Sophrologie et douleur de vivre

Vivre est douloureux quand le sens se perd. Après un choc, un coup, une coupure, le but de la vie est remis en question. Nous ne retrouvons plus nos motivations, nous devenons insensibles aux repères qui nous animent d'ordinaire. Nous connaissons la fragilité inhérente à notre condition : notre sort est entre les mains d'éléments qui nous échappent complètement, notre velléité de tout contrôler et maitriser est bafouée par la réalité. Tout rappelle sans cesse le caractère provisoire, aléatoire, imprévu du monde et de la vie même. Seule la mort est une certitude ! 

L'impuissance devant ces réalités génère de l'angoisse.

La douleur de vivre s'exprime aussi dans le corps. Douleur psychique et douleur physique sont indissociables. L'angoisse procure de véritables nœuds corporels et des perturbations physiologiques. Les maladies elles-mêmes sont les cris du corps traduisant les douleurs de l'âme.

Deuils, séparations, ruptures, déceptions, enfance négligée ou maltraitée, dépendances, surcharge, ennui, difficulté à trouver sa place, mauvaise estime de soi ... les parcours nous confrontent au mal-être existentiel. 

Comment vivre avec cette douleur sans se laisser envahir par elle ?  

La Sophrologie, pratique existentielle (vous n'êtes pas qu'une victime, vous participez activement par des actions positives et avec une réalité objective à recréer l'équilibre de votre corps),  apporte son aide par la connexion au vivant en nous : 

- Par les exercices de respiration : travailler le souffle vital, le Prana, terme sanskrit = "souffle et principe vital", par extension "la vigueur, l'énergie, le pouvoir de vivre et de respirer" ou "fait de sauver la vie".

Cette définition n'est absolument pas loufoque si nous l'appliquons au principe du "bouche à bouche" quand par le souffle, nous essayons de redonner vie, de sauver la vie.

- Par la stimulation de nos organes sensoriels, la reconnexion à nos perceptions sensorielles : voir, entendre, toucher, sentir, gouter.

Oui, cette douleur de l'âme nous coupe de nos sens profonds : regarder pour juste voir où nous allons, écouter pour juste entendre ce que l'on nous dit, toucher pour juste appréhender ce qui nous entoure, sentir par réflexe, gouter juste pour se nourrir. 

L'espace de méditation et de pause ouvert par les exercices de Sophrologie active la conscience de soi, la conscience de nos 5 sens. Il permet de renouer avec leurs fonctions premières et primitives, celles d'avoir la chance de voir pour observer, se diriger et s'évader, d'entendre pour communiquer, de toucher et sentir pour apprécier et de gouter par plaisir.

Se reconnecter à leurs essences respectives permet ainsi de réaliser que vous êtes bien reliés au monde et ce, quoi qu'il arrive. 

- Par la prise de conscience de la circulation d'énergie entre passé et futur, entre ancrage et dynamisme, par la stimulation du sentiment d'être à sa place ici et maintenant. 

Pouvoir aimer sa vie c'est d'abord en accepter son imperfection.

- Inspiré de Mag Sophro Geneviève Abrial - 

"La vie est la vie" Poème de Mère Teresa ....  On est d'accord ou pas ! 

La Vie est un défi, relève le 

La Vie est un enjeu, joue le 

La Vie est précieuse, soigne la 

La Vie est richesse, conserve la 

La Vie est un mystère, pénètre le 

La Vie est tristesse, dépasse la 

La Vie est un combat, accepte le 

La Vie est une aventure, ose la 

La Vie est la Vie, défends la