Un rêve d'adolescent qui s'est réalisé en 2008. A l'âge de 13 ans, j'avais découvert Pink Floyd par l'album « Atom heart mother » (la fameuse pochette avec la vache).

Je me rappelle avoir été fasciné par les passages de chœurs de la pièce AHM qui occupe une face complète de l'album. Trois décennies plus tard, ayant développé compétences, expériences et réseaux, j'ai imaginé un concert-spectacle reprenant l'intégralité de cette pièce (nécessitant donc un groupe rock, un chœur mixte et un brass band) plus de nombreux titres extraits d' autres albums de Pink Floyd (A saucerful of secrets, The dark side of the moon, Animals, Wish you were here et The wall).

J'étais directeur artistique du projet, chanteur et guitariste et me suis immédiatement entouré de musiciens rock : Ivan Jacquin (chant, clavier), Jean-Michel Trimaille (guitare lead), Cyril Jacquot (basse), Lucas Dorier (batterie), François Jacquot (saxophone). J'ai recruté 16 choristes, confié à Catherine Chandon les chorégraphies, trouvé un chef d'orchestre en la personne de Pierre Tréfeil qui, en associant les orchestres de Champagnole (39) et Ariolica (Pontarlier 25) a dirigé un orchestre symphonique de 45 musiciens. Le sonorisateur Alain Roy reprit chaque instrument avec des cellules et une impressionnante table numérique.

Philippe Gonin fut l'arrangeur musical pour groupe rock, chœur et orchestre symphonique. Professeur à la faculté de musicologie de Dijon, il était fin connaisseur du rock progressif et auteur de plusieurs ouvrages sur Pink Floyd (collection « le mot et le reste »).

Ami de Ron Geesin, l'arrangeur de l'album AHM, Philippe Gonin put obtenir le feu vert pour jouer cette œuvre.

Ron Geesin est venu à la création à Pontarlier en 2008. Il informa David Gilmour de l'existence de ce projet. Devant le succès du concept, le show qui devait être joué seulement quatre fois en 2008 a finalement été reconduit jusqu'en 2011 en passant par Dole et Provins jusqu'à une dernière séance à Micropolis à Besançon. Représentation filmée présentée sur ce site.