L'inhumation d'un corps humain doit avoir lieu entre la 24e et la 72e heure suivant le décès. Sur demande motivée, ce délai peut être prorogé au-delà de la 72e heure au vu d'un certificat délivré par le médecin-inspecteur. L'incinération est strictement prohibée en Islam.
Différentes situations peuvent se présenter:
en cas de décès survenu sur le territoire de la commune où le défunt sera également enterré, cette autorisation peut être demandée au moment de la déclaration du décès;
en cas de décès sur le territoire d'une commune où le défunt ne sera pas enterré, l'autorisation est établie par l'officier de l'état civil où est survenu le décès au vu du permis de transport nécessaire pour transporter le défunt au lieu de l'enterrement;
en cas de décès à l'étranger, l'autorisation est délivrée sur la base des renseignements officiels fournis à l'officier de l'état civil de la commune d’inscription et qu'il juge suffisants.
Pour tout renseignement relatif à l’acquisition d’une tombe, à l’enterrement civil ou religieux, à la mise en terre du cercueil, il est recommandé de contacter le service compétent de l’administration communale où aura lieu l’enterrement.
L'inhumation avec le service de la Mutuelle du CCIL
La Mutuelle du CCIL organise le service funéraire dans le respect de la tradition musulmane. Ce service comprend:
en cas de besoin: les formalités administratives auprès des consulats étrangers (les formalités administratives locales sont à charge de la famille);
le lavage (ghousl) et la mise en linceul (kafan) du défunt;
la prière mortuaire (salât al-janâza) au CCIL à Mamer ou dans un autre lieu approprié en présence d'un imam;
le transport du défunt jusqu'au lieu d'enterrement (distance terrestre maximale à partir de Luxembourg ca. 2.000 km).
Pour les rapatriements vers l'étranger la législation internationale exige l'utilisation d'un cercueil équipé d'une enveloppe hermétique à l'intérieur (cercueil en zinc).
Les rites funéraires en Islam
Voir document annexé ci-dessous -> Résumé du livre "Les rites funéraires" par Mostafa Brahimi