Le Yak 54 de RC Factory est un "Park-flyer" d'entrainement à la voltige 3D réalisé en EPP. En effet, le rapport poids/puissance permet d'envisager la réalisation de toutes les figures 3D. La limite d'utilisation du modèle viendra donc du pilote.
Le fuselage est réalisé à partir de deux plaques d'EPP d'épaisseur 15 mm. Le modèle est équipé d'un support moteur en contre-plaqué, ainsi que d'un "capot" moteur roulé autour du fuselage. Cela lui donne un meilleure allure, comparé à un modèle purement "planche". Les ailes, profilées, sont aussi réalisées en EPP. Tous les éléments de l'avion sont livrés dans le kit, jusqu'au fil pour réaliser les gouvernes aller-retour des commandes de direction et profondeur. Il faudra ajouter l'équipement (récepteur, servos, moteur et contrôleur), l'hélice, un cône (purement esthétique) et bien sur une batterie. La notice de montage est en anglais, succincte et contient peu de schémas mais permet de monter l'avion sans problèmes. Il y a aussi peu d'informations sur les réglages à adopter...
Le train d'atterrissage est réalisé en carbone et les roues sont maintenues par des vis sur celui-ci. Les vis ont tendance à empêcher les roues de tourner à l'atterrissage, tout l'effort est transmis au train, ce qui le fragilise, surtout que celui-ci est juste maintenu par deux vis dans une plaque en fibre de verre collée sur l'EPP. Les caches de roues en EPP souffrent aussi des atterrissages à cause de ce problème de rotation des roues, il faudra donc envisager une modification des vis pour avoir des axes de roues lisses.
En vol, le Yak est un vrai "park-flyer" qui vole lentement, même plein gaz, ce n'est pas une formule 1. Cela permet de travailler la 3D tranquillement. Son principale défaut est son faible poids, lié à son profil planche qui le rend très sensible au vent. En effet, il sera rapidement chahuté dans le vent, même si le moteur offre une réserve suffisante pour évoluer sans soucis contre le sens du vent. La conséquence se ressent surtout sur la précision des figures réalisées... Comme l'avion est dédié à du vol 3D, on met les maximum possible au niveau des débattements, l'expo est réglé en conséquence. Toutes les figures peuvent être réalisées, même les plus violentes, à condition d'avoir revu la fixation des ailes. En effet, le kit prévoit deux joncs de diamètre 1.5 mm insérés dans des saignés en travers des ailes et du fuselage, un jonc côté intrados et un côté extrados. Les joncs livrés avaient un diamètre inférieur à 1.5 mm et devaient être fragiles puisqu'ils n'ont pas résisté à la première ressource de l'avion (pourtant pas violente). L'EPP aidant, les dégâts étaient limités et ces joncs ont été remplacés par deux autres joncs de 2 mm. Depuis, plus de problèmes, les ailes encaissent bien les figures violentes, ça ne bouge même pas !
Les réglages utilisés sont les suivants :
Le Yak est donc un bon avion permettant de s’entraîner ou s'initier à la 3D sans trop de stress. Ces petites défauts peuvent être corrigés assez facilement...