Les deux derniers mois (janvier et février), nous n’avons malheureusement pas eu beaucoup de séances à notre disposition, notre emploi du temps étant un peu chamboulé par des blocs de cours spécifiques. Nous avons donc pris un certain retard, étant donné qu’il reste moins de deux mois avant la présentation de notre projet.
Nous avons commencé à rattraper ce retard en profitant du renforcement de notre équipe. En effet, cinq personnes nous ont rejoint ce semestre. Nous avons par ailleurs choisi de réorganiser l’équipe en cinq mini-groupes de deux ou trois personnes, ce qui permettra un travail plus efficace, les choix de conception généraux étant globalement définis.
Ce groupe est chargé de trouver l’emplacement idéal des capteurs de poids pour avoir la meilleure précision possible et de mesure ladite précision, tant en masse qu’en battements cardiaques. Il pourra éventuellement implémenter un code permettant un affichage en temps réel sur un écran s’il lui reste du temps.
Bien sûr, nous sommes conscients que nous ne parviendrons pas à détecter le battement cardiaque d’un nouveau-né ; notre objectif est donc de réaliser une preuve de concept assortie d’une mesure de la marge d’amélioration à fournir afin d’avoir un produit exploitable.
Pour l’instant, ce groupe a commandé les composants électroniques (amplificateurs opérationnels, CAN…) nécessaires et les a soudés aux capteurs et reliés à la carte STM Nucleo. Il reste un peu de travail pour pouvoir en sortir un signal exploitable.
Nous disposons de deux cartes : une STM Nucleo (qui va, comme dit plus haut, gérer le signal de ballistocardiographie) et une carte Arduino 101 qui gère le déplacement des actionneurs. Pour rappel, il y a deux groupes d’actionneurs, chacun composé de deux vérins électriques : un pour bouger les parois entourant le bébé, un autre pour réaliser des mouvements de tangage et de roulis.
Ce groupe devra comprendre comment faire bouger les vérins électriques, faire de la régulation de puissance pour rendre les déplacements plus doux, et tester le tout, d’abord à vide, puis avec les planches, qu’il devra par ailleurs fabriquer (en choisissant le matériau et en y fixant la mousse).
Pour le moment, ce groupe parvient à contrôler les vérins (via la carte Arduino 101) et utilise un accéléromètre afin de connaître en temps réel l’inclinaison de la planche, et donc asservir la commande.
De manière similaire au groupe précédent, mais pour la planche supérieure, ce groupe devra coder la commande des vérins afin de permettre le mouvement de tangage et de roulis.
Ce groupe devra choisir le matériau des planches inférieure et supérieure, suivant des contraintes d’optimisation de poids, de coût et de sécurité (résistance des matériaux), et ensuite les fabriquer.
Le contreplaqué va être étudié précisément ; une fois ce choix fixé (ou infirmé), les dimensions seront choisies. On pourra enfin passer à la découpe des planches.
Ce groupe fabriquera le pied central qui repose sur la planche inférieure, avec une liaison sphérique à doigt au bout. Des tests devront être fait en amont et aval pour tester la résistance de ce pied à une force de 200N de biais.
Ce groupe a commencé à réaliser la maquette CATIA et s’est fixé sur la solution mécanique implémentant la liaison : un joint de Cardan, ainsi que sur la nature du pied, un stub de 10 mm de diamètre. Il doit maintenant se concentrer sur la pièce reliant le joint de Cardan à la planche inférieure.
Enfin, un dernier groupe est chargé de la conception et de l’achat de toutes les autres liaisons, c’est-à-dire les liaisons entre les vérins inférieurs (ceux qui permettent le roulis / le tangage) et les planches inférieure et supérieure. Les liaisons seront majoritairement des rotules.