Ma compétence numérique en lien avec l'enseignement et l'apprentissage au secondaire se veut plutôt embryonnaire. À vrai dire, puisque je n'ai pas encore d'expérience en tant qu'enseignant, je n'ai jamais utilisé le numérique à des fins pédagogiques. Bien entendu, cela ne signifie pas que mes compétences numériques sont limitées. Au contraire, j’utilise aisément le numérique, et ce, depuis longtemps. Celui-ci a occupé une place importante dans ma formation académique, que ce soit par le biais des enseignements que j'ai reçus ou encore par l'entremise de travaux que j'ai réalisés.
J’ai été témoin ou j’ai utilisé le numérique de plusieurs façons, mais, le plus souvent, sa consommation s’avère passive. Selon ma propre expérience, le numérique décrit essentiellement un support visuel qui permet de mieux comprendre les présentations magistrales. La présence du numérique est justifiée de par sa complémentarité aux propos des enseignants, et non l’inverse. Néanmoins, il m’est arrivé à plusieurs reprises d’employer autrement le numérique. Cela peut se faire par la cocréation participative de connaissances, en utilisant des outils tels que Google Docs ou encore Digipad. À plusieurs reprises, j’ai également été appelé à créer du contenu. À cet égard, je me souviens notamment de mon cours de français de cinquième secondaire à l'intérieur duquel il fallait réaliser des capsules vidéo interactives pour résumer des œuvres littéraires.
Utilisé à bon escient, le numérique constitue un outil d’apprentissage incontournable. Particulièrement lorsqu'on parle de cocréation de contenu, le numérique favorise forcément la collaboration, la communication ainsi que la créativité des élèves. S'ils sont adéquatement accompagnés, ces derniers peuvent ainsi utiliser le numérique comme objet d’apprentissage en soi tout en perfectionnant leur propres habiletés technologiques.