Dimanche 02 juin 2019 Karakol et son marché aux bestiaux
Nous sommes accueillis par une bonne averse en arrivant au marché peu avant 6h.
Quelques retardataires arrivent encore mais le gros de la troupe est déjà là.
Il y a le coin des moutons, celui des vaches et taureaux (gare, ça se chamaille parfois brutalement)
et celui des chevaux
où les cavaliers essaient leurs futures montures.
Pas de souci en cas d’achat impulsif, on trouve tout ce qu’il faut pour harnacher son animal et repartir avec.
Un sprinter sinon rien !
Bon il y a quelques exceptions…
Le b…l apparent est finalement assez bien organisé.
Ça marchande paisiblement.
Peu de femmes,
Quelques enfants…
Une élégante…
Passage chez le « pédicure » (quels étranges fers, je pense conçus pour éviter de glisser dans les prairies humides)
Nous quittons le marché vers 9h00 alors que l’activité commence à décroître. Je me demande bien à quoi « servent » ces milliers (millions ?) de chevaux qu’on voit partout à travers le pays ? Je pense qu’ils sont là pour le plaisir ou l’ego de leurs propriétaires, comme certains chez nous accumulent vêtements, meubles, bijoux ou voitures. Le K est un vrai pays de cocagne pour les herbivores qui se multiplient et se nourrissent sans difficulté. Certains endroits semblent tout de même à la limite du surpâturage (on ne peut s’empêcher de penser à la Mongolie, « désertifiée » par son bétail, moins arrosée cependant)
Retour à l’hôtel, douche (grâce à la pluie on n’a pas bouffé trop de poussière sur le marché), puis très bon petit déjeuner avant de prendre la route vers Kochkor, le long du lac Issyk Kul.
Voilà à quoi ressemble une aire de repos au Kirghizstan : de quoi requinquer hommes et mécanique !
Petit détour vers un lac salé situé vers l’extrémité ouest du lac Issyk Kul, sur sa rive sud.
On y accède par une piste qui longe une étonnante vallée fertile au milieu d’une zone de badlands.
Juste avant le lac, une barrière gardée par 3 zigotos désœuvrés, qui nous demandent d’abord 800 com (10 €) par personne, ramenés à 240 en tout quand nous commençons à faire demi-tour(…)
Lac tristounet avec cette lumière.
Quelques canards et d’innombrables hirondelles égaient l’atmosphère…
Drôle de plantes (ce ne sont pas des cactus) le long de la piste. Si quelqu’un connait leur nom ?
A Kochkor, le CBT nous informe que la piste du Karakol Pass est fermée, si bien que nous décidons de passer par le Kyzyl Art Pass.
Après quelques courses (A cette époque, on trouve facilement un peu partout fraises, cerises et abricots délicieux et « donnés »), nous remontons une large vallée fertile,
soigneusement irriguée,
hélas gâchée sur son flanc sud par une ligne à haute tension.
Nous trouvons un coin de bivouac au nord de la route, avec une jolie vue.
Une femme et deux jeunes enfants regagnent juste avant la nuit et l'orage la ferme située en contrebas.