Mardi 04 Juin 2019 lac de Toktogul et environs
Les conditions sont idéales pour réparer le pneu AR D : il y a une zone d’eau calme dans notre petit torrent de montagne qui nous permet de trouver la fuite…
C’est un petit trou bien sympathique que Fred répare en 2 temps 3 mouvements.
Soulagés, nous redescendons un peu la vallée
avant de prendre une piste qui grimpe sur un plateau surplombant la rivière.
Ici encore, yourtes, troupeaux et même quelques champs cultivés.
Il reste même du foin en fin d’hiver !
Nous consultons à nouveau la météo afin d’optimiser ces 2 derniers jours avant l’avion du retour (il y a un bon réseau à la grosse station Gasprom dans la vallée de Suusamyr)
En route vers le lac de Toktogul, où le soleil devrait être un peu plus présent qu’ailleurs.
Pour le moment nous essuyons un beau grain dans la vallée de Suusamyr,
et il nous faut attendre d’avoir franchi le col Alabel Ashuu (3184 m) pour profiter d’une accalmie pour une pause pic nic (pas dans le coin le plus glamour !)
Après avoir rechargé cambuse, réservoir et porte-monnaie à Toktogul, suivant les indications du guide de Cécile et Laurent, nous prenons la route qui mène à l’ouest vers Terek Suu puis la piste qui continue au-delà vers le sud-ouest.
Petit détour jusqu’aux rives du lac Toktogul
dont les badlands sont d’un vert printanier
alors que la chaleur déjà estivale
pousse les garçons à la baignade,
tandis que les filles se promènent de leur côté.
Très jolie vallée
ponctuée de villages blottis entre d’imposantes falaises dorées et une vivifiante rivière dont les eaux astucieusement dirigées irriguent petites parcelles et jardinets.
Ici à 1000 m d’altitude, la vie semble plus douce qu’ailleurs au K…
Nous sommes étonnés de voir ici comme ailleurs, des enfants de tous âges, nombreux, qui jouent dehors à toute heure. On se demande quand ils vont à l’école ? Le pays est pourtant réputé avoir un excellent taux d’alphabétisation… reliquat de l’époque soviétique ? Cela va-t-il durer ?
Nous suivons la piste qui grimpe dans la montagne et se perd dans des nuages de pluie : demi-tour pour retrouver le soleil de la plaine et un joli bivouac
au bord du canyon qui abrite une véritable oasis de fraicheur
et où résonnent d’étranges et mélodieux cris d’oiseaux inconnus.
Belle lumière de fin de journée...