Dès l'Antiquité, les espaces publics des premières cités ont été considérés comme des espaces sacrés, lieux de rassemblement et de manifestation du pouvoir. Au fil du temps, nos places sont devenues de grands espaces vides où il est même difficile de s'asseoir.
En fait, la vie s'est déplacée dans les rues, autrefois simples venelles malodorantes qui permettaient de passer d'un quartier à l'autre. Aujourd'hui, c'est là que l'on chante, que l'on danse, que l'on dessine, que l'on fait du sport. Les gueux de la ville basse colorent la rue, tandis que la ville haute se désertifie...
FACTEUR DE CHANGEMENT
---- faits actuels ---------->
RESULTATS
Le sport est un moyen de relâcher les tensions individuelles, de se socialiser et d'apprendre à respecter les règles.
S'il devient exclusif, élitiste, réservé à ceux qui payent (clubs privés, etc.) alors il génère un sentiment d'exclusion, puis un ressentiment qui s'exacerbe. Les jeunes essaient de tricher (truander) pour y accéder. Mais ils se font prendre et la haine commence à l'emporter sur la rancœur. Les murs sont tagués, puis les pneus crevés, et la casse s'étend. On renforce alors les murs avec des barbelés... et c'est l'escalade de la violence.
Infrastruc-tures publiques semi-autogérées
Développement d'infrastructures sportives (skate parcs, terrains multisports, etc.) sur financement public dont la gestion est confiée à des collectifs (auto-gestion) sous supervision publique.
SOURCES
Meilleure santé sociale
Pratique inclusive du sport.
Investissement personnel dans l'autogestion : responsabilisation accrue.
Apaisement des tensions sociales.
Dépassement de soi, sens de l'effort.
Développement des coaches socio-sportifs.
Le street art est un moyen d’exister dans la ville, de raconter son histoire et de marquer un territoire que l’on ne possède pas. Il apaise, socialise, permet de transformer un espace anonyme en lieu partagé.
Mais lorsqu’il devient interdit, institutionnalisé ou réservé à des espaces payants ou contrôlés, il perd sa fonction d’expression libre. Les artistes se sentent exclus, incompris, relégués à la marge. Ils cherchent alors d’autres surfaces, souvent de nuit, souvent contre les règles. La répression accroît la frustration, les murs nettoyés se couvrent de tags de colère, et l’affrontement s’installe.
Plateforme d'offre et demande pour les propriétaires de surfaces et les artistes
Faciliter un street art ouvert, dialogué et co-construit
SOURCES
Partage des surfaces composant la rue
Création de lien.
Restauration de la confiance.
Transformation de la vielle en espace vivant.
Connaissance et reconnaissance des artistes.
Attractivité.