Bayoune
Le label bateau d’intérêt patrimonial est accordé à Bayoune le 17 octobre 2024.
BAPTÊME DE LA BAYOUNE – SAUBUSSE – 16 juillet 2023
Dimanche 16 juillet 2023 avait lieu à SAUBUSSE une très belle Fête à l’occasion de la mise à l’eau de la Galupe nommée : BAYOUNE.
C’est à 10h par une messe que cette journée très ensoleillée débutât . . L’église était pleine et à la fin de la messe une grande foule a pu suivre l’ ex oto jusqu’au bord de l’Adour où se trouvait la Reine de la journée : La BAYOUNE.
Quelle était belle cette Galupe sur les berges de l’Adour. . . Imposante par sa taille, Élégante par sa décoration, elle attendait sagement que l’ensemble des membres de l’association Adoura la remette à l’eau.
Sous nos yeux grands ouverts, la BAYOUNE se souleva du sol, tractée par une grue gigantesque et fut déposée avec délicatesse dans l’Adour.
Après plusieurs discours de circonstance, la confrérie des vins de TURSAN intronisa plusieurs membres de l’association Adoura qui ont tant oeuvré pour la restauration de cette Galupe.
Alors qu’un vin d’honneur et un repas étaient offert par la commune de SAUBUSSE, nous avons pu assister à des danses Folkloriques et entendre des chants et des musiques traditionnelles . . .
La journée pris fin tard dans la soirée dans une ambiance de musique Rock et aux sourires présents sur les visages du public . . . . Les investigateurs de cette belle journée pouvaient être très heureux de leur organisation . . . Bon vent à la BAYOUNE
La carte grise de Bayoune
Les Drapeaux de Bayoune
Plan de Bayoune
Un ou une galupe ou galup ou galupat (du gacon galupa) est l'appellation gasconne des anciennes gabares. Ce type de barque à fond plat était utilisée pour le transport fluvial des marchandises dans les Landes de Gascogne jusqu'au début du XXe siècle.
Sa technologie est d'inspiration double : comme le chalibardon ou la tilhole, elle dérive d'un chaland monoxyle, puis polyxyle. Elle emprunte par ailleurs la technologie de ses bordages à clin au courau.
Construites en chêne, les galupes mesuraient de dix à vingt-cinq mètres de long sur quatre à cinq mètres de large, pesaient quinze à vingt tonnes et pouvaient emporter jusqu'à soixante-dix tonnes de marchandises. La poupe, de forme carrée et relevée, offrait un abri de fortune. La forme de la proue, pointue et relevée, facilitait l'accostage.
Barque à fond plat, de faible tirant d'eau pour éviter le piège des hauts-fonds sablonneux des rivières et munies en guise de gouvernail d'un long aviron de queue, elles descendaient la rivière en s’aidant du courant et la remontaient au halage. Les plus grands modèles étaient équipés de bancs fixes, utiles pour les manœuvres. Plus rarement, certains modèles étaient munis de voiles.
La descente en trois jours de la Midouze et de l’Adour depuis l'ancien port de Mont-de-Marsan, facile et peu onéreuse, s’effectuait via Tartas et Dax jusqu’au port de Bayonne. La remontée était plus compliquée : tirée « à cordelle » depuis le chemin de halage par des bœufs, le bateau exigeait parfois d’énormes avirons
Une galupe remontant l'Adour à Bayonne en 1843 par Eugène de Malbos