La psychologie existentielle a été développée dans différents pays à partir de la seconde moitié du vingtième siècle. Elle est souvent associée à l’approche humaniste et rogérienne, sous le vocable d’approche humaniste-existentielle.
Dans cette optique, la psychologie existentielle permet de comprendre les choix de vie et les fonctionnements et dysfonctionnements qui sont générés par la vie et l’existence, dans des domaines aussi variés que le travail, la santé ou l’éducation, mais aussi dans la vie de tous les jours, qui peut inclure les loisirs, la vie familiale et amicale, les voyages ou la spiritualité.
La psychologie existentielle, au carrefour de plusieurs approches, permet un dialogue avec des disciplines proches : philosophie existentialiste, sociologie, formation des adultes, esthétique, épistémologie, orientation scolaire et professionnelle, médecine, etc.
Elle offre donc un ensemble de concepts, de méthodes et de techniques originaux, et est adossée à des cadres théoriques cohérents et à une volonté d’outiller les praticiens pour des interventions variées auprès des personnes, des groupes et des organisations.
La psychologie existentielle a fait la démonstration de son efficacité dans de nombreux travaux publiés au cours des 60 dernières années.
En France, le développement académique et professionnel de la psychologie existentielle est récent. L’enquête menée par Correia, Cooper et Berdondini (2016) et Correia, Cooper, Berdondini, & Correia (2017) montre que la France apparaît encore trop peu dans le paysage international de la psychologie existentielle.
Pourtant, de fait, de nombreuses pratiques et des recherches menées renvoient aux approches existentielles : formes variées de psychothérapies existentielles, logothérapie, développement des recherches et des applications autour du concept de sens du travail et sens de la vie, management par le sens, etc.
La création en 2018 de l’association AFPE prend donc tout son sens pour une reconnaissance et un développement de ses actions.