Le vol

Mon Beaver a bien sur volé et même plutôt bien.

Comment cela c'est-il passé ?

Sachant que le poids final était certainement supérieur à celui prévu, j'ai décidé de me familiariser avec la machine en faisant quelques roulages. Et là, effectivement, on peut sentir l'inertie. Ces premiers essais ont été immortalisés par les photos de la page d'accueil. Ces essais ont été improvisés juste après la réparation de mon carburateur. Je suis donc allé sur notre terrain de Gignac, sans les vitres et la pare brise et sans avoir chargé les batteries. Le résultat ne se fit pas attendre longtemps, au bout de 20 minutes  de roulage et content que tout fonctionne, mon Beaver a finit sa course dans les hautes herbes (merci le coupe circuit) non sans avoir haché quelques branches et quelques escargots qui passaient par là. ( à ce moment là, il faut imaginer l'odeur à l'intérieur du fuselage, une odeur de résine, d'essence et maintenant une odeur d'escargots hachés. Heureusement, le pare brise n''avait pas été installé).

Lors de ces premiers essais, mon Beaver avait réalisé un saut de puce à mis gaz et un avec un cran de volet. Bon signe.

Le premier vol eu lieu un matin d'octobre. Prudent, je teste encore un fois mon avion au roulage et je sens de nouveau son inertie. A ce monent là, je me suis dit, faut être c... on y va.

Pas de volet, gaz à fond, l'arrière se lève rapidement, le contrôle est aisé et je lui laisse prendre de la vitesse. Le décollage arriva presque naturellement et je me suis retrouvé avec un avion doux aux commandes. Le centrage à 32% s'est avéré bon. Dommage, j'aurais voulu enlevé un peu de plomb à l'avant.

Je suis content du profil, un NACA 2415 que de nombreux modélismes utilisent, Henri Wild notamment. Le tonneau, le renversement et le vol dos ont été testées avec succès.

En conclusion, le temps passé à l'atelier a payé. Le montage au terrain se fait rapidement, pas de prises à brancher, tout est automatique. Ce bon vieux moteur Sthil avec des membranes de carburateur neuves tourne très bien (les montées se font avec une pente de 25 % environ) et est maintenant débridé.

Vivement la prochaine étape, volé au Salagou.

22 janvier 2010.

Quelques photos supplémentaires des premiers vols.

Merci à Jean Louis Combe du club pour les prises de vues.

le 16 mars 2010.

les flotteurs sont terminés. Il est temps de le mettre sur l'eau.

La navigation est bonne. Mais un fort vent de travers ne m'a pas permis de tenter le décollage.

Dimanche 28 mars 2010.

Première sortie " officielle" au lac du Salagou. Une rencontre organisée deux fois par an par le club AMVH. Après quelques essais de navigation en fin de matinée pour calmer les doigt du pilote, c'est juste après le déjeuner que la première tentative fut la bonne. La voici en images.

Le 1 avril 2010.

Une vidéo trouvez par hasard sur YouTube en attendant celle de FontFont de l'AMVH.

En images cette fois ci, le dernier vol de la journée. Il est très agréable à piloter et malgré ses grosses papattes, il est très maniable. Je me suis arrête là car je commençais à voler de plus en plus bas. Encore une vidéo de FontFont.

Samedi 10 avril.

avec ce lien, vous trouverez d'autres photos en vol.

http://www.flickr.com/photos/49358138@N06/sets/72157623743475633/show/

Le 16 octobre 2011.

Dernière sortie de l'année au lac du Salagou pour le Beaver .

La vidéo de la rencontre :

Et les liens suivant, merci à Rasemotte de l'AMVH:

http://www.youtube.com/watch?v=O5Wv81u3kwk&feature=g-all-s&context=G2d23044FAAAAAAAAAAA

Conclusion, un avion que je sent de plus en plus dans sa version hydravion. Il faut dire que ses 20 Kg se font bien sentir. Cela veut dire que malgré un trim de profondeur réglé, il faut constamment le tenir à la profondeur car la vitesse de vol évolue en fonction des évolutions, donc du vol.

PAGES

<1><2><3><4><5><6>