Permettre à chaque élève de développer son plein potentiel et de devenir un individu capable de contribuer positivement à la société. Plus précisément, l’école doit favoriser le développement intellectuel (pensée critique, créativité, etc.). L'éducation permet aussi d’aider les élèves à mieux comprendre les autres et à apprendre à travailler en communauté. En bref, l'objectif est d'aider les élèves à devenir des individus autonomes, épanouis et responsables, capables de contribuer positivement à la société dans laquelle ils vivent.
Considère ses élèves dans ses actions et ses décisions. En d’autres mots, un bon enseignant est à l’écoute de ses élèves et observe leurs réactions afin d’adapter sa pratique à leurs besoins. Il doit entre autres varier ses méthodes d'enseignement pour répondre aux différents styles d'apprentissages, être prêt à adapter le rythme de son enseignement et accepter de modifier la complexité du contenu pour assurer une compréhension adéquate. L’enseignant incite aussi ses élèves à participer lors des activités et lors des choix des travaux. Un bon enseignant qui prend en compte les intérêts et les préférences de ses élèves contribue à encourager leur engagement et leur motivation à apprendre. En effet, je considère que les élèves sont plus susceptibles de s'engager et de participer activement aux apprentissages s'ils se sentent considérés et respectés. Considérer ses élèves implique aussi d’être attentif à leurs sentiments et à leurs préoccupations.
Étant moi-même étudiante, je peux affirmer que les enseignants qui nous incluent dans les décisions, qui se renseignent sur nos besoins et nos désirs et qui sont réceptifs à nos opinions créent une dynamique de classe beaucoup plus intéressante. Les étudiants sont à mon avis plus motivés à effectuer un travail s’ils ont participé à son élaboration. Par exemple, lors de mon baccalauréat, une enseignante nous avait mentionné que nous devions faire une affiche de vulgarisation scientifique. Au lieu de nous imposer les sujets de nos affiches, elle a commencé par nous faire choisir un thème commun. Nous avons voté en grand groupe pour le monde marin. Ensuite, chaque équipe était libre de choisir son sujet précis sur le monde marin. Ce travail nous apparaissait intéressant, puisque nous avions personnellement choisi sur quoi il porterait.
Passionnée : Le français est pour moi une passion et j'essaierai toujours de transmettre cette dernière aux élèves.
Accessible : Je suis une personne très facile d’approche et je suis confiante que les élèves se sentiront à l’aise de venir me parler et de se confier à moi. Je fais preuve d’une grande écoute, que ce soit pour me faire part de confidences ou pour me raconter sa fin de semaine tout simplement!
Empathique : J'ai toujours été empathique avec mon entourage, et je sais que mes élèves ne feront pas exceptions à la règle. Leur épanouissement et leur réussite me tiendront certainement à cœur et je me sentirai particulièrement concernée lorsque l'un d'entre eux nécessitera de l'aide.
Réceptive : Je prends très bien la critique et je cherche toujours à m’améliorer. Je sais donc que je serai toujours réceptive aux commentaires que me feront mes collègues ou mes élèves. En général, j’applique très rapidement les conseils qu’on me donne et je réponds rapidement aux demandes.
J’ai choisi la profession d’enseignement puisqu’elle rejoint mon profil professionnel et mes valeurs. En effet, mes précédentes expériences m’ont permis d’en apprendre sur ce qui me correspond et ne me correspond pas sur le marché du travail. Tout d’abord, j’ai appris que je n’aimais pas la routine, autant sur le plan des tâches que des horaires. L’enseignement est un métier qui me permettra d’exercer des tâches variées et de vivre des journées, et même des périodes, différentes. J'ai donc bon espoir que l’aspect non routinier du travail me réjouira. J’ai aussi appris que le travail de bureau n’était pas fait pour moi. Ainsi, l’aspect social de la profession d’enseignement m’a particulièrement interpellée. Du côté de mes valeurs, je ressens le besoin de pratiquer un métier qui a un impact sur la société. Motivée par le sentiment d’être utile et nécessaire, je crois fortement me plaire en enseignement puisque je crois en l’importance de ce métier, vu l’impact positif que peut avoir une bonne éducation sur la vie des jeunes.
Je compte me projeter dans l'enseignement en tant qu'actrice sociale en adoptant une approche globale de l'éducation, qui va au-delà de la simple transmission des connaissances académiques. Par exemple, je compte reconnaitre les enjeux sociaux qui ont un impact sur la vie des élèves et de la société en général. Cela peut inclure la compréhension de l'injustice sociale, de l'inégalité, de la diversité et de l'inclusion. J’ai d’ailleurs l’intention d’adopter une approche inclusive qui prenne en compte les besoins de tous les élèves, quelles que soient leurs différences ou leurs difficultés. Cela peut inclure l'utilisation de méthodes d'enseignement différenciées, la promotion de la diversité et de l'inclusion, et la reconnaissance des différentes formes de réussite.
Lors d’une période, j’ai remarqué Nathan, un élève TSA, qui travaillait seul et se bouchait les oreilles alors que d’autres élèves travaillaient en équipe. Il semblait agité. Je suis allée le voir et il s’est plein du bruit. Je lui ai alors expliqué que les autres élèves avaient le droit de parler entre eux puisque le travail d’équipe était permis. Afin d’éviter une possible crise, je lui ai demandé s’il avait un truc pour se concentrer dans un environnement bruyant. Il m’a répondu qu’il avait des coquilles dans son casier, mais qu’il craignait manquer de temps pour effectuer le travail et avoir un devoir à la maison s’il allait les chercher. Je l’ai donc rassuré en lui offrant mon aide s’il était pour manquer de temps. Nathan est finalement allé chercher ses coquilles et j’ai été satisfaite de le voir concentré et en mesure de terminer son travail avant la fin du cours.
Lors d’un retour sur une de mes prises en charge avec mon enseignante associée, elle m’a fait remarquer que je possédais une force. Elle m’a fait part de ma facilité à répondre aux élèves lorsqu’ils n’avaient pas la bonne réponse. Ayant elle-même parfois de la difficulté à bien réagir face à une incompréhension d’un élève, elle tenait à souligner mon aisance à le faire. Elle a remarqué que j’encourageais toujours l’élève, malgré sa mauvaise réponse, et que j’arrivais à souligner les bons éléments de sa compréhension. Elle m’a aussi fait observer que j’encourageais l’entraide, puisque face à un élève qui ignore une réponse, je demande souvent si un autre élève voudrait lui venir en aide. Après réflexion, j’ai remarqué que j’obtenais toujours un bon niveau de participation lors de mes prises en charge et que c’est peut-être, en effet, parce que les élèves ne craignent pas de se tromper avec moi.