Quand la France disparaît du monde - paru en 2008 et réimprimé pour la quatrième fois en 2013 - les vidéos, les blogs

Mon ouvrage, Quand la France disparaît du monde, est paru chez Grasset en novembre 2008. Il a rencontré un grand succès et trois réimpressions ont été effectuées depuis dont la dernière en décembre 2013.

Après la mission officielle de dix-huit mois qui m'a conduit à parcourir le monde et le rapport que j'ai adressé aux pouvoirs publics en mai 2008, j'ai décidé de publier cet essai. Il n'est pas seulement la transformation d'un rapport de 430 pages serrées en 140 pages plus lisibles, mais un cri d'alarme plus large sur la perte de nos positions dans le monde, tant dans le domaine économique que sur le plan intellectuel. Ce qu'exprime le titre n'est pas métaphorique, mais bien réel. Il se veut aussi un vade-mecum pour l'action.

Je crois que le combat vaut d'être mené et j'espère que ce petit livre retiendra votre attention.

Il me paraît indispensable d'engager un débat public sur cette question. Le prix très accessible de l'ouvrage (10 euros) doit aussi y contribuer.

Vous pourrez aisément vous le procurer en librairie si vous habitez en France, et sans doute aussi en Belgique et dans un pays francophone. Vous pouvez aussi facilement le commander sur amazon ou le site de la FNAC (il peut être adressé partout dans le monde).

La présentation faite par mon éditeur figure ci-dessous.

Nicolas Tenzer

Quand la France disparaît du monde

Essai

Nicolas Tenzer, ancien élève de l'Ecole normale supérieure de la rue d'Ulm et de l'ENA, est président du Centre d'étude et de réflexion pour l'action politique (CERAP) et directeur de la revue Le Banquet. A la fois intellectuel et haut fonctionnaire, ancien chef de service au Commissariat général du Plan, on lui doit des ouvrages salués par la critique et le public (notamment Le tombeau de Machiavel, Flammarion, 1997, La face cachée du gaullisme, Hachette Littératures, 1998, Les valeurs des Modernes, Flammarion, 2003 et France : la réforme impossible ?, Flammarion, 2004) et des centaines d'articles scientifiques et destinés au grand public. Auteur de rapports officiels qui ont inspiré la réforme de l'Etat en France et à l'étranger, il a à deux reprises audité notre politique internationale. Il vient de passer un an et demi à parcourir le monde dans le cadre d'une mission interministérielle dont est issu le présent ouvrage.

De de Gaulle à Sarkozy, les dirigeants français ont toujours rêvé d'une grande politique étrangère. Mais avons-nous les moyens de notre puissance et de notre influence ? Venant de parcourir plus d'une vingtaine de pays et ayant rencontré 1300 personnes dans le cadre d'une mission officielle, Nicolas Tenzer lance un cri d'alarme. Au-delà des gesticulations et des postures, la France s'efface du monde. Incapable de structurer durablement des relations intellectuelles en profondeur avec les principaux lieux de pensée mondiaux, elle se marginalise sur la scène internationale des idées. Ne se donnant pas les moyens de conquérir des marchés d'expertise de centaines de milliards d'euros, elle voit son poids économique et son influence, notamment en matière de normes techniques et juridiques, se réduire. Prompte à tenir de beaux discours dans les enceintes internationales, elle ne parvient pas à nouer des relations de travail avec les organisations internationales au-delà du verbe. Chantant les louanges de la francophonie et de l'exception culturelle, elle n'a pas les moyens de sa politique. Intendance déficiente, querelles administratives subalternes, repliement sur soi, manque de leadership, il faut regarder la réalité en face : la France n'a pas de stratégie internationale digne de ce nom et, quand elle prétend en dessiner une, elle ne la traduit pas en actes. Pendant ce temps, Britanniques, Allemands, Canadiens, Nordiques, Espagnols et bien sûr Américains, de manière moins clinquante et plus pragmatique, marquent des points.

Cette sortie du jeu international est-elle inéluctable ? Non, mais la fenêtre de tir est courte. Nous avons tout au plus deux ou trois ans pour agir. Alors que nous avons des moyens humains de qualité et des capacités intellectuelles reconnues, les élites politiques et administratives seraient responsables devant l'histoire si elles préféraient les apparences de la " grandeur " à la décision. Après avoir lu ce livre, personne ne pourra plus dire : " Nous ne savions pas ".

Sites Internet, blogs et newsletters qui parlent de

Quand la France disparaît du monde

NB : Ne sont pas indiqués ici les sites de presse (sauf exclusivement en ligne), de librairies en ligne et les annonces de manifestations. Les doublons ne sont pas indiqués non plus (par exemple, si un site est repris et cité par un autre site).

Une mention particulière doit être accordée à la revue du GRASPE (groupe de réflexion sur l'avenir du service public européen), basé à Bruxelles, et principalement animé par des hauts fonctionnaires et experts de la Commission européenne, qui n'est pas en ligne, mais qui a publié une critique particulière remarquable de cet ouvrage (voir pièce jointe à cette page).

Vidéos

Fidecitea, repris sur Daily Motion

Objectif Chine, repris par YouTube

Fondation Jean Jaurès, repris par Daily Motion

Audios

Emission du 22 février 2012 sur RFI

Recensions

Blog d’Alain Lambert, sénateur, ancien ministre.

Chaire Raoul Dandurand (UQAM, Montréal)

Sauvons l’Europe

Blog de Yoann Lopez

Aequalis

Objectif Chine

Booksmag

Temps présents

Centre international d’expertise

La lettre du secteur public

Lettre ACPCI (voir page 15)

Mouvement Décision jeunesse

Esprit critique (Fondation Jean Jaurès)

repris notamment sur le blog de la section PS de Lorgues

Infoguerre.fr (une longue analyse et intéressante mise en perspective)

Mouvement européen

Acteurs publics

Cairn Info (une excellente critique de Luc Rouban)

Sur le site de non-fiction

Sur le site canadien CawAilleurs

Site Futur West n° 31 été 2009

Editoriaux

Lettre d’information janvier 2009 n° 4 de la Chaire Raoul Dandurand

Open Democracy (en anglais)

La Voix de la France (repris sur le site des anciens Supelec)

Entretien avec Jean-Frédéric Légaré-Tremblay sur le site de la Chaire Raoul Dandurand