Témoignages

Emilie, you were a rising star whose light was extinguished too soon.

You were making so many contributions to the study of ancient life ways in northwestern Africa, and you were initiating innovative new studies to enrich our understanding.

Your contributions will be everlasting.

Teresa Steele

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La petite fille était aussi pétillante et adorable que l'adulte.

René et Annick Campmas

Une miniature d'oiseau qu'Emilie m'a offerte en 2010 lors du colloque de l'ICAZ à Paris, en souvenir du grand pingouin découvert à El Harhoura 2.

Le petit oiseau trône depuis sur mon bureau.

On a travaillé dans la bonne humeur et sérieusement rigolé.

Véronique Laroulandie

J’ai rencontré Emilie pour la première fois lors de la soirée suivant la soutenance de thèse de Katja, à Bordeaux. Mais c’est surtout lorsque j’ai partagé avec elle un poste d’ATER à l’Université de Toulouse que j’ai pu passer de très nombreux moments en sa compagnie, toujours dans un mélange de joie festive et d’émulation scientifique, quels que soient les hauts et les bas de sa santé déjà chancelante.

Je me rappelle notamment les auditions que nous avions passées pour un poste de maître de conf à Perpignan. On y était allé ensemble et, de cette épreuve pour le moins stressante, il ne me reste que de bons souvenirs. Elle avait été beaucoup plus brillante que moi, bien entendu. Sur le chemin du retour, prise dans nos discussions, elle ratait systématiquement les sorties et embranchements, transformant ce Perpignan – Toulouse en un hilarant périple autoroutier. Finalement rentrés à bon port, notre informateur au sein du jury nous avait appris notre échec commun et nous avions continué à débriefer cette audition et à refaire le monde à la terrasse d’un petit bar dans une ruelle toulousaine.

Emilie était une amie précieuse : quelqu’un avec qui même les mauvais moments sont bons.

Damien Flas

Fouilles et post-fouilles à El Mnasra (2008 - 2009).

Photos : Roland Nespoulet

Colloque RQM8 à Nador (site d’Ifri N’Amar).

Photos : Hassan Aouraghe

Agadir

Photos : Dominique Grimaud-Hervé

Pot de thèse : Emilie et René le 5 octobre 2012 à Bordeaux.

photo : Roland Nespoulet

"Collecteurs de moules "

Sofiane et Emilie, 26 mai 2016 Témara (Maroc) .

Agnes, Romain, Emilie, Driss, 22 mai 2016 Témara (Maroc).


photos : Roland Nespoulet

Ma petite Emilie, déjà 2 ans que tu nous a quittés et je ne cesse de me rappeler de tous ces moments passés avec toi, depuis notre rencontre lors de ce stage de DEUG à Pacea en 2004... Tous ces moments drôles et inoubliables avec ton express et ses multiples accrochages, ta soupe de légumes cramoisie, la déco de la voiture de Jules, tes nombreuses chutes et bien d'autres encore! Tellement de soirées, de sorties, à Bordeaux, à Toulouse ou encore dans le Lot-et-Garonne, chez toi à Bègles, et sans oublier les chantiers de la noisette...

Je me souviens aussi de ces dernières fois où je te rendais visite chez toi à Toulouse, lorsque tu me parlais de ton petit potager avec tes plants de tomates ou de tes recherches en cours, avec toujours de nouvelles idées qui fusaient et qui allaient bien trop vite pour moi...

Je me souviens de ton sourire, ta joie de vivre, ta bonne humeur, ton dynamisme mais aussi de certains moments de doutes et de tristesse...

Je me souviens surtout de ce dernier cadeau, cette boite à musique, que tu m'as fait lors de la naissance de mon fils en disant que lorsque tu avais vu ce petit mouton avec sa mèche folle, il t'avait fait penser à toi!

Alors aujourd'hui encore, c'est en pensant à toi que j'écoute l'air d'"une maison bleue"....

Mélody Félix-Sanchez

Cette « soirée maudite »… je crois bien que toutes les personnes présentes s’en souviendront toute leur vie… un des meilleurs (ou un des pires !) moments que j’ai pu passer avec Emilie ! Nous sommes en 2013, à Rabat, la veille du premier jour de fouilles à El Mnasra. On se saura jamais réellement ce qui s’est passé ce soir-là, ce qu’il y avait vraiment dans cette bouteille de Rhum… Une chose est sûre, le lendemain a été très dur ! On se l’est promis, ne PLUS JAMAIS faire de soirée la veille d’un premier jour de fouilles ! Mais je me souviens qu’Emilie s’afférait courageusement en bas dans la grotte, penchée sur son carré de fouille, ou à faire des allers-retours entre la fouille et le post-fouille, alors que nous autres étions tous dans un état second à demi-comateux… Elle a toujours été capable de nous épater, en toutes circonstances, notre Emilie…

Emma Stoetzel

Deux souvenirs du colloque de restitution du projet ANR Mohmie ou Emilie avait présenté une communication , et une photo prise lors de fouilles dans les sites d'El Harhroura 2 en 2013 avec le regretté André Debenath.

Christiane Denys

Emilie, tu es partie il y a deux ans déjà, et aujourd’hui nous sommes tous réunis, et un flot de pensées se tendent vers toi. Malgré les morsures de ton absence, et du manque de toi, encore très vives, tous ces souvenirs nous portent et nous animent.

Pour les miens, je retiendrai précieusement ceux de nos premiers échanges scientifiques et amicaux lors de notre enseignement commun en Master à Bordeaux. Ta spontanéité, ton enthousiasme et ta passion pour l’archéologie me firent alors tellement de bien. Cette aventure, qui fut de mener à tes côtés ces étudiants de Master de la formation initiale en archéozoologie, à l’étude d’un matériel et à sa publication, restera pour moi une des plus belles expériences d’enseignement. Cette énergie et cette intelligence de l’approche ‘globale’, qui te sont propres, auront eu le pouvoir d’initier, puis de mener à bien ce projet pédagogique, comme un ‘fait social total’ en quelque sorte. Je te remercie Emilie, ainsi que pour ta passion, tes envies, tes idées grâce auxquelles de nombreux autres projets sont nés.

Et te dire aussi que d’inspirer ainsi un tel regroupement de collègues, d’amis, d’inconnus aussi, est la meilleure illustration de ce que tu étais, de ce que tu représentais, et de ce que tu donnais, qui était cher et unique pour beaucoup.

Je pense à tes parents, Annick et René, quelle formidable énergie ils déploient, une énergie fédératrice, remplie d’amour, de celle qui permet de telles aventures collectives. Cette force est à l’image aussi de la naissance de cette association d’AssEmCa, qui porte ces valeurs de transmission et d’intégration. Comment mieux te représenter ? En inscrivant ainsi ton souvenir dans une continuité pleine de complexité, de surprises, de rencontres, pleine de vie…on a là l’illustration d’une très belle et riche filiation...

Camille Daujeard

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Classe patrimoine 2007 à Collonge-la-rouge :

nous étions parties toutes les deux pour encadrer pendant une semaine une école venue découvrir la préhistoire et le patrimoine local. C’était la première fois que nous partagions un moment de vie hors du labo.

Nous avions été gâtées : nous avions un petit bungalow juste pour nous deux. Le soir nous refaisions le monde en regardant le paysage et en fumant des clopes sur la terrasse. Il faisait froid mais c’était chouette. Emilie était joyeuse, elle commençait tout juste sa thèse.

Nous avions organisé une petite boom pour fêter la fin de leur semaine.

C’est très émouvant pour moi de la revoir danser sur cette vidéo : elle était hyper souriante et j’en garde un très beau souvenir : un moment privilégié de partage avec Emilie. Cette bonne humeur sans faille et son immense courage resteront gravés dans mon esprit.

Myriam Boudadi-Maligne