Très bel après-midi : du soleil... 24°C annoncé... de l'air... de l'ombre, souvent... un circuit, nouveau... et intéressant...
Que demander de plus pour randonner ?
Dans ces conditions, on prend tout de suite un abonnement !
Et donc 26 adhérents en ont profité... même si la dernière côte, en escalier, pour retrouver le niveau du lac, fut pour certains un peu éprouvant... mais à l'arrivée, aucune plainte, tout le monde était heureux de cette virée vers le lac de Savenay.
C'était le circuit "Sentier du marais du Fresnier", d'à peine 10 km.
Quelques éléments statistiques
Une image du dénivelé, sympa au départ... un peu moins peut-être à la fin... mais si on veut de beaux mollets...
Le circuit réalisé.
Le lac ! Vert et jaune, toujours son effet (couleurs complémentaires)
Devinez la carpe parmi les ondulations à la surface de l'eau. Belle taille ...
Le barrage fut construit en 1917 pour fournir de l'eau à un hôpital militaire de l'armée des États-Unis qui venait de s'engager dans la première guerre mondiale.
En 1920, la guerre est finie depuis 2 ans, c'est la compagnie de chemin de fer Paris-Orléans qui achète le lac pour alimenter en eau ses locomotives à vapeur qui desservent les gares du littoral.
Le lac devient un lieu détente et de loisirs : pêche (association "Le Gardon Savenaisien), natation, hors-bord, water-polo, canoë, pique-nique ...
S'en suivent une piscine découverte en 1968, un camping...
Tout cet endroit devient communal en 1972.
Années 2000, s'y ajoutent des tennis, des parcours de santé, hôtel-restaurant, parc de loisirs acrobatiques, golf, une piscine couverte et des sentiers pédestres et vététistes.
Attrayant non ! Nous y reviendrons, c'est sûr.
Une nouveauté : cette passerelle
alors que l'accès sur le barrage est interdit.
Des escaliers pour se retrouver
au pied du barrage.
Une belle dénivellation.
Le barrage tient toujours
Cet ensemble de sculptures, figures totémiques évoquant des soldats, fait de rails d'aiguillages, rappelle la 1ère guerre mondiale et l'investissement américain.
Cette œuvre, due à l'artiste américaine Marianne Vitale a été installée en 2018, juste pour les 100 ans du barrage.
Place à une nature plus rigolote avec ce tronc d'arbre en forme de cœur...
Avec ces belles vaches et leurs veaux qui viennent de naître ... Scène bucolique touchante.
Petit endroit charmant, propice à la lecture des ouvrages à disposition.
Les cigognes couvent... sans se
soucier de la haute tension.
Envol d'un héron ...
... au long bec emmanché ...
... d'un long cou...
L'observatoire "Le rocher"
Et les vues d'en haut...
Qu'ils sont petits... dirait la chèvre de M. Seguin !
C'est bien le marais du Fresnier
À droite, les genets pleurent leurs pétales d'or qui tombent gracieusement dans l'eau du fossé.
Une petite pause, à l'ombre...
Constructions miniatures...
Figuier de Barbarie. Vous avez dit barbare !
Comme c'est bizarre ! Parce qu'il pique dur ?
Un migrant de Venise fuyant les touristes
de sa ville s'est-il installé ici ?
Retour au pied du barrage avant l'escalade des marches
nous ramenant au niveau du lac.
Le groupe s'effiloche
devant le lac qui s'étincelle au soleil de cette fin d'après-midi
vraiment très agréable.
Il est toujours intéressant d'avoir d'autres regards qui donnent une vision différente et/ou complémentaire à nos randos.
Alors, merci à Jean-Pierre B. pour ses photos ci-dessous :
Bon dimanche et à très bientôt ...