Assainissement de l'étang du Trou-aux-Gants

Cet étang (1,50 ha) situé en contrebas du plateau de Vélizy, en zone forestière, a été aménagé au moment de l’urbanisation du plateau de Vélizy afin de recevoir les eaux de ruissellement d’une importante partie de cette commune et notamment de la zone d’emplois (266,5 hectares de bassins versants).

Ces eaux, chargées notamment en hydrocarbures, parviennent à l’étang par 3 arrivées différentes : 2 d’entre elles à l’est et au sud arrivent dans des bassins de dessablement-déshuilage avant d’atteindre l’étang ; la 3ème arrivée d’eau, en revanche, à l’ouest, se déverse directement dans l’étang.

Les deux installations de dépollution existantes sont vétustes et inefficaces. Cela est reconnu dans la convention qui liait la commune de Vélizy et l’ONF pour la période allant du 1er août 2001 au 31 juillet 2011, qui prévoyait la réhabilitation aux frais de la commune, avant la fin 2009, de ces installations. Cet engagement n’a pas été respecté et il n’y a pas actuellement de nouvelle convention.

Or, le trop plein du Trou-aux-Gants se déverse en direction de l’étang d’Ursine lorsqu’il y a de fortes pluies (cliquer ici).

L’association « URSINE NATURE » n’a cessé d’intervenir, depuis sa création, auprès de la ville de Vélizy, pour que ce problème soit pris en compte et des solutions adoptées. De nombreux courriers ont été envoyés tant à la ville de Vélizy qu’à l’ONF et cette question a été abordée quasiment à chacune de nos rencontres avec des élus municipaux ou avec des responsables de l’ONF.

Où en est-on ?

Fin 2003, la ville de Vélizy a réalisé une opération de curage de l’étang, sans pour autant rénover les installations de dépollution. L’association avait, alors, signalé l’inopportunité de cette action isolée, qui devra être répétée à intervalles réguliers en l’absence de traitement des eaux avant leur arrivée dans l’étang.

Plus récemment, en 2014, la ville de Vélizy nous a communiqué les résultats d’une étude réalisée par la société Geostratys, qui préconise une « mise en aérien » des écoulements amenant les eaux pluviales dans l’étang et la réalisation de « noues filtrantes à redents à hélophytes ». Le dispositif serait complété par le reprofilage des berges et l’installation sur l’étang de radeaux flottants végétalisés.

Il s’agit, donc, d’un dispositif de dépollution écologique utilisant les propriétés qu’ont certaines plantes « hélophytes » de retenir les polluants dans leurs racines et qui rendrait inutiles les stations de dépollution existantes. Cette solution nous paraît intéressante, à condition que son efficacité soit démontrée, compte tenu des volumes d’eaux concernés.

Les travaux ont été faits courant 2019. Nous surveillons l'efficacité de cette installation.