Vendredi 17/10/25
J6
Nous sommes réveillées de bonne heure ce matin. Nous sommes en forme. En même temps nous avons dormi plus de 10h !
Le soleil n'est pas encore levé. Quelques planètes sont encore visibles malgré l'aube qui pointe.
On repli le camp avec l'efficacité de l'habitude. Petit déj pour Lasco et pour nous. Ultime équilibrage des sacoches et puis c'est partit pour les 700m de dénivelé restants avec les Eaux Bonnes.
On descend par une belle poste carrossable plutôt que par le GR. Ça nous évite de devoir slalomer entre les branches avec le bât.
On arrive plus tôt que prévu aux Eaux Bonnes. La suite du plan : que l'une de nous fasse du stop pour aller récupérer le camping car et le van à la station de Gourette.
À peine débouche-t-on sur la place du village, que déboule une camionnette. Je lève le pouce d'une main, le mulet dans l'autre. Je lis l'incompréhension la plus totale dans les yeux du conducteur et du passager qui s'arrêtent quand même.
Les artisans de la camionnette acceptent rapidement de prendre ma mère en stop.
Lasco et moi allons nous poser dans le petit parc municipal. Je l'attache puis le débatte avant de l'amener profiter de cette belle pelouse.
30min plus tard, le camping car et le van sont là. On embarque le bazar et la bestiole et zou ! Retour au bercail pour le mulet et à Pau pour les humains.
On aura eu une chance insolente avec le temps ! Comme quoi, la chance sourit aux audacieuses!
Le paysages parcouru étaient vraiment magnifiques bien que les sentiers soient parfois vraiment techniques.
J'étais bien contente d'être accompagnée par ma mère que je sais n'avoir peur de pas grand chose. Sans compter qu'on est bien rodées sur la vie de bivouac. Ça simplifie bien des choses quand la logistique de base est bien huilée!
Lasco m'aura épatée par son pied sûr, sa bonne volonté et la confiance qu'il me porte. Je suis impressionnée que la vie de mulet solitaire lui ai convenu sans trop d'emoi. Je constate quand même qu'il préfère randonner avec des copains. Mais bon, savoir qu'il est capable de partir vraiment seul, c'est bien pratique.
Je ne penses pas que je referais cet itinéraire à l'identique. Tout s'est bien passé cette fois ci mais je ne suis pas sûre de ré-emprunter certaines portions avec plus d'animaux. Le ratio entre la beauté des lieux et le risque d'accident grave ne me semble pas justifier de tenter le diable.
En revanche, je reviendrais avec plaisir dans certains secteurs comme le plateau d'Anouilhas, les cabanes de Cezy, le vallon du Soussouéou, la cabane d'Arre. Mais plutôt hors période d'estive histoire d'avoir un peu d'herbe.
Merci à ma maman pour sa compagnie et pour m'avoir proposé de partir vadrouiller ensemble. Merci d'avoir préparé la logistique de bouffe que je déteste toujours faire ^^
Merci au p'tit Lasco, à son grand cœur et à sa bonne volonté.
Merci à Marion pour le prêt des sacoches et du bât ☺️
Ciel clair au réveil. Derniers hululements de la chouette qui niche pas loin, en même temps que s'estompent Sirius et Venus. On se lève de bonne heure afin de maximiser nos chances de trouver une voiture qui monte à Gourette, où nous attend notre van. Hier de notre perchoir, nous avons vu très peu de voitures passer sur cette route...
Petit détour vers la cabane de Laga de Baigt, tout aussi accueillante que celle située juste au-dessus, avant de descendre les derniers 700 de D- par une confortable piste.
Nous arrivons Aux Eaux Bonnes un peu avant 10h : Caroline allonge le pas en voyant arriver une camionnette, tend le pouce et me voilà partie en compagnie de 2 artisans qui vont bricoler à Gourette. 30 mn plus tard, nous embarquons Lasco, en route vers son pré et ses copains!
Le parking de Gourette, bien vide à cette heure assez matinale
Lasco qui attend son taxi aux Eaux Bonnes.