À la fin de ce mois d'octobre, chaque groupe a réfléchi sur la manière de réaliser la tâche qui leur a été donnée.
Le groupe qui s'occupe du retour haptique a consulté de la bibliographie scientifique pour déterminer le comportement mécanique d'une paroi utérine. Suite à la consultation de différentes thèses, il est parvenu à la conclusion que l’utérus avait un comportement mécanique suivant la loi de Mooney-Rivlin.
Il a par ailleurs contacté un des auteurs d'une des thèses consultées afin d'avoir de plus amples renseignements sur ce comportement. Après un entretien téléphonique, la personne contactée a renvoyé le groupe vers un spécialiste du CHU de Nice qui a également travaillé sur cette thèse. Finalement, après un rendez-vous téléphonique avec cette personne, elle a donné le contact d'un spécialiste des grands prématurés afin de confirmer son opinion à propos du retour haptique, à savoir qu'il ne faut pas un retour haptique actif mais plutôt un retour passif à l'instar d'un boudin rempli d'eau par exemple.
Suite à ces échanges, la décision a donc été prise d'abandonner l’idée de vérin qui poussent des parois en fonction de l'effort exercé par l'enfant en suivant la loi de Mooney-Rivlin et de chercher une mousse ou un fluide qui puisse avoir le comportement voulu. Pour des raisons de sécurité, nous n’utiliserons pas de fluide, pour éviter des problèmes de fuites et donc des risques de noyade.
L'objectif est donc, dorénavant, de dimensionner le système de retour haptique, de trouver les matériaux et de savoir comment l’intégrer au système global.
Le groupe de la structure globale s'est vu attribuer une tâche en plus, celui de s’occuper du maintien postural, à savoir laisser la possibilité à l’infirmier de pouvoir incliner le plan dans lequel se trouve le nourrisson. Pour cela, la solution envisagée a été de mettre des pieds réglables à l'aide de moteurs électriques situés au niveau de la tête et des pieds du matelas. Il est prévu que l'on puisse commander ces pieds pour que la plaque puisse tourner entre +10° et -5°.
Pour ce qui est de la structure globale, l’idée était initialement de désolidariser la partie retour haptique du reste étant donné que les vérins risquaient de peser trop lourd et donc d'augmenter le coût des capteurs d'efforts nécessaires pour la ballistocardiographie. Il aurait donc fallu des plateformes sur lesquels reposent les vérins qui suivent la plateforme où le matelas se trouve. Cependant, comme à présent le groupe s'occupant du retour haptique a décidé d’opter pour une solution passive, il n'y a plus que les vérins utilisés pour adapter la taille de la zone entre les parois qui seront utiles. Il a donc été décidé d’intégrer les vérins à la plateforme principale.
Le groupe s'occupant des capteurs d'effort a trouvé ceux qu'ils souhaitaient utiliser et les ont donc commandés. Ils ont par conséquent commencé a comprendre comment les utiliser et comment les calibrer à l'aide notamment d'une carte Arduino.
En novembre, le projet sera un peu en pause, puisque nous serons occupés avec d’autres cours ; nous reviendrons cependant en décembre !