Vers Talas et le lac de Besh Tash
Mercredi 05 Juin 2019 vers Talas et le lac de Besh Tash
Nuit un peu chaude,
grand ciel bleu au réveil.
C’est aussi l’heure du petit déjeuner pour ce rapace qui vient de nourrir son petit…
L’oasis en contrebas résonne de chants matinaux.
Nous retrouvons la piste qui longe les jolies falaises,
puis de ferme en ferme
nous rapprochons du lac Toktogul.
Le village de Chon-Aryk si harmonieux de loin
nous donne envie de le visiter.
De près même s’il y a quelques jolies maisons,
nous constatons comme en beaucoup d’endroits que les rues sont bordées de portails préservant l’intimité des habitants (ça nous rappelle la Mongolie, dans une moindre mesure toutefois)
Nous longeons à nouveau le lac
et ses vertes collines
et à peine 2h plus tard retrouvons la neige au col Alabel (3184 m).
Encore 1h et nous filons slalomons entre les troupeaux dans la vallée de Talas, très agricole, où se succèdent les villages.
Nous tournons juste avant la ville vers la piste qui mène au lac Besh Tash, traversons une zone aride
avant de grimper dans une vallée très verte.
Petit péage (220 com/personne, prix affiché) puis arrêt pic nic arrosé de qq gouttes de pluie.
Ce massif d’Ala Too est très arrosé et la végétation en profite !
Nous croisons une unique voiture qui quitte le lac alors que nous y arrivons, cool.
Il faut marcher un peu (dans des éboulis mais sentier bien tracé) pour découvrir un 1er petit lac puis une éclaircie miraculeuse nous accueille
alors que nous arrivons en vue du grand lac.
Bien sûr on en profite et on continue vers l’extrémité est de celui-ci.
Pas de pétroglyphes sur ce gros bloc de granit !
Plus loin un cercle de pierres, sans doute destiné à contenir le bétail.
Belle vallée d’altitude (le lac est à 3000 m)
Fin de l’éclaircie, on retourne en vitesse à la voiture quand la pluie arrive.
En fait les grains se succèdent en remontant la vallée et entre 2 averses, irrésistiblement attirés par une jolie proéminence qui surplombe la rivière, nous décidons de rester là cette nuit et installons le bivouac.
Je remarque alors plusieurs tas de cailloux d’aspect peu naturel. Il s’avère qu’en des temps plus anciens, d’autres hommes ont été charmés par l’endroit et ont sans doute décidé d’y inhumer leurs proches.
Ça nous fait tout drôle de penser qu’à des centaines (?) d’années d’intervalle, nous ayons eu la même perception de la « magie » de l’endroit. (42°12'38" N 72°27'57" E)
En fin de soirée, le temps se dégrade pour de bon alors que l’orage gronde dans la vallée…ambiance…