Des œuvres au lycée : Lancement de l'exposition « L'Afrique face à l'océan »

Nous avons le plaisir de vous annoncer le lancement d'un projet inédit intitulé « Des œuvres au lycée ». Ce projet vise à faire entrer l'art directement au sein de notre établissement, en créant un espace de découverte et de réflexion autour d'oeuvres d'art.

La première exposition, intitulée L'Afrique face à l'océan, se compose de six œuvres prêtées par la galerie d'art Mémoires Africaines de Saly. Ces œuvres abordent des problématiques cruciales, comme la pollution marine, les migrations, les accords internationaux de pêche et les impacts de la culture occidentale sur l'identité africaine. À travers des médiums variés, tels que la photographie, l'assemblage et la peinture, ces artistes questionnent notre rapport à l'océan et à ses ressources.

Ce projet s'inspire du dispositif « Une œuvre à l'école », développé depuis plusieurs années en France, avec pour objectif de sensibiliser les élèves à l'art et de rendre celui-ci accessible à tous, notamment dans les lieux où les espaces d'exposition sont peu présents. En accueillant ces œuvres dans nos murs, nous souhaitons offrir à nos élèves l'opportunité de découvrir des créations artistiques de grande qualité tout en les incitant à réfléchir sur leurs enjeux afin d'enrichir leur parcours d'éducation culturelle et artistique.

L'exposition sera visible pour tous les élèves et leur famille dans le hall principal du lycée. Des activités pédagogiques seront également organisées en classe pour les enseignants qui le souhaitent, pour permettre aux élèves d’approfondir leur compréhension des œuvres et des thèmes abordés.

Nous remercions chaleureusement la galerie Mémoires Africaines pour cette précieuse collaboration. Nous sommes convaincus que cette initiative contribuera à enrichir l'expérience culturelle et artistique de nos élèves, tout en leur ouvrant de nouvelles perspectives sur le monde qui les entoure.

Infos pratiques :

• Durée de l'exposition : du 23 janvier au 21 février 2025

• Lieu : Hall principal du lycée français Jacques Prévert

Parents, élèves, et membres de la communauté scolaire, nous vous invitons à découvrir cette première exposition et à partager avec nous ce moment d'échange autour de l'art et des enjeux du monde contemporain.

Dans le cadre de l’année scolaire, les élèves de seconde effectueront un stage d’observation du 10 juin au 21 juin 2025. Ce stage constitue une étape importante dans leur parcours de découverte professionnelle.

Pour organiser cette période dans les meilleures conditions, il est essentiel de respecter les étapes suivantes :

Étapes à suivre :

1. Trouver un lieu de stage pour la période mentionnée, en tenant compte des intérêts et des aspirations professionnelles de l’élève.

2. Compléter la fiche de recherche de stage avec toutes les informations demandées (nom et adresse de l’entreprise, contact du responsable, domaine d’activité, etc.).

3. Remettre la fiche au professeur principal dès qu’un lieu de stage est trouvé.

Pourquoi cette étape est-elle cruciale ?

Une fois la fiche de recherche de stage réceptionnée, l’établissement pourra éditer la convention de stage, un document officiel indispensable qui doit être signé par les différents parties :

• L’élève et sa famille,

• Le représentant de l’entreprise d’accueil, le tuteur

• Le chef d’établissement.

Sans cette convention signée, l’élève ne pourra pas débuter son stage.

Nous comptons sur votre collaboration pour accompagner votre enfant dans cette démarche essentielle à son orientation scolaire et professionnelle.

Pour toute question ou difficulté, n’hésitez pas à contacter le professeur principal ou Mme Mercier-Pisano

Hello, moi c’est Margaux AUQUE, j’ai 18 ans et je suis actuellement en 1ère année d’ostéopathie animal à Bordeaux à l’IOA (Institut Ostéopathique animalier) depuis septembre de cette année.

J’ai décidé de partir sur ces études, qui sont composées de 5 années, car j’ai une passion importante envers les animaux et plus précisément envers les chevaux. Pour moi c’est évident depuis ma classe de 3e, je n’ai pas eu à décider entre deux études, car c’est celle-ci que je souhaite faire et je m’en donnerais les moyens pour y arriver.

J’ai été scolarisé à LFJP de la maternelle à la Terminale. Le départ a été très compliqué, car j’aurais bien aimé rester au Sénégal, là où est toute ma vie depuis petite. On réalise vraiment ce qu’on quitte une fois qu’on y est. La transition est un vrai choc, car on passe d’une vie où on se déplace seule en quad (pour ma part) et où l’on est à la plage chaque week-end avec le soleil et la température idéale à une vie où on prend les transports en commun, il pleut, il fait froid, il fait nuit BREF… Il faut se préparer mentalement avant. De plus, en début d’année et encore aujourd’hui, dans certaines situations, je ressens un réel décalage sur la mentalité des Français qui ne sont pas très accueillants et qui ont du mal à inclure de nouvelles personnes. En revanche, les études sup peuvent permettre de faire des rencontres, car tout le monde est nouveau, donc chacun cherche des gens avec qui il pourrait bien s’entendre.

Au-delà de la transition du style de vie et des gens, il y a aussi celle des études. Les études supérieures ont été pour moi une vraie révélation, car je me suis toujours obligée à bien travailler au lycée pour avoir l’opportunité de faire ce dont j’ai envie sans jamais réellement apprécier ce que je faisais, c’était une vraie corvée. Mais le fait de choisir ce que l’on souhaite étudier est génial, mes études me plaisent énormément, bien entendu, il y a des matières qui me plaisent moi que d’autres, mais qui restent très intéressantes. Pour ce qui est du rapport avec les profs, je suis dans une petite école, avec seulement 5 classes, donc on reste très proches des profs d’autant plus que la plupart ont la vingtaine. Ils sont d’ailleurs présents avec nous lors des soirées.

Je suis vraiment reconnaissante envers mes parents de m’être fait grandir à l’étranger, notamment à LFJP, car je pense que la proximité qu’on a avec les enseignants nous pousse à évoluer. En général, les profs ont su individualiser les choses si nécessaire.

Mon objectif premier est de réussir mes 5 années d’études et de pouvoir par la suite voyager tout en exerçant mon métier dans chaque pays où je passerais, car le métier que je souhaite faire me permettra de me déplacer comme je le souhaite.

L’adaptation à la vie étudiante n’est pas simple, mais il faut de l’organisation. Mon emploi du temps varie chaque semaine et nous n’avons pas énormément de cours, ce qui nous permet d’avoir un travail régulier à côté, car au vu de la quantité d’information que nous recevons, il n’est pas possible de réviser uniquement avant un partiel (en sachant que nous en avons tout le 1mois et demi). Les matières sont bien différentes que celles que nous étudions au lycée, il faut donc bien comprendre les choses et pas uniquement les apprendre. Bien évidemment mes week-ends sont principalement animés par les soirées, mais il faut savoir faire la part des choses. L’aspect financier est aussi très important, car notre budget est désormais limité, il faut donc surveiller nos dépenses.

La première année en étude sup, mais aussi loin de tout, est dure à gérer, car on se sent souvent seul, c’est désormais à nous de régler toutes les histoires de papier et personne ne sera là pour nous pousser à aller en cours. C’est beaucoup de responsabilité d’un coup, mais au fil des mois, on finit par s’adapter à cette nouvelle vie.

Mon seul conseil est de rester motivé, si on a un objectif et qu’on souhaite l’atteindre, on se donne les moyens pour y arriver. Bien sûr il est possible de se tromper d’orientation, mais il n’est jamais trop tard pour essayer autre chose.

Vous l’aurez compris j’aurais préféré rester plus longtemps au Sénégal, mais bon, toutes bonnes choses ont une fin.

Profitez à fond du temps qu’il vous reste au Sénégal et au lycée, car le changement est dur à accepter.