Le Système IRISO
Lumière frontale ou latérale ?
En inventant et créant le premier iridoscope, Bernard Jensen procurait que son illumination ne crée pas de reflets dans le secteur de l'iris. Pour l'obtenir il choisissait une lumière frontale qui se refléterait dans la pupille. Ce système ingénieux continue à être appliqué comment un standard dans beaucoup d'iridoscopes modernes, bien qu'il présentait un grave problème: étant frontale sa lumière tombe sur la partie la plus sensible de la rétine, appelée fovéa, causant de la gène ou jusqu'à de la douleur. La quantité de lumière qui peut être appliquée frontalement est donc limitée pour la raison précédemment exposées, et si elle peut être suffisante pour photographier des yeux clairs, ce n'est pas le cas pour les yeux foncés qui requièrent une plus grande quantité de lumière et en donne des images mal définies. Considérant sa clientèle américaine aux yeux clairs, cela pouvait n'être qu'un petit inconvénient pour Bernard Jensen, mais ce n'est plus le cas dans la pluralité ethnique moderne.
La fovéa, c'est quoi?
La fovéa est la région de la rétine réceptrice du champ central de notre vision. Comme le montre le graphique ci-dessus, elle est peuplée d'une immense quantité de photorécepteurs appelés cônes, qui sont très sensibles à la lumière et la couleur. Nous distinguons grâce elle tout le détail et les couleurs de ce qui se trouve exactement en face nous. Cette extrême sensibilité nous empêche néanmoins de voir sans gène et courant de grands risques une lumière intense de face, tel que le soleil, une éclipse ou un soudeur travaillant.
Autour lui suit une autre région intensément occupée par des photorécepteurs appelés barres (Rods en anglais), beaucoup moins sensibles et qui ne distinguent que les changements d'intensité lumineuse, comme en noir et blanc, mélangés avec de petites quantités de cônes qui recueillent un minimum d'informations sur les couleurs. La population des barres diminue progressivement du centre à devenir si peu sur les bords extrêmes du champ visuel que nous n'y reconnaissons que les mouvements ou des formes vagues et mal différenciées. Cette région correspond à la vision périphérique, si peu sensible ou délicate que ni le soleil ne la dérange le voyant côté.
Nous profitons dans nos iridoscopes IRISO du peu de sensibilité latérale pour y placer des lumières suffisamment intenses pour recueillir des images nettes d'iris, même avec les yeux foncés, sans pour cela causer d'ennuis ni de risques pour le patient.
Le Système IRISO
En changeant la lumière frontale pour un éclairage latéral, nous obtenons les avantages suivants :
la session peut être prolongée si cela est nécéssaire, car la lumière ne pose pas de problèmes
grâce à cette position de la lumière, une illumination plus puissante est possible pour les iris foncés, de même qu'une puissance réduite pour les iris clairs
la lumière latérale produit par ses ombres une appréciation des reliefs, importante pour la lecture de beaucoup d'indices liés à la conformation des fibres et non perçues avec une illumination frontal
choix de deux ou quatre différents points d'origine de la lumière autour de l'oeil, ce qui change les ombres et produit une lecture dynamique, semblable à l'exploration d'une lampe autour de l'œil
l'alternance des lumières change la place de leurs reflets, découvrant l'ensemble des images toutes les zones de l'iris
Le résultat a été le système IRISO, une combinaison unique de deux à quatre lumières latérales qui peuvent être sélectionnées individuellement ou en paires opposées, actionnant un seul interrupteur. Son utilisation est la suivante:
paire horizontale, son éclairage homogène est préféré pour le diagnostic général
la paire verticale facilite l'évaluation de la sclère et découvre les endroits cachés sous les reflets de la paire horizontale
lumière de reliefs à 12:00
lumière de reliefs à 3:00
lumière de reliefs à 6:00
lumière de reliefs à 9:00
Ces quatre lumières (deux dans le cas d'Iricell, à 3:00 et 9:00) provoquent des changements dans la projection des ombres et des hautes lumières, affinant la perception des reliefs dans les fibres. Certains signaux importants peuvent être révélés par l'ombre sous une illumination et cachés sous une autre, rendant les changements de lumière indispensables. Ils aident à évaluer les cryptes et les lagunes puisque la lumière les traverse ou pénètre alternativement. En outre, en cas de nuages laiteux dus à des problèmes circulatoires, l'éclairage pénètre en dessous dans un certain angle tendant qu'un autre provoquera des réflexions éblouissantes. La somme des variations est le secret de l'évaluation richement détaillée d'un iridoscope IRISO.
En conclusion, l'illumination frontale permet certainement d'élaborer le fichier avec une seule image, mais au prix d'y perdre une grande quantité d'informations et de provoquer une gêne importante pour le patient avec la lumière intense de face. Il ne correspond généralement pas à des appareils qui font de bonnes images d'iris foncés. L'éclairage latéral du système IRISO génère une variété d'images qui constituent une exploration dynamique, remplie d'une grande quantité d'informations indiscernable sous une lumière frontale sans ombres.
Les différents produits IRISO et leur systèmes d'illumination:
Xpert: Système IRISO de quatre lumières laterales
Iricell: Système IRISO de deux lumières laterales
Miniris: une seule lumière frontale
Plus bas une série complète des six variations sur un même oeil prise avec iridoscope professionnel Xpert. Puis des détails intéressants dans d'autres iris. Vos commentaires et observations sur ce sujet sont bienvenus à notre mail irisocamera@gmail.com
Paire horizontale
Pair verticale
Lumière de relief 12:00
Lumière de relief 3:00
Lumière de relief 6:00
Lumière de relief 9:00
IRISO Camera
Bravo Sur 451, Col. Centro
Saltillo, Coah. 25000 Méxique
WhatsApp: +52 844 155 3323