Mes recherches

Mes recherches sont au croisement de l’analyse économique appliquée aux questions énergétiques, de l’analyse des innovations (technologique et organisationnelle) et de la réglementation économique. Mon questionnement est constant depuis le début de mes recherches en 1998. Je cherche à analyser les innovations – institutionnelle, règlementaire et technique- qui transforment le secteur électrique, d’abord par la pression des marchés, puis des renouvelables, depuis 2012, du développement de la mobilité électrique et depuis quelques mois, de la crise énergétique.

 

Un premier axe de mes recherches explore qu’elles sont les options de reformes possibles techniquement et institutionnellement dans différents pays. Cette question est celle de la conception de marché (Market Design) qui concerne à la fois la question de la fabrication des différents marchés de l’électricité pour l’énergie, pour la capacité, pour les marchés du temps réel, pour la gestion de la demande… et la question de de leur adaptation dans le temps (([1], [3], [5], [11], [12], [21], [22], [29], [31], [32], [33], [35], [37], [38], [40], [41], [42], [43], [44], [45], [46], [47], [50], [54], [55], [67], [68], [70]). Cet axe étudie aussi l’organisation des instances de règlementation et de leurs modes de fonctionnement face aux innovations institutionnelles, technologiques et comportementales ([10], [13], [14], [15], [23], [26], [27], [28], [36], [57], [58], [59], [60], [61], [64], [65]).

 

Le second axe de mes recherches étudie les modalités et les conséquences de la politique publique Européenne et nationale de développement des énergies renouvelables. Mes travaux explorent les conséquences de ces politiques sur les marchés électriques européens ([2] [3], [6], [14], [16], [18], [24], [25], [32], [39], [48], [50], [70], [71], [72]).

 

Le dernier axe de mes recherches porte sur le développement de la mobilité électrique. J’ai développé cet axe de travaux depuis 2012 dans le cadre de la chaire Armand Peugeot. Cette chaire est une initiative de recherche conjointe entre le Groupe PSA, l’ESSEC Business School et CentraleSupélec. Dans ce cadre, j’ai collaboré avec plusieurs collègues des deux écoles[1] et des cadres de PSA pour conduire une série de travaux qui explorent les opportunités et les contraintes associées au développement de la mobilité électrique et ses liens avec l’industrie électrique ([4], [6], [7], [8], [9], [10], [11], [12], [13], [15], [16], [17], [18], [19], [20], [22], [23], [24], [27], [52], [53], [54], [55], [71]).

 

Dans les prochaines années je compte poursuivre ces trois axes de recherches car je pense pouvoir contribuer à la transformation des caractéristiques de la mobilité actuelle basée sur la propriété privée de véhicules thermiques, qui congestionnent les villes, polluent les agglomérations et produisent des milliers d’accidents d’ampleur plus ou moins grave. Mes recherches vont s’inscrire dans la perspective d’une triple révolution encore en gestation : une mobilité électrique, partagée et autonome. Mettre en œuvre techniquement, réglementairement et en termes de comportements une mobilité décarbonnée, partagée et autonome va être un des grands terrains d’analyses des prochaines années à développer.



[1] Coté ESSEC : Carole Donada et Jan Lepoutre ; coté CentraleSupélec Marc Petit, Danièle Attias et Pascal Da Costa.