de l'État et des collectivités locales. Les décisions locales dépendent des circonstances locales.

○ La plupart des gens n'ont pas besoin de se faire tester pour décider quand ils peuvent être en présence d'autres personnes ; cependant, si votre prestataire de soins de santé vous recommande de vous faire tester, il vous indiquera quand vous pourrez recommencer à être en présence d'autres personnes en fonction des résultats de vos tests.

● Il est important de se rappeler que toute personne en contact étroit avec une personne atteinte de COVID-19 doit rester à la maison pendant 14 jours après sa dernière exposition à cette personne, en fonction du temps nécessaire pour développer la maladie.


(Source CDC Page consultée le 15 septembre 2020) (Source OMS Page consultée le 15 septembre 2020)(Source OMS Page consultée le 15 septembre 2020)

Est-il sûr de soigner mes autres problèmes médicaux pendant cette période ?

● Oui. Il est important de continuer à prendre soin de votre santé et de votre bien-être.

○ Si vous souffrez d'un problème de santé chronique, il se peut que vous soyez plus exposé au risque de maladie grave dû à la COVID-19.

○ Continuez à prendre vos médicaments et ne modifiez pas votre plan de traitement sans en parler à votre prestataire de soins de santé.

○ Continuez à gérer votre maladie comme votre prestataire de soins vous l'a dit.

● Si possible, ayez sous la main au moins deux semaines de médicaments sur ordonnance et en vente libre afin de réduire les déplacements à la pharmacie.

● Consultez votre prestataire de soins de santé pour savoir si vos vaccins sont à jour.

○ Il est recommandé aux personnes âgées de 65 ans ou plus, et à celles souffrant de maladies sous-jacentes, de se faire vacciner contre la grippe et les maladies à pneumocoques dès que votre prestataire vous en donne la possibilité.

● Appelez votre prestataire de soins de santé :

○ Si vous avez des inquiétudes concernant votre état de santé ou si vous êtes malade

○ Pour découvrir les différentes façons de contacter votre prestataire de soins de santé pour la gestion de maladies chroniques ou d'autres affections

● Ne tardez pas à obtenir des soins d'urgence pour vos problèmes de santé ou tout autre état qui nécessite une attention immédiate.

○ Si vous avez besoin d'une aide d'urgence, appelez le numéro de téléphone d'urgence de votre pays.

○ Les services d'urgence disposent de mesures de contrôle des infections pour vous protéger contre la COVID-19 si vous avez besoin de soins médicaux.

● Continuez à pratiquer la prévention au quotidien.



(Source CDC Page consultée le 15 septembre 2020)

Prise en charge à domicile des proches présentant des symptômes bénins ou dont la COVID-19 est confirmée

Une personne ayant été testée positive à la COVID-19 peut-elle être soignée à domicile ?

● Les personnes ne présentant aucun symptôme doivent pouvoir rester chez elles, si elles sont suffisamment isolées des autres et si cela est confirmé par un médecin.

● Les orientations actualisées de l'OMS recommandent que les personnes présentant des symptômes légers ou modérés puissent être prises en charge à domicile en tenant compte des critères suivants :

○ Si elles ont moins de 60 ans et qu'un travailleur de la santé a déterminé qu'elles ne présentent pas d'autres facteurs de risque de maladie grave.

○ En tant que travailleur de la santé a évalué et déterminé que les conditions dans le soutien à domicile la mise en œuvre de mesures appropriées de prévention et de contrôle des infections (y compris la capacité de la famille à gérer les soins et l'équipement de protection personnelle adéquat).

○ Une surveillance étroite par un travailleur de la santé (à domicile ou par téléphone, télémédecine ou équipes de proximité) est possible pour identifier rapidement toute dégradation de l'état de santé.

○ Consultez les conseils ci-dessous sur la manière de protéger les autres membres du ménage.


(Source OMS Page consultée le 15 septembre 2020)(Source OMS Page consultée le 15 septembre 2020)

Quelles sont les orientations disponibles pour les soignants et les membres de la famille qui s'occupent d'une personne présentant des symptômes de COVID-19 ou dont la présence de COVID-19 est confirmée à domicile ?

● Limitez les déplacements de la personne malade dans la maison et minimisez l'espace partagé.

○ Si possible, utilisez une chambre et une salle de bain séparées.

● Si vous devez partager un espace, assurez-vous que la pièce est bien aérée.

○ Pour augmenter le débit d'air, ouvrez la fenêtre et mettez en marche un ventilateur (si possible).

§ Des informations sur la climatisation sont disponibles dans cette section.

○ Dites aux autres membres du ménage de rester et de manger dans une autre pièce ou, si cela n'est pas possible, de maintenir une distance physique de 1 à 2 mètres avec la personne malade (dormir dans un lit séparé par exemple).

Cette section du document fournit des indications supplémentaires sur les conditions de surpeuplement.

● Utilisez du linge et des ustensiles de cuisine réservés à la personne malade et évitez tout contact ou partage d'objets personnels dans l'environnement immédiat (brosses à dents, cigarettes, couverts, vaisselle, linge de maison, serviettes, téléphones ou appareils électroniques).

Cette section fournit des conseils pour nettoyer et désinfecter lorsqu'une personne est malade.

● Limitez le nombre de soignants et, idéalement, désignez comme soignant une personne en bonne santé qui ne souffre d'aucune affection chronique ou immunodéficitaire sous-jacente.

○ Pour plus d'informations sur les personnes les plus exposées à une maladie grave, consultez les conseils ici.

○ Les soignants et toute personne ayant été en contact étroit avec une personne atteinte de COVID-19 doivent rester chez eux et se mettre en quarantaine.

○ Les aidants doivent continuer à rester à la maison une fois les soins terminés. Les aidants peuvent quitter leur domicile 14 jours après leur dernier contact étroit avec la personne malade (en fonction du temps nécessaire pour développer la maladie), ou 14 jours après que la personne malade ait rempli les critères pour mettre fin à l'isolement du domicile.


● Évitez de recevoir des visiteurs à votre domicile, en particulier les personnes à haut risque de maladie grave, jusqu'à ce que la personne malade soit complètement rétablie, ne présente aucun signe de symptômes et remplisse les critères pour être libérée de l'isolement de son domicile.

● Tous les membres de la famille doivent se laver les mains avec de l'eau et du savon pendant 20 secondes ou avec un désinfectant à base d'alcool (désinfectant) contenant 60 % d'éthanol ou 70 % d'isopropanol régulièrement, en particulier :

○ Avant de toucher un patient.

○ Avant toute procédure propre ou aseptique.

○ Après exposition à un fluide corporel.

○ Après avoir touché un patient.

○ Après avoir touché l'environnement d'un patient.

○ Après avoir toussé ou éternué.

○ Avant, pendant et après la préparation des aliments.

○ Avant de manger.

○ Après avoir utilisé les toilettes.

○ Quand les mains sont visiblement sales.

● Une toux ou un éternuement doit être couvert avec un coude fléchi ou un mouchoir jetable qui est jeté immédiatement après usage. Se laver les mains à l'eau et au savon pendant 20 secondes ou avec une solution hydroalcoolique (désinfectant) pour les mains composée de 60 % d'éthanol ou 70 % d'alcool isopropanol.

● La personne malade doit porter un masque médical autant que possible, en particulier lorsqu'elle n'est pas seule dans la pièce et lorsqu'il est impossible de maintenir une distance physique de 1 à 2 mètres par rapport aux autres.

○ Le masque permet d'éviter qu'une personne malade ne transmette le virus à d'autres personnes. Il empêche les gouttelettes respiratoires d'être contenues et d'atteindre d'autres personnes.

● Il doit être changé tous les jours et chaque fois qu'il est mouillé ou souillé par des sécrétions. Les aidants et les membres du ménage devraient :

○ Porter un masque médical qui couvre le nez et la bouche lorsqu'on se trouve dans la même pièce qu'une personne malade.

○ Évitez de toucher leur masque ou leur visage pendant l'utilisation, et remplacez-le immédiatement s'il est sale ou mouillé.

○ Jetez le masque après avoir quitté la pièce.

○ Se laver les mains avec de l'eau et du savon pendant 20 secondes ou avec une solution hydroalcoolique (désinfectant) pour les mains qui contient 60 % d'éthanol ou 70 % d'alcool isopropanol.

● Évitez tout contact direct avec les liquides organiques de la personne malade, en particulier les sécrétions orales ou respiratoires et les selles.

○ Gants, masques et vêtements de protection (par exemple, tabliers en plastique) doivent être utilisés lors du nettoyage des surfaces ou de la manipulation de vêtements ou de linge souillés par des fluides corporels.

○ Si vous utilisez des gants de service, nettoyez-les avec du savon et une solution d'hypochlorite de sodium à 0,1 %. Veuillez également vous référer au guide ici.

○ Se laver les mains avec de l'eau et du savon pendant 20 secondes ou avec un désinfectant pour les mains à base d'alcool (60 % d'éthanol ou 70 % d'isopropanol) avant de mettre les gants et le masque et après les avoir retirés.

Nettoyez et désinfectez au moins une fois par jour les surfaces qui sont fréquemment touchées dans la pièce où le patient est soigné, telles que les tables de chevet, les cadres de lit et les autres meubles de la chambre à coucher. Nettoyer et désinfecter les surfaces de la salle de bains et des toilettes au moins une fois par jour.

○ Vous trouverez dans cette section des conseils sur les précautions à prendre pour utiliser des désinfectants lors de la prise en charge d'un proche à domicile souffrant de COVID.

○ Si la présence de COVID-19 est confirmée chez votre proche et que vous avez affaire à de la literie, des serviettes et des vêtements souillés, veuillez-vous référer aux conseils de nettoyage et de désinfection fournis dans cette partie du document.

○ D'autres conseils sont disponibles dans le document Best Practices for Environmental Cleaning in Healthcare Facilities in Resources-Limited Settings, qui a été élaboré par les CDC et l'ICAN en collaboration avec l'OMS.

● Les déchets générés à domicile lors des soins apportés à un patient COVID-19 pendant la période de récupération doivent être emballés dans des sacs solides et complètement fermés avant d'être éliminés et éventuellement collectés par les services municipaux de traitement des déchets.

○ Si un tel service n'existe pas, les déchets peuvent être enterrés.

○ Le brûlage est l'option la moins préférée, car elle est mauvaise pour la santé humaine et l'environnement.

● Surveillez les signes avant-coureurs et appelez votre médecin si la personne continue à tomber malade. Pour les urgences médicales, appelez le service d'urgence de votre pays et dites au répartiteur que la personne a ou pourrait avoir la COVID-19.



(Source OMS Page consultée le 15 septembre 2020)(Source CDC Page consultée le15 septembre 2020)(Source OMS Page consultée le 15 septembre 2020)(Source CDC Page consultée le 15 septembre 2020)

Y a-t-il une procédure spéciale à suivre pour éliminer les déchets produits par mon proche atteint d'une infection à COVID-19 suspectée ou confirmée en cas de soins à domicile ?

● Les déchets générés à domicile lors des soins apportés à un patient COVID-19 pendant la période de récupération doivent être emballés dans des sacs solides et complètement fermés avant d'être éliminés et éventuellement collectés par les services municipaux de traitement des déchets.

○ Si un tel service n'existe pas, les déchets peuvent être enterrés.

● Le brûlage est l'option la moins préférée, car elle est mauvaise pour la santé humaine et l'environnement.

● Tous les gants jetables, masques faciaux et autres articles contaminés doivent être jetés dans une poubelle doublée.

○ Si possible, consacrez une poubelle doublée à la personne malade.

● Utilisez des gants lorsque vous retirez les sacs poubelles (doublures), et lorsque vous manipulez et jetez les déchets, puis lavez-vous les mains avec de l'eau et du savon pendant 20 secondes ou avec un désinfectant pour les mains à base d'alcool (60 % d'éthanol ou 70 % d'isopropanol).


(Source OMS Page consultée le 15 septembre 2020)(Source CDC Page consultée le 15 septembre 2020)( Source OMS Page consultée le 15 septembre 2020)(Source OMS Page consultée le 15 septembre 2020)

Quels désinfectants dois-je utiliser pour le nettoyage de l'environnement si je m'occupe d'un proche à la maison atteint d'une COVID-19 suspectée ou confirmée ?

● Utilisez les éléments suivants pour le nettoyage de l'environnement dans les établissements ou les maisons accueillant des patients dont la présence de COVID-19 est suspectée ou confirmée :

○ 70 % d'alcool éthylique pour désinfecter le matériel spécialisé réutilisable (par exemple, les thermomètres) entre deux utilisations

○ Hypochlorite de sodium à 0,5% (équivalent 5000ppm) pour la désinfection de grandes surfaces ou de surfaces souillées par des liquides organiques.

  • Pour les autres surfaces non souillées, un désinfectant domestique efficace doit contenir de l'hypochlorite de sodium (eau de Javel) à 0,1 % (équivalent à 1000 ppm).

○ Veuillez également consulter le guide ici pour obtenir des instructions sur la manière de fabriquer un désinfectant à base d'eau de Javel domestique diluée pour le nettoyage et des conseils sur le nettoyage de différents types de surfaces.

● L'efficacité des méthodes de désinfection alternatives, telles que les ondes ultrasoniques, le rayonnement UV à haute intensité et la lumière bleue des LED, contre le virus qui provoque la COVID-19 n'est pas connue


(Source OMS Page consultée le 15 septembre 2020)(Source CDC Page consultée le 15 septembre 2020)(Source CDC Page consultée le 10 septembre 2020)

Quelles mesures de protection dois-je prendre lors de l'utilisation de désinfectants ?

Il est important de réduire vos risques lorsque vous utilisez des désinfectants.

○ Le désinfectant et sa concentration doivent être choisis avec soin pour éviter d'endommager les surfaces et pour éviter ou minimiser les effets toxiques sur les membres du ménage (ou les utilisateurs des espaces publics). Consultez les instructions sur les conseils ici.

○ Évitez de combiner les désinfectants, tels que l'eau de Javel et l'ammoniac, car les mélanges peuvent provoquer une irritation respiratoire (difficulté à respirer) et libérer des gaz potentiellement mortels.

○ Tenez les enfants, les animaux domestiques et les autres personnes à l'écart pendant l'application du désinfectant jusqu'à ce qu'il soit sec et sans odeur.

○ Ouvrez les fenêtres et utilisez des ventilateurs pour ventiler. Éloignez-vous des odeurs si elles deviennent trop fortes. Les solutions désinfectantes doivent toujours être préparées dans des endroits bien ventilés.

○ Se laver les mains avec de l'eau et du savon pendant 20 secondes ou avec un désinfectant pour les mains à base d'alcool (désinfectant) qui contient 60 % d'éthanol ou 70 % d'alcool isopropanol après avoir utilisé un désinfectant quelconque, y compris des lingettes de surface.

○ Gardez les couvercles bien fermés lorsqu'ils ne sont pas utilisés. Les déversements et les accidents sont plus susceptibles de se produire lorsque les conteneurs sont ouverts.

○ Ne permettez pas aux enfants d'utiliser des lingettes désinfectantes. Gardez les liquides de nettoyage et les désinfectants hors de portée des enfants et des animaux domestiques.

○ Jetez les articles jetables comme les gants et les masques s'ils sont utilisés pendant le nettoyage. Ne pas nettoyer et réutiliser.

○ N'utilisez pas de lingettes désinfectantes pour vous nettoyer les mains ou comme lingettes pour bébé.

○ L'équipement de protection individuelle minimum recommandé pour la désinfection dans les établissements autres que ceux de santé est constitué de gants en caoutchouc, de tabliers imperméables et de chaussures fermées. Une protection oculaire et des masques médicaux peuvent également être nécessaires pour se protéger contre les produits chimiques utilisés ou s'il y a un risque d'éclaboussures.

Lorsque le nettoyage et la désinfection ne sont pas possibles sur une base régulière en raison de ressources limitées, se laver fréquemment les mains avec de l'eau et du savon pendant 20 secondes ou une solution hydroalcoolique (désinfectant) pour le mains (désinfectant) qui contient 60 % d'éthanol ou 70 % d'isopropanol, et éviter de toucher le visage. Il s'agit là des principales approches de prévention visant à réduire toute transmission potentielle associée à la contamination de surface.


(Source OMS Page consultée le 15 septembre 2020)


Je m'occupe d'un proche atteint de COVID-19 à la maison, comment puis-je le soutenir ?

● Aidez votre proche à suivre les instructions de son médecin pour les soins et les médicaments.

○ Pour la plupart des gens, les symptômes durent quelques jours et les gens se sentent mieux après une semaine.

● Voyez si les médicaments en vente libre, comme l'acétaminophène, aident la personne à se sentir mieux.

● Assurez-vous que la personne malade boit beaucoup de liquide et se repose.

● Aidez-les à faire leurs courses, à remplir leurs ordonnances et à se procurer d'autres articles dont ils pourraient avoir besoin. Envisagez de faire livrer les articles par un service de livraison, si possible.

● Prenez soin de leur(s) animal(s) de compagnie et limitez les contacts entre la personne malade et leur(s) animal(s) de compagnie lorsque cela est possible.

● Ayez le numéro de téléphone de leur médecin à portée de main et appelez leur médecin si leur état s'aggrave.



(Source CDC Page consultée le 15 septembre 2020)

Comprendre les cas, les contacts, la quarantaine et l'isolement

Que signifie être suspecté d'avoir la COVID-19 ? (appelé "cas suspect")

● Un patient présentant une fièvre et une toux aiguës ou l'apparition aiguë d'au moins trois des signes ou symptômes suivants de COVID-10. ET des antécédents de voyage ou de résidence dans un lieu signalant une transmission communautaire de la maladie COVID-19 au cours des 14 jours précédant l'apparition des symptômes, ou un travail dans un établissement de santé, y compris dans des établissements de santé et au sein de ménages, au cours des 14 jours précédant l'apparition des symptômes.

OU

● Un patient atteint d'une maladie respiratoire aiguë grave (fièvre et au moins un signe/symptôme de maladie respiratoire, par exemple, toux, essoufflement ; avec apparition dans les 10 derniers jours, ET nécessitant une hospitalisation).



(Source OMS Page consultée le septembre2020)

Que signifie être une personne présumée COVID-19 ? (appelé cas probable)


Une personne qui répond aux critères d'un cas suspect COVID-19 ET qui est un contact d'un cas probable ou confirmé, ou qui est liée à un groupe de cas qui a au moins un cas confirmé.

OU

● Une personne suspectée de COVID-19 avec une imagerie thoracique montrant des résultats évocateurs de COVID-19.

○ L'imagerie de la poitrine comprend les scanners CT ou les ultrasons pulmonaires.

OU

● Une personne ayant récemment perdu son odorat ou son goût en l'absence d'autres causes identifiées.

OU

● Un cas suspect pour lequel le test de dépistage du virus COVID-19 n'est pas concluant (c'est-à-dire le résultat du test rapporté par le laboratoire)

OU

● Un cas suspect pour lequel les tests n'ont pas pu être effectués pour une raison quelconque.


● Les CDC définissent les cas probables comme suit :

○ Répondant aux critères cliniques ET aux preuves épidémiologiques sans tests de laboratoire de confirmation effectués pour la covid-19 ; ou

○ Répondant aux preuves présumées de laboratoire ET soit aux critères cliniques, soit aux preuves épidémiologiques

○ Répondre aux critères des registres de l'état civil sans effectuer de tests de confirmation en laboratoire pour la COVID-19 (page source de l'OMS visitée le 3 septembre 2020) (Source CDC Page consultée le 10 septembre 2020)


(Source OMS Page consultée le 17 juin 2020)(Source CDC Page consultée le 17 juin 2020)

Qu'est-ce qu'un cas confirmé ?

Une personne ayant une confirmation en laboratoire de l'infection par la COVID-19, quels que soient les signes et symptômes cliniques. Des conseils techniques pour les essais en laboratoire sont disponibles sur ici et dans la partie 5.



(Source OMS Page consultée le 3 septembre 2020)(Source CDC Page consultée 3 septembre 2020)


Quelle est la définition du contact d'une personne atteinte de COVID-19 ?

● Un contact est une personne qui a subi l'une des expositions suivantes au cours des 2 jours précédant et des 14 jours suivant l'apparition des symptômes d'un cas probable ou confirmé :

○ Contact face à face avec un cas probable ou confirmé à une distance physique de 1 à 2 mètres pendant plus de 15 minutes.

○ Contact physique direct avec un cas probable ou confirmé.

○ Prise en charge directe d'un patient atteint d'une maladie COVID-19 probable ou confirmée sans utiliser d'équipement de protection individuelle approprié.

OU

○ Autres situations indiquées par les évaluations locales des risques.

○ Note : pour les cas asymptomatiques confirmés, la période de contact est mesurée comme étant les 2 jours avant jusqu'aux 14 jours après la date de prélèvement de l'échantillon qui a conduit à la confirmation.



(Source OMS Page consultée le 3 septembre, 2020)(Source CDC Page consultée le 3 septembre 2020)

Qu'est-ce que la recherche des contacts ?

● La recherche des contacts fait partie du processus de soutien aux patients atteints d'une infection suspecte ou confirmée.

● Le personnel de santé publique travaille avec un patient pour l'aider à se souvenir de toutes les personnes avec lesquelles il a eu des contacts étroits pendant la période où il a pu être contagieux.

● Le personnel de santé publique avertit ensuite ces personnes (contacts) de leur exposition potentielle le plus rapidement et avec le plus de sensibilité possible.

○ Pour protéger la vie privée des patients, les contacts sont uniquement informés qu'ils ont pu être exposés à un patient atteint de l'infection. On ne leur dit pas l'identité du patient qui peut les avoir exposés.

● Les contacts reçoivent une éducation, des informations et un soutien pour comprendre leur risque, ce qu'ils doivent faire pour se séparer des autres qui ne sont pas exposés, se surveiller pour détecter la maladie et la possibilité qu'ils puissent transmettre l'infection à d'autres personnes même s'ils ne se sentent pas malades.


(Source CDC Page consultée le 3 septembre 2020)(Source OMS Page consultée le3 septembre 2020)

Que se passe-t-il lors de la recherche des contacts ?

● La recherche des contacts est un processus qui comprend plusieurs étapes.

Définition des contacts : un contact est une personne qui a été exposée à une autre personne infectée par le virus qui cause la COVID-19, de 2 jours avant à 14 jours après que la personne ait commencé à présenter des symptômes.

Identification des contacts : elle se fait par un entretien avec la personne qui a la covid-19 pour savoir avec qui elle a été en contact.

Informer les contacts : chaque contact doit être contacté par téléphone ou en personne pour déterminer s'il répond à la définition et être ensuite suivi.

  • Chaque personne confirmée comme contact doit être informée de l'objectif de la recherche des contacts, du processus (y compris de la manière dont ses données personnelles seront protégées) et des personnes à contacter pour toute préoccupation ou question.

  • Des informations essentielles supplémentaires doivent être fournies sur la manière et le moment de la mise en quarantaine, les symptômes à rechercher et les mesures à prendre si la personne ne se sent pas bien.

Gérer et surveiller les contacts au quotidien : la personne de contact identifiée doit être encouragée et soutenue pour rester en quarantaine, ce qui signifie se séparer des autres afin de limiter la possibilité d'exposer d'autres personnes à l'infection si elles tombent malades.

  • Pendant la période de quarantaine, une surveillance quotidienne doit être mise en place afin de contrôler leur état de santé pour détecter tout signe de maladie.

  • La surveillance prend fin 14 jours après le dernier contact de la personne avec la personne infectée par le virus qui cause la covid-19.

Processus et analyse des données : Les informations sur chaque personne de contact sont rassemblées dans une base de données et font l'objet d'un suivi quotidien actualisé sur l'état de santé de la personne. Ces processus varient d'un pays à l'autre.

  • Voir cette section pour plus d'informations sur la manière dont les informations personnelles doivent être traitées.


( Source OMS Page consultée le 15 septembre 2020)(Source CDC Page consultée le 15 septembre 2020)

J'ai été diagnostiqué de COVID-19, que puis-je attendre de la recherche des contacts ?

● Si vous avez reçu un diagnostic de COVID-19, un enquêteur des autorités sanitaires locales peut vous appeler pour faire le point sur votre santé, discuter des personnes avec lesquelles vous avez été en contact et vous demander où vous avez passé du temps alors que vous étiez peut-être contagieux et capable de transmettre la COVID-19 à d'autres personnes.

○ Toutes les personnes impliquées dans la recherche des contacts doivent adhérer aux principes éthiques du traitement des informations personnelles, afin de garantir une gestion responsable des données et le respect de la vie privée tout au long du processus.

  • Les traceurs de contacts doivent pouvoir vous indiquer comment vos données seront traitées, stockées et utilisées.

  • Votre nom ne doit pas être révélé à ceux que vous avez pu exposer, même s'ils le demandent.

  • Les traceurs de contact ou le personnel du service de santé ne doivent PAS vous le demander :

● d'argent

● de coordonnées bancaires

● d'informations sur les salaires, ou

● de numéros de cartes de crédit

● On vous demandera de rester à la maison et de vous isoler, si ce n'est pas déjà fait.

○ L'auto-isolement signifie rester à la maison dans une pièce spécifique, loin des autres personnes et des animaux domestiques, et utiliser une salle de bain séparée, si possible.

○ L'auto-isolement aide à ralentir la propagation de la COVID-19 et peut contribuer à maintenir en bonne santé votre famille, vos amis, vos voisins et les autres personnes avec lesquelles vous pourriez être en contact.

○ Si vous avez besoin de soutien ou d'assistance pendant que vous vous isolez, les organisations communautaires peuvent vous aider.

● Il vous sera demandé de surveiller ou de contrôler vos symptômes et de vous faire soigner si ceux-ci s'aggravent.


(Source CDC Page consultée le 22 juillet 2020) (Source OMS Page consultée le 15 septembre 2020)

Que peuvent espérer les contacts étroits lors de la recherche des contacts ?

● Si vous avez été en contact étroit avec une personne atteinte de COVID-19, un traceur de contact de votre autorité sanitaire pourrait vous contacter pour vous informer que vous avez été exposé à la COVID-19.

○ Vous devez rester à la maison et vous mettre en quarantaine pendant 14 jours, à partir du dernier jour où vous avez été exposé à la COVID-19.

○ Le traceur de contacts vous aidera à identifier les dates de votre auto-quarantaine.

○ Le contact tracer peut également fournir des ressources sur les tests COVID-19 dans votre région.

○ Si vous devez être entouré d'autres personnes ou d'animaux à l'intérieur ou à l'extérieur de la maison, portez un masque en tissu et maintenez en permanence une distance physique de 1 à 2 mètres (3-6 pieds) avec les autres.

○ Vous devez prendre votre température deux fois par jour, surveiller les symptômes de COVID-19 et prévenir votre service de santé si vous présentez des symptômes.

○ Vous devez également informer les personnes avec lesquelles vous avez été en contact étroit récemment si vous tombez malade, afin qu'elles puissent surveiller leur santé.

○ Si vos symptômes s'aggravent ou deviennent graves, vous devez consulter un médecin.

  • Les symptômes graves comprennent des difficultés respiratoires, une douleur ou une pression persistante dans la poitrine, une confusion, une incapacité à se réveiller ou à rester éveillé, ou des lèvres ou un visage bleutés.

○ Si vous avez besoin de soutien ou d'assistance pour l'auto-quarantaine, votre autorité sanitaire ou les organisations communautaires peuvent vous aider.

● Vous êtes toujours considéré comme un contact proche même si vous portiez un masque en tissu lorsque vous étiez en présence d'une personne atteinte de COVID-19.

○ Un masque n tissu empêche la transmission de la COVID-19 à d'autres personnes si le porteur est infecté mais ne sait pas qu'il l'est du fait qu'il n'a eu que des symptômes légers ou aucun symptôme.


(Source CDC Page consultée le 15 septembre 2020)

Que se passe-t-il avec mes informations personnelles lors de la recherche de contacts ?

● La manière dont les données sont collectées, stockées et partagées est spécifique à chaque pays et à chaque juridiction.

○ Les traceurs de contacts doivent pouvoir vous indiquer comment vos données seront traitées, stockées et utilisées.

○ Votre nom ne doit pas être révélé à ceux que vous avez pu exposer, même s'ils vous le demandent.

○ Contactez les traceurs ou le personnel du service de santé ne doit PAS vous le demander :

  • d'argent

  • de coordonnées bancaires

  • d'informations sur les salaires

  • de numéros de cartes de crédit

● L'éthique des informations de santé publique, la protection des données et la confidentialité des données doivent être prises en compte à tous les niveaux des activités de recherche des contacts, dans toutes les activités de formation à la recherche des contacts et lors de l'utilisation des outils de recherche des contacts. En particulier :

○ Des protections doivent être mises en place pour garantir la protection de la vie privée et des données conformément aux cadres juridiques des pays où les systèmes sont mis en œuvre.

○ Toutes les personnes impliquées dans la recherche des contacts doivent adhérer aux principes éthiques du traitement des informations personnelles, afin de garantir une gestion responsable des données et le respect de la vie privée tout au long du processus.

○ La manière dont les données seront traitées, stockées et utilisées doit être communiquée aux personnes concernées de manière claire et transparente.

○ Les outils numériques utilisés pour la recherche des contacts doivent être évalués avant leur utilisation afin de garantir la protection des données conformément aux réglementations nationales.


(Source CDC Page consultée le15 septembre 2020) (Source OMS Page consultée le 15 septembre 2020)

Que dois-je faire si j'ai côtoyé une personne identifiée comme un contact proche ?

● Si vous avez côtoyé une personne qui a été identifiée comme étant un contact étroit avec une personne atteinte de COVID-19, vous devez vous surveiller de près pour détecter tout symptôme de COVID-19.

● Prenez des mesures préventives pour éviter la propagation de COVID-19.

● Si vous présentez des symptômes, suivez les conseils donnés ici sur la manière de se faire soigner si les symptômes s'aggravent.


(Source CDC Page consultée le 15 septembre 2020)

Quelle est la distinction entre la quarantaine et l'isolement ?

● La quarantaine consiste à restreindre les activités ou à séparer les personnes qui ne sont pas malades, mais qui peuvent avoir été exposées à la COVID -19 et ne présentent pas encore de symptômes. L'objectif est de prévenir la propagation de la maladie à un moment où les gens ne font qu'en développer les symptômes.

○ La quarantaine est différente de l'isolement, qui consiste à séparer les personnes malades ou infectées des autres pour empêcher la propagation de l'infection ou de la contamination. Vous trouverez ici des conseils sur l'auto quarantaine.

● L'isolement désigne la séparation d'une personne ou d'un groupe de personnes qui présentent des symptômes de COVID-19 ou dont on sait qu'elles sont infectées par la COVID-19 de celles qui ne le sont pas, afin de prévenir la propagation de la maladie.

○ L'isolement à des fins de santé publique peut être volontaire ou imposé par un ordre de santé publique fédéral, étatique ou local. Des conseils sur l'auto-isolement sont disponibles dans cette section.

● La distanciation physique consiste à maintenir une distance de 1 à 2 mètre (3 à 6 pieds) par rapport aux autres et constitue une mesure de protection que chacun devrait prendre.


(Source OMS Page consultée 15 septembre 2020)(Source OMS Page consultée le 15 septembre 2020) (Source CDC Page consultée le 15 septembre 2020)

Quand la quarantaine est-elle utilisée et qu'est-ce qu'elle implique ?

● L'OMS recommande que tous les contacts des personnes ayant un COVID-19 confirmé ou probable soient mis en quarantaine dans une installation désignée ou à leur domicile pendant 14 jours à compter de leur dernière exposition.

● Si la quarantaine est effectuée à domicile, la personne mise en quarantaine doit occuper une chambre individuelle bien ventilée, ou si une chambre individuelle n'est pas disponible, maintenir une distance d'au moins 1 à 2 mètres des autres membres du ménage.

○ L'utilisation des espaces communs, de la vaisselle et des couverts doit être réduite au minimum, et les espaces communs (comme la cuisine et la salle de bain) doivent être bien ventilés.

● Les dispositions de quarantaine dans les installations désignées doivent comprendre les mesures suivantes :

○ Les personnes mises en quarantaine doivent être placées dans des pièces suffisamment ventilées, avec de grandes quantités d'air frais et propre à l'extérieur, afin de contrôler les contaminants et les odeurs. Il existe trois critères de base pour la ventilation :

  • Taux de ventilation : la quantité et la qualité de l'air extérieur fourni dans l'espace.

  • Sens du flux d'air : le sens du flux d'air doit aller des zones propres aux zones moins propres.

  • Distribution d'air ou modèle de flux d'air : l'apport d'air à chaque partie de l'espace pour améliorer la dilution et l'élimination des polluants de l'espace.

○ Pour les installations de quarantaine, une ventilation de 60 litres/seconde par personne (L/s/personne) est adéquate pour les zones à ventilation naturelle ou 6 changements d'air par heure pour les zones à ventilation mécanique.

○ Des indications supplémentaires sur la circulation de l'air sont fournies dans cette mise à jour des orientations de l'OMS.


(Source OMS Page consultée le 22 juillet 2020)

Quelles mesures doivent être prises pour garantir que les dispositifs de quarantaine sont sûrs et confortables ?

● Veillez à ce que les chambres individuelles soient suffisamment ventilées, spacieuses et dotées d'une salle de bain qui facilite l'hygiène des mains (lavage à l'eau et au savon pendant 20 secondes) et de toilettes.

○ Si aucune chambre individuelle n'est disponible, les lits doivent être placés à au moins 1 à 2 mètres (3-6 pieds) l'un de l'autre.

Assurer des contrôles appropriés des infections environnementales, tels qu'une ventilation adéquate, des systèmes de filtration de l'air et des protocoles de gestion des déchets.

● Maintenez une distance physique de 1 à 2 mètres (3-6 pieds entre toutes les personnes qui sont mises en quarantaine.

● Assurer un niveau de confort approprié, y compris la fourniture de nourriture, d'eau et d'installations d'hygiène.

● Assurer la protection des bagages et autres biens.

● Garantir un traitement médical approprié pour les affections existantes.

● Communiquez dans une langue que les personnes mises en quarantaine peuvent comprendre, avec une explication :

○ de leurs droits.

○ des services qui seront mis à disposition.

○ de la durée de leur placement en quarantaine et

○ de ce ce qui se passera s'ils tombent malades.

○ Les coordonnées de leur ambassade locale ou de leur soutien consulaire doivent également être fournies.

● Fournir des soins médicaux à ceux qui en ont besoin.

● Ceux qui sont en quarantaine, y compris les enfants, doivent pouvoir communiquer d'une manière ou d'une autre avec les membres de leur famille qui se trouvent en dehors de l'installation de quarantaine, par exemple par téléphone.

● Fournir un accès à l'internet, aux nouvelles et aux divertissements (si possible).

● Fournir un soutien psychosocial.

● Les personnes âgées et celles souffrant de comorbidités nécessitent une attention particulière en raison de leur risque accru de contracter une COVID-19 grave.


● Les enfants devraient idéalement être mis en quarantaine à la maison, sous la garde d'un parent ou d'une autre personne qui s'occupe d'eux.

○ Lorsque cela n'est pas possible, les enfants doivent être mis en quarantaine dans un ménage sous la garde d'un membre adulte de la famille ou d'un autre soignant qui présente un faible risque de COVID-19 grave.

○ Si la quarantaine à la maison n'est pas possible, les enfants doivent être mis en quarantaine et pris en charge dans un espace adapté aux enfants, en tenant compte de leurs besoins spécifiques, de leur sécurité ainsi que de leur bien-être physique et mental. Tous les efforts doivent être faits pour permettre à une personne qui s'occupe de l'enfant ou à un autre membre adulte de la famille de lui rendre visite quotidiennement et/ou de rester avec lui pendant toute la période de quarantaine.

○ Les politiques et les décisions individuelles devraient permettre la mise en quarantaine à domicile des enfants et des personnes qui s'en occupent, sur la base d'une évaluation holistique dans laquelle l'intérêt supérieur de l'enfant est la considération première.

○ Tout établissement qui prévoit d'accueillir des enfants, en particulier des enfants sans éducateurs, doit disposer d'un personnel suffisamment formé pour offrir aux enfants un environnement sûr, attentionné et stimulant.

○ Chaque installation de quarantaine recevant des enfants doit désigner un membre du personnel comme point de contact pour les questions de protection de l'enfance.

  • Le personnel qui surveille la santé des enfants mis en quarantaine doit être formé à reconnaître les symptômes de la COVID-19 chez les enfants, ainsi que les signes indiquant qu'ils ont besoin d'une assistance médicale immédiate. Les voies d'orientation doivent être établies à l'avance.

○ Si un adulte est un contact, et qu'un enfant ne l'est pas, l'adulte peut devoir être mis en quarantaine à part l'enfant. Dans ce cas, l'enfant doit être placé sous la garde d'un autre membre adulte de la famille ou d'une personne qui s'occupe de lui sans contact.

● Les lieux de quarantaine possibles sont les hôtels, les dortoirs, les autres installations destinées aux groupes ou le domicile du contact.



(Source OMS Page consultée le 15 septembre 2020)

Quelles mesures les personnes en quarantaine et le personnel de quarantaine doivent-ils respecter pour la sécurité dans le cadre de la COVID-19 ?

● Les précautions standard s'appliquent à toutes les personnes qui sont mises en quarantaine et au personnel de quarantaine. Celles-ci comprennent :

○ Se laver les mains avec de l'eau et du savon pendant 20 secondes ou avec un désinfectant pour les mains à base d'alcool (désinfectant) qui contient 60 % d'éthanol ou 70 % d'alcool isopropanol.

  • Utiliser une solution hydroalcoolique (désinfectant) pour les mains composée de 60 % d'éthanol ou 70 % d'alcool isopropanol si les mains sont visiblement souillées

  • Se laver les mains au savon et à l'eau lorsqu'elles sont visiblement souillées.

  • Lorsque vous vous lavez les mains à l'eau et au savon, il est préférable d'utiliser des serviettes en papier jetables pour vous sécher les mains. Si cela n’est pas possible, utiliser des serviettes de toilettes propres réservées à cet usage et les remplacer fréquemment.

○ Veillez à ce que toutes les personnes en quarantaine s'exercent à se couvrir la bouche et le nez avec le pli du coude ou un mouchoir en papier lorsqu'elles toussent ou éternuent. Ensuite, ils doivent immédiatement jeter les mouchoirs utilisés et se laver les mains avec de l'eau et du savon pendant 20 secondes ou avec un désinfectant pour les mains à base d'alcool (désinfectant) qui contient 60 % d'éthanol ou 70 % d'alcool isopropanol.

○ S'abstenir de toucher les yeux, le nez et la bouche.

○ Maintenez une distance physique de 1 à 2 mètres (3-6 pieds) entre toutes les personnes mises en quarantaine.

○ Pour prévenir efficacement la transmission de COVID-19 dans les zones de transmission communautaire, le grand public doit porter des vêtements de protection dans des situations et des environnements spécifiques, comme dans les transports publics, dans les magasins ou dans d'autres environnements confinés ou surpeuplés.

○ La procédure de nettoyage et de désinfection de l'environnement doit être suivie de manière cohérente et correcte.

  • Les personnes chargées du nettoyage doivent être informées et protégées contre la COVID-19 et veiller à ce que les surfaces environnementales soient régulièrement et soigneusement nettoyées pendant toute la période de quarantaine, ainsi qu'à ce que le stockage, la manipulation et l'utilisation de tous les produits de nettoyage et désinfectants soient sûrs et appropriés.


(Source OMS Page consultée le 15 septembre 2020)

Violence basée sur le genre et la COVID-19

La violence basée sur le genre est-elle une préoccupation dans le contexte de la COVID-19 ?

● Oui, la violence fondée sur le sexe reste une menace majeure pour la santé publique mondiale et la santé des femmes dans les situations d'urgence et tend à augmenter dans tous les types de situations d'urgence, y compris les épidémies.

○ Les femmes âgées et les femmes handicapées sont susceptibles d'avoir des risques et des besoins supplémentaires.

○ Les femmes déplacées, réfugiées et vivant dans des zones touchées par des conflits sont particulièrement vulnérables.

○ Les autres vulnérabilités sont l'âge, la religion, le statut migratoire, la sexualité et l'ethnicité.

○ La violence entre partenaires intimes est la forme de violence la plus courante.

● Bien que les données soient rares, les rapports de la Chine, du Royaume-Uni, des États-Unis et d'autres pays suggèrent une augmentation des cas de violence domestique depuis le début de l'épidémie de COVID-19.

● Les effets de la violence, en particulier de la violence exercée par le partenaire intime ou la famille, sur la santé des femmes et de leurs enfants sont considérables.

○ La violence à l'égard des femmes peut entraîner des blessures et de graves problèmes de santé physique, mentale, sexuelle et reproductive, notamment les infections sexuellement transmissibles, le VIH et les grossesses non désirées.

● Les risques de violence auxquels les femmes et leurs enfants sont confrontés pendant la crise actuelle de COVID-19 ne peuvent être ignorés.

○ Des informations et des ressources supplémentaires destinées aux travailleurs de la santé, aux gouvernements, aux chefs religieux et aux prestataires de services sur ce qui peut être fait pour lutter contre la violence fondée sur le sexe sont fournies dans les parties 3 et 5 de ce document. Des informations supplémentaires pour les adolescents sont disponibles dans cette section de la partie 4.


(Source OMS Page consultée le 15 septembre 2020)(Source UNFPA Page consultée le 15 septembre 2020)(Source OMS Page consultée le 15 septembre 2020)

Comment COVID-19 affecte-t-il la violence fondée sur le genre ?

● Le stress, la perturbation des réseaux sociaux et de protection, et un accès réduit aux services peuvent tous accroître le risque de violence pour les femmes. À mesure que des mesures d'éloignement sont mises en place et que les gens sont encouragés à rester chez eux, le risque de violence entre partenaires intimes risque d'augmenter. Par exemple :

○ La probabilité que les femmes dans une relation violente et leurs enfants soient exposés à la violence est considérablement accrue, car les membres de la famille passent plus de temps en contact étroit et les familles doivent faire face à un stress supplémentaire et à des pertes économiques ou d’emplois potentiels.

○ Les femmes peuvent avoir moins de contacts avec la famille et les amis qui peuvent leur apporter soutien et protection contre la violence.

  • La propriété du téléphone ou l'accès à Internet peuvent être limités ou contrôlés par le partenaire.

○ Les femmes sont les plus touchées par l'augmentation du travail de soins pendant cette pandémie. Les fermetures d'écoles exacerbent encore ce fardeau et leur imposent un stress supplémentaire.

○ La perturbation des moyens de subsistance et de la capacité à gagner sa vie, y compris pour les femmes (dont beaucoup sont des travailleuses salariées informelles), réduira l'accès aux besoins et aux services de base, augmentant le stress des familles, avec le risque d'exacerber les conflits et la violence. Avec la raréfaction des ressources, les femmes risquent davantage d'être victimes d'abus économiques.

  • Les ordres de rester à la maison peuvent augmenter la fréquence des demandes de rapports sexuels de la part d'un partenaire et, par conséquent, accroître le risque de coercition sexuelle ou de rapports sexuels non désirés. En outre, les préservatifs et la contraception sont susceptibles d'être moins accessibles.

  • La dépendance financière à l'égard de leur partenaire et, pour les femmes âgées, à l'égard d'autres membres de la famille (par exemple, des enfants adultes) peut accroître les abus économiques.

○ Les enfants ont moins de possibilités que les adultes de quitter la maison et d'avoir accès à de l'aide.

  • Les enfants plus jeunes sont moins susceptibles de comprendre ou d'avoir accès à des moyens de recours à l'aide

  • Le manque d'accès à l'école en tant qu'espace sûr et l'absence de réseaux de soutien scolaire en raison de la fermeture des écoles.

○ Les enfants courent un risque accru d'abus en ligne en raison de l'augmentation du temps passé en ligne.

○ Les personnes âgées confrontées à des problèmes de mobilité peuvent limiter les possibilités de demander de l'aide.

  • Elles peuvent être encouragées ou forcées à rester en quarantaine beaucoup plus longtemps, en raison de leur risque d'infection plus élevé, qui peut prolonger l'isolement social, augmenter les abus et réduire les possibilités de recours à l'aide.

  • Elles peuvent dépendre physiquement d'autres membres du ménage (par exemple pour se nourrir, s'habiller, aller aux toilettes).

○ La COVID-19 a entraîné une réduction du personnel dans les établissements de soins de longue durée, en raison de la maladie ou de l'auto-isolement (personnel), et la suspension des visites familiales, ce qui accroît l'isolement des résidents et le risque déjà élevé de violence et de négligence.

○ Les personnes âgées rencontrent également des obstacles pour accéder à des informations fiables en utilisant les nouvelles technologies, y compris l'internet.

○ Les hommes peuvent avoir des comportements moins favorables à la santé en raison de normes sexospécifiques rigides, ce qui implique un retard dans la détection et l'accès au traitement du virus. Les hommes peuvent également ressentir une pression face aux difficultés économiques résultant de l'épidémie et de l'incapacité à travailler, ce qui provoque des tensions et des conflits au sein du ménage et peut entraîner la violence.

○ Les auteurs d'abus peuvent utiliser les restrictions dues à COVID-19 pour exercer un pouvoir et un contrôle sur leurs partenaires afin de réduire davantage l'accès aux services, à l'aide et au soutien psychosocial des réseaux formels et informels.

○ Les auteurs peuvent également restreindre l'accès aux articles nécessaires tels que le savon et le désinfectant pour les mains.

○ Les auteurs peuvent exercer un contrôle en diffusant des informations erronées sur la maladie et en stigmatisant leurs partenaires.

● L'accès aux services vitaux de santé sexuelle et reproductive, y compris pour les femmes victimes de violence, sera probablement plus limité.

● D'autres services, tels que les lignes d'assistance téléphonique, les centres de crise, les refuges, l'aide juridique et les services de protection peuvent également être réduits, réduisant encore davantage l'accès aux rares sources d'aide dont peuvent disposer les femmes dans des relations de violence.


(Source OMS Page consultée le 15 septembre 2020)(Source OMS Page consultée le 15 septembre 2020)(Source UNFPA Page consultée le 15 septembre 2020)(Source OMS Page consultée le 15 septembre 2020)

Que dois-je faire si je subis des violences à la maison dans le cadre de l'épidémie de COVID-19 ?

● Si vous ou les membres de votre famille êtes victimes de violence, les conseils suivants peuvent vous être utiles.

○ S'adresser à la famille et aux amis qui peuvent apporter une aide pratique (par exemple, en matière de nourriture ou de garde d'enfants) ainsi que pour faire face au stress.

○ Prenez d'autres mesures pour faire face au stress - par exemple, réduisez le temps passé à consommer des nouvelles, pratiquez des exercices de respiration et maintenez votre routine habituelle autant que possible (voir plus loin la section sur la gestion du stress).

○ Élaborez un plan de sécurité pour votre sécurité et celle de vos enfants au cas où la violence s'aggraverait. Il s'agit notamment de :

  • De conserver les numéros de téléphone de voisins, d’amis et de membres de votre famille que vous pouvez appeler ou auxquels vous pouvez vous adresser pour obtenir une assistance ;

  • Avoir accès aux documents importants, à l'argent et à quelques objets personnels à emporter si vous devez partir immédiatement.

  • Planifier la façon dont vous pourriez sortir de la maison et accéder à l'aide (par exemple, le transport, l'emplacement).

○ Assurez-vous que des informations utiles sur les réseaux de soutien sont accessibles - notamment les lignes d'assistance téléphonique pour les cas de violence contre les femmes, les travailleurs sociaux, la protection de l'enfance, les postes de police les plus proches et les refuges ou services de soutien. Soyez discrètes afin que votre partenaire ou des membres de votre famille ne trouvent pas ces informations

● Si vous avez besoin de soins médicaux urgents en raison de violences, appelez une ambulance ou les services de santé d'urgence de votre pays.

● Réduire autant que possible les sources de stress :

○ Chercher des informations auprès de sources fiables et ne consommer les nouvelles qu'une à deux fois par jour

○ Rechercher le soutien de la famille et des amis par téléphone, par courrier électronique, par SMS, etc.

○ Essayer de maintenir les routines quotidiennes et de prendre du temps pour l'activité physique et le sommeil.

○ Utilisation d'exercices de relaxation comme la respiration lente, la méditation, la relaxation musculaire progressive et des exercices d'ancrage pour soulager les pensées et les sentiments stressants.

○ S'engager dans des activités qui, dans le passé, ont aidé à gérer l'adversité.

○ Des informations destinées aux adolescents sont disponibles dans cette section de la partie 4.



(Source OMS Page consultée le 15 septembre 2020)(Source OMS Page consultée le 15 septembre 2020)

Je suis inquiet à propos de quelqu'un que je connais. Comment puis-je l'aider ?

● Si vous connaissez quelqu'un qui vit une relation violente ou si vous êtes inquiet à son sujet, vous pouvez faire certaines choses :

○ Restez régulièrement en contact avec la personne pour vérifier qu'elle est en sécurité, tant qu'elle peut vous contacter en toute sécurité.

  • Supposez qu'un auteur de violence puisse voir, entendre et/ou surveiller les communications, alors renseignez-vous sur la meilleure façon de communiquer avec la personne qui vous préoccupe. Vérifiez à chaque fois, car cela peut changer.

  • Envoyer un SMS ou un message par e-mail ou par les médias sociaux, de quelque manière que ce soit qui soit sûre pour eux.

  • Soyez discret dans vos relations avec eux afin qu'ils ne soient pas exposés à un risque de préjudice supplémentaire.

○ Découvrez quels services destinés aux survivantes de la violence contre les femmes fonctionnent pendant la pandémie et mettez ces informations à disposition par le biais de vos réseaux et des médias sociaux.

  • Les services peuvent comprendre des refuges, des lignes d'assistance téléphonique, des services de conseil et des organisations de femmes.

  • Ne fournissez ces informations directement que si vous pouvez le faire discrètement sans que l'agresseur ne le découvre.

○ Si une personne que vous connaissez a besoin d'une aide urgente pour une raison quelconque, soyez prêt à appeler les services de santé d'urgence, la police, un centre de santé ou une ligne d'assistance téléphonique.


(Source OMS Page consultée le 15 septembre 2020)

J'ai fait du mal, ou je crains de faire du mal ou de blesser mon partenaire (et mes enfants) par mes paroles ou mes actes. Comment mettre fin à cette situation ?

● Les mesures actuelles pour faire face à la pandémie COVID-19, comme les restrictions de mouvement et l'instabilité financière causées par la crise, risquent d'ajouter à votre stress. Cela est normal, et vous pouvez contrôler votre réaction.

● Prenez des mesures pour gérer votre stress dans le respect et la sécurité pour vous et votre famille.

● Essayez d'être gentil avec vous-même, votre partenaire, vos enfants et toute autre personne de la famille.

● Si vous vous sentez en colère, ou très ennuyé, éloignez-vous dans une autre pièce si vous le pouvez, ou sortez pour prendre une grande respiration.

○ Comptez jusqu'à dix et inspirez et expirez jusqu'à ce que vous vous sentiez plus calme. Comptez de 10 à 0, ou faites tout ce qui peut vous aider à rester calme.

● Parlez à un ami, un parent ou un chef religieux de confiance et, si nécessaire, demandez de l'aide aux services de santé locaux ou aux services spécialisés, s'ils existent.

● Reconnaissez que tous les membres de votre famille sont stressés pendant cette période.

○ Faites preuve de gentillesse et de patience dans vos paroles et vos actes.

● Éliminez ou réduisez votre consommation d'alcool autant que possible.


(Source OMS Page consultée 15 septembre 2020)

Santé mentale

Quels sont les signes qui indiquent que mes proches ou moi-même pourrions être stressés par l'épidémie de COVID-19 ?

● L'épidémie de COVID-19 peut être stressante pour de nombreuses personnes. La peur et l'anxiété liées à une maladie peuvent être accablantes et provoquer de fortes émotions chez les adultes et les enfants.

● Les réactions courantes à COVID-19 peuvent inclure :

○ Souci de se protéger contre le virus, car on peut être plus exposé à une maladie grave.

○ Préoccupation que les soins médicaux réguliers ou les services communautaires puissent être perturbés en raison de la fermeture d'installations ou de la réduction des services et de la fermeture des transports publics.

○ Sentiment d'isolement social, surtout si vous vivez seul ou si vous vous trouvez dans un cadre communautaire qui n'autorise pas les visites à cause de l'épidémie.

○ Culpabilité si des proches vous aident dans les activités de la vie quotidienne.

○ Augmentation des niveaux de détresse si vous :

  • Avoir des problèmes de santé mentale avant l'épidémie, comme la dépression.

  • Vivre dans des ménages à faibles revenus ou avoir des barrières linguistiques.

  • Être stigmatisé en raison de son âge, de sa race ou de son origine ethnique, d'un handicap ou d'une probabilité perçue de propagation de la COVID-19.

● Le stress lors d'une épidémie de maladie infectieuse peut inclure :

○ Craignez et inquiétez-vous pour votre propre santé et celle de vos proches.

○ Changements dans les habitudes de sommeil ou d'alimentation.

○ Difficultés de sommeil ou de concentration.

○ Aggravation des problèmes de santé chroniques.

○ Aggravation des conditions de santé mentale.

○ Consommation accrue d'alcool, de tabac ou d'autres drogues

● La façon dont vous réagissez à l'épidémie peut dépendre de vos antécédents, des éléments qui vous différencient des autres personnes et de la communauté dans laquelle vous vivez.

● Parmi les personnes susceptibles de réagir plus fortement au stress d'une crise, citons

○ Les personnes âgées et les personnes atteintes de maladies chroniques qui sont plus à risque de contracter une maladie grave à cause de COVID-19.

○ Enfants et adolescents.

○ Les personnes qui contribuent à la réponse à COVID-19, notamment les médecins, les autres prestataires de soins de santé et les premiers intervenants.

○ Personnes souffrant de problèmes de santé mentale, notamment de toxicomanie.


(Source CDC Page consultée 15 septembre 2020)

Comment puis-je gérer mon propre stress pendant l'épidémie de COVID-19 ?

● Faire face au stress peut vous rendre plus fort, ainsi que les personnes qui vous sont chères et votre communauté. Les conseils suivants peuvent vous aider à réduire les sources de stress :

○ Prenez des pauses pour regarder, lire ou écouter les nouvelles, y compris les médias sociaux, ou recherchez des mises à jour d'informations à des moments précis de la journée, une ou deux fois.

  • Entendre parler de la pandémie à plusieurs reprises peut être bouleversant.

  • Ne recherchez des informations qu'auprès de sources crédibles telles que l'OMS, les CDC ou votre autorité sanitaire nationale, afin de pouvoir prendre des mesures pratiques pour préparer vos plans et vous protéger, vous et vos proches.

  • Recueillir des informations auprès de sources crédibles peut vous aider à distinguer les faits des rumeurs. Cela peut contribuer à minimiser les craintes.

○ Dans la mesure du possible, maintenez votre routine quotidienne et prenez le temps de faire de l'activité physique et de dormir.

○ Prenez soin de votre corps.

  • Faire des exercices de relaxation (par exemple, respiration lente, méditation, relaxation musculaire progressive, exercices au sol) pour soulager les pensées et les sentiments stressants.

  • Faire des pauses fréquentes et régulières lorsque vous restez assis pendant de longues périodes.

○ S'engager dans des activités qui, dans le passé, ont aidé à gérer l'adversité ou des situations stressantes.

○ Se connecter avec les autres. Cherchez à obtenir le soutien de votre famille et de vos amis par téléphone, courrier électronique, SMS, etc. Parlez de vos préoccupations et de vos sentiments avec des personnes de confiance.

○ Protégez-vous et soutenez les autres.

  • Aider les autres en cas de besoin peut être bénéfique tant pour la personne qui reçoit l'aide que pour celle qui l'aide.

  • Vous pouvez téléphoner à vos voisins ou à d'autres membres de la communauté qui peuvent avoir besoin d'une aide supplémentaire.

  • Le fait de travailler ensemble en tant que communauté peut contribuer à créer une solidarité dans le traitement de COVID-19.

○ Trouver des occasions d'amplifier les histoires positives et pleines d'espoir et les images positives des populations locales qui ont vécu la COVID-19.

  • Par exemple, parlez à des personnes qui se sont rétablies ou qui ont soutenu un être cher et qui sont prêtes à partager leur expérience.

○ Par exemple, parlez à des personnes qui se sont rétablies ou qui ont soutenu un proche et qui sont prêtes à partager leur expérience.

○ Si vous vous sentez dépassé, parlez à un conseiller ou à un travailleur de la santé et évitez de fumer, de boire ou de consommer d'autres drogues pour faire face à la situation.

○ Établir un plan pour savoir où aller et comment demander de l'aide pour des besoins de santé physique ou mentale si nécessaire.

○ Canalisez vos préoccupations dans des actions visant à vous protéger, à protéger vos proches et votre communauté.

○ Se laver régulièrement et soigneusement les mains avec de l'eau et du savon pendant 20 secondes ou avec un désinfectant pour les mains à base d'alcool (60 % d'éthanol ou 70 % d'isopropanol).

○ Pratiquer une bonne hygiène respiratoire (se couvrir la bouche et le nez avec un coude plié ou un mouchoir en papier lorsqu'on tousse ou éternue, puis jeter immédiatement le mouchoir utilisé).

● Tenez-vous informé et suivez les conseils des autorités sanitaires locales, y compris les restrictions mises en place en matière de voyages, de déplacements et de rassemblements.

○ Honorez les soignants et les travailleurs de la santé qui soutiennent les personnes atteintes de COVID-19 dans votre communauté. Reconnaissez le rôle qu'ils jouent pour sauver des vies et assurer la sécurité de vos proches.

○ Des informations destinées aux adolescents sur la gestion du stress lié à la COVID-19 sont disponibles dans cette section de la partie 4.


(Source OMS Page consultée le 15 septembre 2020)(Source CDC Page consultée le 15 septembre 2020) (Source Page consultée le 15 septembre 2020)

Je suis socialement isolé. Comment puis-je gérer mon propre stress pendant l'épidémie de COVID-19 ?

● L'isolement social, la quarantaine et l'éloignement physique peuvent avoir un impact sur votre bien-être psychologique et celui de votre famille. Suivez ces conseils pour vous aider à gérer le stress :

○ Restez en contact avec votre famille, vos amis et les membres de votre communauté par téléphone ou par internet.

○ Entretenir les réseaux sociaux.

○ Même lorsque vous êtes isolé, essayez autant que possible de conserver votre routine quotidienne personnelle ou de créer de nouvelles routines.

○ En période de stress, faites attention à vos propres besoins et sentiments.

○ Pratiquez des activités saines que vous aimez et trouvez relaxantes.

○ Faites régulièrement de l'exercice, dormez régulièrement et mangez des aliments sains. Évitez les périodes prolongées d'assise en prenant des pauses fréquentes et en bougeant votre corps.

○ Prenez des pauses pour regarder, lire ou écouter les nouvelles, y compris les médias sociaux, ou recherchez des mises à jour d'informations à des moments précis de la journée, une ou deux fois. Entendre parler de la pandémie à plusieurs reprises peut être bouleversant.

○ Évitez de fumer, de boire de l'alcool ou de consommer des drogues pour faire face à vos émotions.

○ Tirez parti des compétences que vous avez utilisées dans le passé pour vous aider à gérer les adversités de la vie antérieure et utilisez ces compétences pour vous aider à gérer vos émotions pendant la période difficile de cette épidémie.

○ Ne cherchez des informations qu'auprès de sources fiables et crédibles (OMS, CDC et autorités sanitaires locales), et évitez d'écouter les rumeurs qui vous mettent mal à l'aise.



(Source OMS Page consultée le 15 septembre 2020)(Source CDC Page consultée le 15 septembre 2020) (Source OMS Page consultée le 15 septembre 2020)

Quelles sont les considérations à prendre en compte pour les personnes sortant d'une quarantaine ?

● Il peut être stressant d'être séparé des autres si un prestataire de soins de santé pense que vous avez pu être exposé à la COVID-19, même si vous ne tombez pas malade. Tout le monde se sent différemment à la sortie de la quarantaine.

○ Les réactions émotionnelles à la sortie de la quarantaine peuvent inclure :

  • Des émotions mitigées, y compris le soulagement.

  • Craignez et inquiétez-vous pour votre propre santé et celle de vos proches.

  • Le stress lié à l'expérience de se surveiller soi-même ou d'être surveillé par d'autres pour détecter les signes et les symptômes de COVID-19.

  • Tristesse, colère ou frustration parce que des amis ou des proches ont des craintes infondées de contracter la maladie par contact avec vous, même s'il a été établi que vous n'êtes pas contagieux.

  • Culpabilité de ne pas pouvoir effectuer un travail normal ou des tâches parentales pendant la quarantaine.

  • Autres changements de santé émotionnelle ou mentale.

○ Les enfants peuvent également se sentir bouleversés ou avoir d'autres émotions fortes si eux-mêmes, ou quelqu'un qu'ils connaissent, ont été libérés de la quarantaine.


(Source CDC Page consultée 15 septembre 2020)

Je m'occupe d'enfants. Comment puis-je les aider à gérer leur stress pendant l'épidémie de COVID-19 ?

● Les personnes qui s'occupent des enfants ont un rôle précieux à jouer pour assurer leur santé mentale pendant l'épidémie de COVID-19.

● Surveillez les changements de comportement chez votre enfant. Tous les enfants et les adolescents ne réagissent pas de la même manière au stress. Les CDC reconnaissent que les changements suivants sont courants :

○ Pleurs ou irritations excessives chez les jeunes enfants.

○ Retrouver des comportements qu'ils ont dépassés (ex. Accidents de toilette ou mouillage du lit).

○ Inquiétude ou tristesse excessives.

○ Habitudes alimentaires ou de sommeil malsaines.

○ Irritabilité et comportements "d'acting out" chez les adolescents.

○ Mauvais résultats scolaires ou évitement de l'école.

○ Difficulté d'attention et de concentration.

○ Évitement des activités pratiquées dans le passé.

○ Maux de tête ou douleurs corporelles inexpliqués.

○ Consommation d'alcool, de tabac ou d'autres drogues.

● Aidez les enfants à trouver des moyens positifs d'exprimer des sentiments tels que la peur et la tristesse.

○ Chaque enfant a sa propre façon d'exprimer ses émotions. Parfois, le fait de s'engager dans une activité créative, comme le jeu et le dessin, peut faciliter ce processus.

○ Les enfants se sentent souvent soulagés s'ils peuvent exprimer et communiquer leurs sentiments dans un environnement sûr et favorable.

● Gardez les enfants près de leurs parents et de leur famille, s'ils sont considérés comme sûrs pour l'enfant.

○ Évitez autant que possible de séparer les enfants et les personnes qui s'occupent d'eux.

○ Si un enfant doit être séparé de la personne qui en a la charge principale, assurez-vous qu'une protection de remplacement appropriée est fournie et qu'un travailleur social, ou l'équivalent, suivra régulièrement l'enfant.

○ Pendant toute période de séparation, veillez à maintenir un contact régulier avec les parents et les personnes qui s'occupent des enfants, par exemple par des appels téléphoniques ou des appels vidéo réguliers.

● Maintenez autant que possible les routines familières de la vie quotidienne.

○ Envisagez de créer de nouvelles routines, surtout si les enfants doivent rester à la maison.

○ Proposer aux enfants des activités attrayantes et adaptées à leur âge, y compris des activités éducatives.

○ Dans la mesure du possible, encouragez les enfants à continuer de jouer et de socialiser avec les autres, même si ce n'est qu'au sein de la famille, lorsque l'éloignement physique est conseillé.

○ Permettre aux enfants de choisir occasionnellement des activités. Cela peut les aider à renforcer leur confiance en soi pendant cette période.

  • Si l'activité ne permet pas de prendre de la distance physiquement, cela peut être l'occasion d'avoir une conversation franche avec les enfants sur la covid-19 et les comportements de prévention qui y sont liés.

○ Limitez l'exposition de votre famille à la couverture médiatique de l'événement, y compris les médias sociaux.

○ Les enfants peuvent mal interpréter ce qu'ils entendent et peuvent être effrayés par quelque chose qu'ils ne comprennent pas.

● En période de stress, il est fréquent que les enfants cherchent à s'attacher davantage et soient plus exigeants envers leurs parents. Discutez de COVID-19 avec vos enfants en utilisant un langage honnête et adapté à leur âge.

○ Si vos enfants ont des inquiétudes, le fait de les aborder ensemble peut atténuer leur anxiété.

○ Les enfants observeront les comportements et les émotions des adultes pour trouver des indices sur la façon de gérer leurs propres émotions dans les moments difficiles.

● Veillez à ce que les enfants et les jeunes n'aient pas accès à l'alcool et évitez de consommer de l'alcool devant eux, soyez un modèle.

○ Discutez avec les enfants et les jeunes des problèmes liés à la consommation d'alcool et à la COVID-19, tels que les violations de la quarantaine et l'éloignement physique, qui peuvent aggraver la pandémie.

  • Vous pensez peut-être que l'alcool vous aide à faire face au stress, mais ce n'est en fait pas un bon mécanisme d'adaptation, car on sait qu'il augmente les symptômes des troubles de panique et d'anxiété, de la dépression et d'autres troubles mentaux, ainsi que le risque de violence familiale et domestique.

○ Surveillez le temps d'écran de vos enfants (y compris à la télévision), car ces médias sont inondés de publicité et de promotion de l'alcool ; ils diffusent également des informations erronées nuisibles qui peuvent stimuler une initiation précoce et une consommation accrue d'alcool.

○ Des informations supplémentaires pour parler de la COVID-19 avec les enfants sont fournies dans cette section de la partie 4.

● Prenez du temps pour vous. Lorsque les enfants dorment ou sont occupés, prenez le temps de faire quelque chose d'amusant ou de relaxant pour vous-même.


(Source OMS Page consultée le 15 septembre 2020)( Source OMS Page consultée 15 septembre 2020)(Source CDC Page consultée le 15 septembre 2020)(Source CDC Page consultée le 15 septembre 2020)

Je m'occupe de personnes âgées. Comment puis-je les aider à gérer leur stress pendant l'épidémie de COVID-19 ?

● Les personnes âgées et les personnes handicapées courent un risque accru d'avoir des problèmes de santé mentale, comme la dépression.

○ Les problèmes de santé mentale peuvent se présenter sous la forme de plaintes physiques (comme des maux de tête ou d'estomac) ou de problèmes cognitifs (comme des difficultés de concentration).

○ Les médecins risquent de passer à côté des problèmes de santé mentale chez les personnes âgées, car la dépression peut être confondue avec une phase normale du vieillissement.

● Les personnes qui prodiguent des soins aux personnes âgées et aux personnes souffrant de graves problèmes de santé ont un rôle précieux à jouer pour assurer leur santé mentale pendant l'épidémie de COVID-19. Voici quelques conseils :

○ Les personnes âgées, en particulier celles qui sont isolées et celles souffrant de déclin cognitif/démence, peuvent devenir plus anxieuses, colériques, stressées, agitées et repliées sur elles-mêmes pendant l'épidémie et la quarantaine.

§ Fournir un soutien pratique et émotionnel par le biais de réseaux informels (familles) et de professionnels de la santé.

○ Partagez des faits simples sur ce qui se passe et donnez des informations claires sur la manière de réduire le risque d'infection, dans des termes que les personnes âgées avec/sans déficience cognitive peuvent comprendre.

○ Soyez prêt et sachez à l'avance où et comment obtenir une aide pratique si nécessaire.

  • Par exemple, fournissez des informations concernant les appels de transport, la livraison de nourriture et les demandes de soins médicaux.

○ Veillez à ce que les personnes âgées dont vous vous occupez disposent d'une réserve d'au moins deux semaines de tout médicament régulier dont elles ont besoin.

○ Leur apprendre des exercices physiques quotidiens simples à effectuer à la maison, en quarantaine ou en isolement pour maintenir leur mobilité et réduire l'ennui.

○ Aidez-les à conserver autant que possible leurs routines et leurs horaires habituels ou aidez-les à en créer de nouveaux dans un nouvel environnement.

  • Il peut s'agir d'exercices réguliers, de nettoyage, de tâches quotidiennes, de chants, de peinture ou d'autres activités. Encouragez-les à s'entraider grâce au soutien de leurs pairs.

○ Aidez-les à préparer un dossier de sécurité personnelle.

  • Le sac peut comprendre un résumé des informations personnelles de base, les contacts disponibles, des informations médicales, les médicaments habituels pendant deux semaines, les collations préférées à conserver, une bouteille d'eau et quelques vêtements personnels.


(Source CDC Page consultée le 15 septembre 2020)(Source OMS Page consultée le 15 septembre 2020)

Que dois-je prendre en considération en ce qui concerne la consommation d'alcool pendant l'épidémie de COVID-19 ?

● La consommation d'alcool ne vous protégera pas contre la COVID-19 ni ne vous empêchera d'être infecté par ce virus.

○ La consommation d'alcool ne détruit pas le virus, et sa consommation est susceptible d'augmenter les risques pour la santé si une personne est infectée par le virus.

○ L'alcool (à une concentration d'au moins 60 % en volume) agit comme un désinfectant sur la peau, mais il n'a pas cet effet dans votre système lorsqu'il est ingéré.

○ La consommation d'alcool ne tuera pas le virus dans l'air inhalé, ne désinfectera pas votre bouche et votre gorge et ne vous donnera aucune protection contre la COVID-19.

○ L'alcool a un effet négatif sur votre système immunitaire et ne stimule pas l'immunité et la résistance aux virus.

● L'alcool a des effets à court et à long terme sur presque tous les organes de votre corps.

○ Dans l'ensemble, les preuves suggèrent qu'il n'y a pas de "limite de sécurité" - en fait, le risque de dommages à la santé augmente avec chaque consommation d'alcool.

○ La consommation d'alcool, en particulier la consommation excessive, peut affaiblir votre système immunitaire et donc réduire votre capacité à faire face aux maladies infectieuses.

○ L'alcool, même en très petites quantités, est connu pour provoquer certains types de cancer.

○ L'alcool, même en petites quantités, est un risque pour l'enfant à naître à tout moment de la grossesse.

● L'alcool altère les pensées, le jugement, la prise de décision et le comportement.

○ L'alcool augmente le risque, la fréquence et la gravité des actes de violence interpersonnelle, tels que la violence entre partenaires intimes, la violence sexuelle, la violence des jeunes, la maltraitance des personnes âgées et la violence contre les enfants.

  • La maltraitance et la négligence des enfants peuvent être aggravées par la consommation d'alcool, en particulier dans les logements surpeuplés où l'isolement du buveur n'est pas possible.

  • L'alcool est étroitement associé à la violence, y compris la violence exercée par un partenaire intime. Les hommes commettent la plupart des actes de violence contre les femmes, qui sont aggravés par leur consommation d'alcool, tandis que les femmes victimes de violence sont susceptibles d'augmenter leur consommation d'alcool comme mécanisme d'adaptation.

● Si vous êtes victime de violence et que vous êtes confiné avec l'auteur des faits dans un foyer isolé, vous avez besoin d'un plan de sécurité au cas où la situation s'aggraverait.

● Cela inclut le fait d'avoir un voisin, un ami, un parent ou un refuge où se rendre au cas où vous devriez quitter la maison immédiatement.

● Essayez d'entrer en contact avec des membres de votre famille et/ou des amis qui vous soutiennent et demandez l'aide d'une ligne d'assistance téléphonique ou de services locaux pour les survivants

● Si vous êtes en quarantaine et que vous devez quitter la maison immédiatement, appelez une ligne d'assistance locale et contactez une personne de confiance.

● Des informations supplémentaires sur la violence fondée sur le sexe et la violence familiale dans le contexte de COVID-19 sont disponibles ici.

○ L'alcool augmente le risque de décès et de blessures dus aux accidents de la route, aux noyades et aux chutes.

○ L'alcool n'est en fait pas un bon mécanisme d'adaptation, car on sait qu'il augmente les symptômes des troubles de panique et d'anxiété, de la dépression et d'autres troubles mentaux, ainsi que le risque de violence familiale et domestique.

  • La consommation d'alcool peut augmenter pendant l'auto-isolement et, dans les deux cas, l'isolement et la consommation d'alcool peuvent également augmenter le risque de suicide, c'est pourquoi il est très important de réduire la consommation d'alcool.

  • Si vous avez des pensées suicidaires, vous devez appeler votre service d'assistance téléphonique local ou national.

○ Les personnes souffrant d'un trouble lié à la consommation d'alcool sont plus exposées au risque de COVID-19, non seulement en raison de l'impact de l'alcool sur leur santé, mais aussi parce qu'elles sont plus susceptibles de se retrouver sans abri ou d'être incarcérées que les autres membres de la population.

  • Il est donc essentiel, dans les conditions actuelles, que les personnes qui ont besoin d'aide en raison de leur consommation d'alcool reçoivent tout le soutien dont elles ont besoin.

  • Les troubles liés à la consommation d'alcool se caractérisent par une forte consommation d'alcool et une perte de contrôle sur la consommation d'alcool. Bien qu'ils figurent parmi les troubles mentaux les plus répandus dans le monde, ils sont également parmi les plus stigmatisés.

  • Si vous, ou un de vos proches, avez des problèmes liés à la consommation d'alcool, des informations complémentaires sont disponibles ici.

● Veuillez prendre en considération les éléments suivants concernant la consommation d'alcool pendant la pandémie COVID-19 :

○ Évitez complètement l'alcool afin de ne pas nuire à votre propre système immunitaire et à votre santé, et de ne pas mettre en danger la santé des autres.

○ Restez sobre afin de pouvoir rester vigilant, agir rapidement et prendre des décisions en toute lucidité, pour vous-même et pour les autres membres de votre famille et de votre communauté.

○ Si vous buvez, limitez votre consommation au minimum et évitez de vous intoxiquer (ivresse).

○ Évitez l'alcool comme indice social pour fumer, et vice versa : les gens ont tendance à fumer, ou à fumer davantage, s'ils boivent de l'alcool, et le tabagisme est associé à une progression plus compliquée et dangereuse de la COVID-19.

  • N'oubliez pas non plus que le tabagisme à l'intérieur des bâtiments est nocif pour les autres membres de votre foyer et qu'il doit être évité.

○ Ne mélangez jamais l'alcool avec des médicaments, même à base de plantes ou en vente libre, car cela pourrait les rendre moins efficaces ou augmenter leur puissance à un niveau où ils deviendraient toxiques et dangereux.

○ Ne consommez pas d'alcool si vous prenez des médicaments agissant sur le système nerveux central (par exemple des analgésiques, des somnifères, des antidépresseurs, etc.), car l'alcool pourrait interférer avec votre fonction hépatique et provoquer une insuffisance hépatique ou d'autres problèmes graves.

○ Discutez avec les enfants et les jeunes des problèmes liés à la consommation d'alcool et à la COVID-19, tels que les violations de la quarantaine et l'éloignement physique, qui peuvent aggraver la pandémie.

  • Veillez à ce que les enfants et les jeunes n'aient pas accès à l'alcool et évitez de consommer de l'alcool devant eux - soyez un modèle.

L'alcool désinfectant peut facilement devenir accessible à des fins de consommation dans l'isolement du foyer. Il est donc important de garder ces produits hors de portée des enfants et des mineurs qui boivent et de toute autre personne susceptible d'en faire un mauvais usage.

○ Si vous avez, ou si une personne qui vous est chère a consommé trop d'alcool ou souffre d'une dépendance à l'alcool, veuillez appeler votre ligne d'urgence locale ou toute ligne d'assistance des services de santé concernés pour obtenir de l'aide.


(Source OMS Page consultée le 15 septembre 2020)(Source CDC Page consultée le 15 septembre 2020)(Source CDC Page consultée le 15 septembre 2020)

Que dois-je prendre en considération en ce qui concerne la consommation d'alcool pendant l'épidémie de COVID-19 ?

● La réponse à la pandémie COVID-19 peut entraîner des perturbations dans les services de traitement et de réduction des risques utilisés par les personnes souffrant d'un trouble lié à la consommation de substances ou de toxicomanie.

● Les options de traitement en personne pour la consommation de substances ou les troubles liés à la consommation de substances peuvent ne pas être disponibles, ce qui entraîne un risque de

○ Consommation de substances non traitées ou trouble lié à la consommation de substances.

○ Retour à la consommation de substances pour les personnes qui ne consomment pas actuellement ou qui sont en rémission.

● Les programmes de service de seringues (SSP) peuvent être fermés ou avoir des horaires restreints, ce qui en limite l'accès :

○ Nettoyer les seringues.

○ Élimination sûre des seringues usagées.

○ Test de dépistage du VIH et de l'hépatite C.

○ Accès aux soins et aux traitements pour les MST et les maladies infectieuses.

● L'approvisionnement en drogues illicites peut être perturbé, ou les gens peuvent ne pas être en mesure de se procurer des drogues en raison d'une distanciation sociale, ce qui peut entraîner un risque de

○ Retrait pour les personnes souffrant de dépendance physique.

○ Produits pharmaceutiques contaminés ou personnes utilisant des médicaments auxquels elles ne sont pas habituées, ce qui pourrait augmenter le risque d'overdose ou d'autres effets indésirables.

● La distanciation physique et les conseils sur le fait de rester à la maison peuvent conduire à un nombre plus élevé de personnes consommant des substances seules, sans la présence d'autres personnes pour administrer la naloxone, effectuer des mesures de sauvetage ou appeler à l'aide en cas d'overdose.

● Les personnes présentes lors d'une overdose peuvent hésiter à administrer du naloxone ou à pratiquer la RCP ou d'autres mesures de sauvetage par crainte d'être exposées à la COVID-19.

● Les gens peuvent avoir peur de se faire soigner aux urgences ou par d'autres professionnels de la santé par crainte d'être infectés.


(CDC Source Page consultée le 15 septembre 2020)

Qu'est-ce que l'activité physique et pourquoi en avons-nous besoin ?

● L'activité physique comprend toutes les formes de loisirs actifs, la participation aux sports, le cyclisme et la marche, ainsi que les activités que vous pratiquez au travail, à la maison et dans le jardin.

● Il n'est pas nécessaire de faire de l'exercice ou du sport - le jeu, la danse, le jardinage, et même le nettoyage de la maison et le transport de gros achats font partie de l'activité physique.

● Pendant la pandémie COVID-19, il est encore plus important pour les personnes de tous âges et de toutes capacités d'être aussi actives que possible.

○ Même une courte pause de la position assise, en faisant 3 à 5 minutes de mouvements physiques, comme la marche ou des étirements, aidera à soulager la tension musculaire, à soulager la tension mentale et à améliorer la circulation sanguine et l'activité musculaire.

○ Une activité physique régulière peut également contribuer à donner une routine à la journée et être un moyen de rester en contact avec la famille et les amis.

● Une activité physique régulière est bénéfique pour le corps et l'esprit.

○ Il peut réduire l'hypertension, aider à gérer le poids et réduire le risque de maladie cardiaque, d'accident vasculaire cérébral, de diabète de type 2 et de divers cancers.

○ Il améliore également la force des os et des muscles et accroît l'équilibre, la flexibilité et la forme physique.

○ Pour les personnes âgées, les activités qui améliorent l'équilibre aident à prévenir les chutes et les blessures.

○ Pour les enfants, une activité physique régulière contribue à une croissance et un développement sains et réduit le risque de maladie plus tard dans la vie. Grâce à une activité régulière, les enfants peuvent développer des aptitudes fondamentales au mouvement et établir des relations sociales.

● L'OMS recommande la quantité d'activité physique que les personnes de tout âge devraient pratiquer pour leur santé et leur bien-être. Les niveaux minimums recommandés comprennent :

○ Les enfants de moins d'un an doivent être physiquement actifs plusieurs fois par jour.

○ Les enfants de moins de 5 ans doivent consacrer au moins 180 minutes par jour à des activités physiques, les enfants de 3-4 ans étant modérément ou vigoureusement actifs pendant une heure par jour.

○ Les enfants et les adolescents âgés de 5 à 17 ans doivent faire au moins 60 minutes par jour d'activité physique d'intensité modérée à vigoureuse, y compris des activités qui renforcent les muscles et les os, au moins 3 jours par semaine.

○ Les adultes âgés de plus de 18 ans doivent pratiquer au total au moins 150 minutes d'activité physique d'intensité modérée tout au long de la semaine, ou au moins 75 minutes d'activité physique d'intensité intense tout au long de la semaine, y compris des activités de renforcement musculaire 2 jours ou plus par semaine.

○ Les personnes âgées à faible mobilité devraient pratiquer une activité physique pour améliorer leur équilibre et prévenir les chutes au moins trois jours par semaine.

● Toute activité physique est préférable à l'absence d'activité. Commencez par de petites quantités et augmentez progressivement la durée, la fréquence et l'intensité au fil du temps.

● Une activité physique régulière améliore également la santé mentale et peut réduire le risque de dépression, de déclin cognitif et retarder l'apparition de la démence - et améliorer le sentiment général de bien-être.


(Source OMS Page consultée le 15 septembre 2020)

Voyages et transports

Que dois-je envisager avant de voyager pendant l'épidémie de COVID-19 ?

● La COVID-19 a été déclaré pandémie, et à ce titre, il est important d'avoir accès aux informations sur toute restriction de voyage liée à vos projets, y compris si la réadmission dans votre pays d'origine sera autorisée ou non.

● Si vous êtes malade, vous devez retarder ou éviter de vous rendre dans les zones touchées, en particulier si vous êtes une personne âgée ou une personne souffrant de maladies chroniques ou de problèmes de santé sous-jacents.

○ Les personnes les plus exposées aux maladies graves sont les personnes âgées et les personnes de tout âge souffrant de maladies chroniques graves (maladies pulmonaires, asthme, hypertension artérielle, maladies cardiaques, diabète, cancer, obésité grave et autres affections immunodéprimées).

○ Les CDC recommandent aux voyageurs à haut risque de complications liées à la COVID-19 d'éviter tout voyage en croisière et tout voyage aérien non essentiel.

○ Prenez en compte le risque de transmettre la COVID-19 à d'autres personnes pendant le voyage, en particulier si vous êtes en contact étroit avec des personnes âgées ou souffrant de maladies chroniques graves.

○ Ces personnes risquent davantage de tomber très malades. Si vos symptômes sont légers ou si vous n'avez pas de fièvre, vous ne vous rendez peut-être pas compte que vous êtes infectieux.

○ C'est également le cas lorsqu'il s'agit de savoir s'il faut ou non rendre visite à des amis et à la famille.

  • Les CDC vous recommandent de rester chez vous autant que possible et de pratiquer la distanciation sociale.

  • Voyager pour rendre visite à des amis et à la famille augmente vos chances d'obtenir et de diffuser la COVID-19.

● Considérez le risque de transmettre COVID-19 à une personne avec laquelle vous vivez et qui pourrait être plus exposée à une maladie grave due à COVID-19.

○ Si vous êtes infecté pendant votre voyage, vous pouvez transmettre le virus à vos proches à votre retour, même si vous ne présentez pas de symptômes.

● Avant de partir, prenez en compte le niveau de transmission dans la région où vous vous rendez. Les CDC publient les niveaux suivants d'avis de santé aux voyageurs :

Avis de santé aux voyageurs de niveau 1 : Transmission communautaire limitée. Les CDC recommandent aux voyageurs de prendre les précautions sanitaires habituelles recommandées pour leur destination.

Avis de santé aux voyageurs de niveau 2 : Transmission communautaire en cours. Les CDC recommandent aux personnes âgées et aux personnes de tout âge souffrant de maladies chroniques graves d'envisager de reporter les voyages non essentiels vers la plupart des destinations mondiales.

Avis de santé aux voyageurs de niveau 3 : Transmission continue à grande échelle sans restriction d'entrée aux États-Unis. Les CDC recommandent aux voyageurs d'éviter tout déplacement non essentiel vers ces endroits.

● Plus il y a de cas à votre destination, plus vous risquez d'être infecté pendant votre voyage et de propager le virus aux autres à votre retour.

○ Veuillez consulter le lien suivant pour les recommandations de voyage COVID-19 par destination.

● Considérez les risques suivants auxquels vous pourriez être confronté, selon le type de voyage que vous prévoyez :

Voyages aériens : En raison de la façon dont l'air circule et est filtré dans les avions, la plupart des virus et autres germes ne se propagent pas facilement dans les avions. Cependant, il peut y avoir des risques d'obtenir COVID-19 sur des vols bondés s'il y a d'autres voyageurs à bord avec COVID-19.

Voyage en bus ou en train : Si vous restez assis ou debout à moins de 1 à 2 mètres (3-6 pieds) des autres pendant une période prolongée, vous risquez de contracter ou de propager la COVID-19.

Voyage en voiture : Les arrêts que vous faites en cours de route peuvent vous mettre, vous et d'autres personnes dans la voiture, en contact étroit avec d'autres personnes qui pourraient être infectées.

Voyage en caravane : En voyageant en camping-car, vous devrez peut-être vous arrêter moins souvent pour manger ou vous laver, mais les voyageurs en camping-car doivent généralement s'arrêter dans les parcs de camping-car pendant la nuit et dans d'autres lieux publics pour se ravitailler en essence et en carburant. Ces arrêts peuvent vous mettre, vous et ceux qui vous accompagnent, en contact étroit avec d'autres personnes qui pourraient être infectées.

● Si vous devez séjourner dans un hôtel, un motel ou une propriété de location :

○ Prenez les mêmes mesures que dans d'autres lieux publics, par exemple, évitez tout contact étroit avec les autres, lavez-vous souvent les mains à l'eau et au savon pendant 20 secondes ou avec un désinfectant pour les mains à base d'alcool (60 % d'éthanol ou 70 % d'isopropanol) et portez un masque en tissu.

○ Lorsque vous arrivez dans votre chambre ou dans votre logement, nettoyez et désinfectez toutes les surfaces à contact avec les mains. Cela comprend les tables, les poignées de porte, les interrupteurs de lumière, les comptoirs, les poignées, les bureaux, les télécommandes de téléphone, les toilettes et les robinets d'évier.

  • Pensez à apporter votre propre désinfectant et vos produits de nettoyage personnels, y compris des vêtements et des gants jetables.

○ Lavez les assiettes, tasses ou couverts (autres que ceux en plastique préemballés) avant de les utiliser.

● Si vous voulez faire du camping, tenez compte de ce qui suit :

○ Aller camper à un moment où de nombreux endroits connaissent une propagation communautaire de la COVID peut présenter un risque pour vous si vous entrez en contact étroit avec d'autres personnes ou si vous partagez des installations publiques dans les campings ou le long des sentiers.

○ Sachez également que de nombreux parcs publics locaux, d'État et nationaux ont été temporairement fermés en raison de la COVID-19.

● Si vous décidez de voyager, veillez à prendre des mesures pour éviter de contracter et de propager la covid-19 et d'autres maladies respiratoires pendant le voyage, notamment en vous lavant fréquemment les mains avec de l'eau et du savon pendant 20 secondes ou avec un désinfectant pour les mains à base d'alcool (60 % d'éthanol ou 70 % d'isopropanol).

● Si vous décidez de voyager, veillez à respecter les bonnes pratiques d'hygiène alimentaire, y compris les pratiques de sécurité alimentaire ainsi que les précautions à prendre si vous visitez des marchés d'animaux vivants.

○ Si vous choisissez de porter un masque ou un couvre-visage en tissu, il est essentiel de suivre les meilleures pratiques sur la façon de le porter , l'enlever et le jeter, ainsi que sur l'hygiène des mains après l'avoir enlevé.

● L'OMS maintient des recommandations pour les voyages internationaux ici.

○ Veuillez consulter le site web de votre administration locale et le site web de votre destination avant de voyager.


(Source CDC Page consultée le 10 septembre 2020)(Source OMS Page consultée le 10 septembre 2020)(Source CDC Page consultée le 10septembre 2020)

Je voyage dans un pays où la covid-19 se répand, vais-je être infecté ?

● Si la covid-19 se propage à votre destination, mais pas là où vous vivez, vous risquez davantage d'être infecté si vous y voyagez que si vous restez chez vous.

○ Si vous avez des questions sur votre destination américaine ou internationale, vous devriez consulter le site web du service de santé local de votre destination pour plus d'informations.

● Votre risque d'exposition à des virus respiratoires comme la COVID-19 peut augmenter dans les lieux très fréquentés, en particulier les lieux fermés où la circulation de l'air est faible.

○ Il peut s'agir de lieux tels que des conférences, des événements publics (comme des concerts et des manifestations sportives), des rassemblements religieux, des espaces publics (comme des cinémas et des centres commerciaux) et des transports publics (comme des bus, le métro, des trains).


(Source CDC Page consultée le 10 septembre 2020)(Source OMS Page consultée le 10 septembre 2020)

Je vis avec une personne plus âgée ou souffrant d'une maladie grave et chronique. Vais-je l'infecter si je voyage ?

● Si vous tombez malade avec COVID-19 à votre retour de voyage, vos contacts familiaux peuvent être exposés à un risque d'infection.

○ Les contacts familiaux qui sont des adultes plus âgés ou des personnes de tout âge souffrant de maladies chroniques graves sont plus exposés au risque de maladie grave de la COVID-19.


(Source CDC Page consultée le 10 septembre 2020)

Devrai-je rester à la maison pendant 14 jours pour me soumettre à l'autosurveillance de COVID-19 si je voyage ?

● Si vous êtes en contact étroit avec une personne atteinte de COVID-19 pendant votre voyage ou si vous venez d'une région où la transmission de COVID-19 est en cours, il est recommandé de rester à la maison et de vous auto-surveiller jusqu'à 14 jours après le voyage. Selon votre localité, il se peut que l'on vous demande de rester en auto-quarantaine.

● Si vous tombez malade avec COVID-19, vous pourriez ne pas pouvoir aller au travail ou à l'école tant que vous n'êtes pas considéré comme non infectieux.

● En cas de symptômes, tels que fièvre, toux ou difficultés respiratoires, il est conseillé aux voyageurs de contacter les prestataires de soins de santé locaux, de préférence par téléphone, et de les informer de leurs symptômes et de leurs antécédents de voyage.

○ Il vous sera demandé d'éviter tout contact avec d'autres personnes (y compris dans les lieux publics) pendant cette période d'infectiosité.


(Source OMS Page consultée le10 septembre 2020)(Source CDC Page consultée le 10 septembre 2020)

Comment dois-je décider de sortir en public ?

● Bien qu'il n'existe aucun moyen de garantir un risque zéro d'infection, il est important de comprendre les risques potentiels et de savoir comment adopter différents types de mesures de prévention pour se protéger et contribuer à réduire la propagation de la COVID-19.

● En général, plus vous interagissez étroitement avec les autres et plus cette interaction est longue, plus le risque de propagation de la COVID-19 est élevé. Alors, réfléchissez :

○ Avec combien de personnes allez-vous interagir ?

  • Interagir avec plus de personnes augmente votre risque.

  • Le fait d'être dans un groupe avec des personnes qui ne s'éloignent pas physiquement ou qui ne portent pas de couvre-visage en tissu augmente votre risque.

  • Entrer en contact avec de nouvelles personnes (par exemple, celles qui ne vivent pas avec vous) augmente également votre risque.

  • Certaines personnes sont atteintes du virus et ne présentent aucun symptôme, et on ne sait pas encore à quelle fréquence les personnes sans symptômes peuvent transmettre la covid-19.

  • Les espaces intérieurs présentent plus de risques que les espaces extérieurs, où il peut être plus difficile de séparer les gens et où la ventilation est moins bonne.

○ Quelle est la durée de votre interaction avec les gens ?

  • Passer plus de temps avec des personnes susceptibles d'être infectées augmente votre risque d'être infecté.

  • Passer plus de temps avec les gens augmente leur risque d'être infecté s'il y a une chance que vous soyez déjà infecté.

● Pour rappel, si vous êtes atteint de COVID-19, si vous présentez des symptômes correspondant à la COVID-19 ou si vous avez été en contact étroit avec une personne atteinte de COVID-19, il est important de rester chez vous et de ne pas vous approcher des autres personnes.

● Questions à considérer avant de sortir :

○ COVID-19 se répand-il dans ma communauté ?

○ Quels sont les ordres locaux dans ma communauté ?

○ Mon activité me mettrait-elle en contact étroit avec d'autres ?

○ Est-ce que je vis avec une personne qui risque de tomber gravement malade?

○ Devrai-je partager des articles, du matériel ou des outils avec d'autres personnes ? Si oui, suis-je en mesure de les nettoyer et de les désinfecter ? Mon activité nécessite-t-elle un déplacement dans une autre communauté ?

○ Est-ce que je sais quoi faire si je tombe malade ?

● Si vous décidez de vous engager dans des activités publiques, continuez à vous protéger en pratiquant des actions préventives quotidiennes. Si vous devez faire une course, munissez-vous d'un masque en tissu, de mouchoirs jetables et de désinfectant pour les mains à base d'éthanol à 60 % ou d'alcool isopropanol à 70 %, si possible.


(Source CDC Page consultée le 10 septembre 2020)

Comment puis-je me protéger lorsque j'utilise les transports ?

● Lorsque vous utilisez un moyen de transport, quel qu'il soit, suivez ces principes généraux :

Pratiquer l'hygiène des mains et l'étiquette respiratoire.

  • Avant de partir, lavez-vous les mains avec de l'eau et du savon pendant au moins 20 secondes ou utilisez un désinfectant pour les mains à base d'alcool (désinfectant) contenant 60 % d'éthanol ou 70 % d'alcool isopropanol si vos mains ne sont pas visiblement sales.

  • Une fois arrivé à destination, lavez-vous à nouveau les mains avec de l'eau et du savon pendant au moins 20 secondes ou utilisez un désinfectant pour les mains à base d'alcool (désinfectant) contenant 60 % d'éthanol ou 70 % d'alcool isopropanol dès que possible à votre arrivée.

  • Évitez de vous toucher les yeux, le nez et la bouche avec des mains non lavées.

  • Couvrez votre toux et vos éternuements avec un mouchoir en papier ou utilisez l'intérieur de votre coude. Jetez les mouchoirs utilisés à la poubelle et lavez-vous immédiatement les mains à l'eau et au savon pendant au moins 20 secondes ou utilisez un désinfectant pour les mains contenant au moins 60 % d'alcool.

Pratiquer la distanciation physique.

  • Pendant le voyage, essayez de vous tenir à une distance d'au moins 1 à 2 mètres (3-6 pieds) des personnes qui ne font pas partie de votre ménage lorsque vous attendez à une gare routière ou que vous choisissez des sièges dans un train, par exemple.

Porter des vêtements de protection.

  • Porter un masque de protection en tissu

  • Note : Il ne faut pas mettre de revêtement en tissu sur le visage :

● Des bébés et enfants de moins de 2 ans

● Toute personne ayant des difficultés à respirer ou étant inconsciente

● De toute personne incapable ou incapable d'enlever le tissu couvrant le visage sans assistance

  • Les masques en tissu sont destinés à protéger d'autres personnes au cas où le porteur serait infecté sans le savoir mais ne présenterait pas de symptômes.

Restez à la maison lorsque cela est approprié.

  • Les personnes malades ou qui ont récemment eu un contact étroit (moins de 1 à 2 mètres (3-6 pieds) pendant au moins 15 minutes) avec une personne atteinte de COVID-19 ne doivent pas utiliser les transports publics et doivent rester chez elles, sauf pour se faire soigner.

  • Vous pouvez vous procurer de la nourriture à emporter, dans des drives ou dans des magasins.

Disposer de réserves suffisantes.

  • Avant de voyager, emportez des lingettes désinfectantes et du désinfectant pour les mains contenant au moins 60 % d'éthanol ou de l'alcool isopropanol à 70 % (au cas où vous ne pourriez pas vous laver les mains à votre destination).

  • Portez votre masque de protection en tissu aux moments où la distance physique est difficile, par exemple lorsque vous prenez le train ou le bus, lorsque vous attendez à un arrêt de repos ou lorsque vous vous déplacez en voiture avec des personnes extérieures à votre foyer.

Protéger les personnes à risque de maladie grave contre la COVID-19.

  • Les personnes qui courent un risque plus élevé de contracter une maladie grave du fait de la COVID-19, telles que les personnes âgées, les personnes handicapées et les personnes de tout âge qui présentent de graves problèmes médicaux sous-jacents, devraient limiter leurs voyages.

  • Si vous avez besoin d'un hébergement spécial ou d'une assistance pendant le voyage (par exemple, de l'aide pour un élévateur de fauteuil roulant ou pour porter des sacs), si possible, prenez un "compagnon" de transport avec vous (de préférence de votre ménage) pour vous aider pendant le voyage.

  • Assurez-vous que vous êtes à jour dans vos vaccinations de routine, notamment le vaccin contre la rougeole, les oreillons et la rubéole (ROR) et le vaccin contre la grippe saisonnière.


(Source CDC Page consultée le 10 septembre 2020)(Source OMS Page consultée le 10 septembre 2020)


Comment puis-je me protéger dans les transports publics ?

● Respectez les principes généraux énumérés ci-dessus, ainsi que ceux qui suivent :

Restez à jour.

  • Renseignez-vous auprès des autorités locales de transit pour obtenir les dernières informations sur les changements apportés aux services et aux procédures, en particulier si vous avez besoin d'une aide supplémentaire.

Évitez de toucher les surfaces.

  • Limitez autant que possible les surfaces fréquemment touchées telles que les kiosques, les interfaces numériques, notamment les écrans tactiles et les scanners d'empreintes digitales, les distributeurs de billets, les tourniquets, les rampes, les surfaces des toilettes, les boutons d'ascenseur et les bancs.

● Si vous devez toucher ces surfaces, lavez-vous les mains pendant 20 secondes avec de l'eau et du savon ou frottez-vous les mains avec un désinfectant contenant 60 % d'éthanol ou 70 % d'alcool isopropanol dès que vous le pouvez.

  • Utilisez le paiement sans contact et les poubelles et portes sans contact lorsqu'elles sont disponibles. Échangez de l'argent liquide ou des cartes de crédit en les plaçant dans un plateau de réception ou sur le comptoir plutôt qu'à la main, si possible.

Pratiquer la distanciation physique.

  • Dans la mesure du possible, envisagez de voyager en dehors des heures de pointe, lorsque le nombre de personnes est susceptible d'être réduit.

  • Respectez les règles d'éloignement physique en restant à au moins 1 à 2 mètres (3-6 pieds) des personnes qui ne font pas partie de votre foyer.

● Évitez de vous rassembler en groupes et évitez autant que possible les lieux bondés, en particulier dans les stations et les arrêts de transport en commun.

● Pensez à sauter une rangée de sièges entre vous et les autres passagers si possible.

  • Entrez et sortez des bus par les portes d'entrée arrière si possible.

  • Recherchez les instructions d'éloignement physique ou les guides physiques proposés par les autorités de transit (autocollants ou panneaux au sol indiquant où se tenir debout ou s'asseoir pour rester à une distance d'au moins 1 à 2 mètres (3-6 pieds) des autres).

Pratiquez l'hygiène des mains après avoir quitté la gare de transit et lorsque vous arrivez à votre destination.

  • Lavez-vous les mains avec de l'eau et du savon pendant 20 secondes ou avec un désinfectant pour les mains à base d'alcool (désinfectant) qui contient 60 % d'éthanol ou 70 % d'alcool isopropanol.

● Utilisez un désinfectant pour les mains à base d'alcool (désinfectant) contenant 60 % d'éthanol ou 70 % d'alcool isopropanol si vos mains ne sont pas visiblement sales.

● Se laver les mains à l'eau et au savon lorsqu'elles sont visiblement souillées.

● Lorsque le lavage des mains se fait avec de l’eau et du savon, il est souhaitable d’utiliser des essuie-tout en papier jetable pour se sécher les mains. Si cela n’est pas possible, utiliser des serviettes de toilettes propres réservées à cet usage et les remplacer fréquemment.

● Se laver les mains permet de tuer le virus s'il est présent sur vos mains.

● Pour plus d'informations, veuillez consulter les orientations provisoires de l'OMS sur l'hygiène obligatoire des mains pour la COVID-19.


(Source CDC Page consultée le 10 septembre 2020)

Que puis-je faire pour me protéger dans les taxis, les covoiturages ou les véhicules de location ?

● Suivez les principes généraux énumérés ci-dessus, plus les suivants :

Évitez de toucher les surfaces.

  • Évitez tout contact avec les surfaces fréquemment touchées par les passagers ou les conducteurs, comme le cadre et les poignées de porte, les fenêtres et les autres pièces du véhicule. Dans les cas où un tel contact est inévitable, utilisez un désinfectant pour les mains contenant au moins 60 % d'éthanol ou 70 % d'alcool isopropanol le plus rapidement possible.

  • Évitez d'accepter des bouteilles d'eau gratuites et évitez de toucher des magazines ou d'autres objets qui peuvent être offerts gratuitement aux passagers.

  • Utilisez le paiement sans contact lorsqu'il est possible.

Pratiquer la distanciation physique.

  • Limitez le nombre de passagers dans le véhicule à ceux qui sont nécessaires.

  • Évitez les trajets groupés ou les trajets où l'on prend en charge plusieurs passagers qui ne font pas partie du même ménage.

  • Dans les grands véhicules, comme les fourgonnettes et les bus, asseyez-vous à l'arrière de façon à pouvoir rester à une distance d'au moins 1 à 2 mètres (3-6 pieds) du conducteur.

Améliorez la ventilation.

  • Demandez au conducteur d'améliorer la ventilation dans le véhicule si possible en ouvrant les fenêtres ou en mettant la ventilation/climatisation en mode non recirculation.

Pratiquer l'hygiène des mains.

  • Après avoir quitté le véhicule, utilisez un désinfectant pour les mains contenant au moins 60 % d'éthanol ou 70 % d'alcool isopropanol.

  • Lorsque vous arrivez à votre destination, lavez-vous les mains avec de l'eau et du savon pendant 20 secondes ou avec un désinfectant pour les mains à base d'alcool (désinfectant) qui contient 60 % d'éthanol ou 70 % d'alcool.


(Source CDC Page consultée le 10 septembre 2020)

Que puis-je faire pour me protéger sur des vélos, des scooters ou d'autres appareils de mobilité partagés ?

● Respectez les principes généraux énumérés ci-dessus, ainsi que ceux qui suivent :

Nettoyer et désinfecter les surfaces.

  • Nettoyez et désinfectez les surfaces fréquemment touchées sur l'appareil (par exemple, le guidon, les vitesses, les poignées de frein, les serrures, etc.) ou les équipements partagés avant de l'utiliser. Utilisez des lingettes désinfectantes, si possible.

Évitez de toucher les surfaces.

  • Utilisez le paiement sans contact lorsqu'il est possible et le cas échéant.

Pratiquer l'hygiène des mains.

  • Après avoir terminé votre voyage, lavez-vous les mains à l'eau et au savon pendant au moins 20 secondes ou utilisez un désinfectant pour les mains contenant au moins 60 % d'éthanol ou 70 % d'alcool isopropanol.


(Source CDC Page consultée le 10 septembre 2020)

Comment puis-je me protéger dans mon véhicule personnel ?

● Respectez les principes généraux énumérés ci-dessus et les suivants :

Nettoyer et désinfecter les surfaces.

  • Nettoyez et désinfectez régulièrement les surfaces fréquemment touchées (volant, levier de vitesse, encadrement des portes/poignées, vitres, radio/composants de température et boucles de ceinture de sécurité).

  • Lorsque vous utilisez les parcmètres et les caisses, pensez à utiliser des lingettes alcoolisées pour désinfecter les surfaces ou utilisez un désinfectant pour les mains contenant au moins 60 % d'éthanol ou 70 % d'alcool isopropanol après usage. Lavez-vous les mains à l'eau et au savon pendant au moins 20 secondes dès que possible.

Pratiquer la distanciation physique.

  • Envisagez de limiter le nombre de passagers dans le véhicule à ceux qui sont nécessaires (par exemple, choisissez un ou deux membres de la famille qui ne sont pas plus exposés à une maladie grave pour faire les courses essentielles).

Améliorez la ventilation.

  • Améliorez la ventilation dans le véhicule si possible (ouvrir les fenêtres ou mettre la ventilation/climatisation en mode non recirculation).


(Source CDC Page consultée le 10 septembre 2020)

Stigmatisation

Qu'est-ce que la stigmatisation sociale ?

● La stigmatisation sociale dans le contexte de la santé est l'association négative entre une personne ou un groupe de personnes qui partagent certaines caractéristiques et une maladie spécifique.

○ Cela peut signifier que des personnes sont étiquetées, stéréotypées et discriminées, traitées séparément et/ou subissent une perte de statut en raison d'un lien perçu avec la maladie.

○ Un tel traitement peut avoir des effets négatifs sur les personnes atteintes de la maladie ainsi que sur leurs soignants, leur famille, leurs amis et leur communauté.

○ Les personnes qui ne sont pas atteintes de la maladie mais qui partagent certaines des caractéristiques de celles qui le sont, peuvent également souffrir de stigmatisation.


(Source UNICEF Page consultée le 15 septembre 2020) (Source CDC Page consultée le 15 septembre 2020)

Pourquoi la COVID-19 est-elle stigmatisante ?

● La stigmatisation associée à COVID-19 est basée sur trois facteurs principaux :

○ C'est une maladie nouvelle et pour laquelle il y a encore tant d'inconnues.

○ Nous avons souvent peur de l'inconnu.

○ Il est facile d'associer cette peur aux "autres".

● Si la confusion, l'anxiété et la peur sont des réactions compréhensibles, nous ne devons pas les laisser alimenter des stéréotypes nuisibles.

● Parmi les groupes de personnes susceptibles d'être stigmatisées pendant la pandémie COVID-19, on trouve

○ Certains groupes de minorités raciales et ethniques, notamment les Américains d'origine asiatique, les insulaires du Pacifique, les Noirs ou les Afro-Américains ;

○ Personnes ayant été testées positives pour COVID-19, qui se sont rétablies de COVID-19 ou qui ont été libérées de la quarantaine COVID-19 ;

○ Intervenants d'urgence ou prestataires de soins de santé ;

○ Autres travailleurs de première ligne, tels que les commis d'épicerie, les chauffeurs de livraison ou les ouvriers agricoles et des usines de transformation des aliments ;

○ Personnes souffrant de handicaps ou de troubles du développement ou du comportement qui peuvent avoir des difficultés à suivre les recommandations ;

○ Personnes qui ont des problèmes de santé sous-jacents qui provoquent une toux ;

○ Personnes vivant dans un cadre de rassemblement (groupe), telles que les personnes sans domicile fixe.

● Consultez les conseils de la rubrique "Comment lutter contre la stigmatisation sociale et éviter d'aggraver les choses" pour soutenir ces groupes de personnes susceptibles d'être stigmatisées.


(Source UNICEF Page consultée le 23 juillet 2020)(Source CDC Page consultée le 23 juillet 2020)

Quel est l'impact de la stigmatisation liée à la COVID-19 ?

● La stigmatisation peut saper l'unité sociale et conduire à un possible isolement social des groupes. Elle peut contribuer à une situation où le virus est plus, et non moins, susceptible de se propager et entraîner des problèmes de santé plus graves et des difficultés à contrôler une épidémie.

● La stigmatisation peut :

○ Pousser les gens à cacher la maladie pour éviter la discrimination.

○ Empêcher les gens de se faire soigner immédiatement.

○ Les décourager d'adopter des comportements sains.

● La stigmatisation nous blesse tous en créant de la peur ou de la colère envers les autres.

○ Les groupes stigmatisés peuvent faire l'objet d'un évitement ou d'un rejet social.

○ Les groupes stigmatisés peuvent se voir refuser des soins de santé, une éducation, un logement ou un emploi en raison de leur état de santé.

○ Dans certains cas, ils peuvent même être confrontés à des violences physiques.

● L'épidémie de COVID-19 a donné lieu à une stigmatisation sociale et à une discrimination à l'encontre des personnes de certaines origines ethniques ainsi que de toute personne perçue comme ayant été en contact avec le virus, y compris les travailleurs de la santé et ceux qui ont voyagé dans les régions où les premières épidémies de COVID-19 se sont déclarées.

● La stigmatisation peut également survenir après la libération d'une personne de la quarantaine, même si elle n'est pas considérée comme un risque de transmission du virus à d'autres personnes.

● La stigmatisation affecte la santé émotionnelle ou mentale des groupes stigmatisés et des communautés dans lesquelles ils vivent.


(Source UNICEF Page consultée le 15 septembre 2020)(Source CDC Page consultée le 15 septembre 2020)

Comment puis-je lutter contre la stigmatisation sociale et éviter d'aggraver les choses ?

● Vous pouvez lutter contre la stigmatisation sociale et éviter d'aggraver les choses en reconnaissant que les mots que vous utilisez pour parler de COVID-19 sont importants :

○ Évitez d'associer des lieux ou des ethnies à la maladie, par exemple "virus de Wuhan", "virus chinois" ou "virus asiatique".

  • Le nom officiel a été choisi pour éviter la stigmatisation : « co » signifie « corona », « vi » signifie « virus », « d » signifie « maladie » et « 19 » signifie « émergence de la maladie en 2019 ».

○ Il est important de séparer une personne du fait d'avoir une identité définie par COVID-19 pour réduire la stigmatisation. Par exemple :

  • Parlez de « personnes atteintes de COVID-19 », de « personnes traitées pour COVID-19 », de « personnes en convalescence de COVID-19 » ou de « personnes décédées après avoir contracté la COVID-19 » au lieu de parler de « cas de COVID-19 » ou de « victimes » pour désigner les personnes atteintes de la maladie.

  • Parlez de « personnes susceptibles d'être atteintes de COVID-19 » ou de « personnes présumées atteintes de COVID-19 » au lieu de « suspects de COVID-19 » ou de « cas suspects ».

  • Parlez des personnes qui « acquièrent » ou « contractent » la COVID-19 au lieu de « transmettre la COVID-19 », « d'infecter d'autres personnes » ou « de répandre le virus ».

● Cela implique une transmission intentionnelle et attribue la responsabilité.

● L'utilisation d'une terminologie criminalisante ou déshumanisante donne l'impression que les personnes atteintes de la maladie ont en quelque sorte fait quelque chose de mal ou sont moins humaines que le reste d'entre nous.

● Cela alimente la stigmatisation et mine l'empathie pour ces personnes.

● Cela peut aussi potentiellement conduire à une plus grande réticence de leur part à se faire soigner.

○ Parlez avec précision du risque lié à COVID-19, sur la base de données scientifiques et des derniers avis officiels en matière de santé.

  • Évitez de répéter ou de partager des rumeurs non confirmées.

  • Évitez d'utiliser un langage conçu pour générer la peur comme « la peste », « l'apocalypse », etc.

○ Utilisez un langage positif et insistez sur l'efficacité des mesures de prévention et de traitement, par exemple :

  • Pour la plupart des gens, il s'agit d'une maladie qu'ils peuvent surmonter. Il existe des mesures simples que nous pouvons tous prendre pour nous protéger, protéger nos proches et protéger les plus vulnérables.

○ Évitez de mettre l'accent ou de vous attarder sur les messages négatifs, par exemple :

  • Nous devons travailler ensemble pour assurer la sécurité des personnes les plus vulnérables.

○ Souligner l'efficacité de l'adoption de mesures de protection pour prévenir l'acquisition de COVID-19, ainsi que du dépistage, des tests et des traitements précoces.


(Source UNICEF Page consultée le 15 septembre 2020)(Source CDC Page consultée le 15 septembre 2020)

Comment les communicants et les responsables de la santé publique peuvent-ils lutter contre la stigmatisation ?

● Les communicateurs et les responsables de la santé publique peuvent lutter contre la stigmatisation en :

○ Communiquant sur le risque ou l'absence de risque lié aux associations avec des produits, des personnes et des lieux.

○ Donnant les faits en utilisant un langage simple et en évitant les termes cliniques.

○ Partageant des informations précises sur la manière dont le virus se propage, sans accroître la peur.

○ Dénonçant les comportements négatifs, notamment les déclarations négatives sur les médias sociaux concernant des groupes de personnes ou l'exclusion de personnes ne présentant aucun risque dans le cadre d'activités régulières

○ Incitant les personnes d'influence (chefs religieux, maires ou célébrités) à réfléchir sur les personnes stigmatisées et sur la manière de les soutenir.

○ Amplifiant les voix, les histoires et les images des populations locales qui ont vécu la COVID-19 et se sont rétablies.

○ S'engageant auprès des groupes stigmatisés en personne et par le biais des médias.

○ Faisant attention aux images qui sont partagées.

○ Veillant à ce qu'elles ne renforcent pas les stéréotypes.

○ Remerciant les agents de santé et les intervenants.

○ Mettant en œuvre une campagne de « héros » pour honorer les soignants et les agents de santé qui peuvent être stigmatisés.

○ En préservant la vie privée et la confidentialité des personnes qui cherchent à se faire soigner et de celles qui peuvent faire partie d'une enquête sur les contacts.

● Les organisations communautaires et confessionnelles, les employeurs, les systèmes et prestataires de soins de santé, les agences de santé publique, les décideurs politiques et autres doivent travailler ensemble pour garantir que les personnes disposent des ressources nécessaires pour maintenir et gérer leur santé physique et mentale, notamment un accès facile à l'information, des tests abordables et des soins médicaux et de santé mentale.

● Des informations supplémentaires sont disponibles dans cette section dans la partie 3 et dans cette section dans la partie 5.



(Source UNICEF Page consultée le 15 septembre 2020)(Source CDC Page consultée le15 septembre 2020)(Source CDC Page consultée le 15 septembre 2020)

Préparation générale du lieu de travail

En tant qu'employeur, comment puis-je maintenir des activités commerciales saines ?

● Identifiez un coordinateur sur le lieu de travail qui sera responsable des questions liées à COVID-19 et de leur impact sur le lieu de travail.

● Mettre en œuvre des congés de maladie flexibles et des politiques et pratiques de soutien.

○ Veiller à ce que les politiques en matière de congé de maladie soient souples et conformes aux orientations de santé publique et à ce que les employés connaissent et comprennent ces politiques.

○ Maintenir des politiques flexibles qui permettent aux employés de rester à la maison pour s'occuper d'un membre de la famille malade ou de s'occuper des enfants en raison de la fermeture des écoles et des garderies.

  • D'autres mesures souples peuvent être prévues, comme l'octroi d'avances sur les futurs congés de maladie et l'autorisation pour les employés de se faire don de leurs congés de maladie.

○ Les employeurs qui n'offrent pas actuellement de congé de maladie à certains ou à tous leurs employés peuvent souhaiter élaborer des politiques non punitives de "congé de maladie d'urgence".

○ Les employeurs ne devraient pas exiger un résultat positif au test COVID-19 ou une note du prestataire de soins de santé pour les employés qui sont malades afin de valider leur maladie, d'avoir droit à un congé de maladie ou de retourner au travail.

  • Les bureaux des prestataires de soins de santé et les établissements médicaux peuvent être extrêmement occupés et ne pas être en mesure de fournir ces documents en temps utile.

○ Revoir les politiques de ressources humaines pour s'assurer que les politiques et les pratiques sont conformes aux recommandations en matière de santé publique et sont conformes aux lois nationales et locales en vigueur sur le lieu de travail.

○ Connectez les employés aux ressources du programme d'aide aux employés, si elles sont disponibles, et aux ressources communautaires, si nécessaire.

  • Les employés peuvent avoir besoin de services sociaux, comportementaux et autres supplémentaires, par exemple pour faire face au décès d'un être cher.

● Évaluez vos fonctions essentielles et la confiance que les autres et la communauté ont dans vos services ou produits.

○ Soyez prêt à modifier vos pratiques commerciales si nécessaire pour maintenir des opérations critiques (par exemple, identifier d'autres fournisseurs, donner la priorité aux clients existants ou suspendre temporairement certaines de vos opérations si nécessaire).

○ Identifiez d'autres chaînes d'approvisionnement pour les biens et services essentiels. Certains biens et services peuvent être plus demandés ou non disponibles.

○ Parlez aux entreprises qui fournissent à votre entreprise des employés contractuels ou temporaires de l'importance pour les employés malades de rester chez eux et encouragez-les à développer des politiques de congé non punitives.

○ Discutez de vos plans d'intervention avec vos partenaires commerciaux. Partagez les meilleures pratiques avec les autres entreprises de votre communauté (en particulier celles de votre chaîne d'approvisionnement), les chambres de commerce et les associations afin d'améliorer les efforts d'intervention de la communauté.

● Déterminez comment vous fonctionnerez si l'absentéisme augmente en raison de l'augmentation du nombre d'employés malades, de ceux qui restent à la maison pour s'occuper des membres malades de leur famille et de ceux qui doivent rester à la maison pour surveiller leurs enfants s'ils sont renvoyés des programmes de garde d'enfants et des écoles primaires/secondaires.

○ Plan pour surveiller et répondre à l'absentéisme sur le lieu de travail.

○ Mettez en œuvre des plans pour continuer à exercer vos fonctions essentielles au cas où vous connaîtriez un absentéisme plus important que d'habitude.

○ Préparez-vous à mettre en place des politiques de flexibilité du travail et des congés.

○ Formez les employés aux fonctions essentielles afin que le lieu de travail puisse fonctionner même si les employés clés sont absents.

● Envisagez de mettre en place des politiques et des pratiques d'éloignement physique.

○ Mettre en place des lieux de travail flexibles (par exemple, le télétravail).

○ Mise en place d'horaires de travail flexibles (par exemple, des équipes décalées).

○ Augmenter l'espace physique entre les employés sur le lieu de travail.

○ Augmenter l'espace physique entre les employés et les clients (p. ex., passage de véhicules, cloisons).

○ Mettre en œuvre des options de réunion et de voyage flexibles (par exemple, reporter des réunions ou des événements non essentiels).

○ Réduction des effectifs.

○ Fournir des services à distance (par exemple, par téléphone, vidéo ou web).

○ Livraison de produits par ramassage ou livraison en bordure de trottoir.

● Stratégies et recommandations à l'intention des employeurs souhaitant reprendre des activités commerciales normales ou échelonnées :

○ Effectuer des contrôles de santé quotidiens.

○ Effectuer une évaluation des risques sur le lieu de travail.

○ Encourager les employés à porter des masques en tissu sur le lieu de travail, le cas échéant.

○ Mettre en œuvre des politiques et des pratiques de distanciation physique sur le lieu de travail.

○ Améliorer le système de ventilation du bâtiment.


(Source CDC Page consultée le 10 septembre 2020)

Que dois-je faire si un employé se présente au travail avec des symptômes de COVID-19 ?

● Les employés qui présentent des symptômes lorsqu'ils arrivent au travail ou tombent malades pendant le travail doivent être immédiatement séparés des autres employés, des clients et des visiteurs et renvoyés chez eux.

● Les employés qui développent des symptômes en dehors du travail doivent en informer leur supérieur et rester chez eux.

● Les employeurs ne devraient pas exiger des employés malades qu'ils fournissent un résultat de test COVID-19 ou une note du prestataire de soins de santé pour valider leur maladie, leur droit à un congé de maladie ou leur retour au travail.

○ Les prestataires de soins de santé et les établissements médicaux peuvent être très occupés et ne pas être en mesure de fournir ces documents en temps utile.


(Source CDC Page consultée le 10 septembre 2020)

En tant qu'employeur, que dois-je faire si l'on soupçonne ou confirme qu'un employé a la COVID-19 ?

● Dans la plupart des cas, vous n'avez pas besoin de fermer votre installation. Mais fermez toutes les zones utilisées pendant de longues périodes par la personne malade.

○ Attendez 24 heures avant de nettoyer et de désinfecter afin de minimiser le risque que d'autres employés soient exposés à des gouttelettes respiratoires. S'il n'est pas possible d'attendre 24 heures, attendez aussi longtemps que possible.

○ Pendant cette période d'attente, ouvrez les portes et fenêtres extérieures pour augmenter la circulation de l'air dans ces zones.

● Suivez les directives de nettoyage et de désinfection.

● Les employés ne doivent pas retourner au travail avant d'avoir rempli les critères pour mettre fin à l'isolement à domicile et d'avoir conclu avec un prestataire de soins de santé.

● Si la présence de COVID-19 est confirmée chez un employé, l'employeur doit informer ses collègues de travail de son exposition possible à COVID-19 sur le lieu de travail, tout en préservant la confidentialité.

○ Les employés dont le test COVID-19 est positif (à l'aide d'un test viral et non d'un test d'anticorps) doivent être exclus du travail et rester isolés à domicile s'ils n'ont pas besoin d'être hospitalisés.

○ Les employeurs peuvent avoir besoin de travailler avec les autorités sanitaires locales pour déterminer quels employés peuvent avoir été en contact étroit avec l'employé atteint de COVID-19 et qui peut avoir besoin de prendre des précautions supplémentaires, y compris l'exclusion du travail et le maintien à domicile.


(Source CDC Page consultée le 10 septembre 2020)

Si les employés ont été exposés mais ne présentent pas de symptômes, dois-je les autoriser à travailler ?

● Les employés peuvent avoir été exposés s'ils sont un "contact étroit" d'une personne infectée, c'est-à-dire s'ils se trouvent à moins d'un mètre d'une personne atteinte de COVID-19 pendant une période prolongée.

○ Les employés potentiellement exposés qui présentent des symptômes de COVID-19 doivent s'isoler.

○ Les employés potentiellement exposés qui ne présentent pas de symptômes doivent rester chez eux ou dans un cadre comparable et pratiquer l'éloignement physique pendant 14 jours.

● Tous les autres employés doivent se surveiller eux-mêmes pour détecter des symptômes tels que la fièvre, la toux ou l'essoufflement. S'ils développent des symptômes, ils doivent en informer leur supérieur et rester chez eux.


(Source CDC Page consultée le 10 septembre 2020)

Que dois-je faire si je découvre plusieurs jours plus tard, après qu'un employé a travaillé, qu'il a été diagnostiqué de COVID-19 ?

● Si moins de 7 jours se sont écoulés depuis que l'employé malade a utilisé l'installation, nettoyez et désinfectez toutes les zones utilisées par l'employé malade en suivant les recommandations de nettoyage et de désinfection.

● Si l'employé malade n'a pas utilisé l'installation depuis 7 jours ou plus, un nettoyage et une désinfection supplémentaires ne sont pas nécessaires. Continuer à nettoyer et à désinfecter régulièrement toutes les surfaces à forte sollicitation dans l'établissement.

○ D'autres employés peuvent avoir été exposés au virus s'ils ont été en "contact étroit" (dans un rayon d'environ 1,5 mètre) avec l'employé malade pendant une période prolongée.

○ Si la présence de COVID-19 est confirmée chez un employé, l'employeur doit informer ses collègues de l'exposition possible à COVID-19 sur le lieu de travail, tout en préservant la confidentialité.

○ Ceux qui présentent des symptômes doivent s’isoler.

○ Dans la plupart des lieux de travail, les personnes potentiellement exposées mais ne présentant aucun symptôme doivent rester chez elles ou dans un cadre comparable et pratiquer la distanciation physique pendant 14 jours.

○ Les employés des infrastructures critiques doivent suivre la mise en œuvre des pratiques de sécurité pour les employés des infrastructures critiques qui peuvent avoir été exposés à une personne dont l'exposition à la COVID-19 est suspectée ou confirmée .

○ Un employé des infrastructures critiques qui ne présente pas de symptômes et qui retourne au travail doit porter un vêtement couvrant son visage à tout moment sur son lieu de travail pendant 14 jours après sa dernière exposition. Les employeurs peuvent délivrer des masques en tissu ou approuver les revêtements en tissu fournis par les employés en cas de pénurie.

  • Les employeurs peuvent délivrer des masques en tissu ou approuver les revêtements en tissu fournis par les employés en cas de pénurie.

● Les employés qui ne sont pas considérés comme exposés doivent s'auto-surveiller pour détecter les symptômes. S'ils développent des symptômes, ils doivent en informer leur supérieur et rester chez eux.


(Source CDC Page consultée le 10 septembre 2020)

Comment assurer la sécurité de mes employés qui ont des contacts avec des clients ?

● Pour assurer la sécurité de vos employés, vous devez :

Envisager des options pour augmenter l'espace physique entre les employés et les clients, telles que l'ouverture d'un drive-in, l'installation de cloisons et le marquage des sols pour guider l'espacement de 1 à 2 mètres (3-6 pieds).

○ Au moins une fois par jour, nettoyer et désinfecter les surfaces fréquemment touchées par plusieurs personnes. Cela comprend les poignées de porte, les bureaux, les téléphones, les interrupteurs et les robinets.

○ Envisagez d'affecter une personne à tour de rôle sur le lieu de travail pour nettoyer et désinfecter les surfaces.

○ Envisagez de prévoir des pauses pour le lavage des mains afin que les employés puissent se laver les mains avec de l'eau et du savon pendant au moins 20 secondes. Utilisez un désinfectant pour les mains contenant au moins 60 % d'éthanol ou 70 % d'isopropanol si vous n'avez pas accès à de l'eau et du savon.

○ Envisagez de prévoir une personne de remplacement pour permettre aux caissiers et aux employés des services d'assistance de se laver les mains.

● Pour les employés qui se disent préoccupés par le risque élevé de maladie grave et qu'il n'est pas possible d'éliminer le contact direct avec les clients, envisagez d'assigner aux employés à haut risque des tâches qui leur permettent de maintenir une distance physique de 1 à 2 mètres(3-6 pieds) des autres, si possible.

○ Les employeurs ne devraient pas exiger de leurs employés qu'ils fournissent une note de leur prestataire de soins de santé lorsqu'ils sont malades et les autoriser plutôt à informer leurs supérieurs ou les services de santé des employés lorsqu'ils sont atteints de maladies qui les exposent à un risque plus élevé.


(Source CDC Page consultée le 10 septembre 2020)

En tant qu'employeur, comment puis-je préparer mon lieu de travail au cas où la COVID-19 arriverait dans ma communauté ?

● Les employeurs et les gestionnaires, en consultation avec les travailleurs, doivent effectuer et mettre à jour régulièrement l'évaluation des risques d'exposition à COVID-19 liée au travail, de préférence avec le soutien des services de santé au travail.

○ L'évaluation des risques doit être effectuée pour chaque milieu de travail spécifique et chaque emploi ou groupe d'emplois.

○ Pour chaque évaluation des risques, il est prudent de prendre en compte l'environnement, la tâche, la menace éventuelle (par exemple pour le personnel de première ligne) et les ressources disponibles, telles que les équipements de protection individuelle.

○ Certains travailleurs peuvent être plus à risque de développer une maladie COVID-19 grave en raison de leur âge ou de conditions médicales préexistantes ; cela doit être pris en compte dans l'évaluation des risques pour les individus.

○ Les services publics essentiels, tels que la sécurité et la police, la vente au détail de produits alimentaires, le logement, les transports publics, les livraisons, l'eau et l'assainissement, et les travailleurs de première ligne peuvent être exposés à un risque accru d'exposition aux risques professionnels pour la santé et la sécurité.

● Le risque d'exposition professionnelle à la COVID-19 dépend de la probabilité d'entrer en contact étroit ou fréquent avec des personnes susceptibles d'être infectées par la COVID-19 et par contact avec des surfaces et des objets contaminés.

● Les niveaux de risque suivants peuvent être utiles pour effectuer une évaluation des risques d'exposition à la COVID-19 sur le lieu de travail et pour planifier des mesures préventives sur les lieux de travail autres que ceux des soins de santé.

Risque d'exposition faible - emplois ou tâches de travail sans contact fréquent et étroit avec le grand public et d'autres collègues de travail, visiteurs, clients ou entrepreneurs, et qui ne nécessitent pas de contact avec des personnes connues ou suspectées d'être infectées par la covid-19. Les travailleurs de cette catégorie ont un contact professionnel minimal avec le public et les autres collègues de travail.

Risque d'exposition moyen - emplois ou tâches de travail comportant des contacts étroits et fréquents avec le grand public ou d'autres collègues de travail, visiteurs, clients ou entrepreneurs, mais qui ne nécessitent pas de contact avec des personnes connues ou suspectées d'être infectées par la COVID-19.

Risque d'exposition élevé - emplois ou tâches professionnelles à fort potentiel de contact étroit avec des personnes connues ou présumées atteintes de COVID-19, ainsi que de contact avec des objets et des surfaces éventuellement contaminés par le virus.

  • Dans les régions où des cas COVID-19 continuent d'être signalés, ce niveau de risque peut s'appliquer aux travailleurs qui ont des contacts fréquents et étroits avec le grand public, les visiteurs ou les clients dans des environnements de travail à forte densité de population (par exemple, les marchés alimentaires, les gares routières, les transports publics et d'autres activités professionnelles où la distance physique peut être difficile à observer), ou aux tâches professionnelles qui nécessitent des contacts étroits et fréquents entre collègues.

  • Dans les zones sans transmission communautaire de COVID-19, ce scénario peut inclure des contacts fréquents avec des personnes revenant de zones avec transmission communautaire.

  • Parmi les exemples de tels scénarios d'exposition en dehors des établissements de santé, on peut citer le transport de personnes connues ou suspectées d'avoir des COVID-19 dans des véhicules fermés sans séparation entre le conducteur et le passager, la prestation de services domestiques ou de soins à domicile pour les personnes ayant des COVID-19, et le contact avec les cadavres de personnes connues ou suspectées d'avoir des COVID-19 au moment de leur décès.

● Les décisions de fermeture ou de réouverture de lieux de travail et de suspension ou de réduction des activités professionnelles doivent être prises sur la base de l'évaluation des risques, de la capacité à mettre en œuvre des mesures préventives et des recommandations des autorités nationales en vue d'adapter les mesures sanitaires et sociales dans le cadre de la COVID-19.

● Des mesures universelles de prévention de la transmission de COVID-19 qui s'appliquent à tous les lieux de travail et à toutes les personnes présentes sur le lieu de travail, telles que les employeurs, les directeurs, les travailleurs, les entrepreneurs, les clients et les visiteurs, sont fournies dans cette section du document.

● Élaborez un plan de mesures à prendre si une personne tombe malade en raison d'une suspicion de COVID-19 sur l'un de vos lieux de travail.

○ Le plan doit prévoir de placer la personne malade dans une pièce ou un endroit où elle est isolée des autres personnes sur le lieu de travail, de limiter le nombre de personnes en contact avec la personne malade et de contacter les autorités sanitaires locales.

○ Dites à votre autorité locale de santé publique que vous élaborez le plan et demandez-lui son avis.

● Réfléchissez à la manière d'identifier les personnes susceptibles d'être à risque et de les soutenir, sans inviter la stigmatisation et la discrimination sur votre lieu de travail.

○ Il peut s'agir de personnes qui se sont récemment rendues dans une région où des cas ont été signalés, ou d'autres membres du personnel qui présentent des affections les exposant à un risque accru de maladie grave (par exemple, diabète, maladies cardiaques et pulmonaires, âge avancé).

● Promouvoir le télétravail régulier dans l'ensemble de votre organisation.

○ Le télétravail aidera votre entreprise à poursuivre ses activités tout en assurant la sécurité de vos employés.

● Élaborez un plan d'urgence et de continuité des activités en cas d'épidémie dans les communautés où votre entreprise est implantée.

○ Le plan aidera votre organisation à se préparer à l'éventualité d'une épidémie de COVID19 sur son lieu de travail ou dans sa communauté.

○ Communiquez à vos employés et à vos contractants sur le plan et assurez-vous qu'ils savent ce qu'ils doivent faire - ou ne pas faire - dans le cadre de ce plan.

○ Assurez-vous que votre plan aborde les conséquences sociales et de santé mentale d'un cas de COVID-19 sur le lieu de travail ou dans la communauté et offrez des informations et un soutien.

○ Pour les petites et moyennes entreprises qui n'ont pas de personnel interne de soutien en matière de santé et de bien-être, développez des partenariats et des plans avec vos fournisseurs locaux de services sociaux et de santé avant toute urgence.

○ Votre autorité de santé publique locale ou nationale peut vous offrir un soutien et des conseils pour l'élaboration de votre plan


(Source OMS Page consultée le10 septembre 2020)(Source OMS Page consultée le 10 septembre 2020)

Que dois-je faire en tant qu'employeur d'un immeuble de bureaux pour protéger mon personnel pendant la pandémie COVID-19 ?

● Le document des CDC COVID-19 Employer Information for Office Buildings (Informations pour les employeurs dans les immeubles de bureaux) fournit aux employeurs, aux propriétaires et aux gestionnaires d'immeubles, ainsi qu'aux spécialistes de l'exploitation des bâtiments, des conseils sur les mesures à prendre pour créer un lieu de travail sûr et sain et protéger les travailleurs et les clients. Il s'agit notamment de :

○ Créer un plan COVID-19 pour la santé et la sécurité au travail.

○ Vérifier le bâtiment pour voir s'il est prêt à être occupé avant de reprendre les activités commerciales.

○ Identifier où et comment les travailleurs peuvent être exposés à la COVID-19 au travail.

○ Effectuer des contrôles des risques en utilisant la hiérarchie des contrôles pour réduire la transmission entre les travailleurs.

○ Sensibiliser les employés et les superviseurs aux mesures qu'ils peuvent prendre pour se protéger au travail.

● Les CDC fournissent des orientations supplémentaires pour la réouverture des bâtiments après un arrêt prolongé ou une exploitation réduite, notamment des informations supplémentaires sur la sensibilisation aux moisissures, la surveillance et l'assainissement pendant et après un arrêt prolongé des bâtiments, ainsi que des orientations actualisées sur la légionnelle pour les personnes dont le système immunitaire est affaibli et sur l'utilisation d'une protection respiratoire lors de la vidange des systèmes d'eau.


(Source CDC Page consultée le 10 septembre 2020)(Source CDC Page consultée le 10 septembre 2020)

Réunions, événements et rassemblements de masse

Quelle doit être la taille d'une réunion ou d'un événement pour être un "rassemblement de masse" ?

● Un événement est considéré comme un "rassemblement de masse" si le nombre de personnes qu'il rassemble est si important qu'il risque de mettre à rude épreuve les ressources de planification et d'intervention du système de santé de la communauté où il a lieu.

○ Vous devez tenir compte du lieu et de la durée de l'événement ainsi que du nombre de participants.

○ Par exemple, si l'événement se déroule sur plusieurs jours dans un petit État insulaire où la capacité du système de santé est assez limitée, même un événement de quelques milliers de participants pourrait mettre à rude épreuve le système de santé et être considéré comme un événement de "rassemblement de masse".

● À l'inverse, si l'événement se déroule dans une grande ville d'un pays doté d'un système de santé important et bien équipé et ne dure que quelques heures, il ne s'agit pas forcément d'un événement de "rassemblement de masse".

● Utilisez la liste de contrôle de l'OMS pour l'évaluation et l'atténuation des risques liés aux rassemblements de masse dans le cadre de la COVID-19 afin de déterminer si l'événement répond aux critères de rassemblement de masse.

● En général, un rassemblement désigne un événement planifié ou spontané, en intérieur ou en extérieur, auquel participent un petit nombre de personnes ou un grand nombre de personnes, tel qu'un événement ou un rassemblement communautaire, un concert, un festival, une conférence, un défilé, un mariage ou un événement sportif.

● Plus les personnes avec lesquelles vous interagissez lors d'une réunion sont nombreuses et plus cette interaction dure longtemps, plus le risque potentiel d'être infecté par COVID-19 et de voir COVID-19 se propager est élevé.

○ Les grands rassemblements en personne où il est difficile pour les individus de rester espacés d'au moins 1 à 2 mètres (3-6 pieds) et où les participants se déplacent en dehors de la zone locale présentent le plus grand risque de transmission de COVID -19.

○ Plus le niveau de transmission communautaire est élevé dans la zone où se tient le rassemblement, plus le risque de propagation de COVID-19 est élevé pendant un rassemblement.

● La taille d'un événement ou d'un rassemblement doit être déterminée en fonction des lois et réglementations de sécurité de l'État, de la région, du territoire ou de la tribu.


(Source OMS Page consultée le 9 septembre 2020)(Source OMS Page consultée le 9 septembre 2020)(Source CDC Page consultée le 9 septembre 2020)

Est-ce que l’OMS recommande l’annulation de tous les rassemblements de masse internationaux en raison de la COVID-19 ?

● Non. Les rassemblements de masse internationaux ne sont pas identiques et les facteurs à prendre en considération afin de déterminer si un événement doit être annulé diffèrent par conséquent.

● Toute décision de modifier un rassemblement international prévu doit être fondée sur une évaluation minutieuse des risques et de la manière dont ils peuvent être gérés, ainsi que du niveau de planification de l'événement.

○ L'évaluation doit impliquer toutes les parties prenantes à l'événement, et en particulier les autorités sanitaires du pays ou de la communauté où l'événement doit avoir lieu.

○ Ces autorités et parties prenantes sont les mieux placées pour évaluer le niveau de stress que l'événement pourrait imposer au système de santé et aux services d'urgence locaux et pour déterminer si ce niveau de stress est acceptable dans la situation actuelle.

● L'OMS recommande à tous les pays où la transmission communautaire est présente d'envisager sérieusement de reporter ou de réduire les rassemblements de masse qui rassemblent les gens et ont le potentiel d'amplifier la maladie, et de soutenir la meilleure pratique recommandée d'éloignement physique.

○ Toute décision doit être guidée par l'utilisation des outils de l'OMS, notamment l'évaluation des risques pour les rassemblements de masse pendant la COVID-19. Des outils spécialisés sont disponibles pour les événements religieux et sportifs, ainsi que des conseils sur la manière d'utiliser ces outils.



(Source OMS Page consultée le 9 septembre 2020)

Quels sont les facteurs dont les organisateurs et les autorités sanitaires doivent tenir compte pour évaluer si le risque est acceptable ou non ?

● Pour les pays dont on ignore actuellement s'ils connaissent une transmission communautaire de la COVID-19, la priorité sera de déterminer si le rassemblement de masse prévu augmente considérablement le risque que le virus pénètre dans le pays et s'y établisse, ainsi que le risque que les participants importent l'infection dans leur pays d'origine et accroissent encore la propagation mondiale.

○ En procédant à cette évaluation, les organisateurs et leurs autorités sanitaires nationales ou locales doivent reconnaître que le risque de cas importés de COVID-19 est naturellement lié aux voyages internationaux.

○ Ils devraient également reconnaître qu'il n'est ni réaliste ni souhaitable de viser le risque zéro.

○ Lorsque les organisateurs et les autorités sanitaires décident d'organiser un rassemblement de masse, ils doivent déterminer ce qui constitue un risque acceptable et quelles mesures supplémentaires doivent être mises en œuvre pour atténuer les risques.

● Pour les pays où la COVID-19 a déjà commencé à se répandre dans la communauté, la principale considération sera :

○ de viser à contenir ou au moins à ralentir la propagation du virus dans la communauté locale ou le pays.

○ d'empêcher les participants d'autres pays d'être infectés par la COVID-19.

● Consulter les responsables locaux de la santé publique et évaluer continuellement, en fonction des conditions actuelles, s'il convient de reporter, d'annuler ou de réduire considérablement le nombre de participants (si possible) à un événement ou à une réunion. Pour déterminer si vous devez reporter ou annuler un grand rassemblement ou un événement, tenez compte :

○ du nombre total de participants ou de la taille de la foule.

○ du nombre de participants présentant un risque plus élevé de développer une maladie grave à la suite de la COVID-19. Cela inclut les personnes âgées et les personnes souffrant de problèmes de santé sous-jacents tels que les maladies pulmonaires ou cardiaques et le diabète.

○ La proximité des participants à l'événement.

○ Les moyens possibles de minimiser l'impact économique pour les participants, le personnel et la communauté locale.

○ Le niveau de diffusion dans la communauté locale et les communautés d'où vos participants sont susceptibles de partir.

○ Les besoins et capacité de la communauté locale à accueillir ou à participer à votre événement.

● Dans chaque cas, le risque doit être considéré dans le contexte des caractéristiques connues de la COVID-19, de sa gravité, de sa transmissibilité et de l'efficacité des mesures visant à prévenir ou à réduire la transmission.

○ Il faut également tenir compte de la pression déjà exercée sur le système de santé local lors de la réponse à l'épidémie (ou aux épidémies) de COVID-19, et de la pression supplémentaire que la collecte massive pourrait faire peser sur le système.

● Vous trouverez plus de conseils dans le document de l'OMS intitulé "Recommandations clés pour la planification des rassemblements de masse dans le contexte de l'épidémie actuelle de COVID-19 ".


(Source OMS Page consultée le 9 septembre 2020) (Source CDC Page consultée le9 septembre 2020)

Que faire si mon organisation n'a pas l’expertise nécessaire pour évaluer les risques que pose la COVID-19 pour notre rassemblement de masse planifié ?

● Les autorités de santé publique nationales et locales du pays où vous prévoyez d'organiser le rassemblement de masse sauront très probablement comment procéder à une évaluation des risques sanitaires.

○ S'il existe un bureau de pays de l'OMS dans ce pays, il peut également être en mesure de fournir un soutien spécialisé. Tout comme le Bureau régional de l'OMS dans votre partie du monde. Vous trouverez ici les noms et les coordonnées des bureaux régionaux de l'OMS.


(Source OMS Page consultée le 9 septembre 2020)

Si nous poursuivons notre rassemblement de masse, que pouvons-nous faire pour réduire le risque que les participants contractent la COVID-19 ?

● Promouvoir le lavage des mains, l'hygiène respiratoire et une distance physique de 1-2 mètres (3-6 pieds) lors de l'événement.

○ Demandez aux participants de se couvrir la bouche et le nez avec leur coude plié ou un mouchoir en papier lorsqu'ils toussent ou éternuent, puis de jeter immédiatement le mouchoir utilisé.

○ Demandez aux participants de se laver les mains pendant 20 secondes ou avec un désinfectant pour les mains à base d'alcool (désinfectant) qui contient 60 % d'éthanol ou 70 % d'alcool isopropanol.

● Si un rassemblement est prévu, pensez à le tenir en plein air. Si cela n'est pas possible, veillez à ce que le lieu de réunion intérieur dispose d'une ventilation adéquate.

● Réguler le nombre et le flux de personnes qui entrent dans les espaces, s'y rendent et en sortent afin de garantir une distance de sécurité à tout moment.

● Assurez-vous d'avoir les coordonnées de tous les participants en cas d'urgence, y compris leur lieu de séjour pendant l'événement.

○ Vous devez leur préciser que ces informations seront partagées avec les autorités locales de santé publique afin de permettre une recherche rapide des contacts si un participant à l'événement contracte la COVID-19.

● Les organisateurs de l'événement doivent avoir un plan de préparation convenu au cas où un ou plusieurs participants tomberaient malades avec les symptômes de la COVID-19.

○ Cela devrait inclure l'isolement rapide de la personne malade et son transfert en toute sécurité vers un établissement de santé local.

○ Les planificateurs et les administrateurs d'événements peuvent utiliser l'outil de préparation et de planification des événements et des rassemblements des CDC pour protéger le personnel, les bénévoles et les participants.

● Vous devriez examiner la possibilité de réduire le nombre de participants à l'événement, en mettant à disposition la participation par vidéo ou téléconférence et en dépistant éventuellement les symptômes de COVID-19 (toux, fièvre, malaise) des participants aux points d'entrée du site.

● L'OMS a fourni des considérations spéciales sur les rassemblements de masse pour les chefs religieux et les communautés confessionnelles. En outre, des indications sont fournies dans la partie 5 du présent document.

● L'OMS a produit des conseils et un cours de formation sur la manière de planifier un rassemblement de masse.

○ Ces deux documents décrivent la manière de mener une évaluation des risques, de planifier et de gérer les risques sanitaires en partenariat avec les autorités locales.


(Source OMS Page consultée le 9 septembre 2020)(Source CDC Page consultée le 9 septembre 2020)

Puis-je organiser une réunion ou un événement sur le lieu de travail dans le cadre de COVID-19 ?

● Il existe un risque que les personnes qui assistent à votre réunion ou à votre événement apportent sciemment le virus COVID-19 à la réunion et que d'autres personnes soient exposées au COVID-19.

● Le risque de propagation de COVID-19 lors d'événements et de rassemblements augmente comme suit :

○ Risque le plus faible : Activités, événements et rassemblements exclusivement virtuels.

○ Plus de risques : Les petits rassemblements en plein air et en personne dans lesquels des personnes de différents ménages restent espacées d'au moins 1 à 2 mètres (3-6 pieds) , portent des vêtements en tissu, ne partagent pas d'objets et proviennent de la même zone locale (par exemple, communauté, ville, commune ou comté).

○ Risque plus élevé : Rassemblements en personne de taille moyenne qui sont adaptés pour permettre aux individus de rester espacés d'au moins 1 à 2 mètres (3 à 6 pieds) et avec des participants venant de l'extérieur de la zone locale.

○ Risque le plus élevé : Les grands rassemblements en personne où il est difficile pour les individus de rester espacés d'au moins 1 à 2 mètres (3-6 pieds) et où les participants se déplacent en dehors de la zone locale.

● Avant de planifier la réunion ou l'événement, vérifiez les conseils des autorités de la communauté où vous prévoyez d'organiser la réunion ou l'événement. Suivez leurs conseils.

● Déterminez si une réunion ou un événement en face à face est nécessaire.

○ Pourrait-il être remplacé par une téléconférence ou un événement en ligne ?

○ La réunion ou l'événement pourrait-il être réduit de manière à ce que moins de personnes y assistent ?

○ Assurez-vous et vérifiez à l'avance les canaux d'information et de communication avec les partenaires clés tels que les autorités de santé publique et de soins de santé.


(Source OMS Page consultée le 9 septembre 2020)(Source CDC Page consultée le 9 septembre 2020)

Mon organisation a décidé d'organiser une réunion. Quelles mesures dois-je prendre pour préparer une réunion ou un événement dans le cadre de la COVID-19 ?

● Élaborez et convenez d'un plan de préparation pour prévenir l'infection lors de votre réunion ou manifestation.

○ Précommandez des fournitures et du matériel en quantité suffisante, y compris des mouchoirs et du désinfectant pour les mains pour tous les participants.

○ Proposez des masques médicaux à toute personne qui développe des symptômes respiratoires.

○ Surveillez activement les endroits où la COVID-19 circule. Prévenez à l'avance les participants que s'ils présentent des symptômes ou se sentent mal, ils ne doivent pas assister à la réunion.

● Assurez-vous que tous les organisateurs, participants, traiteurs et visiteurs de l'événement fournissent leurs coordonnées : numéro de téléphone portable, adresse électronique et adresse de leur lieu de séjour.

○ Indiquez clairement que leurs coordonnées seront partagées avec les autorités locales de santé publique si un participant tombe malade d'une maladie infectieuse suspectée.

○ S'ils ne sont pas d'accord, ils ne peuvent pas assister à l'événement ou à la réunion.

● Élaborer et accepter un plan d'intervention au cas où une personne présente à la réunion tomberait malade avec des symptômes de COVID-19. Ce plan devrait comprendre :

○ Identification d'une pièce ou d'une zone où une personne qui ne se sent pas bien ou qui présente des symptômes peut être isolée en toute sécurité

○ Prévoyez un plan pour leur transfert en toute sécurité vers un établissement de santé.

○ Savoir quoi faire si un participant à la réunion, un membre du personnel ou un prestataire de services est testé positif pour la COVID-19 pendant ou juste après la réunion

○ Convenez du plan à l'avance avec votre prestataire de soins de santé partenaire ou votre service de santé.


(Source OMS Page consultée le 9 septembre 2020)(Source CDC Page consultée le 9 septembre 2020)

Mon organisation a décidé d'organiser un événement. Quelles mesures dois-je prendre pendant une réunion ou un événement pour prévenir ou réduire la propagation de la COVID-19 ?

● Fournissez des informations ou un briefing, de préférence à la fois oralement et par écrit, sur la COVID-19 et les mesures que les organisateurs prennent pour rendre cet événement sûr pour les participants.

● Encouragez les gens à se laver les mains avec de l'eau et du savon pendant 20 secondes ou avec un désinfectant pour les mains à base d'alcool (désinfectant) qui contient 60 % d'éthanol ou 70 % d'alcool isopropanol.

○ Fournir un désinfectant pour les mains à base d'alcool (désinfectant) contenant 60 % d'éthanol ou 70 % d'alcool isopropanol pour les cas où les mains ne sont pas visiblement souillées.

○ Se laver les mains à l'eau et au savon lorsqu'elles sont visiblement souillées

○ Pour se laver les mains à l'eau et au savon, il est préférable d'utiliser des serviettes en papier jetables pour se sécher les mains. Si cela n’est pas possible, utiliser des serviettes de toilettes propres réservées à cet usage et les remplacer fréquemment.

● Couvrez votre bouche et votre nez avec le pli du coude ou un mouchoir en papier lorsque vous toussez ou éternuez (hygiène respiratoire). Ensuite, jetez immédiatement le mouchoir utilisé et lavez-vous les mains avec de l'eau et du savon pendant 20 secondes ou avec un désinfectant pour les mains à base d'alcool (60 % d'éthanol ou 70 % d'isopropanol). Prévoir des mouchoirs en papier et des poubelles fermées pour les jeter.

● Fournir les coordonnées ou un numéro de téléphone de la ligne d'assistance sanitaire que les participants peuvent appeler pour obtenir des conseils ou donner des informations.

● Placez des distributeurs de rince-mains (désinfectant) à base d'alcool à 60 % d'éthanol ou à 70 % d'isopropanol bien en évidence dans les environs du site.

● S'il y a de la place, arrangez les sièges de manière à ce que les participants soient séparés d'au moins 1 à 2 mètres (3 à 6 pieds).

● Ouvrez les fenêtres et les portes autant que possible pour vous assurer que le lieu est bien ventilé.

● Si quelqu'un commence à se sentir mal, suivez votre plan de préparation ou appelez votre ligne d'assistance.

○ En fonction de la situation dans votre région, ou du voyage récent du participant, placez la personne en chambre d'isolement. Offrez à la personne un masque afin qu'elle puisse rentrer chez elle en toute sécurité, le cas échéant, ou se rendre dans un centre d'évaluation désigné.

● Remerciez tous les participants pour leur coopération avec les dispositions en place.


(Source OMS Page consultée le 9 septembre 2020)(Source CDC Page consultée le 9 septembre 2020)

Mon organisation a décidé d'organiser un événement ou une réunion. Quelles sont les principales considérations pour prévenir ou réduire les risques liés à la COVID-19 après la réunion ou l'événement ?

● Conservez les noms et les coordonnées de tous les participants pendant au moins un mois.

○ Cela aidera les autorités de santé publique à retrouver les personnes susceptibles d'avoir été exposées au COVID-19 si un ou plusieurs participants tombent malades peu après l'événement.

● Si une personne présente à la réunion ou à l'événement a été isolée avec un cas suspect de COVID-19, l'organisateur doit le faire savoir à tous les participants.

○ Il faut leur conseiller de se surveiller pendant 14 jours pour détecter les symptômes et de prendre leur température deux fois par jour.

● S'ils développent ne serait-ce qu'une légère toux ou une faible fièvre (c'est-à-dire une température de 37,3 C ou plus), ils doivent rester chez eux et s’isoler.

○ Cela signifie qu'il faut garder une distance physique de 1 à 2 mètres avec les autres personnes, y compris les membres de la famille.

○ Ils doivent également téléphoner à leur prestataire de soins de santé ou au service de santé publique local, en leur donnant des détails sur leur récent voyage et leurs symptômes.

● Remerciez tous les participants pour leur coopération avec les dispositions en place.


(Source OMS Page consultée le 9 septembre 2020)(Source CDC Page consultée le 9 septembre 2020)

Voyages professionnels

En tant qu'employeur, que dois-je prendre en considération avant que mes employés ne voyagent ?

● Assurez-vous que votre organisation et ses employés disposent des informations les plus récentes sur les zones où COVID-19 se répand. Vous pouvez trouver ceci ici.

● Sur la base des informations les plus récentes, votre organisation doit évaluer les avantages et les risques liés aux prochains projets de voyage.

● Évitez d'envoyer des employés qui pourraient être plus exposés à des maladies graves (par exemple, les employés plus âgés et ceux qui souffrent de problèmes médicaux tels que le diabète, les maladies cardiaques et pulmonaires) dans des régions où la COVID-19 se répand.

Assurez-vous que toutes les personnes qui se rendent dans des lieux signalant la COVID-19 sont informées par un professionnel qualifié (par exemple, les services de santé du personnel, le fournisseur de soins de santé ou le partenaire local de santé publique)

● Envisagez de délivrer aux employés qui s'apprêtent à voyager des petites bouteilles (moins de 100 CL) de désinfectant pour les mains à base d'alcool (60 % d'éthanol ou 70 % d'alcool isopropanol). Cela peut faciliter le lavage régulier des mains.


(Source OMS Page consultée le 9 septembre 2020)

En tant qu'employeur, que dois-je prendre en considération lorsque mes employés voyagent ?

● Réduire et gérer les déplacements liés au travail.

○ Annulez ou reportez les voyages non essentiels dans les zones où la transmission de COVID-19 est assurée par la communauté.

○ Fournir aux travailleurs qui doivent voyager un désinfectant pour les mains à base d'alcool (60 % d'éthanol ou 70 % d'alcool isopropanol).

○ Encouragez-les à maintenir une distance physique de 1 à 2 mètres (3-6 pieds) des personnes.

○ Conseillez aux travailleurs de se conformer aux instructions des autorités locales du pays où ils voyagent, ainsi que des informations sur les personnes à contacter s'ils se sentent mal pendant le voyage.

  • Conseillez aux employés de se conformer à toute restriction locale en matière de voyage, de déplacement ou de grands rassemblements.

  • Si vous voyagez hors du pays, conseillez aux employés malades de suivre la politique de l'entreprise pour obtenir des soins médicaux ou de contacter un prestataire de soins de santé ou une société d'assistance médicale à l'étranger pour les aider à trouver un prestataire de soins de santé approprié dans ce pays.

○ Conseillez-lui de vérifier lui-même s'il présente des symptômes de COVID-19 avant de commencer son voyage, d'en informer son supérieur et de rester chez lui s'il est malade.

● Les travailleurs qui reviennent d'une zone où se produit la transmission de COVID-19 doivent se surveiller pendant 14 jours pour détecter les symptômes et prendre leur température deux fois par jour. S'ils ne se sentent pas bien, ils doivent rester chez eux, s’isoler et contacter un professionnel de la santé.



(Source OMS Page consultée le 9 septembre9 2020)(Source OMS Page consultée le 9 septembre 2020)

En tant qu'employeur, que dois-je prendre en compte lorsque mes employés rentrent de voyage ?

● Les employés qui reviennent d'une zone où la COVID-19 se propage doivent se surveiller pendant 14 jours pour détecter les symptômes et prendre leur température deux fois par jour.

● S'ils développent ne serait-ce qu'une légère toux ou une faible fièvre (c'est-à-dire une température de 37,3 C ou plus), ils doivent rester chez eux s’isoler.

● Ils doivent également téléphoner à leur prestataire de soins de santé ou au service de santé publique local, en leur donnant des détails sur leur récent voyage et leurs symptômes.



(Source OMS Page consultée le 9 septembre 2020)

Funérailles

Un membre de la famille ou un proche est décédé à la suite de la COVID-19. Que dois-je prendre en compte lors de l'organisation des funérailles ?

● Les personnes décédées de COVID-19 ou d'autres causes peuvent être enterrées ou incinérées selon les normes locales et les préférences de la famille.

○ La COVID -19 et ne vous oblige pas à modifier les souhaits du membre de votre famille ou de votre ami décédé.

● En général, il n'est pas nécessaire de retarder les services funéraires ou les visites en raison de la COVID-19. Toutefois, il est probable que certains changements doivent être apportés aux pratiques traditionnelles.

○ La famille et les amis peuvent voir le corps après qu'il ait été préparé pour l'enterrement, conformément aux coutumes locales. Cependant, ils ne doivent pas toucher ou embrasser le corps et doivent se laver les mains avec de l'eau et du savon pendant 20 secondes ou avec un désinfectant pour les mains à base d'alcool (60 % d'éthanol ou 70 % d'isopropanol) après la visite.

○ La famille et les amis doivent également suivre les directives locales concernant le nombre de personnes pouvant assister à une exposition ou à un enterrement, et les exigences locales concernant le port d'un masque en tissu.

○ Les membres de la famille peuvent avoir besoin de discuter du calendrier des services avec les prestataires de services funéraires, qui peuvent être débordés.

● Il n'y a actuellement aucun risque connu associé au fait de se trouver dans la même pièce lors d'un service funéraire ou d'une visite avec le corps d'une personne décédée qui avait confirmé ou suspecté la présence de COVID-19 après que le corps ait été préparé pour la visite.

○ Si vous le souhaitez, vous pouvez récupérer les effets personnels d'un proche décédé de la COVID-19 en dehors de son domicile (par exemple, dans un hôpital), en fonction des règles et réglementations locales.

○ Les vêtements et autres tissus appartenant au défunt doivent être lavés en machine avec de l'eau chaude à 60-90°C (140-194°F) et du détergent à lessive.

  • Si le lavage en machine n’est pas possible, le linge peut être trempé dans de l’eau chaude et du savon dans un grand tambour, en utilisant un bâton pour remuer et en évitant les éclaboussures.

  • Le tambour doit ensuite être vidé et le linge de maison trempé dans du chlore à 0,05 % pendant environ 30 minutes. Enfin, le linge doit être rincé à l'eau propre et les draps doivent sécher complètement au soleil.

○ Vous devez utiliser des gants et pratiquer une bonne hygiène des mains (se laver les mains avec de l'eau et du savon pendant 20 secondes ou avec un désinfectant à base d'alcool à 60 % d'éthanol ou 70 % d'isopropanol) lorsque vous manipulez les affaires de vos proches après les avoir nettoyées et désinfectées (voir les conseils ici).

Pratiquez la distanciation physique lors de l'organisation des funérailles :

○ Envisagez d'organiser des réunions virtuelles ou téléphoniques, plutôt que des réunions en personne avec le personnel des pompes funèbres, le personnel du cimetière, le clergé ou les officiants, et d'autres personnes pour planifier les arrangements funéraires.

○ Si vous devez vous rencontrer en personne, suivez les actions préventives quotidiennes pour vous protéger et protéger les autres de COVID-19.

  • Si vous êtes malade ou si vous avez été exposé à la COVID-19, n'assistez pas aux réunions en personne.

  • Les personnes qui présentent un risque plus élevé de maladie grave doivent mettre en balance les avantages de la présence en personne et le risque d'exposition à une personne atteinte de COVID-19, en particulier si les recommandations relatives au port d'un masque en tissu et à la distanciation physique peuvent être difficiles à suivre pour elles-mêmes ou pour les autres.

  • Des conseils pour les travailleurs de la santé et le personnel des morgues sur la manipulation sûre des corps sont disponibles ici dans la partie 3 et ici dans la partie 5.


(Source CDC Page consultée le 16 septembre 2020) (Source OMS Page consultée le 16 septembre 2020)

Quels types de changements aux pratiques traditionnelles d'enterrement ou de funérailles ma famille devrait-elle envisager pour organiser l'enterrement de notre proche ?

● De nombreuses traditions culturelles différentes interviennent dans le processus de deuil, dont certaines impliquent de toucher le corps de la personne décédée.

● Ces informations peuvent inclure :

○ Le corps du défunt, ses effets personnels et autres objets de cérémonie ne doivent pas être touchés ou embrassés.

○ Toutes les personnes présentes doivent maintenir une distance physique d'au moins 1 à 2 mètres de toutes les autres personnes présentes.

○ Toutes les personnes présentes doivent se laver les mains avec de l'eau et du savon pendant 20 secondes ou avec un désinfectant pour les mains à base d'alcool (60 % d'éthanol ou 70 % d'isopropanol) après la projection.

○ Les personnes qui assistent à l'exposition ou aux funérailles doivent porter un couvre-visage en tissu conformément aux directives locales.

○ Le nombre de participants peut devoir être limité en fonction des directives locales.

○ Les personnes qui ouvrent le cercueil ou l'enveloppe pour voir ou placer le cercueil ou le corps dans le sol ou sur le bûcher doivent utiliser des gants et se laver les mains avec de l'eau et du savon pendant 20 secondes ou avec un désinfectant pour les mains à base d'alcool (60 % d'éthanol ou 70 % d'isopropanol) une fois les gants enlevés.

● Dans les contextes où les services mortuaires ne sont pas standard ou pas toujours disponibles, ou lorsque des rituels funéraires traditionnels sont requis, le corps du défunt doit être recouvert d'une feuille avant d'être manipulé, tourné ou roulé, si cela est culturellement approprié.

○ Vous pouvez également placer un vêtement ou une couverture non médicale sur la personne décédée avant tout mouvement ou manipulation du corps. On peut utiliser des bâches en plastique ou en tissu. Un sac mortuaire peut également être utilisé s'il est culturellement approprié et disponible.

● Toute personne (par exemple, un membre de la famille, un chef religieux) qui prépare le défunt (par exemple, laver, nettoyer ou habiller le corps, ranger/raser les cheveux ou couper les ongles) dans un cadre communautaire doit porter des gants pour tout contact physique avec le corps.

○ Si des éclaboussures de liquides sont prévues, un équipement de protection individuelle (EPI) supplémentaire peut être nécessaire (comme une blouse jetable, un écran facial ou des lunettes de protection et un respirateur N-95).

  • Les équipements de protection usagés et les déchets potentiellement infectieux doivent être collectés en toute sécurité dans des conteneurs doublés et clairement identifiés pour une élimination sûre.

○ Les vêtements portés pour préparer le corps doivent être immédiatement retirés et lavés après l'intervention, ou un tablier ou une blouse doit être porté.

○ Toute personne ayant participé à la préparation du corps doit se laver soigneusement les mains avec de l'eau et du savon pendant 20 secondes ou avec un désinfectant pour les mains à base d'alcool (60 % d'éthanol ou 70 % d'alcool isopropanol) une fois la préparation terminée.

○ Toutes les personnes impliquées dans ces enterrements doivent s'assurer que les personnes âgées de plus de 60 ans ou souffrant de maladies sous-jacentes portent des masques médicaux afin d'effectuer des enterrements en toute sécurité.

○ Un nombre minimum de personnes devrait être impliqué dans ces préparatifs.

○ Si le lavage du corps ou le linceul sont des pratiques religieuses ou culturelles importantes, les familles sont encouragées à travailler avec les chefs culturels et religieux de leur communauté et le personnel des pompes funèbres sur la manière de réduire au maximum leur exposition.

● Envisagez de modifier les rituels ou pratiques traditionnels qui impliquent un contact étroit ou le partage de choses entre les membres de différents ménages, comme

○ Évitez que des personnes ne faisant pas partie du ménage partagent des véhicules pour se déplacer d'un endroit à l'autre pendant les services. Si nécessaire, augmentez la ventilation en ouvrant les fenêtres ou en utilisant le climatiseur en mode non recirculant.

○ Prévoyez des boîtes ou des sacs de repas préemballés pour chaque participant au lieu d'un buffet ou d'un repas de type familial.

○ Limitez le partage d'objets tels que les aides au culte, les livres de prières et autres objets partagés ou passés par le clergé et les participants lors des rituels religieux.

○ Dans certaines cultures, donner de la nourriture ou des cadeaux aux membres de la famille en deuil est un moyen important d'exprimer son affection et son inquiétude. Pour l'instant, envisagez d'exprimer vos soins d'une manière qui n'implique pas d'interactions personnelles.

○ Envisagez de livrer de la nourriture ou des cadeaux de manière à ce que les gens ne dépassent pas 1 à 2 mètres (3-6 pieds) en postant des colis de soins, ou en donnant aux familles des cartes-cadeaux pour les services de livraison de nourriture.

● Discutez de vos traditions culturelles ou religieuses et des souhaits du défunt en matière de funérailles, le cas échéant, avec les membres de la famille et les personnes avec lesquelles vous travaillez (personnel des pompes funèbres, clergé ou officiants).

○ Identifier les préoccupations potentielles et déterminer les options pour apporter des changements afin d'empêcher la propagation de COVID-19.

○ Préserver les pratiques traditionnelles lorsqu'il est possible de le faire en toute sécurité, et déterminer si des pratiques modifiées ou nouvelles pourraient satisfaire vos besoins et vos valeurs ainsi que ceux de votre proche.

  • Si vous êtes un chef religieux, consultez les conseils sur les cérémonies funéraires.

○ Examinez s'il serait acceptable d'organiser des funérailles modifiées en limitant la participation à un petit nombre de membres de la famille immédiate et d'amis peu après le moment du décès.

  • Lorsque vous prenez des décisions concernant les participants, tenez compte de la difficulté émotionnelle que peuvent présenter les pratiques d'éloignement physique pour les participants, comme se tenir à 1 ou 2 mètres les uns des autres et ne pas étreindre les autres qui ne vivent pas dans leur foyer.

  • Envisagez d'organiser un service commémoratif plus important à l'avenir lorsque les directives relatives à la distanciation physique seront moins restrictives.

○ Envisagez de tenir un service uniquement sur la tombe.

● Discutez avec les personnes avec lesquelles vous travaillez, y compris le personnel des pompes funèbres ou les officiants, des ressources qu'ils peuvent vous fournir, comme

○ Services funéraires virtuels, visites et hommages commémoratifs par streaming vidéo en ligne ou vidéo enregistrée.

○ Livres d'or ou de souvenirs en ligne qui invitent les gens à partager des histoires, des notes de condoléances ou des photos.

○ Examinez les problèmes potentiels liés à l'accès des participants virtuels à la technologie et à l'internet à haut débit, ainsi que l'impact que pourraient avoir sur l'événement les éventuelles difficultés technologiques rencontrées pendant le service.

○ Assistance pour partager les détails du plan des services funéraires et des visites avec la famille élargie et les amis, y compris la manière de communiquer avec compassion tout changement des pratiques traditionnelles et les raisons pour lesquelles elles sont nécessaires.


(Source OMS Page consultée le 16 septembre 2020) (Source CDC Page consultée le 16 septembre 2020)

Comment puis-je contribuer à prévenir la propagation de COVID-19 lors des funérailles et des services de visite ?

● Les gens continuent d'être exposés à COVID-19 lors des services funéraires parce que les participants ne se sentaient pas malades à ce moment-là et ne savaient pas qu'ils portaient ou propageaient COVID-19.

● Les attentes familiales et culturelles peuvent exercer une pression sur vous et sur d'autres personnes pour que vous participiez à des services funéraires et à des visites, ou que vous organisiez ou programmiez ces services et visites. Pendant la pandémie de COVID-19, il faudra peut-être assouplir ces attentes pour protéger la sécurité des participants.

● Le risque de propagation de COVID-19 lors des rassemblements et des services est classé comme suit, du plus faible au plus élevé :

○ Risque le plus faible : Services et rassemblements exclusivement virtuels.

○ Risque réduit : Petits services et rassemblements en plein air, en personne, dans lesquels des individus de différents ménages restent espacés d'au moins 1 à 2 mètres (3-6 pieds), portent des vêtements en tissu, ne partagent pas d'objets et proviennent de la même zone locale (par exemple, communauté, ville, commune ou comté).

○ Risque plus élevé : Services et rassemblements en personne de taille moyenne, à l'intérieur ou à l'extérieur, adaptés pour permettre aux personnes de rester espacées d'au moins 1 à 2 mètres(3-6 pieds) , certaines personnes portant des masques de protection et certains participants venant de l'extérieur de la zone locale. Le partage d'objets ou d'objets est limité.

○ Risque le plus élevé : Les grands services et rassemblements en personne se déroulant à l'intérieur et où il est difficile pour les personnes de rester espacées d'au moins 1 à 2 mètres (3-6 pieds) ; de nombreux participants viennent de l'extérieur de la zone locale. Peu d'individus portent un masque en tissu et les objets sont partagés.

● Limitez les participants à un petit nombre de membres de la famille immédiate ou d'amis.

○ Suivez les directives des autorités sanitaires locales.

○ Les personnes malades, dont un membre de la famille ou un contact proche est malade, ou qui courent un risque élevé de contracter une maladie grave due à la COVID-19, doivent mettre en balance les avantages d'une présence en personne et le risque d'exposition à une personne atteinte de COVID-19, surtout si les recommandations concernant le port d'un couvre-visage en tissu et la distanciation physique peuvent être difficiles à suivre pour elles-mêmes ou pour les autres.

○ Envisagez de limiter le nombre de personnes provenant de différentes régions du pays ou de toute zone où la propagation de la COVID-19 est importante.

○ Envisagez de proposer à votre famille et à vos amis d'autres moyens de participer, par exemple par téléphone ou en ligne (en direct ou enregistré).

● Pratiquer l'éloignement physique et les actions préventives quotidiennes au service funéraire.

○ Envisagez de tenir les services et les rassemblements dans un grand espace bien ventilé ou en plein air, selon les circonstances et les traditions.

○ Places assises pour les participants qui ne vivent pas dans le même foyer à 1-2 mètres (3-6 pieds) et les encourager à porter un couvre-visage en tissu lorsqu'ils interagissent avec des personnes qui ne vivent pas dans leur foyer.

  • Les personnes qui ont vécu dans le même ménage peuvent se réconforter de manière classique, par exemple en se tenant la main et en s'asseyant l'une à côté de l'autre.

○ Les participants doivent hocher la tête, s'incliner ou faire un signe de la main au lieu de tenir ou de serrer la main, d'étreindre ou d'embrasser toute personne qui ne vit pas dans leur foyer.

○ Envisagez de limiter le nombre de personnes participant à des activités qui produisent des gouttelettes respiratoires susceptibles de contenir le virus (par exemple, chanter ou psalmodier), en particulier lorsque les participants sont à l'intérieur et à proximité les uns des autres.

  • Si les participants choisissent de chanter ou de scander, encouragez-les à porter un couvre-visage en tissu et augmentez la distance entre les personnes à plus de 1 à 2 mètres (3-6 pieds).

○ Tous les participants doivent respecter des actions préventives quotidiennes pour se protéger et protéger les autres de la COVID-19.


(Source CDC Page consultée le 16 septembre 2020)

Suis-je exposé au risque de COVID-19 si je me rends à un service funéraire ou de visite pour une personne décédée de COVID-19 ?

● Il n'y a actuellement aucun risque connu associé au fait de se trouver dans la même pièce que le corps d'une personne décédée de COVID-19 lors d'un service funèbre ou de visite.

○ Les gens continuent d'être exposés à COVID-19 lors des services funéraires parce que les participants ne se sentaient pas malades à ce moment-là et ne savaient pas qu'ils portaient ou propageaient la COVID-19.


(Source CDC Page consultée le 16 septembre 2020)

Dois-je participer à des traditions culturelles ou religieuses qui incluent le fait de toucher ou de préparer le corps d'une personne décédée à la suite de la COVID-19 ?

● Bien que nous en apprenions encore plus sur la façon dont la COVID-19 se répand, il est possible que vous puissiez contracter la COVID-19 en touchant le corps d'une personne décédée dont l'infection été suspectée ou confirmée avant que le corps ne soit préparé pour être vu.

○ Une fois que le corps a été préparé pour la visualisation, il y a moins de chances que le virus se propage à la suite de certains types de contacts, comme le fait de tenir la main ou de serrer quelqu'un dans ses bras.

● Avant et pendant la préparation du corps, évitez de toucher, d'étreindre, d'envelopper ou d'embrasser le corps d'une personne décédée qui avait confirmé ou soupçonné la présence de COVID-19 avant et pendant la préparation du corps, surtout si vous ou un membre de votre ménage êtes plus exposés à un risque de maladie grave due à COVID-19.

○ Toute personne (par exemple, un membre de la famille, un chef religieux) qui prépare le défunt (par exemple, laver, nettoyer ou habiller le corps, ranger/raser les cheveux ou couper les ongles) dans un cadre communautaire doit porter des gants pour tout contact physique avec le corps.

○ Si des éclaboussures de liquides sont prévues, un équipement de protection individuelle (EPI) supplémentaire peut être nécessaire (comme une blouse jetable, un écran facial ou des lunettes de protection et un respirateur N-95).

  • Les équipements de protection usagés et les déchets potentiellement infectieux doivent être collectés en toute sécurité dans des conteneurs doublés et clairement identifiés pour une élimination sûre.

○ Les vêtements portés pour préparer le corps doivent être immédiatement retirés et lavés après l'intervention, ou un tablier ou une blouse doit être porté.

  • Si vous retirez des effets personnels (tels que des alliances) du corps ou du cercueil, nettoyez et désinfectez les objets et lavez-vous les mains immédiatement.

○ Toute personne ayant participé à la préparation du corps doit se laver soigneusement les mains avec de l'eau et du savon pendant 20 secondes ou avec un désinfectant pour les mains à base d'alcool (60 % d'éthanol ou 70 % d'alcool isopropanol) une fois la préparation terminée.

○ Toutes les personnes impliquées dans ces enterrements doivent s'assurer que les personnes âgées de plus de 60 ans ou souffrant de maladies sous-jacentes portent des masques médicaux afin d'effectuer des enterrements en toute sécurité.

○ Un nombre minimum de personnes devrait être impliqué dans ces préparatifs. Si le lavage du corps ou le linceul sont des pratiques religieuses ou culturelles importantes, les familles sont encouragées à travailler avec les chefs culturels et religieux de leur communauté et le personnel des pompes funèbres sur la manière de réduire au maximum leur exposition.

  • Des conseils spécifiques pour le personnel des morgues sont fournis dans cette section et des informations supplémentaires sur la manipulation sûre des corps de ceux qui sont morts de la COVID-19 sont fournies dans cette section pour les travailleurs de la santé.


(Source OMS Page consultée le 16 septembre 2020)(Source CDC Page consultée le 16 septembre 2020)

Comment faire le deuil d'un être cher en toute sécurité ?

● En raison de la pandémie de COVID-19, les limites imposées aux rassemblements ont affecté la capacité des amis et de la famille à se réunir en personne et à faire leur deuil de manière habituelle, que le décès de la personne soit dû à la COVID-19 ou à une autre cause.

● Le deuil est une émotion universelle, mais il n'y a pas deux personnes qui vivent le deuil exactement de la même manière. Voici quelques actions que vous pouvez entreprendre pour vous aider à faire face à votre chagrin tout en pratiquant la distanciation physique et en honorant votre proche :

○ Invitez des personnes à vous appeler, ou organisez des conférences téléphoniques avec des membres de votre famille et des amis pour rester en contact.

○ Demandez à votre famille et à vos amis de partager des histoires et des photos avec vous par téléphone, chat vidéo, e-mail, SMS, applications de partage de photos, médias sociaux ou lettres envoyées par courrier, ou créez un livre de souvenirs virtuel, un blog ou une page web pour vous souvenir de votre proche, et demandez à votre famille et à vos amis de contribuer à leurs souvenirs et à leurs histoires.

○ Coordonnez une date et une heure pour que la famille et les amis puissent honorer votre proche en récitant un poème choisi, une lecture spirituelle ou une prière de leur propre foyer.

  • Certaines cultures pratiquent une période de deuil prolongée avec de multiples observances, de sorte que l'organisation d'événements virtuels maintenant et d'événements en personne plus tard peut être conforme à ces pratiques.

○ Cherchez un soutien spirituel auprès des organisations confessionnelles, y compris les chefs religieux et les congrégations, le cas échéant. Les personnes qui ne font pas partie d'une communauté confessionnelle ou religieuse peuvent demander le soutien d'autres chefs de communauté et amis de confiance.

○ Lire des livres sur le deuil et la perte. Si vous avez des enfants, lisez avec eux des livres adaptés à leur âge et discutez avec eux de ce qu'ils ressentent.

○ Participez à une activité qui a de l'importance pour vous et pour l'être cher que vous avez perdu, comme planter des fleurs ou un arbre, ou préparer un repas préféré en mémoire de votre proche.

○ Utilisez les services de conseil aux personnes en deuil ou les groupes de soutien, en particulier ceux qui peuvent être proposés par téléphone ou en ligne, ou demandez l'aide d'un prestataire de soins de santé mentale.

● Pendant la pandémie de COVID-19, la famille et les amis proches d'une personne décédée de COVID-19 peuvent être stigmatisés, par exemple par des personnes qui les évitent ou les rejettent.

○ La stigmatisation nuit à tout le monde en créant de la peur ou de la colère envers les autres. Certaines personnes peuvent éviter d'entrer en contact avec vous, les membres de votre famille et vos amis alors qu'elles vous contacteraient normalement.

○ Vous pouvez contribuer à mettre fin à la stigmatisation liée à la COVID-19 en connaissant les faits et en les partageant avec votre famille élargie, vos amis et d'autres personnes de votre communauté.

● Consultez les conseils supplémentaires sur la santé mentale pendant la COVID-19.


(Source CDC Page consultée le 14 septembre 2020)