Maman est orchidée au royaume des fleurs
Une âme châtoyante à la fraîcheur exquise
Maman est orchidée, les oeillets mignardise
Exhalent un parfum ambré en son honneur.
Que sourie ma maman, tout aussitôt les roses
Se courbent devant elle en baisant ses chevilles
Que sourie ma maman, et la rosée scintille
Et se pare d'argent, riche métamorphose...
Au-delà des années, bien au-delà du temps
Maman reste maman, au jardin des merveilles
Plus pure que les lys des mariales corbeilles
Que l'on offrait, ému, tout au coeur du printemps.
Et l'enfant que je suis en son adulte écorce
Palpite intensément d'un tendre amour filial.
Maladroit je délivre un aveu tout partial:
"Ma maman est unique", et je l'aime avec force.
Arnaud VINCENZ