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Deux passerelles cyclo-piétonnes posées au-dessus du canal de Bruxelles ce weekend

1 juin 2021 -

Ce weekend, 2 passerelles cyclo-piétonnes sont posées au-dessus du canal de Bruxelles : à hauteur du Mima et du parc de la Porte de Ninove et à proximité de la station de métro Comte de Flandre dans le prolongement de la rue Sainte-Marie.

Elles offriront des liaisons inter-quartiers plus efficaces pour les piétons et les cyclistes, notamment grâce à leur connexion à l’Itinéraire Cyclable Régional longeant le canal.

Arrivées par péniche depuis leur atelier, les structures seront soulevées par des grues sur bateau et au sol et installées à leur place finale. Ensuite, les travaux des passerelles et de leurs abords immédiats suivront.

Ce samedi, soyez curieux et venez assister entre 9h et 12h à la mise en place de la passerelle en face du Mima longue de 38 m de long et large de 7,10 m. L’ingénieure de projet sera présente pour répondre à vos questions et la ministre en charge de Beliris, Karine Lalieux, fera également une visite de terrain entre 11h et 12h.

Ce dimanche, la passerelle Comte de Flandre de 30 m de long et 6,15 m de large est à son tour installée.

Source : https://www.beliris.be/presse/deux-passerelles-cyclo-pietonnes-posees-au-dessus-du-canal-de-bruxelles-ce-weekend.html

Passerelles Porte de Ninove et Comte de Flandre : visite des ateliers Aelterman

24 mars 2021 - Beliris

Projet : Réalisation de la passerelle Porte de Ninove

Les 2 passerelles en cours de construction sont en cours d’assemblage dans les usines Aelterman à Gand. Ces passerelles viendront créer des liaisons entre les quartiers en face de la station de métro Comte de Flandre et en face du Mima à la Porte de Ninove. Le transport par péniche des passerelles vers leur destination finale est prévu pour le mois de juin. Après juin, les travaux de finition et des tests seront exécutés afin de les rendre accessible pour l’automne 2021.

Découvrez les coulisses dans les ateliers Aelterman en vidéo ↓↓↓


[24/03/2021] Source : https://www.beliris.be/actualites/passerelles-porte-de-ninove-et-comte-de-flandre-visite-des-ateliers-aelterman.html
©Bogdan & Van Broeck
©Bogdan & Van Broeck

La Région bruxelloise dévoile la future caserne de pompiers avec salle de sports du quartier de Cureghem

Le Ministre-Président de la Région de Bruxelles-Capitale Rudi Vervoort et le Secrétaire d'Etat en charge de la Lutte contre l'Incendie, de l'Aide Médicale Urgente et de l’Urbanisme, Pascal Smet, ont dévoilé ce mercredi 25 novembre le projet de nouvelle caserne de pompiers et d’équipement sportif que la Société d’Aménagement Urbain (SAU) construira le long du canal à Anderlecht. C’est l’agence d’architecture Bogdan & Van Broeck, associée à une équipe pluridisciplinaire, qui a remporté le marché public organisé par la SAU pour sa conception. Situé au 409 chaussée de Mons, dans le quartier de Cureghem, le projet a pour particularité de mutualiser l’usage d’une grande salle de sport entre le Service d'Incendie et d'Aide Médicale Urgente (SIAMU) et le quartier, tout en offrant des espaces indépendants pour les pompiers et les sportifs. La commune d’Anderlecht assumera la gestion de l’équipement sportif accessible pour le quartier.

Cette construction neuve porte sur environ 5.700 m² bruts, dont environ 1.300 m² pour l’équipement sportif. La Région prévoit son ouverture fin 2024. La SAU, qui est le maître d’ouvrage de ce projet, avait reçu 59 candidatures dans le cadre de l’appel avec publicité au niveau européen qu’elle avait lancé. Cinq groupements avaient été sélectionnés, qui ont remis chacun une offre de grande qualité (Atelier 229, Bogdan & Van Broeck- Bas, Dhooge & Meganck – HCVA, HUB-Tractebel et Label-Bovenbouw). Un jury composé des futurs usagers, des différentes administrations concernées et d’experts a conduit à sélectionner la proposition de l’agence Bogdan & Van Broeck qui répondait le mieux aux différentes attentes notamment sur le fonctionnement du projet et sur ses qualités architecturales et urbaines.

Un projet ouvert sur le quartier et durable

Le Ministre-Président Rudi Vervoort rappelle que « l’ambition de la Région est de réaliser à cet endroit un équipement permettant, d’une part, aux pompiers de répondre le plus efficacement possible à leurs missions et, d’autre part, de doter Cureghem d’un nouvel équipement tourné vers la ville, au bénéfice des habitants et des usagers du quartier. Le projet s’inscrit en effet dans une triple logique. Un : la modernisation des casernes du SIAMU à l’échelle de la Région bruxelloise pour répondre au mieux aux standards actuels de services à la population, de confort des agents et de durabilité des bâtiments. Deux : la dynamique de mixité fonctionnelle et d’optimisation du foncier promue par le Plan Canal et la réponse à certains besoins diagnostiqués lors de l’élaboration du Contrat de Rénovation Urbaine. Trois : la volonté d’optimiser les moyens fonciers et financiers régionaux disponibles. »

Le Secrétaire d'Etat en charge de la Lutte contre l'Incendie et l'Aide médicale urgente et de l’Urbanisme Pascal Smet souligne quant à lui que « Construire des nouvelles casernes pour nos pompiers est une priorité pour ce gouvernement. Nous travaillons sur le déménagement de l’état-major à Tour et Taxis, mais ce projet est le plus avancé. Il sera exemplatif. Nous l’avons résolument voulu en lien avec le quartier de Cureghem en plein redéploiement. Ici le Siamu est propriétaire et nous profitons de la construction de cette nouvelle caserne pour offrir un nouvel équipement aux habitants et au quartier. Ainsi, c’est une grande salle de l’équipement sportif qui a été conçue afin de pouvoir accueillir notamment du basket. De plus, en dehors des heures d’utilisation par les pompiers, elle pourra accueillir du public ».

Le bourgmestre d’Anderlecht Fabrice Cumps souligne que « Le collège d'Anderlecht se félicite du projet qui répond à un évident besoin opérationnel des pompiers tout en incluant la création d'une salle de sport ouverte vers le quartier et dont la commune assumera la gestion. C'est là l'exemple de la mixité des usages que nous encourageons en particulier dans la zone stratégique autour du canal ».

Tanguy du Bus de Warnaffe , directeur général du SIAMU, déclare que « Le renouvellement de nos casernes est une de nos priorités majeures. Avec la caserne actuelle d’Anderlecht, nous sommes confrontés à un double problème de vétusté et de manque de place. Elle est bien placée, au cœur d’une des zones où nous intervenons le plus, mais il n’était pas possible de procéder aux rénovations nécessaires sans interruption de l’activité. Difficilement envisageable, car il s’agit de la deuxième caserne la plus importante de la région après celle de l’Avenue de l’Héliport. Nous avons donc pu acquérir ce terrain tout aussi bien situé et qui est par ailleurs plus grand. Cela nous permet de construire une caserne adaptée aux évolutions du métier, avec par exemple l’intégration de zones spécifiques à la décontamination et de locaux pour les femmes. Un autre enjeu est de renforcer le bon ancrage de notre service dans la communauté que nous protégeons, une idée très concrètement réalisée ici par la création d’une salle de sport partagée, ouverte sur le quartier. »

[25/11/2020] Source : https://sau.brussels/fr/actualites/la-region-bruxelloise-devoile-la-future-caserne-de-pompiers-avec-salle-de-sports-du
©Atelier 229 architectes
©Atelier 229 architectes

Permis d'urbanisme reçu pour LIC



Le 16 octobre 2020, le permis d’urbanisme a été obtenu pour la construction d'un nouveau bâtiment universitaire, le Learning and Innovation Center sur le campus de la VUB et de l'ULB à Ixelles.

Conçu par evr-architecten, A229, Ney & Partners et Arcadis, le nouveau bâtiment reliera les deux campus et sera novateur dans bien des domaines. Il sera doté des dernières technologies pour soutenir la formation des étudiants et permettra l'échange de connaissances avec les experts du monde de l’entreprise. La consommation d’énergie du bâtiment sera quasi nulle.

Le marché de travaux est déjà publié et les travaux devraient durer 2,5 ans environ.



vue de la caserne de gendarmerie depuis la gare d'Etterbeek (debut du XXe siècle)© collection Bruciel / belfius
© Deborah Puylaert
Périmètre opérationnelle de la zone Canal © perspective.brussels
Bassin Beco-Vergote/© perspective.brussels
Transport maritime© perspective.brussels

Usquare.brussels et le BKP distingués au Green Deal

Deux projets urbains bruxellois reconnus par l’Union européenne

Le Comité européen des régions identifie 200 projets contribuant à diffuser les bonnes pratiques en matière de Green Deal (Map of Best Practices).

Qu’est-ce que le Green Deal ?

Le « Pacte Vert », Green Deal, proposé par la Commission européenne est un plan d’action destiné à faire de l'Europe un continent climatiquement neutre à l'horizon 2050.

Il vise à :

  • promouvoir l’utilisation efficace des ressources en passant à une économie propre et circulaire

  • restaurer la biodiversité et réduire la pollution

Le Pacte vert doit s’appuyer sur les initiatives des villes et régions européennes pour réussir une transition écologique juste et inclusive.

Deux projets bruxellois distingués

Le Comité des Régions a lancé un appel à bonnes pratiques « Green Deal Going local » pour identifier 200 projets inspirant pour le Green Deal. Il a distingué deux projets bruxellois.

Usquare.brussels, un projet urbain qui propose la création un nouveau quartier mixte et de nouveaux lieux de recherche et d’innovation en pleine ville. Il vise à construire des logements, publics et étudiants, un nouveau grand parc public (environ 2.000 m²) et des espaces ouverts accessibles, sans circulation, de nouveaux équipements publics à destination du quartier ainsi que des commerces, dont une halle alimentaire durable de 1.500 m². Situé sur le site dans les anciennes casernes d’Ixelles, le projet vise également la restauration exemplaire des bâtiments.

Le BKP, Beeldkwaliteitsplan, le plan de qualité paysagère et urbanistique pour le territoire du canal. Ce territoire couvre 14 km de long et traverse le cœur de la Région de Bruxelles-Capitale en passant par 7 communes. Territoire dense et socio-économiquement défavorisé, il a bénéficié de nombreuses initiatives publiques. Le BKP, en particulier, vise la création de nouveaux espaces verts, l’amélioration de la qualité des espaces publics existants pour contribuer à la qualité de vie, tant au niveau social qu’écologique. La présence même du canal apporte également de l’air frais au centre de la ville et atténue les îlots de chaleur.

Par leurs différentes dimensions, ces deux projets contribuent pleinement aux objectifs régionaux et européens de lutte contre le changement climatique, de durabilité, d'équilibre et d'inclusion.

Nous remercions chaleureusement les instances européennes pour cette marque de confiance et la reconnaissance des efforts de la Région de Bruxelles-Capitale à un aménagement harmonieux et durable de ses quartiers.

usquare.brussels

En savoir plus

Casernes d'Ixelles - Usquare

Territoire du Canal


























© perspective.brussels (BAS SMETS/ORG²)


Beeldkwaliteitsplan

Pour renforcer la cohésion et la qualité des espaces publics du territoire du canal, perspective.brussels met un plan de qualité paysagère et urbanistique - le Beeldkwaliteitsplan - à la disposition des acteurs concernés.

L'espace public et ouvert doit contribuer à la qualité de vie du territoire du canal. Il y constitue le lien entre les différents quartiers, acteurs et citoyens. Espace de respiration dans ce territoire urbain en plein développement, il crée de la cohésion sociale et offre des opportunités de loisirs.

Depuis l’élaboration du Plan Canal, de nombreuses initiatives ont été accompagnées pour traduire les principes de densité, de mixité fonctionnelle et d'intégration urbaine en réalisations concrètes. Ces projets ont fait apparaître la nécessité de compléter et concrétiser la vision globale du développement de ce territoire par une stratégie spécifique relative aux espaces publics.

Renforcer la cohésion du territoire grâce à des espaces publics de qualité

Mis à la disposition de tous les acteurs de l’espace public du territoire du canal, le Beeldkwaliteitsplan (BKP) ou plan de qualité paysagère et urbanistique relève ce défi. Il répond à deux objectifs régionaux :

  • augmenter la cohésion du territoire du canal, renforcer son identité et offrir de la qualité aux espaces publics et ouverts ;

  • renforcer les relations territoriales et sociales entre les différents quartiers encore trop fracturés par l'infrastructure du canal.

Un guide pour tout projet d’espace public sur le territoire du canal

Le BKP constitue un guide et un cadre stratégique pour les maîtres d’ouvrages et concepteurs de tout projet d'espace ouvert sur le territoire du canal. Il a été élaboré par le consortium des bureaux d'études Org Squared et Bureau Bas Smets, sous la direction de perspective.brussels et en collaboration avec les acteurs de la ville.

Une centrale de services pour garantir l’exécution efficace des projets d’espace public

perspective.brussels a également mis sur pied une centrale de marchés ainsi qu'un comité de suivi pour l'exécution, le suivi et l'actualisation du BKP. L’objectif de la centrale de services est d’assurer la convergence des plans, études et projets dans le sens de la vision et des ambitions du BKP, et de créer une bonne dynamique pour la transformation du territoire du canal.

Via la centrale de marchés, tous les acteurs de l'espace public peuvent faire appel aux prestataires de services du BKP. Les communes d'Anderlecht et Forest, Bruxelles Environnement, Bruxelles Mobilité, Citydev, Cocof et la VGC sont déjà partenaires de cette centrale de marchés.


© sau-msi.brussels (Simon Schmitt - www.globalview.be)
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La SAU cherche une équipe pluridisciplinaire pour concevoir un nouveau pôle culturel à Molenbeek


La Société d’Aménagement Urbain (SAU) a publié un avis de marché public européen pour désigner l’équipe pluridisciplinaire(1) qui sera chargée de concevoir le projet de revitalisation/redéveloppement des bâtiments situés aux 13-15 et 17-19 rue de Manchester à 1080 Molenbeek-Saint-Jean, qui sont destinés à accueillir des équipements productifs de types culturel, artistique et créatif ainsi que des équipements connexes (locaux administratifs, salle polyvalente, résidences d’artistes…).

La SAU, qui assurera également le suivi des chantiers jusqu’à la réception des ouvrages, agit ici comme maître d’ouvrage délégué pour le compte de la Région (Urban.brussels), qui est le pouvoir adjudicateur, dans le cadre du Contrat de Rénovation Urbaine N°5 « Heyvaert - Poincaré ».

Ce projet de nouveau pôle productif de type culturel, artistique et créatif est un des projets prioritaires financés dans le cadre du Contrat de Rénovation urbaine « Heyvaert - Poincaré » approuvé par le Gouvernement en décembre 2017. Près de 14 millions seront investis en travaux dans ce projet d’ampleur régionale.

Le site appartient à la Régie foncière de la Région de Bruxelles-Capitale (SPRB Direction Facilities). Des premiers travaux et investissements ont déjà réalisés depuis 2019 pour permettre une occupation temporaire des lieux. Notamment de l’asbl Recyclart, dont la pérennisation de la présence sur ce site a été annoncée par le Gouvernement bruxellois en avril dernier

Ce marché public fait l’objet d’une procédure en deux phases. Dans une première phase, dite « de sélection », 3 à 5 candidats maximum seront retenus et appelés à remettre une offre détaillée. Dans une deuxième phase, dite « d’attribution », les soumissionnaires seront départagés sur base de leurs offres détaillées (intentions architecturales de projet) pour désigner l’équipe lauréate, à laquelle la mission sera attribuée.

La SAU a élaboré le cahier des charges du marché en étroite collaboration avec le SPRB Direction Facilities, Urban.brussels et le Maître architecte régional. Le Gouvernement a marqué son accord sur les conditions du marché le 3 septembre dernier.

La date limite pour la réception des demandes de participation à la première phase du marché est fixée au 9 novembre 2020 à 11 heures.

L’avis de marché est disponible sur www.publicprocurement.be


Mister SS — Travail personnel Quartier de Scheut (Anderlecht) -- CC BY-SA 3.0


Scheut redevient une zone résidentielle verte

Ce 21 septembre, Beliris, le maitre d’ouvrage public bruxellois, entame des travaux pour le contrat de quartier durable Scheut à Anderlecht. Objectif : faire place à la convivialité, verduriser la zone et rendre les rues à leurs résidents. Le tout avec une attention particulière pour la mobilité douce et la durabilité.

Situé entre la chaussée de Ninove et la rue de Birmingham, le quartier Scheut est un quartier résidentiel avec des commerces de proximité, des écoles et un hôpital. Il est cependant victime d’un trafic de transit grandissant depuis et vers le centre de la commune. C’est pourquoi les rues Verdonck, Ruquoy, de l’Agrafe et de l’Aiguille et la place H. De Smet sont réaménagées.

Beliris veut rendre le quartier à ses habitants. Les piétons et cyclistes occuperont une place centrale avec une sécurité accrue pour tous les usagers actifs et l’espace sera accessible aux personnes à mobilité réduite. Le réaménagement invitera aux loisirs et aux activités en plein air avec un décor plus agréable et plus vert.

Concrètement, il s’agit de restructurer l’espace public, d’aménager des voiries tout en apportant un équipement qui favorise la proximité, de dégager et de rénover des trottoirs et de diminuer la vitesse des véhicules motorisés. La place Henri De Smet sera transformée en un lieu convivial. Le parking fera place à une zone de plain-pied cyclo-piétonne. Le trafic provenant de la Chaussée de Ninove ne pourra plus entrer sur la place, mais le trafic local venant des 3 rues à sens unique autour de la place pourra encore accéder à la chaussée. Et pour encore plus de sécurité, la place devient une zone résidentielle (20 km/h) après les travaux.

L’aspect durable est mis en avant par la récupération des eaux de pluie dans les parterres plantés, la récupération de pavés en terre-cuite existants en voirie et l’utilisation de matériaux nobles, durables et locaux (pierre bleue, terre cuite). Enfin, pour verduriser la zone, Beliris a opté pour des plantes qui enrichissent la biodiversité en milieu urbain.

La fin du chantier est prévue pour fin 2021. Un montant de € 2.263.000 est investi par Beliris pour ces travaux réalisés par l'entrepreneur Eurovia et conçus par le bureau Espace mobilités.


[21/09/2020] Source : http://www.beliris.be/actualites/scheut-redevient-une-zone-residentielle-verte.html
©sau-msi.brussels -- Danny Gys

MolenWest : inauguration de la nouvelle occupation temporaire à côté de la Gare de l’Ouest

Des espaces couverts pour des activités sportives, des containers pour les animations ludiques et créatives d’associations du quartier à destination d’un public jeune, un fablab accessible aux riverains, une nouvelle antenne de quartier communale : telles sont les principales composantes de MolenWest - Square. Cette nouvelle occupation temporaire de 2.800 m2, initiée par la Société d’Aménagement Urbain (SAU) et la commune de Molenbeek, a été inaugurée ce mercredi 16 septembre en début de soirée par les autorités communales et le directeur de la SAU, Gilles Delforge.

©Beliris

Pont Suzan Daniel : les arcs et piliers livrés par bateau

Les arcs métalliques et les piliers du pont Suzan Daniel ont été transportés par bateau, de l'atelier spécialisé Aelterman, situé à Gand, vers Bruxelles. Aujourd'hui, les six éléments ont été déchargés.

Les arcs sont méticuleusement hissés sur le tablier central du pont, déjà construit en partie sur le Quai des Matériaux. Ce travail millimétrique, opéré via une grue, met en place les différents éléments avant de couler par la suite les poutres du tablier du pont. Ces arcs soutiendront la charge de béton de la partie centrale du pont, de 60 m de long, qui surplombera le canal.

Les piliers métalliques seront quant à eux placés sur leurs socles et leurs fondations profondes, faites de dizaines de pieux. Ceux-ci ont été construits au préalable durant l’année qui vient de s’écouler par Jan De Nul sur le Quai des Matériaux et le Quai des Péniches.

Les deux travées d’approche du pont, de 30 m de long chacune, situées au-dessus des quai, seront coulées sur place. La rampe d’accès au pont, de 80 m de long, est également finalisée depuis plusieurs mois.

Dans +/- 6 mois, le tablier central du pont sera soulevé en une seule pièce au-dessus du canal. Les différentes parties seront alors assemblées. Enfin, l’asphaltage de la zone de circulation des transports publics, le bardage en bois au sol pour la bande de circulation des piétons et cyclistes, l’installation des garde-corps et la pose de l'éclairage finaliseront les travaux avant l’ouverture du pont au trafic.


[13/08/2020] Source : http://www.beliris.be/actualites/arcs-et-piliers-du-pont-suzan-daniel-livres-par-bateau.html
Plan de Qualité Paysagère et Urbanistique © perspective.brussels (BAS SMETS/ORG²)
® ORG²

Nouvel adhérent et nouveaux projets pour la centrale de marchés du Beeldkwaliteitsplan

L'objectif du Beeldkwaliteitsplan (BKP) est d'améliorer la cohérence et la qualité de l'espace public du territoire du canal.

Le BKP est à la disposition des différents acteurs impliqués sur ce territoire. perspective.brussels assure non seulement le suivi de la mise en œuvre du BKP par le biais de projets déjà en cours et de nouveaux projets mais propose également une centrale de marchés. Via cette centrale, les acteurs concernés peuvent faire appel à l'expertise du consortium ORG Squared et du BUREAU BAS SMETS pour des missions de conception, d'accompagnement et/ou d’avis.

Après les communes d'Anderlecht et de Forest, Molenbeek-Saint-Jean est la troisième commune bruxelloise à adhérer à cette centrale de marchés du BKP. Grâce à cette centrale, un certain nombre de partenaires régionaux et communaux ont déjà fait un grand pas en avant. Quelques évolutions récentes :

  • Après une étude portant sur un parc linéaire au niveau de l'ancien cours de la Petite Senne (ou Senette) et une étude pour rendre le cours souterrain de la Senne à nouveau visible dans des endroits spécifiques et plus viables pour la faune et la flore, Bruxelles Environnement a lancé sa troisième mission via la centrale de marchés en vue de définir une stratégie paysagère pour le site de Schaerbeek-Formation.

  • Grâce à la centrale de marchés, un permis a pu être délivré très rapidement pour un projet de réaménagement de l'espace public entre la place Elsa Frisons et le quai de Biestebroek, dans le cadre du contrat de quartier durable Biestebroek à Anderlecht, La réalisation de ce projet est imminente et permettra aux habitants de se balader vers le bassin de Batelage et le canal de manière agréable.

  • Grâce à une étude complémentaire pour l'abaissement et le verdissement des quais accessibles au public, tous les endroits potentiels dans le territoire du canal seront clairement répertoriés.

Tous les pouvoirs adjudicateurs intéressés responsables d'un espace ouvert ou public sur le territoire du canal peuvent toujours s'inscrire à la centrale de marchés ou contacter le chef de projet, au sein de Perspective, Sven Vercammen, pour obtenir des conseils (svercammen@perspective.brussels).


En savoir plus : Beeldkwaliteitsplan et Org² Urbanisme
[07/07/2020] Source : http://perspective.brussels/fr/actualites/nouvel-adherent-et-nouveaux-projets-pour-la-centrale-de-marches-du-beeldkwaliteitsplan

Parc Léon Wielemans

Dans le cadre du contrat de rénovation urbaine 4 « Avenue du Roi », Beliris créera un parc entre le WIELS et le BRASS, y aménagera un sentier cyclo-piéton et bâtira un tunnel piétonnier sous la ligne de chemin de fer.

Dans le cadre du contrat de rénovation urbaine 4 « Avenue du Roi », Beliris créera un parc entre le WIELS et le BRASS au Forest, y aménagera un sentier cyclo-piéton et bâtira un tunnel piétonnier sous la ligne de chemin de fer.

1. Le parc

Entre le centre artistique Wiels et le centre culturel Brass s’étend un espace ouvert de 2.770 m² qui sera aménagé en parvis, où les deux centres pourront organiser des événements. L'objectif est de préserver le caractère vert de cet espace, dont la perméabilité est bénéfique à la gestion des eaux de pluie. De plus, cette zone offre également un espace de respiration entre l’avenue Van Volxem et la voie ferrée.

2. Le sentier cyclo-piéton

Pour les cyclistes et piétons, un nouvel itinéraire sera aménagé le long de la voie ferrée reliant le nouveau parc Léon Wielemans à la colonnade de l'avenue Fonsny. Des bancs et quelques jeux seront prévus sur le parcours. Le projet tient compte du fait que cette route pourra, à terme, faire partie du RER vélo, avec une extension possible du sentier au-delà du pont de Luttre vers la gare de Forest-Est.

3. Le tunnel

Un tunnel sous la voie ferrée permettra de relier le nouveau parc et son sentier au parc Divercity et à l’école « De Puzzel ».


[26/06/2020] Source : http://www.beliris.be/projets/cru4-vanvolxem.html
© irismonument.be

Parc de Forest

Pour la première fois en 70 ans, le Parc de Forest, classé, reçoit une rénovation bien méritée !

La rénovation concerne principalement la gestion de l’eau. Actuellement, en cas de fortes pluies, l’eau dévale à travers le parc jusqu’au rond-point emportant avec elle le revêtement des chemins. Le projet propose de créer des bassins d’orage avec dispositifs d’infiltration. L’eau qui tombe dans le parc, reste dans le parc en évitant l’érosion des chemins. On prévoit aussi une zone centrale inondable permettant de retenir plusieurs dizaines de m³ d’eau pour et de la laisser s’infiltrer petit-à-petit.

Le chalet sera rénové dans son intégralité pour accueillir un logement pour un concierge et un établissement horeca. L’ancien bâtiment des jardiniers sera démoli et reconstruit dans un gabarit similaire avec une toiture verte intensive. Le projet comprend aussi le réaménagement des chemins à l'intérieure et ceinturant le parc, des nouveaux végétations, un théâtre de verdure, les auvents, l’éclairage, une plaine de jeux et le mobilier.


[03/06/2020] Source : http://www.beliris.be/projets/parc-de-forest.html
©SAU

MolenWest : arrivée des containers

Une étape importante de la préparation de l’occupation temporaire MolenWest, coordonnée par la Société d’Aménagement Urbain (SAU) en collaboration avec la commune de Molenbeek, a eu lieu ce jeudi.

Les containers qui accueilleront les activités des associations ont été installés sur le terrain régional situé juste à côté de la Gare de l’Ouest, dont la SAU avait entamé l’aménagement début mars.

Pour rappel, le projet MolenWest prévoit la création d’espaces pour des activités sportives, des containers aménagés pour les animations ludiques et créatives d’associations du quartier à destination d’un public jeune, un fablab accessible aux riverains. Cette nouvelle occupation temporaire, initiée par la SAU et la commune de Molenbeek, prendra place sur un site dont la Région est propriétaire, en bordure de la friche ferroviaire qui appartient à la SNCB et à Infrabel.

Ce terrain régional de 4.500 m2 est situé au coin de la chaussée de Ninove et de la rue Alphonse Vandenpeereboom. La Région planche sur la définition de sa future occupation définitive. En attendant, pour une période actuellement prévue pour trois ans, la SAU et la commune de Molenbeek ont collaboré pour y permettre une occupation temporaire. Avec comme objectif de répondre à des besoins du quartier qui entoure cet important pôle de transports publics. Il a été décidé d’y aménager des espaces provisoires pour que les associations déjà actives dans le quartier puissent y mener leurs activités, sur base du programme du Contrat de Quartier Durable « Autour du Parc de l'Ouest » et du diagnostic du Contrat de rénovation urbaine « Gare de l’Ouest » (CRU 3).

Plus d'infos sur : Gare de l’Ouest SitesZones stratégiques

©SAU

Le Recyclart ne sera pas sucré de l’ancienne raffinerie de cassonade de la rue de Manchester

Le Gouvernement bruxellois approuve la création d’un pôle culturel dans les anciens sites industriels de la rue de Manchester, à Molenbeek. Le Recyclart peut donc rester dans l’ancienne raffinerie. Ouverture prévue en 2025.

Le Gouvernement bruxellois a approuvé ce 29 avril le programme de redéploiement du site industriel de la rue de Manchester à Molenbeek. Cela concerne aussi l’installation dans l’ancienne raffinerie de la salle du Recyclart. Les travaux débuteront en 2022. L’ouverture est prévue pour 2025.

Le choix d’implanter là-bas un pôle productif de type culturel, artistique et créatif «cadre parfaitement avec le contexte de la rue de Manchester», plaide le communiqué du cabinet du ministre-Président bruxellois Rudi Vervoort (PS). «Ce pôle y côtoiera en effet d’autres institutions culturelles telles que Charleroi danse et Cinemaximiliaan. Il permettra aussi de maintenir les activités de l’association Recyclart qui y a déménagé l’année passée». C’est là-bas aussi où quelques heureux Bruxellois ont pu assister à des concerts mythiques comme ceux de Joy Division, Echo and the Bunnymen, Human League ou Cabaret Voltaire.

Le Recyclart, déménagé de la gare de La Chapelle en mai 2018, avait en effet profité des premiers travaux et investissements en 2019 permettant une occupation temporaire des lieux. L’association avait ainsi partiellement utilisé la halle pour ses concerts et rencontres culturelles.

C’est le scénario approfondi de redéploiement de ces sites qui est aujourd’hui approuvé par le Gouvernement bruxellois. Le pilotage en est confié à la SAU, Société d’Aménagement Urbain. 14 millions d’euros seront investis pour les travaux et 1,68 million pour les études architecturales. «Ce futur pôle culturel offrira des surfaces de travail à près de 100 personnes. Cela permettra également à ce quartier molenbeekois d’asseoir la nouvelle dynamique dans laquelle il s’est inscrit depuis peu», plaide Vervoort.

Cassonade

Ces bâtiments du Molenbeek industriel ont jadis été occupés par la raffinerie Graeffe, qui y produisait entre autres sa fameuse cassonade. Le site, qui a aussi abrité une imprimerie, organise ses bâtiments autour de deux cours intérieures. «Ils sont situés dans le périmètre opérationnel du Plan canal (site pilote Heyvaert) et dans le périmètre du Contrat de Rénovation Urbaine n°5 (CRU Heyvaert - Poincaré)», précise le communiqué.

Le dossier remonte à fin 2017 et début 2018. À l’époque, le Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale a acheté les sites industriels molenbeekois «Manchester 13-15» et «Manchester 17-19», dans le cadre du contrat de rénovation urbaine «Heyvaert – Poincaré». Après une première étude des possibilités d’affectation, le Gouvernement a approuvé en avril 2019 le principe de redéveloppement du site en un nouveau pôle productif de type culturel, artistique et créatif.

Un nouveau contrat de rénovation urbaine autour de Simonis

Le Gouvernement bruxellois a décidé de dédier un Contrat de Rénovation Urbaine (CRU) aux quartiers situés autour de la station de métro Simonis, à cheval sur les communes de Koekelberg et de Molenbeek-Saint-Jean. Une première pour cette partie de la ville.

La priorité de ce programme sera de travailler à un meilleur maillage urbain, un objectif essentiel des CRU et un véritable enjeu pour ces quartiers marqués par les fractures du rail et du boulevard Léopold II. Il s’agira notamment d’améliorer les liaisons piétonnière et cycliste, ainsi que le maillage vert. La création d’équipements participant à la transition économique et écologique de la ville sera également un objectif. Par ailleurs, des liaisons seront réalisées avec le CRU voisin, qui concerne la Gare de l’Ouest et ses environs.

perspective.brussels est à la recherche d’une équipe capable d’élaborer le programme de base du CRU et son Rapport d’Incidences sur l’Environnement (RIE) ainsi que le processus participatif et de communication qui doivent être mis en œuvre. Pour cela, un appel à manifestation d'intérêt a été lancé par le bouwmeester maître architecte.

La phase d’élaboration du CRU devra être conclue fin 2021 afin d’amorcer la phase de mise en œuvre entre 2022 et 2026.


[28/04/2020] Source : http://perspective.brussels/fr/actualites/un-nouveau-contrat-de-renovation-urbaine-autour-de-simonis

[FACTSHEET] : DELAUNOY

Le site Delaunoy présente de nombreux enjeux: situé dans un quartier dense de Molenbeek, il est imbriqué entre la rue Delaunoy et rue de la Savonnerie, en impasse. L’immeuble existant est entouré d’autres logements sociaux aux gabarits divers. On retrouve également un espace vert voisin peu animé et déconnecté du site faisant l’objet de ce marché. C’est dans ce contexte que la Société du Logement de la région de Bruxelles-Capitale (SLRB) lance un marché pour la création d’environ 19 logements dont 60% de logements sociaux et 40 % de logements moyens, ainsi qu’un équipement collectif.

Il s’agira de réfléchir à l’aménagement des espaces présents entre ce site et l’ensemble de logements sociaux voisin. En outre, la façade présente un certain intérêt patrimonial pour lequel il est demandé d’avoir une réflexion quant à son maintien ou non. Enfin, la SLRB tient compte du Référentiel Quartier Durable développé par Bruxelles Environnement et est donc particulièrement attentive au caractère durable de ce projet.

Le comité d’avis s’est réuni le 28.11.2019. Découvrez dès à présent le projet lauréat en cliquant sur la vignette ci-dessous:

Restauration structurelle des ponts Clesse et Demeer

Le projet vise la restauration de 2 ponts traversant le Parc de Tour et Taxis. Objectif : améliorer le confort et la sécurité des usagers tout en respectant la conception originale des ponts datant de 1903.

L’étude de stabilité a permis de constater qu’une démolition n’est pas nécessaire mais que la structure, dégradée à cause de la corrosion, nécessite des réparations. La structure métallique est donc décapée, traitée et repeinte. L’étanchéité et le revêtement de la voirie du pont sont refaits. La circulation sur le pont est modifiée avec plus d’espace pour les modes actifs : piétons et cyclistes. Sur le pont Clesse, on retrouve de part et d’autre de la voirie, un trottoir surélevé avec une bande séparée pour les piétons et cyclistes. Sur le pont Demeer, les cyclistes empruntent la voirie.

Les gardes corps sont remplacés par des modèles en acier qui respectent la conception d’origine et ouvrent une vue vers le parc. Des luminaires peu énergivores sont aussi installés.


[20/04/2020] Source : http://www.beliris.be/projets/restauration-ponts-clesse-demeer.html
©Ney & Partners

Objet

La rénovation de deux ponts construits en 1903, pour assurer leurs durées de vie jusqu’à l’année 2068 (un total de 165 ans) comprenant la restauration de la structure portante, des culées et des fondations, la mise en conformité des installations en vue d’améliorer la sécurité des usagers, et la rénovation des finissions. Remplacement des garde-corps avec un nouveau design.

Particularités

Les objectifs de la rénovation sont l’étude historique du pont, l’identification des dommages, l’analyse des matériaux à travers des échantillons du pont et l’analyse de sa résistance aux charges actuelles selon les normes actuelles (Eurocodes). Etude de la stabilité et analyse de la fatigue. Établissement des réparations à effectuer pour satisfaire les calculs. Un nouveau garde-corps plus transparent et léger a été proposé pour rénover l’existant et donner aux usagers une vue sur le parc situé en dessous.


[20/04/2020] Source : https://www.ney.partners/fr/project/renovation-de-deux-ponts-clesse-et-demeer.html

Un nouveau quartier dans la zone du canal sud

Autour du bassin de Biestebroeck, les espaces publics et verts seront réaménagés pour servir d'épine dorsale à la transformation de cette zone industrielle en un quartier urbain mixte.

Le bassin de Biestebroeck à Anderlecht est une ancienne zone industrielle située au sud de la région de Bruxelles-Capitale. Afin de revitaliser cette zone et d'exploiter tout son potentiel, la région et la commune ont élaboré une stratégie, qui a été définie dans un plan particulier d’affectation du sol.

Ce masterplan prévoit l'aménagement de logements, d'écoles, d'entreprises, de commerces, d'équipements et de nombreux espaces publics verts de qualité. C'est ce dernier aspect que Beliris prend en charge. La zone d'intervention de Beliris comprend :

  • la rue Pierre Marchant et la Petite île, qui constituent l'axe central de ce projet urbain et qui sont reliés au pont Marchant en cours de restauration par Bruxelles-Mobilité ;

  • les voies existantes réaménagées dans l'ancienne zone industrielle en vue de leur nouveau rôle de quartier urbain ;

  • les espaces verts créés dans le prolongement des piliers du pont et le long de la rue des Goujons, dans le cadre du réseau vert régional ;

  • les quais du bassin réaménagés pour les rendre accessibles à tous et pour renforcer la relation avec le canal.

Ce projet fait partie du Plan Canal et est réalisé en étroite collaboration avec la commune d'Anderlecht et Perspective.brussels, qui coordonne les différents projets de développement du site du Biestebroeck.

Quelle sera la prochaine affectation de l’abri anti-aérien de la place du Jeu de balle?

Classé en 2018, l’abri anti-aérien situé sous la place du Jeu de balle n’a toujours pas de nouvelle affectation. Alors en ces temps de confinement, la cellule Patrimoine culturel de la Région bruxelloise réfléchit à une activité. Elle demande aussi l’avis des Bruxellois.

Personne ne connaît la date précise de la construction du bunker. Selon les recherches effectuées pour la demande de classement des lieux, il aurait été construit en 1942 en raison de la densité de population du quartier des Marolles. Il mesure 35 mètres de long sur 5 mètres de large et ne dispose plus que d’une entrée, l’autre ayant été recouverte de bitume. Il a été construit dans le cadre du plan pour la Défense aérienne passive mis en place dans plusieurs villes de Belgique. A l’époque, l’accès se faisait par deux volées d’escaliers. A l’intérieur, les chicanes permettaient de réduire le risque d’effondrement, tout comme le plafond en forme de voûte. Même si tout était prévu pour pouvoir accueillir 250 personnes, il n’a jamais servi.

Il est en mauvais état mais malgré cela, la Région bruxelloise a décidé de le classer. Cependant, il serait dommage qu’il reste fermé au grand public. Pendant longtemps, des fêtes clandestines s’y donnaient. Mais demain, que pouvons-nous en faire?

La Région bruxelloise attend vos idées sur la page Facebook de Bruxelles Patrimoine.

V.Lh. – Photo: Bruxelles Patrimoine

©Bruxelles Patrimoine
Un volontaire livre de la nourriture à des familles à faible revenu à Panama pendant la pandémie du coronavirus. © Luis ACOSTA / AFP
Un volontaire livre de la nourriture à des familles à faible revenu à Panama pendant la pandémie du coronavirus. © Luis ACOSTA / AFP

Le COVID-19 entraîne des pertes dévastatrices en termes d’heures travaillées et d’emplois

La pandémie COVID-19 a un effet catastrophique sur le temps de travail et les revenus, à l'échelle mondiale. Un nouveau rapport de l'OIT met en lumière certains des secteurs et des régions les plus touchés, et définit des politiques visant à atténuer la crise.

GENÈVE (OIT Infos) – La crise du COVID-19 devrait faire disparaître 6,7 pour cent des heures de travail dans le monde au cours du deuxième trimestre de 2020 – soit 195 millions d’équivalents temps plein.

De fortes réductions sont prévues dans les Etats arabes (8,1 pour cent, soit 5 millions d’équivalents temps plein), en Europe (7,8 pour cent, soit 12 millions d’équivalents temps plein) et en Asie et Pacifique (7,2 pour cent, soit 125 millions d’équivalents temps plein).

De lourdes pertes sont attendues dans les pays appartenant à divers groupes de revenus mais surtout dans les pays à revenu intermédiaire supérieur (7,0 pour cent, soit 100 millions d’équivalents temps plein). Cela va bien au-delà des effets de la crise financière de 2008-09.

Les secteurs les plus à risque sont les services d’hôtellerie et de restauration, l’industrie manufacturière, le commerce de détail et les activités commerciales et administratives.

La hausse finale du chômage mondial pour l’année 2020 dépendra pour beaucoup de l’évolution de la situation et des mesures adoptées. Il est fort probable que les chiffres de fin d’année soient nettement plus élevés que la projection initiale de l’OIT qui était de 25 millions.

La SAU retient 5 des 59 candidatures reçues pour la conception d’une caserne de pompiers

2020.04.03 - La Société d’Aménagement Urbain (SAU) a retenu, en collaboration avec les services du Maître architecte régional, 5 des 59 candidatures qu’elle a reçues suite à l’avis de marché public européen qu’elle avait publié début novembre pour désigner l’équipe pluridisciplinaire qui concevra une nouvelle caserne de pompiers complétée par un équipement sportif ouvert au quartier(*).

La Région bruxelloise a chargé la SAU d’ériger ce bâtiment au 409 chaussée de Mons, entre le canal et la chaussée de Mons à Anderlecht. Son ouverture est prévue en 2024.

Les 5 équipes candidates shortlistées lors de la première phase, dite de « sélection », de la procédure et qui sont appelées à remettre un avant-projet sont les suivantes :

  • Atelier 229

  • Bogdan & Van Broeck

  • Dhooghe & Meganck

  • HUB

  • Label

Dans la deuxième phase de la procédure, dite « d’attribution », la SAU, en collaboration avec le SIAMU et la Commune notamment, départagera les soumissionnaires sur base de leurs avant-projets pour désigner le lauréat qui sera chargé de la conception de ce nouvel équipement.

(*) Plus d’informations ici.

Rénovation de la piscine d'Ixelles

La piscine centenaire d'Ixelles sera rénovée. Les façades et le hall central, qui sont un patrimoine protégé, seront restaurés dans leur splendeur d'origine.

Le projet se compose de trois grandes parties :

1. Modernisation de la piscine

Un nouveau hall d'entrée sera construit dans la partie avant du bâtiment. Les anciens thermes sur la gauche feront place à une réception et à des vestiaires pour les groupes. Des casiers seront également installés pour ranger les chaussures et les nageurs entreront dans la zone de la piscine par un bain de pieds désinfectant. Pour améliorer l'accessibilité, une nouvelle entrée latérale sera construite pour les personnes handicapées et un ascenseur sera installé. Dans les salles de classe situées à côté de la piscine, il y aura de nouvelles toilettes, des locaux de stockage et une salle de sport.

Le système de ventilation, les bains filtrants et d'autres techniques seront également remplacés.

2. Restauration du patrimoine

La façade et le hall central, y compris le bassin lui-même, sont des éléments du patrimoine protégés et seront restaurés. Les vestiaires typiques autour du bassin seront conservés. Les tuiles seront également récupérées autant que possible.

3. Aménagement d'un espace administratif

La maison du directeur sera entièrement rénovée. Il y aura des bureaux et une salle de réunion. L'annexe, l'ancienne maison du gardien, sera démolie pour faire place à un abri à vélos.

© AAC Architecture
© AAC Architecture
© AAC Architecture
© AAC Architecture

La piscine d'Ixelles est la plus ancienne piscine qui subsiste en Région de Bruxelles-Capitale et l'une des plus anciennes de Belgique. Construit en 1904 par les architectes Alexandre Cooreman et Jules Régionau, cet édifice de grande valeur patrimoniale est intact à l'exception de la charpente qui a été modifiée en 1940. L'ensemble du bâtiment est classé depuis 2007. L'accès principaux depuis la rue de la Natation, le bassin et les cabines sont restaurées dans leur état d’origine. Cela comprend notamment la restauration et la récupération des carrelages anciens, la reconstitution des portes de cabine en bois verni, la mise en peinture des éléments de la charpentes...

La cuve en béton Hennebique est conservée comme exemple historique des premiers bétons armés. Son maintien nécessite des renforcements importants des fondations et des plages et du bassin. Une extension est construite dans la cour latérale pour accueillir les nouveaux vestiaires et les douches pour les groupes. La construction de l’extension permet aussi d’organiser une nouvelle entrée et un hall d'accueil pour les personnes à mobilité réduite. Enfin, l’ensemble du bâtiment est repensé pour assurer la séparation claire des pieds nus et pieds chaussés conformément aux normes d’hygiène actuelles dans les piscines. Par ailleurs, des mesures en vue d'économiser l'énergie sont prévues (cogénération, ventilation performante).


[31/03/2020] Source : https://www.aac.brussels/fr/projects/piscine-xl/

Beliris : Rapport annuel 2019

"Nous sommes fiers de vous présenter le rapport annuel 2019 de Beliris.

Découvrez avec nous les progrès menés pour le projet des Boulevards du Centre, le Learning & Innovation Center, le pont Suzan Daniel mais aussi plein d’autres projets qui soutiennent Bruxelles dans son rôle national et international.

Découvrez comment nous avons mené le plan de management 2016-2019 et comment nous préparons le nouveau plan avec un processus d'intelligence collective.

Découvrez enfin comment nous améliorons continuellement nos performances pour faciliter la coopération avec nos partenaires et augmenter la durabilité et la qualité de nos projets.

Bonne lecture !"

Baromètre social : un Bruxellois sur trois gagne moins que le seuil de risque de pauvreté

Nicolas Maeterlinck -- BX1

"L’Observatoire de la Santé et du Social Bruxelles a dévoilé ce lundi les résultats de son baromètre social pour l’année 2019, un rapport sur l’état de la pauvreté dans la capitale. Il se confirme que le taux de risque de pauvreté à Bruxelles reste élevé et n’évolue pas depuis dix ans, rapporte ce baromètre.

Selon le Baromètre social 2019, un Bruxellois sur trois dispose d’un revenu inférieur au seuil de risque de pauvreté, calculé à 1187 € pour une personne isolée et 2572 € pour un ménage composé de deux adultes et deux enfants.

Le baromètre montre également que le nombre de personnes percevant un revenu d’intégration sociale (RIS) entre 2008 et 2018 a augmenté de 68%, pour atteindre le nombre de 38 681 bénéficiaires. En y ajoutant les personnes vivant avec l’équivalent du RIS (principalement les candidats-réfugiés et les personnes ayant un droit de séjour mais non-inscrites au Registre de la population), on passe à 43 4333 bénéficiaires de ce revenu, qui reste inférieur au seuil de risque de pauvreté. Soit 5,5% de la population bruxelloise âgée de 18 à 64 ans en 2018. L’augmentation est même plus préoccupante chez les jeunes de 18 à 24 ans avec 13,2% de jeunes Bruxellois qui bénéficient du RIS ou un équivalent contre 7,8% en 2008.

La population plus âgée est également concernée par cette situation de risque de pauvreté : en dix ans, le nombre de bénéficiaires de la GRAPA est passé de 9% de la population âgée de 65 ans et plus en 2009 à 12% en 2019.

Enfin, si le Baromètre social confirme une baisse du nombre de demandeurs d’emploi en Région bruxelloise, la part de demandeurs d’emploi non indemnisés par l’ONEM progresse de 25% en 2009 à 32% en 2019. Une augmentation qui s’explique par les dernières réformes concernant les restrictions des conditions d’accès aux allocations de chômage et aux allocations d’insertion.

“Au-delà de la situation bruxelloise, il faut placer les droits économiques et sociaux au centre des objectifs politiques. Chaque entité dispose de compétences pour lutter contre la pauvreté : le Fédéral (sécurité sociale, fiscalité…) mais aussi les Régions (logements, …), les Communautés (enseignement, allocations familiales, …) et les pouvoirs locaux (accompagnement social, …)”, conclut l’Observatoire de la Santé et du Social Bruxelles, qui demande “une vision globale” pour enrayer la pauvreté dans la capitale."

Le baromètre sociale 2019 et les antérieurs sont disponibles au Centre de documentation

Ou en ligne ci-dessous

Le métro 3 est lancé dans sa portion Sud (photos)

Un métro sur l’axe Nord-Midi ? Ce sera pour 2024, si les délais de chantier sont respectés. Région, Ville et Stib sont bien déterminés à tenir la cadence. Soutenue, comme le prouvent les travaux entamés boulevard de Stalingrad.

Pour rappel, le métro 3, futur axe structurant du réseau souterrain, a pour but de relier Forest (station Albert) à Bordet (Evere). La ligne sera créée en deux temps. D’abord sur son tronçon sud, avec terminus (provisoire) gare du Nord), puis (dès 2030, espèrent tous les porteurs du dossier) sur son versant schaerbeekois.

Priorité est donnée à la métroïsation entre Albert et la gare du Nord, où le tram 3 frôle la saturation en heures de pointe. « Plus moyen d’y injecter des véhicules supplémentaires », souligne Brieuc de Meeûs, CEO de la Stib... Place donc au métro dont la capacité, en nombre de passages, est quatre fois supérieure. Un défi technique en plusieurs points du réseau. D’abord, il faut convertir l’actuelle station Albert, à Forest, à la multimodalité : le niveau moins 2 sera dédié au métro, le moins 1 aux trams 4 et 51 (puis le 7). Ensuite (et surtout), il faut créer une nouvelle station au niveau de Lemonnier : le virage serré que les trams emprutent actuellement pour quitter/rejoindre la gare du Midi est impraticable par une rame de métro. Un nouveau tunnel et une nouvelle station, baptisée Toots Thielemans, seront donc aménagés, entre 2021 et 2024, sous le boulevard Stalingrad, le palais du Midi... Elle sera reliée par un tunnel piétons à la station Lemonnier, rénovée, où s’arrêteront les lignes 51 et 82 ; tout le site sera accessible aux PMR. Enfin, il faut rehausser les quais des actuelles stations de tram pour les adapter au métro. Autant de travaux qui devraient être terminés, espère la Stib, pour 2024.

Ville et Région en profiteront pour réaménager l’espace public, de façade à façade. Un projet qui sera coconstruit avec les habitants et les commerçants du quartier ces deux prochaines années. « L’objectif est de déposer la demande de permis d’urbanisme pour le premier janvier 2022 », a confirmé Ans Persoons, échevine de l’Urbanisme. « Nous mesurons la difficulté pour les commerçants du quartier, embraie Philippe Close. Mais le métro est un plus. Et d’ailleurs, la Ville est toujours très contente de voir la Stib développer des projets sur son territoire. » Un bourgmestre bien servi puisqu’il a, aussi, en chantier, la ligne de tram vers Neder-Over-Heembeek...

Métro 3: les travaux ont débuté au Midi, la gare du Nord n’échappera pas non plus aux travaux lourds

Arthur Sente et Véronique Lamquin

La Stib veut inaugurer le tronçon Albert-gare du Nord en 2024. La liaison gare du Nord-Bordet est toujours annoncée pour 2030. Gare du Nord, un long chantier technique copiloté par Beliris et Stib s’apprête à investir le quartier pour les 4 années à venir.

Commerces ouverts, travaux du métro 3. » Boulevard Stalingrad, les travaux battent leur plein. D’abord les impétrants, eau, gaz, égoûts... Puis la Stib. Qui doit aménager, à la jonction avec la Petite Ceinture, une station de métro, Toots Thielemans. Inauguration annoncée en 2024. En même temps que le tronçon sud du métro 3, entre Albert et la gare du Nord. Une première phase de métroïsation qui suppose, outre la création de cette nouvelle station, qui sera reliée à la station Lemonnier (uniquement dédiée aux trams), l’aménagement d’un terminus métro à Albert (relié aux trams 4 et 51, puis au 7), l’adaptation des quais de l’axe Nord-Midi (Bourse, De Brouckère, etc). Mais aussi un chantier colossal gare du Nord.

En vue du parachèvement de la phase 1 du développement du métro 3, la Gare du Nord va en effet être amenée à jouer un rôle majeur. En effet, une fois la finalisation de la « métroisation » du tronçon Albert-Gare du Nord (prévue pour 2024), elle servira de terminus temporaire pour la ligne jusqu’en 2030, date prévue pour le raccordement des phases 1 et la phase 2 du parcours, qui offrira une continuité de service entre Albert au sud et Bordet au nord.

Ce rôle de terminus temporaire implique des travaux particuliers, qui ne doivent plus trop tarder à démarrer si les maîtres d’ouvrage tiennent à respecter l’échéance fixée à octobre 2024 pour l’achèvement de la portion Albert-Gare du Nord. Alors qu’un tronçon souterrain entamant un virage vers l’est (et Schaerbeek) en sortie de la Gare du Nord avait déjà été construit dans le cadre du chantier du prémétro qui anticipait la future transformation de la ligne, « il s’agit ici de créer une zone de prolongement dans le but de permettre au chauffeur de repasser à l’avant de son véhicule pour repartir en sens inverse » expliquent les maîtres d’ouvrage, à savoir la Stib et Beliris (le levier de financement fédéral pour Bruxelles).

Permis d’environnement en poche et permis d’urbanisme en voie d’attribution, les travaux du génie civile liés au creusement de ce tunnel devraient en principe être entamés en septembre. Ils s’étaleront sur une durée de 45 mois.

En guise de travaux préparatoires, les maîtres d’ouvrage s’apprêtent à démolir dès le mois prochain un bâtiment accolé au chemin de fer, propriété d’Infrabel, afin d’ouvrir un accès dans le mur de soubassement des voies.

Un tunnel à la main

Pour creuser ce tunnel de 135 mètres de longueur conçu en pente, impossible dans ce cas-ci de faire appel au bon vieux tunnelier – le type d’engin qui servira notamment à creuser le boyau entre Bordet à la gare du Nord. En effet, la rampe de terminus, « à cause de sa configuration en entonnoir », ne peut être creusée avec un diamètre fixe. C’est pour cette raison que « la technique habituelle à la main », soit à la pioche et au marteau-piqueur, sera d’usage. Cela peut surprendre, mais cette technique est encore fortement utilisée. Elle l’a encore récemment été pour le creusement du tunnel RER Schuman-Josaphat, assure Cédric Bossut, directeur de Beliris.

Pour pouvoir descendre en profondeur, les ouvriers vont d’abord devoir creuser deux trous béants de part et d’autre de la voie ferrée. L’un au niveau de la rue du Progrès, l’autre de la rue d’Aerschot. Les deux galeries entamées depuis ces deux fronts d’attaques vont peu à peu se rejoindre, au terme de longs travaux de consolidation.

Si la rue du Progrès restera ouverte à la circulation, la seconde restera en partie bloquée à la circulation automobile jusqu’en 2024, ce qui pourrait bien provoquer des perturbations pour les activités de prostitution installées sur ce tronçon bien connu (lire par ailleurs). Un accès piéton sera néanmoins maintenu en bordure des palissades du chantier, qui grignotera sur la chaussée mais pas sur le trottoir.

Pas de perturbations en vue sur le rail

Les navetteurs peuvent de leur côté être rassurés : « Les travaux nécessitant des mises hors-service du réseau se dérouleront la nuit, durant les week-ends, lorsque les voies impactées ne sont plus en service » assurent les maîtres d’ouvrage. Pas question de bloquer la jonction Nord-Midi et les quelque 1.200 trains qui y transitent quotidiennement, donc. Quant aux usagers qui fréquentent déjà les sous-sols de la gare du Nord en vue d’y prendre le tram, aucun changement apparent n’est à prévoir pour eux d’ici l’apparition du métro en 2024. En effet, « les quais sont déjà prévus à la bonne hauteur pour pouvoir accueillir les rames de métro, rappelle Carlos Van Hove, référent du chantier pour la Stib.

Densification & démolition et reconstruction à Molenbeek : saison 3

Publié le mardi 3 mars, par Mohamed Benzaouia

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Densification & démolition et reconstruction à Molenbeek : saison 3 ·

Pour la troisième fois et suite à une multitude d’erreurs de procédure, la commune de Molenbeek organise une enquête publique concernant : Avenue du Port 12-14. Demande de permis d’urbanisme modifié pour démolir un bâtiment existant et construire un ensemble d’immeubles de logements, un hôtel, un équipement d’intérêt collectif, de bureaux, de commerces avec un parking en sous-sol.

Enquête publique jusqu’au 17/03/2020.

Concertation le 24/03/2020.

▪ Contact : Mohamed Benzaouia

Source : https://www.ieb.be/Densification-demolition-et-reconstruction-a-Molenbeek-saison-3

Densification au Vieux Molenbeek : Dépôt Design saison 3

Publié le mardi 3 mars, par Mohamed Benzaouia

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Densification au Vieux Molenbeek : Dépôt Design saison 3 ·

Pour la troisième fois et suite à une multitude d’erreurs de procédure, la commune de Molenbeek-Saint-Jean organise l’enquête publique concernant : rue du Cheval noir, 19, quai du Hainaut, 7-17 et 21-23. Demande de permis d’urbanisme pour construire 33 logements avec espace commercial au rez-de-chaussée, rénover et étendre un bâtiment existant afin de créer 18 logements et un espace commercial, construire 71 logements et un espace commercial (ce qui fait au total 122) logements) et exploiter un parking couvert pour 110 véhicules sur deux niveaux.

Enquête publique jusqu’au 17/03/2020.

Concertation le 24/03/2020.

▪ Contact : Mohamed Benzaouia

Un nouveau parc dans le quartier Heyvaert-Poincaré à l’horizon 2025

Le gouvernement bruxellois vient de donner son feu vert pour lancer les études sur la création d’un nouveau parc à cheval sur les communes d’Anderlecht, Molenbeek et Bruxelles-Ville. Le parc de la Sennette serait intégré au Contrat de Rénovation Urbaine “Heyvaert-Poincaré”.

Le gouvernement bruxellois s’est engagé à “renforcer la présence de la nature en ville surtout dans les quartiers centraux“, explique le cabinet du ministre bruxellois de l’Environnement, Alain Maron (Ecolo), car le patrimoine naturel bruxellois souffre de fortes disparités entre les quartiers.

Le parc de la Sennette sera un “parc urbain linéaire avec des cheminements transversaux, traversera quatre îlots. Il reliera le parc de la Porte de Ninove à la future Grande Plaine urbaine des Abattoirs tout en desservant le quartier qu’il traverse. Il s’implantera sur le tracé de l’ancien lit de la Petite Senne, un ancien bras de dérivation de la Senne.”, précise le cabinet.

Les travaux doivent commencer en 2023. Le parc est attendu pour 2025 si tout va bien, selon Bruxelles Environnement

►Reportage de Marjorie Fellinger, Maël Arnoldussen et Corinne De Beul


[26/02/2020] Source : https://bx1.be/molenbeek-saint-jean/un-nouveau-parc-dans-le-quartier-heyvaert-poincare-dici-fin-2023/

Un consortium retenu pour réaliser le nouveau siège de la SNCB

Le chantier démarrera début 2022. Il devrait être terminé pour 2024.

Le consortium Besix-BPC/BPI et Immobel a été retenu comme soumissionnaire préférentiel pour réaliser le nouveau siège de la SNCB qui sera situé gare du Midi, a annoncé vendredi la SNCB dans un communiqué.

La SNCB a notifié ce jour aux trois soumissionnaires sa décision. Le chantier, dont le coût serait de centaines de millions d’euros, démarrera début 2022 et l’objectif est de réunir, fin 2024, les plus de 4.000 collaborateurs concernés, de la SNCB et de HR Rail, sur ce seul site.

Le nouveau siège de 75.000 mètres carrés sera installé sur le site des bâtiments de la SNCB présents sur l’avenue Fonsny, dont fait partie l’ancien Tri Postal. Aujourd’hui répartis sur plusieurs sites de la Gare du midi, les différentes directions de la SNCB ainsi que sa filiale HR-Rail seront rassemblées, dans le but d'”instaurer plus de transversalité et de collaboration entre les services“.

La proposition architecturale retenue, du groupement d’architectes constitué de OMA, Jaspers – Eyers et Assar, est de “grande qualité” et prévoit de garder l’ensemble des trois bâtiments existants de l’avenue Fonsny et de “leur adjoindre une extension sobre et contemporaine du côté des voies“.

Le projet comporte la vente des immeubles de bureaux existants appartenant à la SNCB situés sur quatre sites mais aussi la conception et la construction du nouveau siège. “Le produit de la vente des sites précités compense partiellement l’investissement que représente le développement de cet immeuble, dont la SNCB restera propriétaire“, souligne cette dernière par communiqué. “L’entrée principale de la gare deviendra beaucoup plus visible et accessible. Le socle des bâtiments situé le long de l’avenue Fonsny sera en outre redynamisé avec l’installation de nouveaux espaces commerciaux et l’entrée du nouveau siège sera également ouverte au public“, souligne l’entreprise ferroviaire.

Les candidats concurrents étaient Atenor/Eiffage et Jan De Nul/Triple Living, selon plusieurs médias.

Belga, images © OMA-Jaspers/Eyers-Asar

© OMA-Jaspers/Eyers-Asar
© OMA-Jaspers/Eyers-Asar
© OMA-Jaspers/Eyers-Asar

L'architecte Art Nouveau Ernest Blerot est né il y a 150 ans; à Bruxelles, son patrimoine souffre

Une maison de l'architecte Ernest Blérot - © Jacques Arets, in "Ernest Blerot, un style, une ville"

Ce vendredi, il y a 150 ans que naissait Ernest Blerot. Architecte formé à l'Institut Saint-Luc de Bruxelles, il est issu d'une famille de pharmaciens originaires de Bastogne. Il était aussi un peu ingénieur à ses heures perdues, doué d'un esprit inventif, et souvent même précurseur. On lui devrait par exemple un modèle de serrure de type "Yale", révolutionnaire pour l'époque, mais que Blerot n'a jamais fait breveter.

Un maître de l'Art Nouveau

S'il est entré dans l'histoire de l'architecture belge, c'est aux maisons de style Art Nouveau qu'il a conçues à Bruxelles, essentiellement avant la Première Guerre Mondiale, qu'Ernest Blerot le doit. Sa carrière s'est surtout déroulée au cours des 15 à 20 années suivant la fin de ses études. Après le premier conflit mondial, l'Art Nouveau est tombé en désuétude et Blerot ne se reconnaissait pas dans l'évolution des styles architecturaux. L'Art Déco a remplacé l'Art Nouveau, désormais tourné en dérision et qualifié "d'Art Nouille" par ses détracteurs.

Des traces encore visibles dans Bruxelles

Des bâtiments conçus par l'architecte Blerot sont encore visibles à Bruxelles. Sauf, malheureusement, la maison où il a vécu, pourtant remarquable, mais démolie en 1965. "Elle se trouvait autour des étangs d'Ixelles", explique son arrière-petit-fils Michaël de Borman. "C'était une maison incroyable, qui vaut certainement ce que Gaudi a pu construire à Barcelone mais elle a malheureusement été détruite sans susciter beaucoup de cris ou de réclamations de la part du public. On était à une époque où Bruxelles se rêvait très moderne et l'Art Nouveau était décrié. C'était très difficile à entretenir. Ce n'était pas moderne, c'était vieillot."

D'autres maisons témoignent malgré tout du talent de l'architecte. On peut les trouver dans le quartier Saint-Boniface à Ixelles et rue Vanderschrick à Saint-Gilles, entre la Porte de Hal et la Barrière.

"C'est une oeuvre mineure mais c'est Blerot qui a retravaillé toute la maison communale de Watermael-Boitsfort. Plus remarquable, il y a à Saint-Gilles un café qui s'appelle "La Porteuse d'eau". C'est l'oeuvre de Blerot, en tout cas pour l'extérieur, et ça a été très bien rénové à l'intérieur, dans l'esprit Art Nouveau", poursuit son arrière-petit-fils. On trouve aussi toute une série de maisons dues à Blérot autour des étangs d'Ixelles, là où a vécu l'architecte.

Un cri d'alarme

Malheureusement, une partie de ce patrimoine affiche aujourd'hui une triste mine. Les descendants d'Ernest Blerot veulent donc attirer l'attention des pouvoirs publics et des propriétaires particuliers sur l'intérêt de prendre soin et de rénover ces témoins d'une époque, d'autant que les deux principaux ensembles - rue Vanderschrick à Saint-Gilles et dans le quartier Saint-Boniface à Ixelles - sont classés.

[24/02/2020] Source : https://www.rtbf.be/info/regions/bruxelles/detail_l-architecte-art-nouveau-ernest-blerot-est-ne-il-y-a-150-ans-a-bruxelles-son-patrimoine-souffre?id=10438189

BPI Real Estate et Immobel redynamisent le quartier de Biestebroeck à Anderlecht

Les développeurs de BPI Real Estate et d’Immobel s’activent pour la transformation de l’ancien terrain industriel du canal de Bruxelles. Key West est un projet mixte mêlant résidentiel, professionnel et loisirs. Avec plus de 500 appartements aux dimensions différentes, des bureaux, une crèche et des boutiques de plain-pied, nous contribuons à redynamiser le quartier au croisement du canal près du parc Crickx et de Cureghem.

Durabilité et havre de paix

Pour Key West, les développeurs et l’équipe internationale composée des meilleurs architectes de Henning Larsen Architects et d’A2RC se sont penchés sur la durabilité au sens le plus large. Outre les préoccupations traditionnelles en matière d’énergie durable et de mobilité efficace, des travaux ont été entrepris pour améliorer la luminosité, la circulation de l’air et l’espace. Tout le quartier pourra se reposer dans une esplanade publique au bord de l’eau. Au cœur du projet, un jardin privé est aménagé pour les habitants du complexe. Toutes les terrasses seront orientées sud-ouest et offriront une vue magnifique sur le canal. Le toit d’un des bâtiments sera réservé à l’agriculture urbaine et un espace sera prévu pour différentes activités de production et autres ateliers.

La construction d’un espace commercial est prévue, avec supermarché, café et restaurants pour que les résidents du quartier puissent facilement faire leurs achats.

Fiche techniqueProgramme : +/- 60.000 m²Appartements : 49.400 m² – 524 appartementsBureaux : 5.000 m²Activités de production : 3.400 m²Magasins : 2.700 m²Ferme urbaine : 1.200 m²Esplanade publique : 1.000 m²Crèche : 640 m², 42 places
Durabilité :Solutions énergétiques intelligentesCovoiturageParking à vélos fermé (également pour les vélos cargos)Géothermie pour le chauffage et la climatisationPompes à chaleurVentilation avec récupération de chaleurRécupération des eaux de pluieMobilité : 385 places dans un parking public pour une occupation efficace et durable. À proximité de la Gare du Midi et de la station de métro « Aumale », ainsi que d’un arrêt de tram et à bonne distance de l’autoroute.
Planning estimé :14 février – 14 mars : enquête publique29 février : séance d’information pour les habitants du quartierÉté 2020 : autorisationDébut 2021 : début de la construction2027 : fin de la construction

Pour plus d'information voir aussi : https://perspective.brussels/fr/projets/territoire-du-canal/biestebroeck

L’enquête sur le HF4 de Carsid à Charleroi a livré ses conclusions

"Au début du mois de janvier, le Ministre wallon en charge de l’Aménagement du Territoire, Willy Borsus (MR), avait commandité une enquête auprès de son administration. Elle devait déterminer si le permis de démolition pour le Haut Fourneau n°4 de Carsid à Charleroi a bien été respecté par le groupe Duferco. Ses résultats sont maintenant connus.


© Photos News

Les conditions du permis de démolition accordé pour certains bâtiments proches du Haut Fourneau 4 (HF4) de Carsid à Charleroi sont respectées. C’est ce qu’a affirmé mardi le ministre wallon de l'Aménagement du territoire, Willy Borsus (MR).

Éléments retirés

“Les conditions du permis sont respectées en ce qu’il n’y a aucune démolition du Haut Fourneau 4 lui-même. De plus, si certains éléments des installations ont effectivement été retirés, leur enlèvement ne compromet en rien la lisibilité du fonctionnement de l’outil, car ils sont insérés à l’intérieur de la cuve”, a-t-il ajouté.

Toutefois, a encore indiqué le ministre, “le maintien ou non de ces éléments relève non pas du permis d’urbanisme mais des conditions de l’arrêté reprenant le HF4 sur la liste de sauvegarde, pour lesquelles la ministre du Patrimoine, Valérie De Bue (MR), est compétente.” Celle-ci devrait se prononcer prochainement sur la prolongation de cette protection patrimoniale.

Collecte d’informations

Une délégation de dix personnes de la Région Wallonne se rendra également le jeudi 20 février sur le terrain du HF4. Cette visite lui permettra de juger de l’utilité de l’octroi d’une nouvelle protection patrimoniale au site en question.

Le 17 février, des auditions de représentants habilités du Comité de sauvegarde du Haut Fourneau numéro 4 de Charleroi, d’un représentant habilité de l’Agence wallonne du Patrimoine (AWaP) et du Directeur général de l’Agence de développement économique pour la Province de Liège (SPI), Cédric Swennen, se tiendront au sein de la Commission de la Fonction Publique, du Tourisme et du Patrimoine.

Un avis écrit sera également demandé à la Maison du tourisme du Pays de Charleroi, à la Ville de Charleroi, à la Fédération générale du travail de Belgique (FGTB) Charleroi et Sud Hainaut, section métallurgie, à la Confédération des syndicats chrétiens (CSC) Charleroi-Sambre et Meuse, section métallurgie ainsi qu’à l’Asbl Patrimoine industriel Wallonie-Bruxelles.

De la sorte, la Région Wallonne veut se faire l’idée la plus complète possible sur la question de la protection patrimoniale du HF4. Cette question ne manquera pas de se poser incessamment sous peu. En effet, la protection actuelle expirera au début du mois de mars prochain."

La "Lever House", un lieu de mémoire (dé)coloniale à préserver à Bruxelles

Quelques Bruxellois connaissent sans doute l'ISIB, l'Institut Supérieur d'Ingénieurs de Bruxelles, hébergé dans un vaste bâtiment aux façades décrépies juste à côté de la colonne du Congrès, sur le territoire de la Ville de Bruxelles. Très peu de gens savent, en revanche, que le même immeuble, classé depuis les années septante, abritait au siècle dernier le siège belge de ce qui est aujourd'hui la multinationale Unilever.

La Lever House et la mémoire coloniale

Dans le hall d'entrée, de part et d'autre de la pièce, trônent deux statues monumentales, derniers témoins de la présence des frères Lever en ces lieux. "La, il y a la statue d'un homme : le coupeur de fruits", explique l'historien (VUB) Benoît Henriet, spécialiste de cette période. "Le coupeur de fruits, c'était vraiment la cheville ouvrière de l'entreprise. C'étaient les hommes, par exemple des Pendés, qui étaient recrutés pour grimper aux arbres en haut des palmiers, couper des régimes de fruits de palme à la machette et les amener jusqu'aux postes d'achat de l'entreprise qui étaient parfois situés à des kilomètres des palmeraies dans lesquelles ils devaient travailler.

La femme, de l'autre côté, on la voit aussi avec des régimes de fruits à ses pieds. Ce qui est assez intéressant, c'est qu'en principe les femmes ne devaient pas travailler pour l'entreprise, bien qu'il y ait eu toute une stratégie de travail féminin caché. En fait, j'ai l'impression qu'elle sert plutôt comme une espèce de pendant symbolique et de pendant allégorique au coupeur de fruits, bien plus finalement qu'elle ne représente quelque chose dans l'articulation, dans la construction du modèle d'exploitation de l'entreprise."

Une entreprise coloniale impitoyable

L'entreprise en question s'appelait "Les Huileries du Congo belge". L'Etat belge avait donné en concession aux frères Lever, des Britanniques, l'exploitation des ressources en huile de palme de la colonie. Elle employait des milliers de travailleurs congolais dans ses diverses implantations à travers le pays. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que ces travailleurs n'étaient pas spécialement bien traités.

"Particulièrement jusqu'à la fin de la seconde guerre mondiale", poursuit Benoît Henriet. "Après, la situation commence à changer. Ce qui est intéressant, c'est qu'en fait, officiellement, le travail forcé était interdit au Congo belge à partir de 1908. Cependant, des pratiques de recrutements forcés ont continué à avoir lieu avec l'assentiment et aussi la collaboration de l'administration coloniale."


Des cas de viols, de meurtres et de déplacements de populations sont également documentés. C'est pour préserver cette mémoire des faits, dans une optique décoloniale, que le député PTB Petya Obolensky souhaite un classement de l'intérieur de l'ancienne Lever House. Il a interpellé en ce sens le secrétaire d'état bruxellois à l'urbanisme Pascal Smet au Parlement. Le parti de gauche radicale soutient le chapitre de la déclaration de politique générale du gouvernement dans son volet décolonial mais il attend des actes concrets, à la hauteur des ambitions affichées.

Un classement envisagé mais un immeuble à vendre

Pascal Smet se montre favorable au classement de l'intérieur du bâtiment pour en faire un lieu de mémoire. Mais un obstacle se dresse sur la route : l'immeuble appartient à la Fédération Wallonie-Bruxelles qui cherche à le vendre. La Région bruxelloise affiche d'autres priorités et ne compte pas se porter acquéreuse du bien. L'avenir de ce lieu étroitement lié à l'une des pages les plus sombres de l'histoire de Belgique dépendra donc du bon vouloir du futur propriétaire. Même en cas de classement, cet acquéreur restera libre de maintenir ou non un accès public au hall d'entrée et aux statues rappelant le sort des Pendés sous le régime colonial.

Sur cette carte, on va cinq zones délimitées sur le territoire bruxellois, de la plus pauvre (en mauve) à la plus riche (en vert foncé) et qui sont loin d'être égales en matière de santé - © Observatoire de la Santé et du Social de Bruxelles

Le rapport 2019 : Tous égaux face à la santé à Bruxelles ? Données récentes et cartographie sur les inégalités sociales de santé, est disponible sur demande au Centre de documentation.


Pour vivre vieux, mieux vaut naître à Woluwe qu'à St-Josse

Les Bruxellois sont loin d'être égaux en matière de santé. Une nouvelle étude le prouve clairement. Pour vivre vieux, il vaut mieux habiter certains quartiers.

Un chiffre simple pour le comprendre. Selon l'étude, si vous naissez à Woluwe-Saint-Pierre, votre espérance de vie sera de 85 ans. Alors qu'à Saint-Josse, elle est de 80 ans. Bref, on vit en moyenne 5 ans de moins à Saint-Josse. Saint-Josse qui se trouve au milieu d'une zone qu'on appelle "le croissant pauvre", où on retrouve aussi des parties de Molenbeek et d'Anderlecht, le sud de Laeken, le bas de Saint-Gilles, une partie de Forest et de Schaerbeek.

Maladies plus présentes dans les quartiers moins favorisés

L'étude, qui se base notamment sur les données récoltées auprès des mutuelles et les données officielles des revenus, précise aussi que la précarité favorise une moins bonne santé. On a deux fois plus de risques de développer un diabète, par exemple, dans le croissant pauvre que dans les quartiers bruxellois les plus aisés.

En matière de dépression aussi ou de troubles du sommeil, les risques sont accrus lorsque les revenus sont plus faibles. Et là, non seulement on est plus touché lorsqu'on est pauvre, mais on a aussi moins accès aux médicaments pour se soigner.

Enfin, dernier exemple développé dans l'étude, tous les enfants ont théoriquement droit à la gratuité des soins dentaires jusque 18 ans. Mais dans la réalité, on en profite beaucoup plus dans les quartiers riches que dans les quartiers pauvres.

On l'a compris, les différences en matière de santé commencent dès la naissance et s'accentuent au fil de la vie entre riches et pauvres à Bruxelles. Les nouveaux ministres régionaux en charge du dossier ont promis de tenter de réduire ces écarts dans les 3 ans à venir.

Et pour comprendre pourquoi justement on est moins bien lotis dans ces quartiers pauvres et comment on peut y faire face, regardez l'interview d'Olivier Gillis, le directeur de l'Observatoire bruxellois de la santé et du social et co-auteur de l'étude. Il était l'invité de Geoffroy Fabré à 7h45 ce mercredi matin sur VivaBxl.


Bruno Schmitz -- RTBF
[29/01/2020] Source : https://www.rtbf.be/info/regions/bruxelles/detail_pour-vivre-vieux-mieux-vaut-naitre-a-woluwe-qu-a-st-josse?id=10419292

La maternité du métro, là où naissent les rails

"Dans une usine basée à Anderlecht, des mètres de rails sont façonnés, et rejoignent ensuite le métro. Une équipe de BX1 a pu visiter ce lieu, qui est surnommé affectueusement “la maternité du métro”.

C’est dans ces lieux que sont façonnés les rails, en courbes ou en ligne droite, avant de rejoindre le réseau.

Mais c’est également ici que l’on dépanne le réseau : ce lundi, une fissure est détectée sur la ligne 5. La STIB vient alors directement chercher l’atèle afin de consolider le rail.

Enfin, c’est de cette gare unique que partent les équipes de maintenance. Chaque nuit, une cinquantaine de personnes s’occupent d’inspecter et de remplacer préventivement les rails."

Marie-Noëlle Dinant et Nicolas Scheenaerts -- BX1
[29/01/2020] Source : https://bx1.be/anderlecht/la-maternite-du-metro-la-ou-naissent-les-rails/
©Belga

12 millions recherchés pour la rénovation des serres de Laeken

"La Régie des bâtiments, en charge des travaux au domaine royal de Laeken, ne dispose pas cette somme.

Rouille, problèmes de stabilité et de fragilité, le jardin d’hiver des serres de Laeken doit être rénové, indiquent ce lundi matin nos confrères du Soir. A presque 150 ans, “il est grand temps d’intervenir avant qu’il ne soit trop tard“, indique Laurent Vrijdaghs, administrateur général de la Régie des bâtiments, en charge des travaux au domaine royal de Laeken.

Coût estimé du chantier : 12 millions d’euro. Compris là-dedans : la rénovation de la serre ainsi que la sauvegarde des plantes pendant l’entretien. Mais la Régie des bâtiments ne dispose pas cette somme. “Nous nous tournons vers le conseil des ministres pour trouver une source de financement“, indique Laurent Vrijdaghs. Beliris pourrait faire partie de la solution, ainsi qu’une dotation particulière ou la provision interdépartementale. Pour cette dernière, un dossier doit être soumis au gouvernement prochainement."


Rédaction, image Belga[28/01/2020] Source : https://bx1.be/bruxelles-ville/12-millions-recherches-pour-la-renovation-des-serres-de-laeken/

L’historien belge Torsten Feys nous parle de l’histoire des étrangers en Belgique au XIXe siècle (projet IMMIBEL)

"Spécialiste des migrations transatlantiques au XIXe siècle, l’historien Torsten Feys (Université de Gand, Belgique) s’intéresse aux aspects commerciaux et techniques qui sous-tendent les mobilités. Soutenue en 2008, sa thèse de doctorat mettait en évidence l’impact du développement de la navigation à vapeur sur les migrations entre l’Europe et les États-Unis de 1840 à 1914. Torsten Feys présente aujourd’hui pour le carnet de recherches d’Asileurope XIX le programme international de recherches IMMIBEL –Outcast or Embraced ? Clusters of Foreign Immigrants in Belgium, c. 1840-1890– (http://www.immibel.arch.be/) dont il fait partie. Celui-ci étudie l’histoire des étrangers en Belgique au XIXe siècle, et s’intéresse plus particulièrement aux politiques et aux outils du contrôle migratoire."

Pose de la première pierre du projet “Grande halle” à Molenbeek-Saint-Jean

"Le projet “Grande halle” s’inscrit dans le projet “Petite Senne”, qui prévoit la création d’un espace public, d’une crèche, de logements intergénérationnels et d’ateliers.

La bourgmestre de Molenbeek-Saint-Jean, Catherine Moureaux, et l’échevin des Travaux publics, Jef Van Damme, ont procédé lundi en fin de journée à la pose de la première pierre du projet “Grande halle” sur le quai de l’Industrie. Il s’agit du projet phare du contrat de quartier durable “Petite Senne”, qui prévoit la création d’un espace public, d’une crèche, de logements intergénérationnels et d’ateliers, ainsi que le réaménagement du quai.

Cette Grande halle s’implante dans une ancienne halle industrielle construite au début des années 1920. Elle offre un espace couvert qui donne sur une butte de terre plantée d’herbe rase et d’arbres indigènes à haute tige en intérieur d’îlot. “La Grande halle va transformer le visage de la rive droite du canal et apporter une nouvelle dynamique dans le quartier Heyvaert“, a souligné Catherine Moureaux. “Elle prévoit en effet l’aménagement d’un espace public, partiellement couvert, permettant l’organisation d’activités culturelles, sportives ou festives, qui contribuera à l’animation et à la convivialité du quartier“. La nouvelle liaison entre le quai et la rue Heyvaert sera réservée aux piétons et aux cyclistes. Une crèche francophone pour 72 enfants sera également construite en intérieur d’îlot.

Espace de rencontre

Le quai de l’Industrie sera quant à lui complètement réaménagé pour devenir un espace de rencontre, entre la rue de Gosselies et la rue de Liverpool, avec un accès direct au canal. Les deux grues surplombant le canal, vestiges du passé industriel de la halle, seront restaurées. “Les habitants et les associations ont pris part aux différentes étapes de la conception du projet, depuis l’esquisse jusqu’au dépôt de la demande de permis d’urbanisme“, a fait valoir Jef Van Damme. Le montant des travaux s’élève à 7.771.000 euros. Ceux-ci devraient se terminer au printemps 2021.

Parmi les autres interventions prévues dans cet îlot, les bâtiments voisins de la Grande halle seront détruits pour être remplacés par une nouvelle construction, qui accueillera des espaces pour des associations au rez-de-chaussée ainsi que huit logements intergénérationnels et un logement de concierge aux étages. Ces travaux sont estimés à 5.446.800 euros. La future infrastructure culturelle portée par Beliris et l’immeuble de logements qui sera construit via une opération privée seront reliés à l’espace public par une servitude de passage."

Belga -BX1


[21/01/2020] Source : https://bx1.be/news/pose-de-la-premiere-pierre-du-projet-grande-halle-a-molenbeek-saint-jean/


Migrations des entreprises assujetties à la tva

"En 2018, 1.637 entreprises Bruxelloises ont déménagé vers la Flandre. Cela représente le flux migratoire le plus important : il est de 410 unités supérieur au nombre de migrations d'entreprises localisées en Flandre qui s'implantent à Bruxelles (1.227).

Les flux migratoires entre Bruxelles et la Wallonie sont moins importants, mais également déficitaires pour Bruxelles. 889 entreprises wallonnes ont déménagé à Bruxelles tandis que 1.141 entreprises ont quitté Bruxelles pour la Wallonie.

La proportion d'entreprises qui migrent vers Bruxelles est néanmoins beaucoup plus marquée pour les entreprises wallonnes puisque la population active des entreprises wallonnes est moins importante que la population active des entreprises flamandes.

Enfin, on constate 533 mouvements de Flandre vers la Wallonie et 427 dans le sens inverse.

Ces flux migratoires régionaux ont la même tendance au fil des ans. Ces flux sont également plus importants lorsqu'il s'agit d'entreprises qui n'ont pas la qualité d'employeur."


[17/01/2020] Source : https://statbel.fgov.be/fr/themes/entreprises/entreprises-assujetties-la-tva/migrations-des-entreprises-assujetties-la-tva#news
© Gijs Van Vaerenbergh

Les plans d’aménagement de la piste cyclable le long du canal dévoilés

C’est le cabinet d’architecture Gijs Van Vaerenbergh qui est en charge du projet, dont le coût est estimé à 5 millions d’euros.

"Le secrétaire d’Etat chargé de l’Urbanisme, Pascal Smet, a dévoilé ce mardi matin sur sa page Facebook les plans du nouvel aménagement destiné aux piétons et aux cyclistes le long du canal. Trois nouvelles passerelles seront créées à Sainctelette, Jules de Trooz et Van Praet afin de permettre aux vélos de circuler en dehors de la circulation automobile. Suite à ces changements, la piste cyclable le long du canal sera plus sûre et ininterrompue.

C’est le bureau d’architecture Gijs Van Vaerenbergh qui a remporté le projet, lancé en 2017. Les plans définitifs ont été signés et un permis de construire va bientôt être introduit. Le projet devrait coûter environ 5 millions d’euros, selon Bruzz. "

Bientôt plus aucun train vers le port de Bruxelles ? Fin 2020, Infrabel devra démonter la ligne qui y mène

"L’histoire est kafkaïenne ou plutôt bien belge. Le 31 décembre 2020, Infrabel devra démonter la ligne 26A qui mène au port bruxellois sous peine de lourdes amendes. "On parle de 7 millions d’astreintes financières chaque année de dépassement", explique un des porte-paroles du gestionnaire de l’infrastructure ferroviaire belge.

En cause : un arrêté royal de 2004 qui le stipule. Il avait été pris par le gouvernement fédéral de l’époque. Sauf qu’aujourd’hui, avec la prise de conscience environnementale, plus personne ne veut la supprimer. Elle permet en effet à des trains de marchandises d’accéder au port. Sans cette ligne, il y aurait 3500 camions en transit en plus dans la capitale selon Bruzz, le journal bruxellois. "


Le port de Bruxelles gère 6 kilomètres de quais et 14 kilomètres de voie d’eau. 200 entreprises sont installées sur les 107 hectares de superficie du domaine portuaires. 7,3 millions de tonnes de marchandises ont été transportées et transités par le port en 2018. - © Tous droits réservés

D'Ieteren veut repenser le quartier Heyvaert à Bruxelles

"Un plan d’aménagement directeur vise la reconversion du quartier Heyvaert. Dédié quasi exclusivement à l’import-export de véhicules, il va être remaillé. D’Ieteren Immo y lance un nouveau projet d’économie circulaire productive sur son site de 2 hectares. Il sera mis en location et rouvert au public avant l’été prochain. "

Bruxelles: "The container", l'oeuvre achetée par la ville de Bruxelles, suscite le débat - © Sandra Fauconnier

Bruxelles: "The container", l'oeuvre achetée par la ville de Bruxelles, suscite le débat

L'oeuvre d'art s'appelle "The container". Un container qui tient en équilibre sur sa pointe. Vous l'avez déjà certainement vue, elle est installée sur le Boulevard Pachéco depuis 2013. La Ville de Bruxelles vient de l'acheter pour 70.000 euros. Ce qui fait bondir le MR, dans l'opposition.


©Irisnet

Un espace public vert pour Canal-Midi

L'espace public de l'ilôt Albert à Anderlecht sera transformé en parc.

Dans le cadre du contrat de quartier durable Canal-Midi, l'espace public situé entre la Chaussée de Mons et les rues du Transvaal, Carpentier, des Goujons et Chomé-Wyns sera prochainement relooké. Aujourd'hui, la zone n’est pas aménagée et un entretien des arbres et pelouses est nécessaire.

À terme, la zone devient un parc avec des espaces de rencontre et de détente : aires de jeux, terrain de sport, tables de pique-nique... Les logements, l'école, la crèche, les terrains de sport et le potager collectif s'articuleront autour d'un chemin cyclo-piéton de min. 4,5 m de large. Des chemins secondaires de diverses largeurs sont également prévus.

Le terrain, anciennement industriel, sera dépollué, entre autres par l'apport de nouvelles terres. Ceci crée un nouveau paysage-relief composé de chemins et de zones vertes. La circulation automobile sera restreinte aux abords de l’îlot: deux voiries partagées permettront d’accéder aux parkings réservés aux occupants des immeubles.

Les alentours et l’enceinte du Mémorial des Martyrs juifs sont répensés pour l’intégrer au parc et le rendre plus visible. Ce monument remarquable sera ainsi mis en valeur.

[14/01/2020] Beliris Source : http://www.beliris.be/projets/canal-midi.html
Des blocs en béton ont déjà été placés sur le pont, notamment pour freiner un peu le trafic sur place - © Google Street View

Quel avenir pour le Pont du Jubilé ?

Le pont du Jubilé est ce joli pont de métal qui date de 1905 et situé à l'arrière du site de Tour et Taxis. Joli, mais aussi très vétuste. Son état nécessite une rénovation: il s'effrite et présente des problèmes de stabilité. Il est d'ailleurs sous surveillance régulière.

La SNCB voudrait s'en débarrasser

Parce que ça va coûter cher. Depuis 2006, le pont est classé, donc la rénovation doit se faire dans le respect du patrimoine.

Pas question ici d'aller au plus efficace pour le consolider. La SNCB - qui est propriétaire- ne l'utilise plus depuis une vingtaine d'année. Elle ne trouve donc aucun intérêt direct à rénover l'ouvrage situé à cheval sur Laeken et Molenbeek.

Et la région jusqu'ici a refusé de mettre la main au portefeuille, n'étant pas la propriétaire. Officiellement, la SNCB est en discussion avec la région et les communes concernées pour un éventuel transfert de propriété. A qui? Ce n'est pas clair.

Mais dans les coulisses on nous explique que le dossier est délicat car la région pourrait se retrouver malgré elle tenue de subsidier une part importante des travaux, dans le cas où la SNCB céderait son bien à la Ville de Bruxelles et Molenbeek.

Un partimoine à sauver ?

Personne ne veut payer. Pourtant, sur le plan patrimonial, ce pont vaut vraiment la peine.

selon Patrick Wouters, de "Bruxelles Fabriques" une association qui défend le patrimoine social et industriel de Bruxelles. "Ce pont a été fort abimé. Tous les garde-corps anciens en fer forgés ont disparu. Il y a avait aussi des lampadaires le long de ces garde-corps. Aujourd'hui, on voit encore quatre grandes colonnes de granit, au sommet desquelles il y a encore des trous. Et, en fait, il y avait à chaque fois un croisillon avec un candélabre (sorte de lampadaire ou réverbère).

Ca va donc coûter un pont pour rénover le tout, c'est le cas de le dire. Mais cela en vaut la peine".


[10/01/2020] Source : https://www.rtbf.be/info/regions/bruxelles/detail_quel-avenir-pour-le-pont-du-jubile?id=10404274

Plan de Gestion des Ressources et Déchets

"Louer, emprunter, partager, réparer, acheter en vrac et en seconde main, privilégier le réutilisable… Le mouvement « zéro déchet » inspire de nombreux Bruxellois qui souhaitent sortir du modèle de consommation linéaire extraire-consommer-jeter.

La Région de Bruxelles-Capitale a élaboré un plan qui a pour mission de déterminer les grands axes de la politique de gestion et de prévention des déchets en Région de Bruxelles-Capitale sur plusieurs années. 60 ont été adopté pour réduire la production de déchets et augmenter le réemploi et le recyclage.

Plan de Gestion des Ressources et des Déchets 2018-2023

En 2018, le Plan Déchets devient le Plan de Gestion des Ressources et Déchets.

En effet, le temps est venu, à la lumière du Paquet « Economie circulaire » et des initiatives circulaires portées par de nombreux citoyens, associations, autorités locales et entreprises, de refonder une nouvelle stratégie de gestion des déchets, désormais perçus comme des ressources. Cherchant à tendre vers le « zéro déchet», le nouveau Plan se donne un nouveau souffle et de nouvelles perspectives, en adéquation avec nos caractéristiques de Ville-Région.

Le nouveau Plan de Gestion des Ressources et des Déchets a été soumis à enquête publique du 14 mai au 14 juillet 2018 afin de construire un nouveau Plan, participatif et citoyen. Le Plan de Gestion des Ressources et des Déchets a été adopté en deuxième lecture le 22 novembre 2018 par le Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale.

Il concerne tous les déchets solides produits en Région bruxelloise par les ménages, les commerces, les industries et toute autre activité économique. Il ne concerne pas les déchets abandonnés sur la voie publique et ceux issus du nettoyage des voiries qui relèvent du Plan Propreté 2012-2017. Il ne concerne pas non plus les déchets radioactifs, les effluents rejetés dans les égouts et les milieux aquatiques, les émissions dans l’air, les cadavres à l’exception des cadavres d’animaux, les terres et sols contaminés et les normes des produits."


© BX1

La Région bruxelloise teste l’éclairage intelligent

La Région bruxelloise teste un éclairage intelligent à la porte de Ninove.

"La Région bruxelloise teste un éclairage intelligent à la porte de Ninove. Entendez: un éclairage qui s’intensifie lors du passage d’un cycliste.

Les cyclistes qui se baladent porte de Ninove le soir devraient voir leur passage éclairé plus intensément en ce moment. Effectivement, la Région bruxelloise est en pleine phase de test de l’éclairage intelligent. Ce qui veut dire concrètement que l’intensité de la lumière augmente lors du passage d’un cycliste.

Le sujet a été abordé dans une question écrite de la députée Aurélie Czekalski adressée à la ministre bruxelloise de la Mobilité. Mme Czekalski a demandé où en était la mise en place du plan lumière régional, combien reste-t-il d’éclairage jaune à remplacer par des lampadaires de lumière blanche et où en est le passage à l’éclairage LED à Bruxelles."



Café ‘Le Cirio’

Restauration de l'auvent et de l'intérieur

"Situé depuis 1886 dans la rue de la Bourse, 'Le Cirio' fait partie d’un ensemble de bâtiments érigés entre 1883 et 1886 selon les plans de l’architecte Charles Gys. C’est aussi Charles Gys qui, en 1890, dirigea la réunification des rez-de-chaussée des numéros 18 et 20. La devanture du café Le Cirio, telle que nous la connaissons aujourd’hui, date de 1909 et a été conçue par le décorateur Henri Coosemans. Les trois salles de consommation en enfilade respirent encore l’atmosphère typique de la Belle Epoque, malgré plusieurs transformations et adaptations ultérieures, (notamment en 1923 par l'architecte René Serrure).

La restauration de l’intérieur du café Cirio à Bruxelles, dont certaines parties sont classées depuis le 3 mars 2011, fut achevée fin mai 2018. En même temps, la restauration de l’auvent a été également entamée, chantier qui sera achevé en septembre 2018. Cette dernière s’inscrit dans un projet de plus grande envergure, visant à restaurer ou à reconstruire les auvents d’origine des biens situés aux numéros 14-24 de la rue de la Bourse, qui appartiennent au site classé de la Bourse et ses alentours immédiats. En effet, la plupart des auvents avaient subi des transformations radicales au fil du temps. Les éléments d’origine encore présents ainsi que les documents d’archives permettent de reconstruire ces auvents caractéristiques selon un modèle de référence historiquement justifié avec leurs consoles décoratives en métal et pourvus de ‘verre cathédrale’. Cette approche globale contribuera certainement à la revalorisation du site de la Bourse.

Menée sous la direction du bureau d’études Architectures Parallèles, la restauration d’intérieur du café ‘Le Cirio’ s’est globalement basée sur l’état du café en 1923. Les travaux comprenaient notamment le remplacement du linoleum par un parquet en chêne massif posé à l’anglaise. L’intérieur a été restauré sur base d’une étude stratigraphique qui a soigneusement documenté la finition des murs, de l’ameublement fixe et des plafonds et qui a, entre autre, mis à jour des fragments d’un papier peint japonais, le ‘Kinkarakawakami’. La salle de consommation à l’arrière, avec sa verrière remarquable, a retrouvé sa configuration de 1923 et le placement du mobilier y a été adapté. Les sanitaires d’origine ont également été restaurés avec soin. Les travaux effectués (autorisés par permis du 27/03/2018), ainsi que l’étude préalable stratigraphique, ont bénéficié de subsides de la Région à concurrence de 40 à 80 % de leur coût et ont été suivis de près par la DMS."





[24/12/2019] Source : http://patrimoine.brussels/news/restauration-de-l2019interieur-et-de-l2019auvent-du-cafe-2018le-cirio2019

Relance du Baromètre conjoncturel de l’IBSA

Hâte de (re)découvrir l’analyse détaillée du climat conjoncturel bruxellois ? Consultez la nouvelle version du Baromètre conjoncturel, relancé par l’IBSA cet automne !

"Le Baromètre conjoncturel analyse les principales évolutions conjoncturelles de l’activité économique et du marché du travail de la Région de Bruxelles-Capitale sur base des indicateurs économiques bruxellois les plus récents.

Que nous apprend ce nouveau numéro ?

Au premier semestre de 2019, l’activité économique bruxelloise aurait été relativement dynamique. Tous les secteurs d’activité auraient contribué à cette croissance avec une progression de leur chiffre d’affaires. De bons résultats à nuancer par des facteurs conjoncturels défavorables qui laissent présager un ralentissement économique pour le deuxième semestre de 2019. La situation est également mitigée du côté de la démographie des entreprises et des faillites. L’emploi bruxellois, pour sa part, pourrait s’essouffler légèrement dans le courant de 2019, au vu des prévisions d’embauche à la baisse des entreprises et de la contraction des heures prestées dans l’intérim. Le chômage, finalement, poursuit sa baisse mais moins rapidement qu’avant.

Pour découvrir tous les détails de cette analyse, consultez le Baromètre conjoncturel d’automne 2019 !"


[19/12/2019] Source : http://perspective.brussels/fr/actualites/relance-du-barometre-conjoncturel-de-libsa

Traversée spectaculaire du canal d’une grue historique dans le port de Bruxelles

Le port de Bruxelles a procédé ce mercredi 11 décembre (prévu initialement le 10 décembre mais reporté pour cause de rafales de vent trop importantes) à une opération inédite de grande envergure : le déplacement d’une grue historique de la rive droite à la rive gauche du canal, dans l’avant-port de Bruxelles. Ce déplacement s’est fait en utilisant la voie d’eau, dont le gabarit permet ce genre de transport exceptionnel.

Pour réaliser cette opération, la grue, d’une hauteur de 25 mètres, qui pèse environ 300 tonnes, a été chargée sur un ponton à l’aide de chariots hydrauliques de type SPMT (Self Propelled Modular Transporter). Une fois chargé, le ponton a parcouru une distance d’environ 500 mètres pour traverser le canal et décharger ensuite la grue à son nouvel emplacement, en rive gauche de l’avant-port. Le déplacement a été effectué par la société néerlandaise ALE Heavy Lift.

Le déplacement de cette grue historique s’inscrit dans un projet global d’intégration urbaine dans le cadre du plan canal et du plan de qualité paysagère et vise à construire un skatepark et à aménager les berges et la piste cyclable entre ce nouveau skatepark et le Brussels Cruise Terminal, le terminal à passagers du port de Bruxelles. Des travaux effectués par la société Hertsens.

Le skatepark, élaboré par des spécialistes en la matière, aura une longueur totale de 55m, une largeur maximale de 13m, un ‘bowl’ principal de 10m de diamètre et plusieurs endroits techniques. La fin des travaux de ce nouveau skatepark régional est prévue pour fin 2020.

La grue sous laquelle le skatepark sera aménagé est une ancienne grue industrielle des années cinquante et a été utilisée dans le port de Bruxelles jusqu’aux années 1990. Elle a ensuite été rénovée et son déplacement marque le début pour elle d’une nouvelle aventure puisqu’elle devient ainsi un témoin de l’histoire industrielle de Bruxelles et de son port.

Le Port de Bruxelles dispose par ailleurs de deux autres grues patrimoniales : l’une d’elle installée au quai des Péniches (bassin Béco) et la troisième se trouvant à Anderlecht (bassin de Biestebroeck).

Le coût global du projet (déplacement de la grue, construction du skatepark et réaménagement de la berge) est d’1,3 millions d’euros, financés en partie par le Fonds européen de Développement régional (FEDER).


[12/12/2019] Source : https://port.brussels/fr/actualites/traversee-spectaculaire-du-canal-dune-grue-historique-dans-le-port-de-bruxelles
Projet de la Porte de Ninove - © Perspective Brussels
Le site dans l'état actuel - © Perspectives Brussels

La CRD remet un avis négatif sur le projet de PAD Porte de Ninove

Le Plan d’Aménagement Directeur (PAD) de la Porte de Ninove vient de faire l’objet d’un avis négatif, voté à l’unanimité, par la Commission Régionale de Développement (CRD). Pour rappel, ce plan permettrait l’édification de trois tours (dont la plus haute pourrait atteindre 90 mètres) qui induirait une densification extrême : 30 000 m² de logements supplémentaires dans un quartier déjà très dense. Le tout alors que plusieurs projets d’ampleur sont en cours de développement à proximité (Dépôt Design, Tour Brunfaut, ancienne imprimerie Hayez)

Dans son avis, la CRD estime que le terrain devrait plutôt laisser la place à un équipement et à un espace public. Elle pointe également le manque de prise en compte de la réalité socio-économique des quartiers avoisinants et le manque de vision globale et d’études cumulatives incluant les projets aux alentours. Sa position est claire : il ne faut pas construire de tours !

Durant l’enquête publique, habitants et associations se sont fortement mobilisés : 400 avis rendus contre cet urbanisme rétrograde rappelant les heures les plus sombres de la " Bruxellisation ",

Ce projet de PAD ne répond en aucun cas aux énormes besoins sociaux des habitants et risquerait en outre d’engendrer et d’exacerber les problèmes de mobilité dans un quartier déjà saturé, notamment en ouvrant la porte à la création massive de parkings souterrains.

L’avis de la CRD est sans équivoque et rejoint la voix des habitants et des nombreuses instances qui ont désapprouvé le projet. Si le Gouvernement régional fait le choix d'aller à l'encontre de cet avis, ce sera, sans équivoque également, au seul bénéfice des promoteurs immobiliers.


[11/12/2019] Source : https://www.rtbf.be/info/regions/bruxelles/detail_la-crd-remet-un-avis-negatif-sur-le-projet-de-pad-porte-de-ninove?id=10386165

Les petites et les grandes histoires du Ring de Bruxelles

La vitesse sur le ring de Bruxelles passera de 120 à 100 km/h. C'est l'objectif que s'est fixé le gouvernement flamand dans le cadre de son plan Energie-Climat 2021-2030. La Région bruxelloise qui gère une portion du ring de 5,5 kilomètres emboîtera le pas à la Flandre. Le ring, un nœud de circulation important autour de la Région bruxelloise drainant plusieurs dizaines de milliers de véhicules par jour. Mais quelle est l'histoire du ring et quels sont ses secrets? Voici le ring de Bruxelles, ses grandes et ses petites anecdotes.


[11/12/2019] Source : https://www.rtbf.be/info/regions/detail_les-petites-et-les-grandes-histoires-du-ring-de-bruxelles?id=10384679

A quand remonte la création du ring de Bruxelles?

L'idée de la création du ring a germé après la seconde guerre mondiale. Pour faire circuler les voitures autour de Bruxelles, il n'y avait jusqu'alors que la Petite Ceinture et la Grande ceinture (les boulevards militaires). Les premiers plans du futur ring sont dessinés en 1952. Mais la perspective de l'Exposition universelle de 1958 accélère d'abord le chantier des tunnels de la Petite Ceinture et les rénovations dans la ville. Seule la portion Grand-Bigard/Strombeek-Bever du ring sera tracée.

Jos De Saeger, ministre national des Travaux publics est l'artisan des aménagements routiers heureux et malheureux dans et autour de Bruxelles. Il fait reprendre les travaux du ring dans les années 70. Malgré la crise pétrolière et les retards, la plus grande partie du ring sera mise en service en 1978.

Le café de Léonard qui a donné son nom au carrefour. - © D. R.

Pourquoi le Carrefour Léonard porte-t-il ce nom?

Chaque matin et chaque soir, les bulletins d'informations routières citent le Carrefour Léonard, qui fait le lien entre le ring de Bruxelles et la E411 Bruxelles-Namur-Luxembourg. Mais d'où vient le nom du Carrefour Léonard? Il faut remonter à la fin du 19e siècle, comme nous la racontions déjà dans un précédent article. Sur l'ancienne chaussée de Wavre, à hauteur de Tervueren, au croisement avec un chemin qui traverse la Forêt de Soignes, se tient une roulotte, le bar ambulant "A l'ambiance - Estaminet - Chez Léonard". Léonard Boon, le patron, exerce illégalement. Les autorités réclament la fermeture de sa roulotte mais Léonard bénéficie d'une protection de choix, un client, le prince Baudouin, frère d'Albert Ier. La roulotte va grandir et le commerce va s'installer finalement dans du dur. Le café devient rapidement une institution et l'endroit, sur le chaussée de Wavre, va prendre le nom du café. Un lieu-dit pérennisé par l'ancien bourgmestre d'Auderghem et ministre Lucien Outers (FDF), au moment de l'inauguration du tunnel de 730 mètres, en 1983. La RTBF a couvert cette inauguration le 23 juin 1983.

L'échangeur de Grand-Bigard était un rond-point

L'échangeur de Grand-Bigard fait inévitablement penser à l'autoroute de la mer. Il fait le lien entre le ring et la E40 Bruxelles-La Panne. Mais avant de devenir un échangeur à quatre niveaux, l'échangeur était d'abord un grand rond-point. Aménagé en 1957, ce rond-point sera transformé dans les années 80 afin de fluidifier le trafic. Une photographie aérienne est visible sur ce site Internet dédié aux aménagements routiers belges. Le long du ring, à Grand-Bigard se trouve la sculpture en béton de Jacques Moeschal. En 1985, "Ce soir" faisait le point sur la vaste chantier de l'échangeur, surnommé le "monstre du Loch Ness" des travaux publics bruxellois.

L'échangeur de Drogenbos, des travaux inutiles pointés par Defossé

L'échangeur de Drogenbos a fait l'objet, en 1986, d'une séquence dans le "Journal des travaux inutiles" de Jean-Claude Defossé. L'échangeur devait permettre de relier Drogenbos à Uccle et Auderghem et donc de boucler du ring dans le sud de Bruxelles. Mais ce projet porté par le ministre De Saeger a affronté l'opposition farouche des Bruxellois. En 1972, l'Etat cède et abandonne. Ont pourtant été aménagés des ponts et des embranchements. Qu'en restent-ils aujourd'hui? La rue Emile Pathé notamment qui sert à Bruxelles Propreté et son Recypark. La rue surplombe le virage de Forest.

Le canal de Bruxelles - © Tous droits réservés

Bruxelles : un futur projet pour autoriser les baignades dans le canal

L’été dernier, les expériences de baignade en plein air à Bruxelles n’ont pas vraiment été une réussite… Et pour cause, la qualité de l’eau des espaces de baignade en plein air est relativement fluctuante à Bruxelles. En été, les fortes chaleurs et les précipitations peuvent rapidement changer la donne.

Le collectif Pool is Cool

Une seule expérience a pu aboutir, il s’agit de celle dans les étangs de la Pede à Anderlecht grâce au collectif Pool is Cool. Ce collectif a été créé par des citoyens bruxellois pour réintroduire la natation publique en plein air à Bruxelles. Ils souhaitent trouver des solutions plus structurelles et à terme pouvoir nager aussi bien dans les étangs que dans le canal.

Mais nager dans le canal n’est pas gagné puisque " le canal c’est l’avenir pour le transport de marchandises durables. Il faut s’imaginer que ces bateaux font plusieurs milliers de tonnes et on peut difficilement permettre à des baigneurs d’occuper le même plan d’eau ", témoigne Sylvain Godfroid, porte-parole du port de Bruxelles, " et il y a aussi le problème de la qualité de l’eau, il faut savoir que le canal à Bruxelles est le plus grand bassin d’orage pour la région et donc en cas de fortes pluies et quand les égouts sont saturés, il y a des systèmes qui permettent que les égouts se déversent dans le canal plutôt que dans la rue ".

À tout problème sa solution

Pour l’un des membres du collectif Pool is Cool, Paul Steinbruck : " Il y a beaucoup de possibilités pour l’avenir ", parmi les solutions envisagées : " peut-être avoir des étangs dédiés à la baignade, avec un système de filtrage, ou avoir dans le canal une piscine flottante comme c’est déjà le cas à Berlin ou Vienne ". Le port de Bruxelles est ouvert à la discussion. " Il y a plusieurs années, il y a déjà eu un projet de piscine flottante. Mais celui-ci ne sait jamais fait par manque de budget ", confie Sylvain Godefroid, " ce serait une bonne solution, ça élimine presque complètement le risque d’accidents avec les bateaux et ça élimine aussi les problèmes de l’eau du canal ". Toujours selon Paul Steinbruck, " si l’endroit est propice et qu’on peut assurer la sécurité des baigneurs, on peut l’imaginer ".

Le port serait prêt à accueillir le projet, mais ce n’est pas lui qui va le financer. Pool is Cool dit être en contact avec des sociétés privées qui pourraient bien être intéressées. Mais aucune date n’est avancée jusqu’ici… Le collectif Pool is Cool espère que cela se fera dans les 2 ou 3 ans.


[11/12/2019] Source : https://www.rtbf.be/info/regions/bruxelles/detail_bruxelles-un-futur-projet-pour-autoriser-les-baignades-dans-le-canal?id=10385288
L'immeuble et son reflet dans l'étang. Photo A. de ville de Goyet 2016 ©urban.brussels

Ancien siège social de la Royale Belge

Inscription définitive sur la liste de sauvegarde comme monument de la totalité de l’immeuble principal de l’ancien siège social de la Royale Belge et comme site d’une partie de son parc, sis boulevard du Souverain 25 à Watermael-Boitsfort. AG du 23/05/2019.

Plusieurs immeubles de bureaux édifiés à Bruxelles durant les années 1960 ont des qualités architecturales exceptionnelles, d’audace et de liberté de conception. Pour mieux comprendre cet élan moderne, rappelons que, après les reconstructions au lendemain de la guerre, alors que les architectes se tournent vers l’avenir, ils doivent rapidement répondre aux besoins d’un nouvel ordre économique dominé par le secteur tertiaire. Plusieurs entreprises désirant implanter leur siège dans la capitale font appel aux meilleurs d’entre eux. Pour répondre à cette demande, les architectes vont élaborer une nouvelle typologie architecturale.

Leurs réflexions aboutissent sur une série de points théoriques. En premier lieu, l’esthétique de l’architecture doit acter la puissance économique du secteur et doit refléter sa fonction spécifique. À cette nouvelle typologie doit être associée la modernité comme facteur de bien-être et de confiance en l’avenir. Les principes mis en place sont les suivants : les étages seront tous identiques, les bureaux modulables avec cloisons amovibles, les fenêtres conçues pour être ouvertes sans perturber le travail, la clarté et l’éclairage abondant et rendu économique par l’usage de néons, le sol des bureaux recouvert de moquette pour atténuer les bruits. Espaces d’accueil, espaces de classement, stockage d’archives, restaurant d’entreprise et place de parkings sont indispensables.

La Royale Belge est un témoin unique de cette nouvelle approche architecturale. Le siège de cette société d’assurance (fondée en 1853 - actuel AXA) est édifié de 1967 à 1970 selon les plans des architectes René Stapels (1922-2012) et Pierre Dufau (1908-1985).

Le site des anciennes verreries Houtart se trouve juste à côté du Point d'Eau à La Louvière - © Spaque

Bientôt une nouvelle vie pour le site des anciennes verreries Houtart à La Louvière

L’ancien site industriel des Verreries Houtart à La Louvière, situé juste à côté de la piscine "Le Point d’Eau" et à proximité de la gare du centre, va bientôt connaître une nouvelle vie.

Mais, avant cela, la société Spaque va commencer, cette semaine, à démolir certains anciens bâtiments. Puis, elle entamera une étude des sols et des eaux souterraines en vue d’entreprendre l’assainissement et la dépollution du site.

Ces bâtiments construits sur plus de deux hectares ont accueilli des activités de verreries dès le milieu du 19e siècle. Puis, successivement, s’y sont installés un marchand de bois, une fonderie et un dépôt de charbon.

La ville envisage désormais d’y créer une petite zone d’activités de loisirs en lien avec le Point d’Eau voisin.


[05/12/2019] Source : https://www.rtbf.be/info/regions/hainaut/detail_bientot-une-nouvelle-vie-pour-le-site-des-anciennes-verreries-houtart-a-la-louviere?id=10380876

CityGate : Plus de 90.000 m2 en développement à Cureghem

©citydev.brussels

Type de projet : Mixte

En 2010, le Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale nous a demandé de redynamiser la partie sud-ouest de Cureghem, à Anderlecht, et d’y développer, dans le cadre du contrat de quartier Canal-Midi, des projets mixtes.

Pour ce faire, nous avons progressivement acquis différents terrains situés à proximité de la Gare du Midi et du Canal, dont les rives sont transformées en Zones d’Entreprises en Milieu Urbain (ZEMU).

Au niveau de l'échelle d’intervention, CityGate revêt un caractère complexe et vaste. A terme, ce projet changera le visage du quartier sur une superficie totale de plus de 90.000 m². Le programme CityGate se décline en trois projets, CityGate I, CityGate II et CityGate III, chacun bénéficiant d'une identité propre.

CityGate I a pour objectif de répondre aux besoins du quartier en logements, en activités économiques et en équipements afin d’en faire un « quartier charnière » entre le quartier Cureghem, la gare du Midi et les projets à venir le long du canal.

CityGate II, sur le site de l’ancienne usine pharmaceutique Vesdre Continental devrait intégrer des activités économiques, des commerces, du logement, des écoles et des espaces publics.

CityGate III, sur le site de l’ancienne usine Leonidas et situé en zone de forte mixité devrait intégrer logements, équipements et un espace public vert.


Plus de détails ci-dessous

Source : https://www.citydev.brussels/fr/projets/citygate

CityGate I : Un « quartier charnière » aux portes du centre-ville

Type de projet : Mixte

Contexte

Le projet CityGate I situé entre la rue Docteur Kuborn, la rue des Deux Gares et la rue des Marchandises est un vaste projet de renouveau réparti sur trois parties d’îlots, dont le nom est donné par une des voiries qui le bordent: Kuborn, Marchandises et Goujons.

CityGate I a fait l’objet d’une réflexion urbanistique menée en étroite collaboration avec la commune d’Anderlecht et la Région qui a abouti à un master-plan. Celui-ci vise à reconstituer une nouvelle trame urbaine à proximité du tissu dense du quartier Cureghem qui relie le site aux quartiers avoisinants, notamment par le réaménagement de l’espace public et la création d’un quartier véritablement mixte : répondant aux besoins en logements, en activités économiques et en équipements. Ainsi, la cohésion urbanistique et sociale est renforcée par le projet CityGate I qui fait fonction de « quartier charnière » entre Cureghem, la gare du Midi et les projets à venir le long du canal.

Kuborn, première partie d’îlot de CityGate I, est aujourd’hui en chantier. Le projet comporte 118 logements conventionnés et un espace commercial de 444m² au coin de la rue des Deux Gares.

Marchandises, le second îlot de CityGate I, est situé entre le chemin de fer et la rue des Marchandises. Le programme très diversifié veut associer 96 logements conventionnés, un lieu d’accueil pour la petite enfance (crèche communale bénéficiant d’un financement européen FEDER- Fonds européen de développement régional), de l’activité productive, des espaces polyvalents (commerce, bureau, équipements,…), et introduit un concept novateur en matière de mixité : le Bâtiment à Affectations Multiples (BAM). Comme son nom l’indique, cet immeuble a pour vocation de faire cohabiter le logement avec tout type d’activités via un système répétitif d’espaces modulaires. La répartition entre les différentes affectations se fait suivant un pourcentage défini dans le master plan et surtout dans le permis de lotir.

Goujons, le troisième îlot situé à l’angle de la rue des Goujons et de la rue Prévinaire, sera affecté à 4.400 m² de logements conventionnés et à un centre social et de santé intégré (CSSI) d’environ 1.500 m². Le CSSI comprendra une maison médicale ainsi qu’une consultation ONE. Ce programme fait l’objet d’une belle collaboration entre citydev.russels et Médecins du Monde, qui a obtenu des subsides européens (FEDER) pour financer la construction du volet médical du projet. La création de ce CSSI vise, entre autre, à améliorer l’offre de santé dans les quartiers en difficulté de Bruxelles.

Enfin, une autre collaboration est mise en place avec la Région et la commune d’Anderlecht afin de permettre une uniformisation dans l’aménagement des espaces publics du quartier. Ainsi l’aménagement de la place des Goujons sera réalisée dans le même esprit que les futurs espaces publics qui seront développés dans le cadre de la réalisation du PPAS Biestebroeck (Plan particulier d’Affectation du Sol).

Partenaires

Kuborn

  • Architecte : BURO II Archi+I

  • Promoteur : Pargesy – Kempenland – Belfius Immo

Marchandises

  • Architecte : A2M, Urban Platform, ORG

  • Promoteur : Kairos

Goujons

  • Architecte : BAEB

  • Promoteur : Immo Louis De Waele

Planning

Kuborn

  • Démarrage chantier : août 2017

  • Fin de chantier : fin 2020 (estimation)

Marchandises

  • Attribution du marché : juin 2018

  • Démarrage chantier : février 2021 (estimation)

  • Fin de chantier : octobre 2022 (estimation)

Goujons

  • Attribution du marché : octobre 2018

  • Dépôt du permis d'urbanisme : février 2019

  • Obtention du permis : fin 2019 - début 2020

  • Démarrage du chantier : juin 2020 (estimation)

Source : https://www.citydev.brussels/fr/projets/citygate-i

CityGate II : Plus de 90.000 m2 en développement à Cureghem

Type de projet : Mixte

Nous avons acquis en novembre 2015 l’ancienne usine pharmaceutique Vesdre Continental pour y développer un projet d’envergure, exemplaire au niveau de la mixité sociale et fonctionnelle.

Parallèlement à notre acquisition de ce site en 2015, la Société de Logement de la Région de Bruxelles-Capitale (SLRB) a acheté l’ancien site AMP, en mitoyenneté avec notre site.

Nous y avons vu une opportunité unique de collaborer avec un autre acteur public pour développer un projet ambitieux dans le cadre des prescriptions de la Zone d’Entreprises en Milieu Urbain (ZEMU), des enjeux du Plan Canal et du Plan Particulier d’Affectation du Sol (PPAS) Biestebroeck.

Nous avons donc décidé de lancer un marché conjoint. La réalisation de ce marché a été motivée par la volonté d’une approche régionale cohérente dans l’aménagement du site (optimisation des surfaces, projet urbain plus cohérent) et le développement de synergies entre les programmes initiaux (mutualisation d’espaces ou d’équipements).

En attendant le démarrage du chantier et afin de rendre vie à ce quartier délaissé, nous avons fait appel à la SPRL Entrakt pour gérer un projet d’occupation temporaire. Le fruit de cette collaboration est le Studio CityGate qui accueille de manière transitoire des ateliers d’artistes, un pôle culturel, social et économique, des équipements collectifs et un skate park.

Caractéristiques du projet

Infrastructure

  • Environ 397 logements (277 sociaux SLRB et 120 conventionnés citydev.brussels)

  • Une école fondamentale francophone à pédagogie active de 500 élèves et une école secondaire francophone du degré inférieur à pédagogie active de 750 élèves

  • Environ 15.000 m² d’activités économiques (5.000 m² pour citydev.brussels et 9.600m² pour la SLRB). Ces locaux seront destinés à la vente et à la location.

  • Des places de parkings nécessaires au projet

Au coeur de la mixité fonctionnelle

L’équipe gagnante, rassemblée sous forme de Société Momentanée SBa/KSA/AHA/noA, a pris le parti fort d’aller au bout de la mixité fonctionnelle dans le projet proposé et de ne pas « cacher » l’activité économique. Au contraire, elle permet des interactions entre les différents occupants du site. Travailler, vivre et apprendre se côtoient. L’insertion d’activités et de lieux communautaires ouverts au public tels que cafés, cantine restaurant, bibliothèque, salle de sport, permettra de faire du projet « une destination », de limiter l’enclavement et d’augmenter le degré de communication entre les groupes d’individus : dirigeants d’entreprise, travailleurs, enseignants, élèves, habitants, visiteurs. Un nouveau quartier urbain sera créé tout en maintenant des liens et des relations physiques avec le quartier adjacent. Le projet s’inscrit d’ailleurs dans un contexte culturel et local existant et fait la part belle aux projets d’occupation temporaire, tâchant de trouver une continuité aux activités déjà présentes sur le site.

Partenaires

  • Architecte : équipe internationale composée des bureaux noAarchitecten, Sergison Bates architects, Korteknie Stuhlmacher Architecten, Aurélie Hachez Architecte, BOOM Landscape, Group D, Détang Engineering, Antea Group, daidalos peutz, CODIVES, formant la Société Momentanée SBa/KSA/AHA/noA

  • Promoteur : /

Planning

  • Lancement du marché avec SLRB : juin 2017

  • Attribution du marché : août 2019

  • Début du chantier : février 2022 (estimation)

  • Fin du chantier : février 2025 (estimation)

Source: https://www.citydev.brussels/fr/projets/citygate-ii

CityGate III : Reconversion de l’ancienne usine Leonidas

Type de projet : Mixte

Le site de l’ancienne usine Leonidas a été acquis en octobre 2016. Cette zone d’une superficie d’un hectare est implantée en Zone de Forte Mixité au PRAS. C’est pourquoi nous souhaitons y développer un programme exemplaire au niveau de la mixité des fonctions et de l’intégration urbaine.

Le projet prévoit de construire 16.000 m² de logements, 2000 m² destinés aux PME, 1000 m² d’équipements et 1000 m² de commerces. Les liaisons piétonnes dans la zone Cureghem seront renforcées par un espace public qui résulte de la collaboration entre citydev.brussels et Bruxelles Environnement.

Le bâtiment est en bon état et en attendant sa reconversion en 2021, celui-ci est utilisé par une dizaine d’entreprises pour diverses occupations temporaires telles que des activités économiques (construction, menuiserie, stockage, …), des activités s’inscrivant dans l’économie circulaire (récupération et valorisation de matériaux issus de démolition) et des activités à plus-value sociale pour le quartier (salle de foot indoor).

Source : https://www.citydev.brussels/fr/projets/citygate-iii

MolenWest : une nouvelle occupation temporaire, à côté de la Gare de l’Ouest à Molenbeek

©sau-msi.brussels - 1010 Architecture & Urbanisme
©sau-msi.brussels - 1010 Architecture & Urbanisme

Des espaces pour des activités sportives, des containers pour les animations ludiques et créatives d’associations du quartier à destination d’un public jeune, un fablab accessible aux riverains : telles sont les principales composantes de MolenWest. Cette nouvelle occupation temporaire, initiée par la Société d’Aménagement Urbain et la commune de Molenbeek, prendra place sur un site appartenant à la Région de Bruxelles-Capitale.

Ce terrain de 4.500 m2 est situé au coin de la chaussée de Ninove et de la rue Alphonse Vandenpeereboom, juste à côté de l’entrée de la station de métro Gare de l’Ouest. La Région planche sur la définition de sa future occupation définitive. En attendant, pour une période actuellement prévue pour trois ans, la Société d’Aménagement Urbain (SAU) et la commune de Molenbeek ont collaboré pour y permettre une occupation temporaire. Avec comme objectif de répondre à des besoins du quartier qui entoure cet important pôle de transports publics. Il a été décidé d’y aménager des espaces provisoires pour que les associations actives dans le quartier puissent y mener leurs activités, sur base du programme du Contrat de Quartier Durable « Autour du Parc de l'Ouest » et du diagnostic du Contrat de rénovation urbaine « Gare de l’Ouest » (CRU 3). [...]

[...] MolenWest, pôle associatif et espace public

Contexte :

L’aménagement est un projet transitoire du Contrat de Rénovation Urbaine (CRU) « Gare de l’Ouest » aménagé par la Société d’Aménagement Urbain (SAU) et donné en gestion à la commune de Molenbeek.

Les espaces aménagés par la SAU sont mis gratuitement à disposition à des associations qui occuperont les lieux.

Les petits aménagements (peintures, mobiliers urbains) seront effectués lors d’un « chantier participatif » qui associera la commune, la SAU, les associations occupantes, leurs publics et les habitants volontaires afin que les usagers du futur site participent à sa création et se l’approprie.

Le développement de ce site et les projets sélectionnés permettent de répondre aux besoins du quartier : manque d’espace public et d’espace de rencontres, soutien scolaire, activités sportives, soutien en insertion socio-professionnelle et activités culturelles (artistiques, culinaires…), le tout dans une dynamique intergénérationnelle.

Les porteurs de projet sont soutenus financièrement par le Contrat de Rénovation Urbaine (CRU) « Gare de l’Ouest » et/ou par le Contrat de Quartier Durable (CQD) « Autour du Parc de l’Ouest ». Il s’agit d’associations déjà implantées ou qui vont s’implanter durablement dans le quartier.

Associations/Occupations :

Centrum West D’Broej ; Sport2be ; Samen Voor Morgen (Ensemble pour demain) ; La Rue ; FabLab de la Maison des Cultures et de la Cohésion Sociale ; Antenne CQD Autour du Parc de l’Ouest et CRU Gare de l’Ouest ; ABEF


[26/11/2019] Source : http://www.sau.brussels/fr/actualites/molenwest-une-nouvelle-occupation-temporaire-cote-de-la-gare-de-louest-molenbeek

Musée royal de l'Armée

Classement par extension comme monument des éléments (mobilier et objets) faisant intrinsèquement partie du décor scénographique des Salles Historique et Technique situées dans les galeries courbes (Nord) du Musée royal de l’Armée, sis parc du Cinquantenaire à Bruxelles.

©patrimoine.brussels
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Le site du Cinquantenaire, le parc et ses monuments, est un projet majeur d’embellissement de la ville au XIXe siècle. Les grandes halles, qui s’édifient au rythme des expositions nationales et universelles, abritent actuellement les collections des Musées nationaux (Armée et d’Histoire Militaire, Autoworld, Musées royaux d’Art et d’Histoire) formant un ensemble emblématique classé par AG du 22/4/2004.

Le Musée royal de l’Armée, installé sur le site depuis 1923, occupe deux salles qui se situent dans l’hémicycle nord édifié en 1888 pour le Concours international des Sciences et de l’Industrie. Ces deux salles parallèles l’une à l’autre et de forme courbe sont dites «Historique» et «Technique».

La scénographie de ces salles a été mise en place par le premier conservateur Louis Leconte qui chercha à opérer une symbiose entre l’espace architectural si particulier et son dispositif muséal.

Chaque salle se déploie en longueur selon un arc de cercle, sous une charpente métallique vitrée. L’accrochage est celui d’un «musée de collection» tel qu’il fut créé en Europe au XIXe siècle. La quantité impressionnante d’objets dans les vitrines (armes, uniformes, mannequins), la présence massive d’œuvres d’art (peintures et sculptures) et l’accrochage serré est typique de la muséographie du XIXe siècle. Le mobilier en bois de chêne est d’origine : vitrines monumentales, tablettes vitrées et socles de bustes.

Au centre de la salle Historique, les canons en ligne semblent partir au front. La hauteur imposante des murs ornés de drapeaux déployés évoque un défilé militaire. Les bustes des personnages qui ponctuent le défilé sont propres à susciter fierté et admiration. Il se dégage des lieux une ambiance particulière d’immersion et d’authenticité qui incite à la découverte.

Cette scénographie est unique dans le sens qu’elle reflète la pensée d’une époque et allie à l’intérêt artistique (œuvres d’art et modes vestimentaires), l’intérêt pour les faits historiques (sociaux, économiques) et l’évolution des techniques et de l’art de la guerre.


[22/11/2019] Source : http://patrimoine.brussels/news/musee-royal-de-larmee-1
©patrimoine.brussels

Guido Vanderhulst est décédé : il était le défenseur du patrimoine industriel

Le Bruxellois Guido Vanderhulst est décédé ce week-end.

Fondateur et ancien directeur de La Fonderie, il était une haute figure des musées bruxellois et de l’archéologie industrielle de la capitale.

Il était également président de l’association Bruxelles Fabriques et l’auteur de nombreux articles sur le patrimoine industriel, social et portuaire de Bruxelles.

■ Un reportage de Thomas Destreille et Yannick Vangansbeek



[19/11/2019] Source : https://bx1.be/news/guido-vanderhulst-est-decede-il-etait-le-defenseur-du-patrimoine-industriel/

Colloque Saving The Web

Lisez les conclusions du colloque du 18 octobre 2019 et téléchargez les présentations.

Le 18 octobre dernier a eu lieu, à KBR, le colloque ‘Saving the Web : the Promise of a Belgian Web Archive’. Celui-ci était organisé par les chercheurs du projet de recherche PROMISE visant à élaborer une stratégie fédérale pour la conservation du web belge. L’archivage du web est clairement un sujet majeur car l’événement a attiré pas moins de 107 participants de Belgique et ailleurs.

Source : https://www.kbr.be/fr/colloque-saving-the-web/

Une nouvelle caserne des pompiers bruxellois à Anderlecht d'ici 2024

Le site de la future caserne des pompiers à Anderlecht - © Tous droits réservés

La Région bruxelloise a annoncé vendredi le lancement de la procédure en vue de concevoir une nouvelle caserne des pompiers ainsi qu'une grande infrastructure sportive de quartier à Anderlecht. Le projet vise une construction neuve d'environ 5.700 m² bruts, dont environ 1.300 m² pour une grande salle de sport ouverte à tous. La nouvelle caserne s'érigera au 409, chaussée de Mons, entre le canal et celle-ci, à Anderlecht. Son ouverture est prévue en 2024.

Concrètement, la Société bruxelloise d'Aménagement Urbain (SAU) a lancé vendredi un avis de marché dans ce sens. La SAU pose ainsi le premier acte en vue de la conception de la future caserne et, plus largement, d'une infrastructure durable ouverte sur le quartier.

Une modernisation des casernes de pompiers

Selon le ministre-président Rudi Vervoort (PS), le projet s'inscrit dans une logique de modernisation des casernes du SIAMU à l'échelle de la Région-capitale. Il vise aussi à dynamiser la mixité de fonctions, et à utiliser au mieux les moyens financiers, ainsi que les terrains disponibles.

Le secrétaire d'Etat en charge du SIAMU, et de l'Urbanisme, Pascal Smet a quant à lui souligné que ce projet se voulait "emblématique d'une ville qui, en leur offrant une infrastructure adéquate, respecte ses pompiers et d'un Région qui pense ses nouveaux aménagements pour les quartiers et tous ses habitants".

D'après M. Smet, les espaces du futur complexe seront mutualisés afin d'optimiser au mieux l'usage du site et des financements publics. Les pompiers ont besoin d'une salle omnisports pour leur entraînement mais ils ne l'utilisent pas en permanence, raison pour laquelle il a été convenu de l'agrandir et de l'ouvrir au public en dehors des heures dédiées au SIAMU.

Par ailleurs, le site permettait de réaliser des salles complémentaires. Un programme d'équipement sportif de quartier s'est ainsi dégagé en plus de la caserne.

RTBF

[14/11/2019] Source : https://www.rtbf.be/info/regions/bruxelles/detail_la-nouvelle-caserne-des-pompiers-bruxellois-se-situera-a-anderlecht?id=10361561

Relance du chantier de rénovation de 17 maisons de la cité-jardin du Bon Air

Le Foyer Anderlechtois a relancé le chantier de rénovation de 17 maisons de la cité-jardin du Bon Air ce 8 novembre, à la rue du Bonheur à Anderlecht.

Ce chantier constitue le deuxième lot du programme de rénovation complète de 86 maisons des cités-jardins du Bon Air et de La Roue. D’autres lots suivront progressivement.

Le chantier initial a été interrompu suite à de multiples perturbations que l’entreprise en charge des travaux n’a pas été en mesure de régler. 6 maisons ont malgré tout pu être inaugurées en septembre 2018 grâce au travail réalisé par une entreprise à finalité sociale. Aujourd’hui, le Foyer Anderlechtois espère que son nouveau partenaire, l’entreprise Thomas & Piron Rénovation, mènera à bien la suite des travaux et que ce chantier permettra un embellissement global de la cité.


[09/11/2019] Source : http://www.slrb.irisnet.be/fr/professionnel/quoi-de-neuf/actualites/relance-du-chantier-de-renovation-de-17-maisons-de-la-cite-jardin-du-bon-air

Tour et Taxis: la Drève von Thurn und Tassis deviendra finalement la Drève Anna Boch

Anna Boch qui acquit la seule oeuvre de Van Gogh de son vivant. - © D. R.
La site de Tour et Taxis, vu du ciel. - © GOOGLE

Changement sur le site de Tour et Taxis. La future Drève von Thurn und Tassis, l’artère principale qui coupe le site entre l’avenue du Port et le parc géré par Bruxelles Environnement, va finalement s’appeler Drève Anna Boch. Anna Boch, artiste peintre décédée à Bruxelles en 1936 est l’une des figures belges de l’impressionnisme. Fille de Victor Boch, fondateur de la faïencerie Royal Boch-Keramis à La Louvière, Anna Boch a été la seule femme membre du cercle d’artistes très masculin "Le Groupe des XX". Anna Boch reste également dans l’histoire : c’est à elle que Vincent Van Gogh vendra sa seule toile de son vivant, "La Vigne rouge", peinte en 1988.

La Ville de Bruxelles va donc lui rendre hommage au travers d’une artère. Mais ce n’était pas le choix initial. "Il y a eu tout un parcours participatif l’an dernier. Les participants ont pu proposer une série de noms", rappelle Ans Persoons (One. Brussels), échevine de l’Urbanisme. Ce concours, initié par l’ancienne majorité, l’échevin MR Geoffroy Coomans de Brachene et le promoteur immobilier privé Extensa avait reçu près de 1400 propositions pour les 27 voiries qui traversent ou vont traverser Tour et Taxis, appelé à devenir un nouveau quartier mêlant bureaux, logements et espace vert.

Les nouvelles appellations des rues de Tour et Taxis. - © Extensa

"Mais nous avons trouvé qu’il n’y avait pas assez de noms de femmes. Nous sommes actuellement dans un mouvement, à la Ville de Bruxelles, visant à féminiser les noms de rues. C’est une façon de leur donner une place dans l’histoire et dans l’espace public. A Tour et Taxis, nous avons trouvé qu’il y avait une occasion à saisir en nommant plusieurs rues, pas seulement des petites rues." Lors du concours organisé l’année dernière étaient déjà acquises les rues Chantal Ackerman (cinéaste belge) et Isala Van Diest (première femme belge médecin).

Après adoption par le conseil communal le 18 novembre prochain, le dossier sera traité par les services afin que la nouvelle appellation soit rapidement effective de manière officielle. Selon Ans Persoons, le changement de dénomination s’est fait en concertation avec le promoteur immobilier Extensa.

Rappelons que Thurn und Tassis est la famille qui a organisé un service postal de premier plan en Europe, dès le 16e siècle.

Déception

Geoffroy Coomans de Brachene, aujourd'hui élu dans l'opposition exprime en tout cas sa déception quant à ce revirement. "Quelle tristesse pour ce grand concours participatif que l'on oublie totalement", explique-t-il à la RTBF. "De plus, il était tout à fait possible de trouver un autre espace pour Anna Boch. Lors du processus participatif, des noms de femmes ont été proposées mais soit il s'agissait toujours des mêmes soit il pouvait y avoir un souci avec d'autres communes qui avaient déjà choisi le même nom, comme Maurane à Schaerbeek. Ce qui aurait pu engendrer des soucis en terme de navigation et de GPS. Par ailleurs, il ne faut pas oublier que la Commission royale de Toponymie qui encadre l'attribution des noms de rues en Belgique recommande de choisir des noms locaux ou de personnalités décédées depuis 50 ans afin d''éviter des attributions sous le coup de l'émotion. Enfin, il faut savoir que la plupart des noms attribués pour les artères de Tour et Taxis n'auront pas de reconnaissance officielle, raison pour laquelle certaines ont adopté des noms liés à l'alimentation. Et si le nom de Thurn und Tassis avait été choisi à l'époque pour une des drèves, c'est parce qu'il n'y avait pas de site à Bruxelles rendant hommage à cette famille."

Karim Fadoul -- RTBF


[13/11/2019] source : https://www.rtbf.be/info/regions/detail_tour-et-taxis-la-dreve-von-thurn-und-tassis-deviendra-finalement-la-dreve-anna-boch?id=10363192

Vanuit het Brusselse museum voor arbeid en industrie in Molenbeek, overloopt Margot Otten het belangrijkste nieuws uit Brussel van afgelopen week.

©Beliris
©Beliris

Boulevards du Centre : réaménagement de la place Fontainas

Ce 28 octobre 2019 débutent les travaux de réaménagement de la place Fontainas. Ces travaux seront réalisés en 3 phases successives.

Durant la phase 1, les travaux se concentrent sur les trottoirs et le long des façades des immeubles. Ils commencent par les zones à proximité de la rue du Marché au Charbon. Ces parties latérales de la place sont démontées pour être réaménagées de plain-pied. La fin de cette phase est prévue pour fin décembre 2019, sous réserve de conditions météorologiques favorables.

La phase 2 commence début janvier 2020, après les congés du bâtiment. Elle concerne la moitié de la place du côté de la rue des Bogards et la rue du Marché au Charbon (trottoirs exclus). Des interventions sont aussi prévues aux entrées du boulevard Lemonnier et de la rue des Bogards. Une fois démontées, ces zones sont aménagées pour accueillir les plantations qui viendront embellir cette partie de la place Fontainas. La fin de cette phase est prévue pour mars 2020, sous réserve de conditions météorologiques favorables.

La phase 3 concerne l’autre moitié de la place, du côté du bâtiment de la CGSP, réalisée de fin février à fin avril 2020. Une communication plus détaillée concernant ces travaux sera faite ultérieurement.

Plus d'info dans l'avis riverains.


[29/10/2019] Source : http://www.beliris.be/actualites/debut-travaux-place-fontainas.html

Conservatoire : étude de l’orgue

Hier, l'orgue a sonné pour la première fois en 15 ans dans la salle de concert du Conservatoire Royal à Bruxelles. L’expert en orgue, Koos van de Linde, est assis au clavier et nous montre ce dont ce majestueux instrument est encore capable. "Il est malade", souligne-t-il, "il ne sonne pas comme il devrait."

Beliris s'entoure d'experts

Monsieur van de Linde est venu spécialement d'Allemagne pour une visite technique qui a pour but de discuter des résultats de son étude de l'orgue avec les bureaux d'études Origin-A2RC-FVWW et divers autres experts en orgues qui conseillent Beliris sur ce sujet spécifique, tels que les organistes Luk Bastiaens, Jean Ferrard et Benoît Mernier, membres du Comité des orgues. Ensemble, ces experts discutent de la meilleure approche à suivre pour que ce phénix renaisse de ses cendres.

Un instrument unique et précieux

L'orgue de la salle de concert est l'un des orgues historiques les plus précieux de Belgique. Seul le conservatoire de Moscou dispose d'un tel instrument dans un context académique. Il a été construit en 1880 par l'un des plus grands facteurs d'orgues de tous les temps, Aristide Cavaillé-Coll. Même dans son œuvre, cet orgue occupe une place importante car Cavaillé-Coll le cite à titre d’exemple.

Malgré une transformation extrême en 1960, le noyau de l'orgue a été préservé. Les grandes qualités de cet instrument sont donc cachées mais n’ont pas tout à fait disparues. Cependant, l’orgue n’est plus en état de marche depuis un certain nombre d’années car la traction électrique était dans un état tel qu’il présentait un risque d’incendie.

Les égouts de Bruxelles : le nouvel Eldorado ?

Les égouts bruxellois regorgent de richesses et notamment de métaux précieux comme l’or ou l’argent. Voilà pourquoi des chercheurs, de l’ULB, de la VUB et de l’institut Meurice sont en train de développer un procédé pour les extraire des boues résiduaires des stations d’épurations. Un procédé à la fois économique et écologique.

Les alchimistes des égouts

A côté des métaux lourds (plomb, zinc, cuivre), les métaux précieux (or, argent, platine) finissent eux aussi très souvent dans les eaux usées. Ils proviennent de l’érosion de bijoux, de l’utilisation dans des médicaments ou dans des agents antibactériens ou encore des pots catalytiques. Alors avec leur nouveau projet intitulé Sublimus, ces scientifiques se présentent un peu comme "les alchimistes des égouts. On va transformer la boue de stations d’épuration en métaux valorisable. C’est notre objectif" explique Gilles Bruylants, ingénieur chimiste, professeur à l’école polytechnique de l’ULB.

Selon les premières estimations encore peu précises, les chercheurs tablent sur la récupération d’une une dizaine de kilos d’or, d’une petite centaine de kilos d’argent et d’un demi-kilo de platine.

Il ne faut pas oublier que le prix du métal ne va faire qu’augmenter. Il arrivera donc un jour où le coût du traitement sera inférieur aux bénéfices produits par celui-ci

C’est grâce à des bactéries que ces chercheurs pensent pouvoir extraire les métaux de ces boues. Des métaux dont les sources traditionnelles seront épuisées d’ici une vingtaine d’années. Ce procédé de récupération présente donc un double intérêt: économique et écologique. "Il ne faut pas seulement considérer de manière très froide, par calcul, la valeur représentée par ces métaux, qui effectivement, à l’heure actuelle, au prix du métal, ne justifie probablement pas la mise en œuvre du procédé qui va coûter plus cher que ce que le métal ne va rapporter. Mais le coût lié au traitement de ces boues va dans le même temps être supprimé parce qu’on va les transformer en une ressource plutôt qu’en déchet comme elles le sont à l’heure actuelle. Et puis il ne faut pas oublier que le prix du métal ne va faire qu’augmenter. Il arrivera donc un jour où le coût du traitement sera inférieur aux bénéfices produits par celui-ci".

Ces boues d’égout ne sont pas encore le nouvel Eldorado mais elles pourraient le devenir. Ces scientifiques espèrent en tout cas que leur technique sera au point d’ici 5 ans.

Pierre Vandenbulcke. RTBF

Delta Herrmann-Debroux

©perspective.brussels

perspective.brussels élabore la stratégie de développement pour le territoire s’étendant de part et d’autre de l’autoroute E411, de la frontière régionale au site Delta.

Le périmètre urbain Delta Hermann-Debroux, aux abords de l’autoroute E411 à l’entrée de Bruxelles, présente une large variété d’espaces et d’activités : forêt inscrite au Patrimoine de l’Humanité, centre sportif de haut niveau, hypermarché, ancienne voie de chemin de fer reconvertie en promenade, implantations de la Commission européenne, nœud de transports publics essentiel pour la Région, Université libre de Bruxelles, école japonaise, futur hôpital, etc.

Ces atouts n’empêchent pas le quartier de manquer de cohérence urbanistique et spatiale. Les activités n’entretiennent que peu de relations entre elles et les infrastructures routières constituent souvent des barrières visuelles et physiques.

Renforcer la cohérence et la qualité de vie

En vue de récréer cette entrée de ville et de modifier son paysage, le Gouvernement bruxellois a demandé à perspective.brussels de piloter le plus vaste (et le plus long - 6 km) Plan d'Aménagement Directeur (PAD). Ce plan envisage une transformation de l’espace qui pourra être réalisée par étapes.

Un concours a permis de désigner une équipe pluridisciplinaire internationale, composée des urbanistes de ORG SQUARED, des paysagistes de D’ici-là, des experts en mobilité Sweco, des spécialistes de l’évaluation des incidences environnementales Aries et du bureau de participation citoyenne Common Ground.

Une première idée, proposée à l’occasion du concours, est de relier physiquement la station de métro Demey au site du shopping d’Auderghem avec une vaste esplanade piétonne. Le trafic automobile sera dévié de l’autre côté de l’infrastructure de métro, en bordure des immeubles de bureaux.

Des projets concrets pour le quartier Delta Herrmann-Debroux

Parallèlement au travail de revalorisation de l’espace public, la plupart des sites du territoire Delta - Herrmann-Debroux sont en phase de redéveloppement ou de rénovation, voire de reconversion.

Triomphe

Le redéveloppement du site Triomphe (compris entre le boulevard du Triomphe, l’avenue Jules Cockx et la ligne de chemin de fer L26), aujourd’hui occupé par des bâtiments de bureaux monofonctionnels, vise le développement d’un ensemble bâti singulier et mixte.

Beaulieu

Le site de Beaulieu, occupé actuellement par la Commission européenne, a pour vocation d’être une zone de transition entre une partie très urbaine (Delta et rue Jules Cockx) et une partie plus paysagère (vallée du Watermaelbeek). On y retrouve aujourd’hui une barrière de bâtiments monofonctionnels de bureaux. Ainsi, l’objectif est d’amener une meilleure intégration urbaine et davantage de mixité programmatique sur cet site.

Triangle

L’ambition pour ce site, actuellement en friche et caractérisé par une infrastructure (lignes de chemin de fer L26, L26/2 et L161) très présente, est de le désenclaver et de l’intégrer aux dynamiques urbaines en aménageant des espaces publics et en favorisant le développement d’un quartier mixte (équipements, logements et espaces verts).

Delta (P+R et site STIB)

Le redéveloppement du site de Delta, actuellement occupé par un P+R et le dépôt STIB, a comme vocation de « Compléter la ville ». L’objectif est de créer un nouveau quartier mixte (logements, activités, équipements), offrant des connexions urbaines et qualitatives là où se trouve actuellement un large parking à ciel ouvert.

Demey

Le site Demey présente les caractéristiques d’un retail park de périphérie : un espace peu dense, s’étalant sur une parcelle très importante et organisé autour d’un parking à ciel ouvert, chaque grande surface occupant un bâtiment propre. L’ambition est de restructurer profondément ce site en développant une mixité programmatique afin de créer une vie urbaine active


Consultation citoyenne

Pour accompagner le développement du quartier, perspective.brussels a organisé des réunions d’information et de participation pour alimenter le Plan d’Aménagement Directeur (PAD) grâce à l’expertise des habitants et usagers du quartier. Une première réunion a eu lieu le 20 novembre 2017. Les deux suivants en juin 2018, dans le cadre de la semaine des projets urbains. Le 20 juin 2018 perspective a organisé une réunion à la commune d'Auderghem (au Centre Culturel), avec environ 350 participants.

Conformément à l’article 3 §4 de l’arrêté du 3 mai 2018 relatif au processus d’information et de participation du public, préalable à l’élaboration des projets de plan d’aménagement directeur, les comptes-rendus des débats tenus lors des réunions du 4 juin et du 5 juin ont été publiés sur le site de perspective (endéans les 15 jours après la date de la réunion concernée).

Plus d’informations sur la semaine des projets urbains.

Approbation par le Gouvernement en 1ere lecture

Après deux années de travail, de dialogue avec les acteurs privés et publics, et de concertation citoyenne, le projet de Plan d’Aménagement Directeur (PAD) Herrmann-Debroux a été approuvé en première lecture par le Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale ce 16 mai 2019.

L’objectif premier du projet de PAD vise l’amélioration de la qualité de vie des Bruxellois en générale et des Auderghemois en particulier.

Le réaménagement de l’axe E411 en boulevard urbain est une des ambitions principales du projet Herrmann-Debroux. Il s’agit de transformer cette infrastructure en support de mobilité multimodale capable de reconnecter les quartiers et de faciliter les déplacements pour les piétons et cyclistes.

Ce nouvel aménagement permet aussi de traiter de manière plus ambitieuse certains sites stratégiques présents dans le périmètre du projet :

  • le site Triomphe, compris entre le boulevard du Triomphe, l’avenue Jules Cockx et la ligne de chemin de fer L26 ;

  • le site Delta, occupé par le dépôt de la STIB et le P+R ;

  • le site Triangle, compris entre les 3 lignes de chemin de fer L26, L26/2 et L161 ;

  • le site Beaulieu, occupé actuellement par les bureaux de la Commission européenne ;

  • le site Demey, occupé actuellement par le retail park Redevco.

Ceux-ci sont repensés pour garantir une mixité des fonctions urbaines, permettre le développement d’équipements, d’espaces publics et d’espaces verts.

Ce projet de PAD constitue la première étape d’un processus de transformation urbaine et propose une vision ambitieuse pour cette entrée de ville à l’horizon d’une dizaine d’années.

Enquête publique 2019

Du 10 octobre au 9 décembre 2019, le projet de Plan d’Aménagement Directeur (PAD) "Delta-Herrmann-Debroux" est soumis à une enquête publique dans les communes d’Auderghem, de Watermael-Boitsfort, d’Ixelles, de Woluwe-Saint-Pierre, de Woluwe-Saint-Lambert, d’Uccle, d’Etterbeek, et de la Ville de Bruxelles.

©perspective.brussels

Parc du Cinquantenaire : Les statues sont prêtes !

La restauration des statues est terminée et la différence est frappante.

Les statues en pierre ont été nettoyées à l'aide d'un micro-sablage à base d'eau et de particules de noix. Différentes méthodes ont été utilisées pour éviter d'endommager la patine d'origine ou la pierre. Les pièces disparues ou trop érodées ont été remplacées. Enfin, les images ont reçu une couche protectrice (patine, cire, etc.).


[23/10/2019]Source: http://www.beliris.be/actualites/cinquantenaire-statues.html

A Laeken, le cresson pousse depuis près d'un siècle

"Le roi Léopold II avait rêvé d’aménager une voie de chemin de fer entre son château de Laeken et la gare de Schaerbeek. Un projet qui ne verra jamais le jour mais qui avait à l’époque conduit au terrassement d’une langue de terrain, le long du mur extérieur du domaine royal. Un terrain qu’un cressiculteur aménagera après la première guerre mondiale. IL avait alors repéré une source à proximité, qui lui promettait une récolte abondante. Un siècle plus tard, la cressonnière est toujours en activité. Elle a toutefois bien failli disparaître !

En 1991, le site est abandonné avant d’être remis en état 20 ans plus tard…

C’est en 2011, que L’IBGE (aujourd’hui Bruxelles Environnement) décide de redresser les clôtures, d’élaguer les grands arbres qui étouffaient les bassins et de remettre en service le système hydraulique. Trois ans plus tard, l’exploitation de la seule cressonnière de Bruxelles est confiée à la ferme Nos Pilifs de Neder-Over-Hembeek. Aujourd’hui, près de deux cents bottes de cresson sont coupées chaque semaine. Elles prendront la direction d’épiceries ou de restaurants bruxellois. Un produit local, sain et faire-trade, puisque la ferme Nos Pilifs est aussi une ETA (Entreprise de Travail Adapté). Il s’inscrit parfaitement dans la stratégie Good Food que la région Bruxelloise met en place actuellement.

Un lieu unique mais fragile aussi

Coincés entre l’avenue Van Praet et la ligne du tram 7, les vingt-sept bassins de trente mètres de long qui forment la cressonnière, sont aussi vulnérables. Les grands arbres classés, qui les dérobent les bacs à la vue des voisins, sont désormais intouchables. Le cresson est donc obligé de grandir à l’ombre, ce qui n’est pas idéal pour sa croissance. Par ailleurs, nous confie Benoit Van Eyll, trop d’automobilistes ont tendance à confondre le site avec un lieu où se débarrasser discrètement de cannettes ou autres détritus. Et puis, il faut compter avec les actes de malveillance, comme il y a deux ans, lorsque la cabane de notre cressiculteur avait été incendiée volontairement.

La cressonnière de Laeken conserve toutefois des atouts indéniables. "L’eau de source qui arrive avec une température de 11 degrés, c’est vraiment idéal pour le cresson qui adore avoir les pieds au frais. Et puis, ajoute le maraîcher avec un grand sourire, le voisin (celui qui habite dans le Domaine Royal) n’élève pas de bétail. Pas de vache, ni de mouton, idéal, je vous dis" !"

[18/10/2019] Source : https://www.rtbf.be/info/regions/detail_a-laeken-le-cresson-pousse-depuis-pres-d-un-siecle?id=10345671
©Beliris

De nouveaux châssis pour l’Olivier !

Trop vieux et pas assez performants, l’entièreté des châssis existants vont être remplacés par des neufs à hautes performances thermiques et étanches à l’eau et à l’air. C’est une première étape pour augmenter l’isolation du bâtiment. L’aspect esthétique n’a pas été oublié puisqu’on retrouve le modèle d’origine avec une petite touche de couleur, comme à l’époque.


[21/10/2019]Source : http://www.beliris.be/actualites/l-olivier-3.html

Rénovation des logements sociaux rue L'Olivier

Beliris entreprend la rénovation de 5 immeubles de logements sociaux, situés rue l'Olivier n°16 à 44 à Schaerbeek, et de leur cour intérieure.

Avec ses briques rouges, ses balcons ornés de ferronneries Art Nouveau et ses sgraffites, la cité "l'Olivier" n'est pas déplaisante de l'extérieur. À l’intérieur, le constat est tout autre : 50 logements, tous composés de 4 pièces, dépourvus de chauffage central et équipés de convecteurs à gaz présentant un sérieux risque d’intoxication au CO, pas de salles de bain séparées, installation électrique non conforme...

L'intervention prévoit une rénovation complète du complexe d’appartements pour le remettre aux normes et améliorer sa prestation énergétique. Cela passera notamment par une modernisation des installations techniques, la pose d’une nouvelle isolation et le remplacement du réseau d’égouttage. Les espaces seront modulés pour s'adapter à la typologie des familles en demande de logements sociaux. À terme, le projet comptera 30 logements de 1 à 4 chambres.

Cette rénovation veut aussi mettre en valeur le patrimoine architectural des immeubles. Enfin, elle veut favoriser la rencontre et la proximité en réaménageant la cour intérieure et en centralisant les entrées des différents immeubles. L'accès pompier sera quant à lui assuré pour l'ensemble du complexe.


[21/10/2019] Source : http://www.beliris.be/projets/batiment-l-olivier.html

Restauration des Parcs Duden et Jupiter à Forest

©Atelier Moneo

Le parc Duden, classé depuis 1973, fait la joie des promeneurs et des joggeurs. Sa principale qualité : plonger le visiteur sans transition de la ville dense à un bel environnement forestier au calme, où la faune et la flore ont été préservées.

Le parc Duden, classé depuis 1973, fait la joie des promeneurs et des joggeurs. Sa principale qualité : plonger le visiteur sans transition de la ville dense à un bel environnement forestier au calme, où la faune et la flore ont été préservées.

Le Parc Duden

Le parc Duden, classé depuis 1973, fait la joie des promeneurs et des joggeurs. Sa principale qualité : plonger le visiteur sans transition de la ville dense à un bel environnement forestier au calme, où la faune et la flore ont été préservées.

Comme pour le Parc de Forest, son voisin, la rénovation concerne principalement la gestion de l’eau. Lors de fortes pluies, l’eau traverse le parc vers les quartiers du bas de Forest. Le but est de laisser l’eau s’infiltrer dans le parc grâce à des pelouses et des zones d’infiltration. Certains chemins qui accentuent l’érosion du parc et des talus seront restaurés de manière à solutionner les flux d’eau au sein du parc.

Plusieurs placettes seront réaménagées pour renforcer leur valeur patrimoniale. Une nouvelle plaine de jeux sera créée dans le bas du parc. Une nouvelle entrée verra le jour dans le haut du parc pour le relier au quartier de l’Altitude 100. Le projet prévoit aussi de renforcer la liaison entre les trois parcs pour en accentuer le maillage vert.

Le Parc Jupiter

Le parc profitera d’une cure de jouvence tout en respectant le patrimoine présent. Dans ce contexte, la plaine de jeux sera complètement réaménagée, des espaces de rencontre ainsi que des espaces pour de futurs potagers seront aménagés selon les attentes des habitants du quartier qui, depuis quelques années, cherchent à le rendre plus ludique et à l’embellir.

La Saint-Verhaegen inscrite au patrimoine culturel bruxellois

La Saint-Verhaegen, mieux connue sous le nom de St-V, fait désormais partie de l’inventaire du patrimoine culturel immatériel de la Région de Bruxelles-Capitale. L'Université libre de Bruxelles et la Vrije Universiteit Brussel célèbrent ce jour leur fondateur, Pierre-Théodore Verhaegen. Cette reconnaissance ancre plus que jamais la riche tradition de la Saint-Verhaegen dans l'ADN bruxellois.

"La Saint-Verhaegen a reçu cette reconnaissance de Bruxelles parce qu'elle contribue au « caractère multiple, indépendant et rebelle de la ville, ainsi qu’à son identité ». Un beau cadeau pour nos deux Universités, qui célèbrent justement cette année un double anniversaire : 185 ans ensemble et 50 ans de collaboration.

Cette reconnaissance de la Saint-Verhaegen démontre également que cet événement est bien plus qu'un défilé auquel participent chaque année plus de 7.000 personnes. C'est avant tout une célébration de la liberté. Les participants, à travers des discours ou banderoles, prônent la liberté de la recherche, de l'éducation, de la pensée et de la parole. L'événement est en outre très ancré dans la ville.

La Saint-Verhaegen a lieu chaque année le 20 novembre. C’est en effet à cette date que l'ULB fut fondée en 1834. Le nom de la St-V rend hommage à l’avocat libéral Pierre-Théodore Verhaegen, fondateur de l’Université. La communauté universitaire célèbre également à chaque St-V la lutte pour la liberté, notamment en rendant hommage aux résistants universitaires des deux guerres mondiales.

À côté des cérémonies d’hommage, qui se déroulent en matinée, le fameux cortège traverse, lui, le centre de Bruxelles au cours de l’après-midi. Le défilé commence traditionnellement au Sablon et se termine à la Bourse. De nombreux participants y arborent des banderoles et des pancartes sur lesquelles ils expriment leurs points de vue critiques sur la société et la politique. La St-V constitue un grand moment de fraternité pour les participants, toutes générations confondues, qu’ils appartiennent ou non à la communauté universitaire.

Pour cette édition 2019 de la Saint-Verhaegen, le thème sera "Citoyens invisibles et gouvernements nuisibles", se focalisant ainsi les inégalités sociales. La question de l’invisibilisation des sans-abris ainsi que la précarité dans le milieu étudiant seront notamment abordés. 2019 marquera également le double anniversaire ULB-VUB.

Pour cette édition 2019 de la Saint-Verhaegen, le thème sera "Citoyens invisibles et gouvernements nuisibles", se focalisant ainsi les inégalités sociales. La question de l’invisibilisation des sans-abris ainsi que la précarité dans le milieu étudiant seront notamment abordés. 2019 marquera également le double anniversaire ULB-VUB. "


[10/10/2019] Source : http://upf-be.over-blog.com/2019/10/la-saint-verhaegen-inscrite-au-patrimoine-culturel-bruxellois.html?utm_source=_ob_email&utm_medium=_ob_notification&utm_campaign=_ob_pushmail

Un tunnel relie désormais la scène de La Monnaie aux ateliers grâce à Beliris

Beliris est l'accord de coopération qui lie la région bruxelloise et l'état fédéral dans le but de conforter le rôle de Bruxelles en tant que capitale belge et européenne.

"Parmi les nombreux travaux pris en charge par Beliris figure la construction d'un tunnel permettant de relier la scène de La Monnaie aux ateliers, créant une liaison directe pour les décors, les costumes et les comédiens. Auparavant, pour acheminer les décors et les costumes sur scène, La Monnaie devait organiser des transferts en camion, souvent pendant l'heure de pointe, ce qui impliquait des pertes de temps, d'énergie et toute une organisation logistique.

Un précieux gain de temps

Le bâtiment abritant le théâtre et celui où se trouvent les accessoires sont en effet distants l'un de l'autre d'une centaine de mètres, de part et d'autre de la rue Léopold. "Avec en moyenne 250 m3 de décors à transporter pour chaque production, c’est toute l’organisation des spectacles qui profite de cette nouvelle infrastructure", se félicite Beliris. La construction du tunnel a coûté 1,6 million. Mais les investissements ne s'arrêtent pas là.

Un nouveau lieu de stockage

Ce 15 octobre, en effet, Beliris entame les travaux de construction d'une extension de 350 mètres carrés sur deux niveaux en toiture des Ateliers du Théâtre. Cette extension permettra de stocker dans de meilleures conditions les nombreux costumes que La Monnaie conçoit, ce qui représentera une substantielle économie pour le théâtre, qui pourra renoncer à des espaces de stockage externes et au coût du transport. Sans parler de la diminution des émissions de CO2 permise par la suppression des allées et venues des camions. L'investissement total de Beliris dans la rénovation de La Monnaie se monte à 15,2 millions."


[10/10/2019] Source : https://www.rtbf.be/info/regions/bruxelles/detail_un-tunnel-relie-desormais-la-scene-de-la-monnaie-aux-ateliers-grace-a-beliris?id=10337718

Anderlecht : les propositions pour le réaménagement de la rue Wayez ont été présentés aux riverains

©Commune d’Anderlecht

L’avant-projet en vue du réaménagement de la rue Wayez a été présenté aux riverains d’Anderlecht. Un processus participatif avait été lancé afin de consulter l’ensemble des usagers de cette rue commerçante.

Les propositions de réaménagement de la rue Wayez ont été présentées ce jeudi soir aux riverains par la Stib à l’issue d’un processus participatif lancé afin de consulter l’ensemble des usagers de la rue Wayez sur le réaménagement de cette rue commerciale emblématique de la commune d’Anderlecht, à l’initiative de l’Echevine de la Mobilité Susanne Müller Hübsch avec le soutien de l’Echevin de la Participation citoyenne Jérémie Drouart et du Collège des Bourgmestre et Echevins.

D’ici 2021, la Stib devra rénover les rails de tram de la rue Wayez. Vivaqua prévoit également un grand chantier de remplacement des égouts. Parallèlement à cela, le projet Avanti qui vise à améliorer la vitesse commerciale des transports en commun à Bruxelles, permet un financement du projet.

Les résultats de cette consultation ont maintenant été présentés aux riverains. Trois scénarios différents pour l’aménagement de la rue Wayez ont été réalisés sur base des avis récoltés. “Ces 3 scénarios prévoient un projet d’aménagement de qualité pour notre rue Wayez, entièrement de plain pied, avec des bancs, terrasses, espaces verts et stationnements vélo, ainsi qu’une circulation tram et bus dans les 2 sens et des zones de livraison“, se réjouit l’Echevine de la Mobilité.


[10/10/2019] Source : https://bx1.be/anderlecht/anderlecht-les-propositions-pour-le-reamenagement-de-la-rue-wayez-ont-ete-presentes-aux-riverains/

Début de l'enquête publique pour le réaménagement du quartier "Delta-Hermann-Debroux"

Début de l’enquête publique pour le réaménagement du quartier "Delta-Hermann-Debroux" - © perspective.brussels

"L’enquête publique pour le projet de Plan d’Aménagement Directeur (PAD) pour la zone " Delta-Herrmann-Debroux " démarre ce jeudi 10 octobre. Les habitants des communes d’Auderghem, de Watermael-Boitsfort, d’Ixelles, de Woluwe-Saint-Pierre, de Woluwe-Saint-Lambert, d’Uccle, d’Etterbeek, et de la Ville de Bruxelles peuvent prendre connaissance des détails du projet jusqu’au 9 décembre. Dans ce laps de temps, ils peuvent aussi exprimer leurs observations et réclamations directement aux agents communaux ou par courrier postal ou sur le site de Perspective.brussels.

Pour rappel, l’objectif de ce projet de PAD est l’amélioration de la qualité de vie des Bruxellois en général et des Auderghemois en particulier. Avec notamment, le réaménagement de l’axe E411 en boulevard urbain. C’est l’une des ambitions principales. Comme le détaille Perspective.brussels sur son site internet, "il s’agit de transformer cette infrastructure en support de mobilité multimodale capable de reconnecter les quartiers et de faciliter les déplacements pour les piétons et cyclistes. Ce nouvel aménagement permet aussi de traiter de manière plus ambitieuse certains sites stratégiques présents dans le périmètre du projet".

Le 16 mai 2019, le gouvernement a approuvé en première lecture ce projet de Plan d’aménagement directeur."


Source : https://www.rtbf.be/info/regions/detail_debut-de-l-enquete-publique-pour-le-reamenagement-du-quartier-delta-hermann-debroux?id=10335959

Les 30 ans de la Région bruxelloise en pyramides des âges

La Région de Bruxelles-Capitale a été créée en 1989. Elle fête donc ses 30 ans cette année ! Mais quel âge ont les Bruxellois ? Comment la structure par âge de la population a-t-elle évolué depuis la création de la Région ? Découvrez, en cliquant sur l'image, l’évolution de la pyramide des âges des Bruxellois de 1989 à 2019. Vous y verrez notamment que la population bruxelloise a bien rajeuni en 30 ans !

Une pyramide des âges, c’est quoi ?

Une pyramide des âges est un graphique qui représente la répartition par sexe et âge d’une population à un instant donné. L’axe vertical est divisé en catégorie d’âges. L’axe horizontal est divisé en deux : les hommes à gauche et les femmes à droite, par convention. La pyramide des âges présente le nombre de femmes d’un côté et d’hommes de l’autre par catégorie d’âge. Les principales périodes de vie sont mises en évidence, avec des couleurs différentes : les 0-17 ans, les 18-64 ans et les 65 ans et plus.

Comment la population bruxelloise a-t-elle évolué ces 30 dernières années ?

Tout d’abord, la population de la Région bruxelloise a rajeuni. La forme de la pyramide a clairement changé au cours de ces 30 dernières années. En 1989, la pyramide avait une forme plutôt rectangulaire. À présent, elle se rapproche d’un triangle à double base. La Région compte aujourd’hui plus de personnes autour de la trentaine et de jeunes enfants qu’à ses débuts. Ces deux catégories de population ont particulièrement augmenté entre 2007 et 2012, lors du boom démographique qu’a connu la Région. Cette augmentation résulte des échanges avec l’étranger et concerne particulièrement les jeunes autour de la trentaine, donc en âge de fonder une famille.


Par ailleurs, en 1989, la Région bruxelloise comptait beaucoup plus de femmes que d’hommes. Aujourd’hui, cet écart s’est réduit. C’est particulièrement le cas aux âges avancés.

En savoir plus sur la pyramide des âges ?


Heyvaert : enquête publique

Donnez votre avis sur le Plan d'Aménagement Directeur

Enquête publique

03 octobre > 02 décembre 2019

Du 3 octobre 2019 au 2 décembre 2019, le projet de Plan d’Aménagement Directeur (PAD) « Heyvaert » est soumis à une enquête publique dans les communes de la Ville de Bruxelles, de Molenbeek-Saint-Jean et d’Anderlecht.

Le projet de Plan d’Aménagement Directeur (PAD) « Heyvaert » propose une vision pour une transition du quartier conforme aux objectifs environnementaux et urbains que la Région s'est fixée. Le projet de PAD favorise et accompagne la création et le maintien d’activités productives mieux intégrées dans le contexte urbain, en maîtrisant les impacts sur les autres fonctions du quartier. Il incite au développement d’équipements d’intérêt collectif et augmenter le potentiel de biodiversité du quartier, notamment au moyen d’un parc reliant le parc de la Porte de Ninove au site des Abattoirs. Ce projet de plan permet ainsi de trouver un équilibre entre les fonctions et dans le partage de l’espace entre tous les usagers.

Le 9 mai 2019, le Gouvernement a approuvé en première lecture le projet de PAD « Heyvaert ». Cet outil à caractère stratégique et réglementaire encadrera le développement des opérations du projet.

Du 3 octobre 2019 au 2 décembre 2019, ce projet de PAD est soumis à une enquête publique, dans les communes d'Anderlecht, et Molenbeek et à la Ville de Bruxelles. Durant cette enquête publique, tout.e.s les habitant.e.s et les personnes intéressées peuvent prendre connaissance des détails du projet de PAD et exprimer leurs observations et réclamations directement aux agents communaux désignés ou par courrier postal ou sur le site de perspective.brussels via ce formulaire en ligne.


Dans les communes, vous pouvez accéder aux documents suivants :

Après l’enquête publique, les remarques, observations et avis seront transmis au Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale qui demandera l’avis de la Commission Régionale de Développement. Des adaptations pourront être faites en vue d’une 2ème lecture. Par la suite, le Gouvernement sollicitera l’avis du Conseil d’Etat et, au regard de ses conclusions, adoptera définitivement le PAD.

En savoir plus



Source : http://perspective.brussels/fr/actualites/heyvaert-enquete-publique

Cinquantenaire : Le pavillon des jardiniers du Cinquantenaire en cours de rénovation

"Le pavillon situé à l'entrée du Parc du Cinquantenaire fait l'objet d'une rénovation complète. Tout comme la tour Beyaert, aussi dans le parc, ce bâtiment met en valeur les matériaux de construction et le savoir-faire des artisans de l'époque à l'occasion de l'exposition universelle de Liège de 1905. On y retrouve notamment des ardoises en fibres-ciment avec des formes différentes. Les boiseries en mauvais état sont restaurées ou remplacées. Les ardoises du toit et de la façade, qui contiennent de l'amiante, sont remplacées par de la fibre-ciment d'après le modèle original. "


©Beliris

Pont Suzan Daniel : les coulisses

01/10/2019

Visite de l’atelier Aelterman à Gand chez qui la structure métallique du pont Suzan Daniel a été commandée. Au total, ce sont environ 4000 pièces d’acier qui seront découpées, soudées, peintes et assemblées pour réaliser cet ouvrage ! On attend avec impatience les premiers assemblages ! "


"Vivre et travailler dans un parc : voilà la « carte de visite » du futur quartier mixte et durable qui va s’installer sur le site ferroviaire désaffecté de l’ancienne gare de triage « Josaphat ».

Ce vaste terrain en forme de poire, caché et méconnu, est circonscrit par le boulevard Léopold III, l’avenue Gilisquet et le boulevard Wahis, qui le sépare du Parc Josaphat avec qui on le confond parfois. Au sommet de ce vaste espace de 24 hectares se trouve la halte Evere, située sur la ligne 26 de la SNCB qui coupe la poire en deux parties aujourd’hui séparées mais que les aménagements prévus permettront de relier. Cette localisation sur une ligne du futur RER, dont la desserte est déjà améliorée par la mise en service du tunnel Schuman-Josaphat, constitue l’un des atouts majeurs pour le développement du nouveau quartier durable (liaison rapide avec l’aéroport, le quartier européen et d’autres pôles d’emploi). Actuellement, le terrain est constitué d’une friche de part et d’autre des voies de chemin de fer, ainsi que d’une zone industrielle qui s’étire sur la rive Est des voies.

En collaboration avec la Société d’Aménagement Urbain (SAU), qui pilote l’urbanisation de la zone, Beliris aménagera les espaces publics du quartier : voiries et places, un parc de 2,8 ha le long de la voie ferrée, 2 passerelles cyclo-piétonnes, kiosques…"

Plus d’info sur josaphat.brussels


Source : http://www.beliris.be/projets/quartier-josaphat.html
©sau-msi.brussels

Conservatoire : ceci n'est pas un trou... mais des essais

Beliris 26/09/2019

©Beliris

Le plafond n'est pas tombé (en tout cas pas celui-ci) mais a été mis à nu afin de mettre en évidence sa structure. Objectif : mesurer les dimensions de chacune des poutres pour définir la capacité portante de tout le plancher.


©Beliris

Des zones dans le revêtement de façade sont mises à nu. Objectif : réaliser le test de la pipe de Karsten sur les pierres de façade pour mesurer leur taux d’absorption en eau. Les résultats permettront de mieux connaître l’état des briques et de définir si un traitement spécifique est nécessaire.


©Beliris

Un trou qui permet d’accéder aux fondations existantes a été fait dans la cour. Objectif : vérifier l'état des fondations et leur profondeur. Il a été rebouché avec du sable pour le garder facilement accessible si des tests complémentaires s'avèrent encore nécessaires.

Auvents autour de la Bourse

Reconstruction des auvents classés

26/09/2019
©patrimoine.brussels

"Le site de la Bourse fait peau neuve. Outre le réaménagement prévu de la place de la Bourse, c’est aussi la rue de la Bourse qui est en chantier : dans une partie de la rue, les élégants auvents d’antan, en verre et en métal, viennent d’être reconstitués. Ces éléments caractéristiques avaient en effet presque complètement disparu ou été remplacés par un méli-mélo d’auvents aux qualités esthétiques et historiques incertaines.

Depuis quelques années, la Direction du Patrimoine culturel a entrepris de revaloriser le site classé du Palais de la Bourse, bâtiment classé lui aussi. La reconstitution des auvents qui ont disparu en grande partie, mais qui sont classés, constitue un élément important de cette mission. En outre, l’installation de nouvelles devantures de commerces de qualité est également encouragée, tant par la Direction du Patrimoine culturel que par la Ville de Bruxelles. Dans ce cadre, la Ville de Bruxelles prend des initiatives supplémentaires pour revaloriser d’autres auvents historiques dans le quartier de la Bourse qui ne sont pas classés.

Les travaux de reconstitution des auvents dans la rue de la Bourse ont été entamés en 2018, avec comme point de départ la restauration du café Le Cirio. Dans le cadre de ce dossier, une étude historique du modèle d’origine de l’auvent a été effectuée. La Direction du Patrimoine culturel a complété cette étude sur la base de recherches archivistiques complémentaires sur les autres biens adjacents dans la rue. Des plans, croquis et photos historiques ont été retrouvés, documentant le tout. Il en ressort que les biens des numéros 4 à 40 partageaient un auvent continu qui reposait sur des consoles identiques. Ainsi, on a pu créer un modèle commun pour tous les biens dans la rue de la Bourse : une structure métallique vert foncé avec des consoles décoratives en fer forgé sur lesquelles repose du verre cathédrale armé. Les pilastres en pierre de taille auxquels est fixée la structure de l’auvent sont endommagés dans de nombreux cas ou ont disparu, de sorte qu’il faut également les réparer ou les reconstruire.

Les plupart des permis pour la reconstitution des auvents dans la rue de la Bourse ont été délivrés en 2017 et donc une partie des travaux a déjà eu lieu sous l’œil vigilant de la Direction du Patrimoine culturel, qui subventionne la reconstitution à concurrence de 80 % . La fabrication et le placement des auvents est le résultat d’une exécution minutieuse par des artisans spécialisés, fondée sur une étude préalable approfondie qui étaye scientifiquement les interventions.

Ainsi, le site de la Bourse retrouve petit à petit sa cohérence, en harmonie avec son bâti d’origine."


source : http://patrimoine.brussels/news/auvents-autour-de-la-bourse

Un nouveau projet régional devrait offrir un nouveau visage au Parc Maximilien, situé à proximité du canal et de Tour & Taxis. La Senne devrait bientôt être à ciel ouvert le long de la façade arrière du musée KANAL (au milieu, à droite sur, l’image). La Ferme des enfants, qui s’y trouve actuellement, devrait déménager plus loin dans le parc, là où se trouvent actuellement les migrants en transit.

"C’est depuis 2005 qu’un tel projet est à l’oeuvre. A l’époque, une étude menée à l’initiative de l’asbl ZenneSenne avait montré que cet emplacement, à proximité de la Petite Ceinture, était adapté pour y faire revenir la Senne à l’air libre. Quinze ans plus tard, Alain Maron, ministre bruxellois de l’environnement et du climat, interrogé par nos confrères de Bruzz, déclare désormais vouloir relancer le projet. Un concours international aura lieu très prochainement pour choisir le projet définitif. Si la candidature retenue devrait être annoncée en avril, les travaux devraient, eux, débuter en 2023.

Même si le projet final n’est pas encore développé, on a désormais la certitude que la Ferme du Parc Maximilien, qui se trouve actuellement derrière le Musée Kanal, devrait déménager à quelques dizaines de mètres de là, à l’endroit où certains migrants en transit ont élu domicile. La nouvelle ferme fait elle-même partie du concours architectural."

Arnaud Bruckner – Photo : perspective.brussels

Source : https://bx1.be/bruxelles-ville/pour-mettre-la-senne-a-ciel-ouvert-la-ferme-du-parc-maximilien-demenage/

Testé : le SeaBubbles

24/09/2019

"Dans le cadre des Research & Innovation Days de l'Union européenne qui ont lieu au port de Bruxelles, le watertaxi SeaBubbles a été soumis au test.

Ce watertaxi 100% électrique pèse 1,5T et peut naviguer jusquà 18 km/h. Il peut non seulement naviguer mais commence également à voler au-dessus de l’eau à partir 12 km/h, de sorte qu'il ne fasse pas de vagues. Une alternative viable et durable pour le transport de passagers à Bruxelles donc, que nous sommes prêts à accueillir sur les eaux bruxelloises! "


Source : https://port.brussels/fr/actualites/teste-le-seabubbles

Pont Suzan Daniel : 1ère étape en cours

20/09/2019

"La démolition a commencé. Les anciens bâtiments industriels abandonnés depuis longtemps seront réduits en un tas de gravats qui seront triés et traités différemment selon leur nature (acier, béton)."


Source : http://www.beliris.be/actualites/pont-suzan-danielbrug-1.html



Hôtel particulier 9, rue d'Assaut à Bruxelles

Arrêté du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale du 28.03.2019 classant comme monument la totalité de l’hôtel particulier sis rue d’Assaut 9 à Bruxelles

©patrimoine.brussels

"Pour mieux évaluer l’intérêt du bien et cerner la valeur objective des différentes parties, l’hôtel particulier a fait l’objet, de mars à mai 2015, d’une étude du bâti réalisée à l’initiative de la Direction du Patrimoine culturel par l’asbl Recherches et prospections archéologiques. Cette étude a notamment permis de déterminer la datation des différents volumes constituant l’hôtel particulier : les trois corps de bâtiment constituent des témoins remarquables de l’architecture privée de l’Ancien Régime à Bruxelles, avec une première phase de construction remontant aux XIVe-XVe siècles et des aménagements entrepris à la du XVIIIe siècle.

Cette étude, ainsi que les recherches effectuées avec le spécialiste de l’architecte Dewez, feu Xavier Duquesne, ont permis de préciser la haute valeur patrimoniale de ce bien.






Si l’on se réfère au plan Bruxella Nobilissima Brabantiae Civitas réalisé vers 1695-1700 par J. Laboureur et J. Vander Baren, on constate que la rue d’Assaut se situe hors la zone détruite au cours du bombardement du centre de Bruxelles orchestré par le maréchal de Villeroy en 1695. Épargné du bombardement et conservé jusqu’à nos jours, cet hôtel fait partie des rares témoins de l’architecture privée bruxelloise antérieure à 1700.

Au XVIIIe siècle, l’immeuble subit quelques travaux qui le mettent au goût du jour. Ces transformations relèvent du classicisme tardif, soit la dernière phase du style Louis XVI à Bruxelles qui débute avec la construction de la place des Martyrs (1775) et connait son apogée dans la réalisation de la Place Royale (1775-1782).

Le langage stylistique de la façade de l’hôtel de la rue d’Assaut est propre aux réalisations les plus réussies du néoclassicisme à Bruxelles. On peut notamment la rapprocher des façades des hôtels de la rue Ducale nos 9, 33 et 43 (Quartier Royal), tous trois du dernier quart du XVIIIe siècle. L’intérêt de cet immeuble se voit en outre renforcé par le fait que les travaux exécutés au XVIIIe siècle ont été réalisés par l’architecte Laurent-Benoît Dewez (1731-1812). Connu pour avoir introduit le néoclassicisme dans les Pays-Bas autrichiens, Dewez est architecte de la Cour de 1766 à 1780, une fonction qui renforce sa notoriété dans le milieu aristocratique et l’amène à réaliser de nombreuses commandes de prestige. À Bruxelles, Dewez a également été chargé de la redécoration et de la transformation de plusieurs hôtels particuliers, dont l’ancien hôtel du baron de Gottignies sis rue du Chêne n° 8 – transformation connue aujourd’hui au travers de sources iconographiques. À l’instar de l’ancienne façade néoclassique de l’hôtel de Gottignies, la façade de l’hôtel de la rue d’Assaut possède toutes les caractéristiques du style de Dewez. On peut en outre reconnaître la signature de l’architecte sur la façade de la rue d’Assaut dans l’un des détail décoratifs que l’on retrouve dans plusieurs des plans signés du même architecte, notamment à son habitation personnelle rue de Laeken (n° 73) : les deux consoles qui soutiennent le balcon présentent trois gouttes dont la médiane est un peu plus grande.

À l’intérieur, le plafond stuqué du rez-de-chaussée du volume à front de rue de la rue d’Assaut est similaire à ceux de l’ancien hôtel de Gottignies tandis que le départ sculpté du monumental escalier Louis XVI est comparable à celui de l’abbaye de Dieleghem (L.-B. Dewez, ca. 1778). D’une esthétique et d’une ampleur remarquables cet escalier – l’un des plus beaux exemplaires conservés à Bruxelles – confirme le caractère bourgeois, affiché en façade, de la bâtisse.

En fond de parcelle, la galerie à arcs cintrés en pierre bleue porte la marque de tâcheron de tailleur de pierre Arnould Wincqz (?-1667). Wincqz fait partie des premiers représentants significatifs d’une famille de marchands et tailleurs de pierre installée dans la région de Feluy dans la première moitié du XVIIe siècle, qui est notamment renommée pour être à l’origine, au XVIIIe siècle, de l’extraction et de l’exploitation de la pierre de Soignies. C’est la première fois que l’on retrouve la marque de ce tailleur actif vers le milieu du XVIIe siècle sur un monument en Région bruxelloise. Bien que cette galerie appartienne à une typologie relativement courante pour les cours des édifices d’une certaine importance dans les anciens Pays-Bas méridionaux, seuls de rares exemples sont aujourd’hui conservés à Bruxelles : l’ancien relais de poste À la Couronne d’Espagne place de la Vieille Halle aux Blés, celle de l’immeuble sis rue de Ruysbroeck n° 35 et de l’hôtel de Clèves-Ravenstein dont la galerie est assez semblable à celle de la rue d’Assaut."



Source : http://patrimoine.brussels/news/hotel-particulier-9-rue-dassaut-a-bruxelles
©Archives de l’État

"Pendant de nombreuses années, les archives de la prison de Saint-Gilles ont été conservées dans des conditions désastreuses, à savoir dans des caves emplies de moisissures, de rats, de souris et de pigeons, et ce en dépit de protestations répétées des archivistes des Archives de l’État. Il y a quelques années, les archives ont finalement été transférées. Un inventaire numérique conclut maintenant ce dossier difficile. La valeur du contenu des archives ne peut être sous-estimée …

En fonction depuis 1885, la prison de Saint-Gilles a joué un rôle important dans l’histoire de la Belgique. Pendant les deux conflits mondiaux, la prison est passée sous contrôle des Allemands. Après la Seconde Guerre mondiale, les leaders des collaborateurs et de certains organismes politiques et militaires, ainsi que des propagandistes et des espions furent enfermés à Saint-Gilles.

Pendant de nombreuses années, les archives de la prison de Saint-Gilles ont été conservées dans des conditions désastreuses, à savoir dans des caves emplies de moisissures, de rats, de souris et de pigeons. À de nombreuses reprises, les Archives de l’État ont protesté contre cette situation, sans que les choses changent sur le terrain. Il y a quelques années, le versement de ces archives a été réalisé dans des conditions très difficiles. Les quatorze collaborateurs des Archives de l’État qui se sont portés volontaires pour l’opération ont même dû revêtir des combinaisons protectrices pour descendre dans les caves de la prison afin d’y sauver les archives. Bien évidemment, il a fallu ensuite traiter les archives contre les moisissures avant de pouvoir les classer et les inventorier. La publication (numérique) d’un inventaire conclut maintenant ce dossier difficile.

Les journaux contenant l’enregistrement des détenus entrants et sortants et les séries des registres d’écrou forment l’épine dorsale des archives de la prison. Il s’agit de données uniques avec des informations qui ne sont conservées nulle part ailleurs.

Les archives pénitentiaires offrent de nombreuses possibilités de recherches. Ainsi, pour la période 1920-1960, il existe des fiches alphabétiques des détenus. Ces fiches mentionnent les dates de l’emprisonnement, ce qui permet de mener des recherches dans les registres d’écrou. Ceux-ci contiennent entre autres le nom, le prénom, les noms des parents, la profession, l’état civil, la religion, l’âge et la date de sortie. La date du jugement et l’identité du tribunal ayant condamné le détenu constituent des éléments primordiaux. Sur base de ces données, l’on peut poursuivre des recherches dans les archives des tribunaux, qui sont également conservées aux Archives de l’État.



Votre (arrière-)grand-père a été en prison et vous voulez en savoir plus sur son apparence physique du moment ? Les registres antérieurs à la Première Guerre mondiale procurent aussi un signalement physique (taille, couleur de la chevelure et des yeux, description du visage, du nez, de la bouche, du menton et la morphologie. Les dossiers « anthropologiques » de l’entre-deux-guerres contiennent même des photos.

Depuis les années 1990, les Archives de l’État ont publié 27 inventaires d’archives pénitentiaires. À côté de la prison de Saint-Gilles, il s’agit de celles d’Alost, Anvers, Breendonk, Bruges, Charleroi, Termonde, Dinant, Tournai, Gand, Hasselt, Huy, Ypres, Courtrai, Louvain, Liège, Marche-en-Famenne, Malines, Audenarde, Namur, Tongres, Turnhout, Verviers, Furnes et Vilvorde.

Les archives sont-elles librement consultables ?

Les archives de plus de 100 ans sont librement consultables. Les archives pénitentiaires de plus de 30 ans qui ne sont pas sensibles sur le plan de la protection de la vie privée sont également librement accessibles. Pour consulter des archives pénitentiaires de plus de 30 ans qui sont sensibles sur le plan de la protection de la vie privée, il est nécessaire d’obtenir une autorisation de l’Archiviste général du Royaume ou de son mandataire. Pour les documents de moins de 30 ans (peu présents dans le fonds), il est nécessaire d’obtenir une autorisation de la DG Établissements pénitentiaires du SPF Justice.

Inventaire

L’inventaire numérique peut être consulté gratuitement via notre moteur de recherche ou via le webshop."

Deceulaer Harald, De Prins Gert et Tallier Pierre-Alain, Inventaris van het archief van de gevangenis van Sint-Gillis, 1885-1991, série Inventaires Archives de l’État à Bruxelles 87, publication 5998, Archives générales du Royaume, Bruxelles, 2019.


Source : http://www.arch.be/index.php?l=fr&m=actualites&r=toutes-les-actualites&a=2019-08-27-inventaire-des-archives-de-la-prison-de-saint-gilles&utm_source=phplist123&utm_medium=email&utm_content=HTML&utm_campaign=Bulletin+d%27informations+des+Archives+de+l%27%C3%89tat+-+Septembre+2019


©Archives de l’État
©patrimoine.brussels

Classement définitif comme monument de la totalité de l’ancien Hôtel Boël, sis rue Royale 288 à Saint-Josse-ten-Noode. Arrêté du Gouvernement du 4 avril 2019.

L’hôtel Boël est construit en 1913 par l’architecte Maurice Heyninx pour Georges Boël, qui hérita de son père Gustave Boël d'une fortune acquise dans l’industrie sidérurgique à La Louvière.

La résidence urbaine de Georges Böel est conçue comme un lieu de démonstration, comme l’indiquent les nombreuses et vastes pièces de réception et de service.

Les styles qui s’y déploient font tous référence au passé : le Moyen Âge et la Renaissance de nos régions, les grands styles français, le néoclassicisme à l’italienne.

Le décor témoigne de la grande maîtrise des artisans qui réinterprètent les formes et styles du passé et les combinent avec les techniques de leur temps. L’œuvre est d’une qualité remarquable, d’une grande richesse de matières et d’ornements. Elle illustre les goûts d’une bourgeoisie conservatrice et catholique qui coexiste à l’époque avec la bourgeoisie progressiste qui, quant à elle, adopte résolument l’Art nouveau.

Ce grand écart stylistique, au sein d’une même classe sociale issue de l’industrialisation, montre l’emprise de la pensée et de la philosophie sur le cadre de vie avant les bouleversements de la première guerre mondiale.


Source : http://patrimoine.brussels/news/hotel-boel

Restauration et réaffectation

"Le chantier de restauration global de la Maison du Prieur, inoccupée depuis 1992, a commencé en avril 2019. Le but est de donner une nouvelle affectation à ce bâtiment comportant une des ailes de l’ancien cloître remontant probablement à la seconde moitié du XVe siècle, tout en intervenant le moins possible sur le patrimoine et les éléments historiques de valeur. A cette fin, ils sont accompagnés par les archéologues et une étude archéologique du bâti menée par le Musée Art & Histoire.

L’ancienne salle du chapitre du rez-de-chaussée accueillera un établissement Horeca destiné à la petite restauration. Le cloître ne reçoit pas d’affectation fixe, mais reste accessible au public. L’étage accueillera une salle polyvalente tout en conservant les éléments de valeur comme d’anciennes cloisons et menuiseries intérieures. D’autres éléments caractéristiques, comme les niches à bougie, sont également conservés de manière visible et le gîte à chauves-souris du grenier est maintenu.


Tant l’intérieur que les façades et le toit seront restaurés dans les règles de l’art. Cette campagne de restauration comprend quelques défis particuliers, comme la restauration d’une remarquable fresque en trompe-l’œil dans le cloître, datant probablement du 3e quart du XVIIe siècle ou encore la reconstruction d’une voûte d’arêtes avec nervures du cloître. La façade orientale est à nouveau recouverte d’un enduit à la chaux traditionnel. Les menuiseries extérieures seront au maximum récupérées et restaurées dans la mesure du possible. Au rez-de-chaussée, les châssis seront reconstitués d’après le modèle du XVIIIe siècle de l’étage. Les autres façades seront chaulées. Côté ouest, l’ancienne connexion des ailes encore existantes du cloître avec celles qui ont disparu retrouvera sa lisibilité par une réouverture des murs parée d’une menuiserie contemporaine discrète.

Le projet, dont le permis a été accordé le 18/06/2016, a été confié à l’association d’architectes momentanée LDD et Origin par la Régie foncière. La Direction du Patrimoine culturel accompagne les travaux tant sur le plan architectural qu’archéologique. De nouvelles découvertes, qui sont immanquablement mises au jour pendant le chantier, sont soigneusement documentées. Ainsi, pendant le démontage de la maçonnerie de remplissage des ogives gothiques du cloître, on a retrouvé les restes de la menuiserie en bois d’origine, qui n’était pas connue à ce jour. De telles découvertes donnent de nouvelles indications qui permettent, par ailleurs, d’affiner certains points du projet. "


Source : http://patrimoine.brussels/news/la-maison-du-prieur-du-rouge-cloitre

En trois ans, le projet CASTII soutenu par iMAL aura réussi son pari de mettre à disposition des maisons de quartier molenbeekoises un fablab avec une offre ciblée d’ateliers pédagogiques. Nous avons rencontré Anouk Jurdant, médiatrice culturelle et animatrice, co-responsable du projet.

Fablab social

"Un fablab, dans les mots d’iMAL, est un espace de fabrication où toute personne (artiste, designer, ingénieur, développeur, bricoleur, étudiant, citoyen), quel que soit son niveau de formation, peut venir expérimenter, apprendre ou fabriquer tous types d'objets (objet artistique ou design, objet interactif, objet technique, prototype, etc.). En pratique l'idée prévaut que le fablab est un lieu réservé aux entrepreneurs, aux férus de la technique ou aux pros du marketing. Pour briser les tabous et ouvrir les accès, le concept engage un travail de prospection, mission qui définit le travail d'Anouk Jurdant et de Leila Meziane. Toutes deux viennent avec un bagage d'artiste et de pédagogue, et ce n'est nullement un hasard que ce ne soit pas là le niveau d’expertise attendu au sein d’une structure de ce genre, fût-elle destinée à accueillir un public de non-initiés. [...]


À Molenbeek

[...] C’est aussi une nouvelle approche du territoire qui découle de ces excursions et rencontres. D'emblée La Fonderie s'est inscrite dans ce mouvement de mise en évidence et de ralliement. Le Musée de l'Industrie et du Travail, toujours soucieux d’inscrire les habitants de Molenbeek dans l’élaboration de sa programmation, ne s’est en effet pas fait attendre pour nouer des partenariats avec Castii. En tant que lieu de mémoire, La Fonderie contribue à établir un lien entre le présent et le passé, les technologies de pointe portée par le fablab et les usages anciens dont le musée garde la trace bien vivante.

Dans ce qui se crée au fablab, l’aspect immatériel l’emporte sur les bénéfices concrets. La réalisation d’un objet ne fait que donner forme aux valeurs qui interviennent dans sa conception, lesquelles se retrouveront, on l'espère, dans son usage. À Castii, on récupère, on recycle, on fabrique du durable, du réparable et du reproductible puisque, selon la charte des fablab, tous les plans doivent être mis en ligne. En dehors du matériel, on crée du lien. Anouk insiste sur ce point, l’atelier peut n’être qu’un prétexte. Le fait d’élaborer une œuvre commune sert non seulement de liant social, mais plus encore, c'est un formidable instrument de décloisonnement. Ainsi ce projet mené avec un groupe de réfugiés en collaboration avec SAMPA, (Service d’accompagnement des primo-arrivants de Molenbeek). Pour des participants parlant mal le français, ce fut l’occasion de s’immerger, d’apprendre par la pratique, dans le feu de l’action plutôt qu’assis sur une chaise."

Poursuive la lecture


Source : https://www.pointculture.be/magazine/articles/focus/castii-un-fablab-social-molenbeek/

Ouverture de la procédure de classement comme monument et comme site, en ce compris les trottoirs, les grilles monumentales avec les candélabres et le socle, ainsi que le Monument au naufrage du premier navire-école belge, en raison de son intérêt historique, esthétique et artistique.

"La Place Jean Jacobs se déploie autour d’un square à l’anglaise, un jardin clos par des grilles monumentales, agrémenté à l’origine de bancs, de parterres de fleurs, de pelouses et de massifs arborescents. L’aménagement de la place fut créé en 1892 par l’architecte Victor Jamaer, qui associe Edouard Keilig, auteur notamment du bois de la Cambre et du parc Duden, pour le dessin du jardin. Le but de son aménagement était de dégager la vue, depuis le boulevard de la petite ceinture, sur la façade arrière du Palais de Justice nouvellement construit. L’aspect d’origine adopte le style pittoresque des jardins anglais : les plans indiquent aux angles du quadrilatère des massifs ronds, les pelouses sont disposées entre un réseau de chemins convergeant au centre vers un petit rond-point.

En 1894, la place prend le nom de Jean Jacobs, orfèvre bruxellois (1575-1650) qui fonda un refuge pour jeunes brabançons afin d’étudier à l’université de Bologne. En 1912, le square fut agrémenté par un monument commémoratif, le «Monument au naufrage du premier navire-école belge », groupe sculpté par l’artiste Charles Samuel, qui commémore le naufrage du de Smet de Naeyer, le 19 avril 1906 dans le golfe de Gascogne.

Malheureusement, le square a été modifié en 1986 pour y installer une plaine de jeu, sans respect pour le dessin d’origine. Une série d’arbres à haute tige ont été plantés pour l’occasion, qui dissimulent la vue du Palais de Justice depuis les boulevards. Le classement a été initié par l’ASBL « le quartier des Arts » qui a introduit une demande de classement des grilles en mauvais état. En finale, la mesure de protection concerne l’ensemble du square dans le but qu’il retrouve son aspect d’origine, sa valeur historique et sa destination première.

Le square Jean Jacobs fait partie de ces aménagements créés à Bruxelles dans le but d’embellir les nouveaux quartiers, comme le square de Meeus (classé par AR du 8/11/1971) ou le square Frère Orban (classé par AR du 4/10/1971)."


Source : http://patrimoine.brussels/news/place-jean-jacobs-a-1000-bruxelles
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BX1 : 30/08/2019

Beliris, l’opérateur public chargé des investissements en infrastructures du gouvernement fédéral dans la capitale entamera lundi, le 2 septembre, la construction du pont Suzan Daniel qui enjambera le canal, à hauteur de la rue Picard. Réservé aux transports en commun et aux modes de transport doux, le futur ouvrage d’art, reliera sur une longueur totale de 90 mètres, le boulevard Simon Bolivar à l’avenue du Port, d’ici le printemps 2021.

Annoncé depuis plusieurs années, il recréera du lien entre plusieurs quartiers et zones en développement de la partie nord du tracé bruxellois du canal Charleroi-Bruxelles-Anvers. Réalisé en partenariat avec Bruxelles Mobilité, Bruxelles Environnement et le Port de Bruxelles, il donnera également un accès direct au futur parc récréatif du quai des Matériaux, prochainement réaménagé par Beliris.

Le futur pont Suzan Daniel – du nom de cette ex-cheffe de file du milieu homosexuel bruxellois, plébiscitée lors d’un processus participatif – sera constitué d’une travée principale de 60 m de portée au-dessus du canal et de deux travées latérales de 30 m de portée au-dessus des quais. Le tablier du pont, en béton, est suspendu à deux arcs métalliques particulièrement minces. Les arcs et suspentes de la travée principale sont en métal peints en blanc, tandis que les arcs des travées latérales sont en béton gris. L’ouvrage comprendra deux zones de circulation: une zone asphaltée de 7 m pour les transports publics et une zone cyclo-piétonne de 6 m de large en bois. Depuis celui-ci, les cyclistes et promeneurs auront une vue dégagée vers le canal et le futur parc.

Pour le confort des personnes à mobilité réduite et cyclistes, la pente du pont a été limitée sur toute sa longueur à moins de 4%. Celui-ci garde un gabarit de 7 m de hauteur sur toute la largeur du canal pour le passage des péniches avec conteneurs. De nombreux puits de lumière dans le tablier, protégés par des grilles, permettront à la lumière naturelle d’atteindre les quais sous le pont. Un éclairage LED sur les garde-corps assurera l’éclairage fonctionnel la nuit. Un éclairage architectural, conçu en accord avec le plan lumières de la Ville de Bruxelles, mettra en valeur les arcs, suspentes ainsi que les piles sous le tablier.

Un montant de 6,75 millions d’euros est alloué à ce chantier réalisé par les équipes de Beliris, avec les auteurs de projet Greisch et l’entrepreneur Jan de Nul – Aelterman."


Source : https://bx1.be/news/bruxelles-debut-des-travaux-damenagement-du-nouveau-pont-suzan-daniel-enjambant-le-canal/


BX1 : 30/08/2019

Lancé il y a deux ans, le projet de l’ASBL Averroès avance petit à petit, puisqu’une demande de permis d’urbanisme a été introduite à la commune, rapporte La Capitale.

"A l’étroit dans leurs petits locaux de la rue Léon Théodor, les responsables de la mosquée Averroès avaient présenté en février 2017 leur projet de construction d’une mosquée digne de ce nom. À la fois centre culturel et espace socio-sportif, le futur bâtiment de 2 étages en sous-sol et de 5 étages en surface doit comporter au moins une salle de sport et quatre vestiaires pour les jeunes, une salle de fitness, deux salles de prières dont une réservée aux femmes, des classes qui accueilleraient des cours d’arabe et une école de devoirs. Coût total estimé à l’époque par l’imam Boubker Macbahi, porteur du projet: cinq à six millions d’euros.

Deux ans plus tard, la somme est loin d’avoir été récoltée, mais le projet suit son chemin, explique La Capitale. Une demande de permis d’urbanisme a été introduite à la commune et le dossier est depuis ce jeudi 29 août à l’enquête publique. “J’ai déjà reçu beaucoup de réactions. Les riverains craignent principalement pour la mobilité dans le quartier. Les plans sont disponibles à la commune pour consultation. Et rien n’est encore décidé », explique l’échevine jettoise de l’Urbanisme Shirley Doyen (MR), dans le quotidien. “Nous avons déjà rassemblé 500.000 euros. Nous avons besoin d’un million pour la première phase”, indique, de son côté, l’imam à nos confrères."


Source : https://bx1.be/news/jette-le-projet-de-la-nouvelle-mosquee-averroes-a-lenquete-publique/
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"Depuis 1983, l'asbl Arkadia organise des visites guidées de chefs d'oeuvre du patrimoine bruxellois habituellement inaccessibles au public, par exemple des maisons privées encore habitées, la maison Gaverzicht à Waregem par exemple. L'asbl offre ainsi la possibilité de visiter des maisons modernistes de l'entre-deux-guerre mais pas seulement: ateliers d'artistes, parcs et espaces verts plus ou moins secrets ou encore expositions d'art contemporain, le choix est large.

Arkadia c'est un réseau de 60 guides, 1200 visites et 30.000 visiteurs par an. Le nombre d'activités explose mais les subsides, eux, sont en baisse. La directrice, Jacinthe Gigou, explique: "nous faisons des activités qui sont à bas prix, puisqu'on a la volonté de faire des visites pour tous donc on ne veut pas pratiquer des tarifs très élevés. Ces tarifs ne couvrent pas les frais fixes de l'asbl si bien que, s'il n'y a pas la structure administrative de l'asbl, elle ne peut pas continuer". Afin de pouvoir conserver cette structure, composée de 3 employés, Arkadia lance un appel à financement public ou privé."


Source : https://www.rtbf.be/info/regions/bruxelles/detail_decouverte-du-patrimoine-bruxellois-l-asbl-arkadia-en-difficulte?id=10294743

"L’opportunité du projet de ligne de métro 3 doit être étudiée objectivement et débattue publiquement en prenant en considération les alternatives de surface

Dans le cadre de l’enquête publique sur le projet de cahier des charges de l’étude d’incidences du métro Nord, il est indispensable de rappeler qu’il n’existe toujours pas d’étude indépendante et objective sur le projet de métro 3.

Plusieurs experts en mobilité l’ont encore récemment déploré à travers deux cartes blanches dénonçant notamment « la prise de décision biaisée et le débat mal éclairé »."


source : https://arau.org/fr/urban/detail/450/etude-d-incidences-sur-le-metro-nord-les-solutions-alternatives-ne-peuvent-plus-etre-ignorees

"Au 19e siècle, Bruxelles avait aussi son propre jardin zoologique comme Anvers. Désormais, le parc Léopold accueille d'autres types d'oiseaux : eurocrates, étudiants et autres chalands.

Un zoo à Bruxelles ?

A l'emplacement du parc Léopold, existait un jardin zoologique entre 1851 et 1878. L'objectif de l'époque était d'imposer le zoo de Bruxelles comme une institution scientifique et pédagogique pour les bourgeois. Mais malheureusement, ce ne fut pas le cas..."


source : https://www.brusselslife.be/fr/article/parc-leopold-zoo-bruxelles

"Des milliers de personnes défilent chaque jour devant leurs noms écrits en grosses lettres rétro-éclairées par un néon blafard. Et pourtant, pour la plupart des utilisateurs de la STIB, ces personnages n'évoquent rien de plus qu'un arrêt sur leur itinéraire quotidien. Zoom sur ces inconnus du métro.

On ne va pas s’entretenir ici des inconnus avec lesquels vous jouez à ce petit jeu très en vogue dans les sous-sols bruxellois : le premier qui baisse les yeux est un lâche ! Aujourd’hui, on lève les yeux, on lit les noms des stations et on s’intéresse aux hommes et femmes qui se cachent derrière."


Source : https://www.brusselslife.be/fr/article/ces-inconnus-du-metro

"A Bruxelles et dans toute la Belgique, il existe un nombre insoupçonné de lieux abandonnés. Des châteaux, des hôpitaux, des cimetières... et encore des mines, des usines et même des piscines. Voici, avec illustrations à l'appui, notre classement des lieux abandonnés les plus insolites en Belgique. Le photographe bruxellois Norman Szkop nous les fait découvrir. "


Source : https://www.brusselslife.be/fr/article/les-15-lieux-abandonnes-les-plus-meconnus-en-belgique

"À deux pas du parc de Forest, Beliris va construire un immeuble passif comprenant des logements sociaux, une crèche et un parking souterrain, en remplacement du parking existant.

Situé rue de Fierlant 69-93, le parking actuel est une « dent creuse » dans le bâti de ce quartier. Dans le cadre du contrat de quartier Saint-Antoine, celui-ci sera remplacé par un immeuble de 17 logements sociaux de 1 à 4 chambres, une crèche pour 36 enfants et un parking souterrain de 23 emplacements. Un logement et 2 stationnements sont réservés pour les personnes à mobilité réduite.

La crèche et les appartements du rez-de-chaussée profiteront de petits jardins. Les autres disposeront de terrasses à l’avant et à l’arrière. Des emplacements vélos et une zone « kiss&ride » seront installés en voirie devant la crèche. Les appartements auront aussi un local pour 18 vélos et des poussettes.

Ces nouvelles constructions seront entièrement passives. Outre une isolation performante, les appartements seront équipés d’un système de ventilation individuel. La crèche, quant à elle, profitera d’un groupe de ventilation pour l’ensemble de ses locaux. Les 2 bâtiments disposeront un système de chauffage collectif, de toitures végétales et de panneaux photovoltaïques en toiture."


Source : http://www.beliris.be/projets/st-antoine.html

"Partez à la redécouverte des boulevards du Centre : place De Brouckère, la nouvelle fontaine apporte de la fraîcheur par temps chaud et les parterres de fleurs égaient les terrasses. La rue Paul Devaux, la rue Van Praet et des parties du boulevard Anspach, de part et d’autre de la Bourse, sont terminées.

A partir du 5 août commencent les travaux dans la rue Orts et la rue du Marché aux Poulets. "


Source : http://www.beliris.be/actualites/boulevards-du-centre-aout2019.html

05/07/2019

"Le Samson est la seule statue en marbre blanc du patrimoine en cours de restauration dans le Parc de Cinquantenaire. Cette statue très délicate doit être restaurée avec soin. Une fois la mousse enlevée à la main, la statue sera traitée avec un produit spécial qui enlève la saleté de la pierre et forme une couche protectrice sur le marbre. Différents produits sont actuellement à l'essai. Le bras manquant ne sera pas remplacé, car aucune image ou réplique n'a été retrouvée."


Source : http://www.beliris.be/actualites/restauration-samson.html


01/07/2019

Nouvelle ordonnance

Le 25 avril 2019, le Gouvernement bruxellois a sanctionné et promulgué une ordonnance relative au patrimoine mobilier et immatériel de la Région de Bruxelles capitale.

(Publication au Moniteur belge du 17 mai 2019).

Cette ordonnance concrétise une partie des nouvelles compétences culturelles héritées de l’Etat fédéral suite à la VIème réforme de l’Etat. Ce transfert de compétences permet dorénavant à la Région bruxelloise d’assurer de manière beaucoup plus complète et globale la conservation de son héritage culturel. Qu’il soit bâti, naturel, mobilier ou immatériel la Région peut désormais appréhender son patrimoine dans toutes ses composantes.

La nouvelle ordonnance détermine le cadre d’intervention de la Région bruxelloise en matière de patrimoine culturel mobilier et immatériel et identifie les outils et procédures qui lui permettront d’agir.

Elle entre en vigueur le 1er juillet 2019 pour les dispositions qui ne nécessitent pas d'arrêtés d'application.


Source : http://patrimoine.brussels/news/patrimoine-mobilier-et-immateriel-nouvelle-ordonnance-


"À deux pas du parc de Forest, Beliris va construire un immeuble passif comprenant des logements sociaux, une crèche et un parking souterrain, en remplacement du parking existant.

Situé rue de Fierlant 69-93, le parking actuel est une « dent creuse » dans le bâti de ce quartier. Dans le cadre du contrat de quartier Saint-Antoine, celui-ci sera remplacé par un immeuble de 17 logements sociaux de 1 à 4 chambres, une crèche pour 36 enfants et un parking souterrain de 23 emplacements. Un logement et 2 stationnements sont réservés pour les personnes à mobilité réduite.

La crèche et les appartements du rez-de-chaussée profiteront de petits jardins. Les autres disposeront de terrasses à l’avant et à l’arrière. Des emplacements vélos et une zone « kiss&ride » seront installés en voirie devant la crèche. Les appartements auront aussi un local pour 18 vélos et des poussettes.

Ces nouvelles constructions seront entièrement passives. Outre une isolation performante, les appartements seront équipés d’un système de ventilation individuel. La crèche, quant à elle, profitera d’un groupe de ventilation pour l’ensemble de ses locaux. Les 2 bâtiments disposeront un système de chauffage collectif, de toitures végétales et de panneaux photovoltaïques en toiture."


Source : http://www.beliris.be/projets/st-antoine.html


ICOMOS Rapport annuel 2018

"Le projet, situé Boulevard du Triomphe à Ixelles, sera voisin de la caserne actuelle dont l'excellente localisation est maintenue pour répondre au besoin de couverture de la zone.

Le poste avancé de Delta date de 1979-1980. Sa superficie de 800 m2 est insuffisante et ne répond plus aux besoins des pompiers. Une étude préalable a démontré que les possibilités d’extension sont très limitées. Le garage actuel est trop petit et difficile à agrandir sans démolir l’ensemble du bâtiment. De plus, celui-ci doit au minimum disposer d’une autopompe, une échelle aérienne, un véhicule pour les petites interventions et 2 ou 3 ambulances. Il doit également accueillir tous les équipements d'une équipe de 16 personnes.

Le projet tiendra compte des exigences spécifiques d’une caserne de pompiers : l’optimisation des départs en intervention, les espaces adéquats pour stocker et entretenir le matériel d’intervention, l’efficacité des installations d’eau, l’aménagement de zones de décontamination lors du retour d’intervention… Il veillera aussi à un aménagement efficace et confortable pour les équipes qui sont de garde durant 24h : sanitaires, cuisine, dortoirs, salle de sport et fitness, bureaux, salles de réunion et garages.

L’implantation du bâtiment s'adaptera au dénivelé naturel du terrain. L'immeuble sera passif voire zéro énergie avec, entre autres, du vitrage à haut rendement, des consommations d’énergie et d’eau plus faibles, une toiture verte, des panneaux solaires…"


Source : http://www.beliris.be/projets/caserne-pompiers.html

"2019.05.23 - Sur proposition conjointe de la Secrétaire d’Etat en charge de la Lutte contre l'incendie et de l'Aide médicale urgente et du Ministre-Président, le Gouvernement bruxellois a approuvé ce jeudi le projet mixte de développement du site du 409 chaussée de Mons, entre le canal et la chaussée de Mons à Anderlecht, pour y construire une nouvelle caserne de pompiers, y relocaliser certains services logistiques du SIAMU et y créer un équipement sportif mutualisé, indépendant de la caserne, à destination du SIAMU et des riverains.

La Secrétaire d’Etat et le Ministre-président soulignent que « l’ambition de la Région est de réaliser à cet endroit un équipement permettant, d’une part, aux pompiers de répondre le plus efficacement possible à leurs missions et, d’autre part, de doter le quartier de Cureghem d’un nouvel équipement tourné vers la ville, au bénéfice des habitants et des usagers du quartier. Le projet s’inscrit en effet dans une triple logique :

Un: la modernisation des casernes du SIAMU à l’échelle de la Région bruxelloise pour répondre au mieux aux standards actuels de conforts des agents et de durabilité des bâtiments.

Deux: la dynamique de mixité fonctionnelle promue par le Plan Canal et la réponse à certains besoins diagnostiqués lors de l’élaboration du Contrat de Rénovation Urbaine.

Trois: la volonté d’optimiser les moyens fonciers et financiers disponibles. »

Pour concrétiser ce projet, le gouvernement bruxellois confie à la Société d’Aménagement Urbain (SAU) une mission déléguée relative:

  • au lancement et à la réalisation des études préalables;

  • au lancement et au suivi de la mission d’auteur de projet jusqu’au stade de dépôt de la demande de permis;

  • à la définition des montages financiers et juridiques pour les étapes ultérieures (dossier d’adjudication et de travaux).

Le projet de construction neuve porte sur environ 5.600 m² bruts, dont environ 1.000 m² pour l’équipement sportif. Et le budget total (études et travaux) est actuellement estimé à 16,5 millions d’euros TVAC, dont 3 millions pour l’équipement sportif. Les locaux existants seront occupés provisoirement, dans l’attente du projet définitif, par un projet associatif et par le SIAMU.

Un projet rendu possible par le travail collaboratif de la Région et des différents acteurs concernés

Propriété du SIAMU depuis le 7 novembre 2018, le site du 409 chaussée de Mons accueillera la relocalisation du Poste Avancé du Service Incendie (PASI) actuellement situé au 627 Chaussée de Mons, nécessitant des rénovations très coûteuses. Le futur bâtiment hébergera également des services logistiques actuellement situés à la caserne de l’Etat Major à Héliport (labo masques et lingerie) pour en améliorer le confort et l’efficacité tout en libérant des surfaces à l’Héliport qui est saturé.

Dès l’acquisition du site, la SAU a été mandatée pour développer un programme correspondant aux besoins du SIAMU et analysant d’éventuelles autres potentialités. Ce programme a été élaboré, sous la tutelle des cabinets de la Secrétaire d’Etat et du Ministre-Président, en collaboration avec le SIAMU, le Maître Architecte, urban.brussels, perspective.brussels, la commune d’Anderlecht, Bruxelles Mobilité et Bruxelles Environnement.

Un projet ouvert sur le quartier

La Secrétaire d’Etat et le Ministre-Président expliquent que « la définition de ce programme est partie d’une rencontre entre les besoins du SIAMU et les besoins du quartier. Elle a conduit à une recherche de mutualisation de surfaces, afin d’optimiser au mieux l’usage du site et des financements publics. Ainsi, outre une salle de fitness privée pour le SIAMU, le projet prévoit une salle de sport de plus grandes dimensions, indépendante de la caserne et accessible à l’usage du quartier et du SIAMU. Le projet témoigne de la volonté des pompiers de créer une caserne ouverte sur la ville et contribuant au redéveloppement du quartier de Cureghem »."


Source : https://canal.brussels/fr/content/une-nouvelle-caserne-de-pompiers-avec-un-equipement-sportif-pres-du-canal