Le GIEC tire la sonnette d'alarme

Le dernier rapport du GIEC : ça chauffe !

Le lundi 28 février a été publié le dernier rapport du GIEC (Groupe d'Experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat). Il apporte, entre autre, une précision sur la fragilité des sociétés et des écosystèmes face aux dérèglements climatiques. Il aborde également le thème de la justice sociale ainsi que son importance dans la façon de gérer les perturbations de notre environnement.


Quelques points clés à retenir

  • Le réchauffement climatique, aggravé en très grande majorité par l'activité humaine, a des répercussions dommageables sur l'homme et la nature. Cela se traduit par l'intensification des événements météorologiques extrêmes comme les sécheresses, les inondations, les ouragans, etc.

  • Le GIEC estime à environ 3,5 milliards le nombre de personnes exposées fortement au changement climatique, notamment celles qui se situent près des littoraux.

  • Un réchauffement qui dépasse +1,5°C (même de manière temporaire) pourrait causer des risques supplémentaires graves sur les hommes et les écosystèmes, par rapport à un réchauffement maintenu en dessous de cette limite.

  • Au-delà de +2°C, les coûts d'adaptation (agriculture, santé, économie, environnement) seront impossibles pour des millions de personnes. De plus, les écosystèmes feront face à une augmentation rapide des dangers comme les disparitions, les extinctions et les effondrements.

  • La transition écologique est impossible sans justice sociale. Elle est un moteur essentiel à la santé, au bien-être ainsi qu'aux services écosystémiques.

  • Il faut que les sociétés humaines changent notamment en combattant les inégalités sociales mais aussi en trouvant des solutions multisectorielles. Sans changements, il est impossible de s'adapter. Devenir résilient au réchauffement climatique sera de plus en plus compliqué si les émissions CO2 ne diminuent pas considérablement.


Limiter le réchauffement climatique à +1,5°C est donc une question de survie !