Le fuselage
LE FUSELAGE
Les choses sérieuses commencent.
J'ai hésité entre une construction tout bois et une en fdv pour avoir des formes plus arrondies. Déjà testé pendant la construction de mon Lotus ( prochain sujet), je décide de faire une construction en moule perdu et en demi coquille.
Je réalise deux coques en Roofmat que je recouvre de fdv 200g et que je tends.
On voit bien le renfort en carbone unidirectionnel. Maintenant, je le ferais différemment en croisant les fibres. J'en ai profité pour intégrer les demis couples. un au niveau du moteur, un au niveau du pare-brise et le dernier au niveau du bord de fuite. je rajouterai un couple qui fera la jonction entre le clé d'aile et le train d'atterrissage pour reprendre les efforts.
le Roofmat a été recouvert de scotch marron pour un démoulage aisé. le tout a été durcit dans une étuve improvisée avec un grand carton et un vieux sèche cheveux. température constante de 40°c, ça été. En passant, vous avez vu la place dont je dispose.
On rejoint les deux demis coquilles et on fait la première mise en croix. bon, c'est pas tout, il reste du boulot.
Les fourreaux de clés d'ailes du stab sont posés (photo de gauche). A ce moment là, et en regardant les photos de Beaver grandeur, un détail me saute aux yeux : le plan que j'ai est faux, le fuselage est trop cour. Je suis obligé de le rallonger de 30 cm environ. je fabrique donc un anneau en carbone pour relier le fuselage à sa rallonge. La plaque en roofmat va me servir de "master" pour la partie de l'anneau qui rentrera dans la rallonge.
La rallonge sera un bloc de roofmat poncé au niveau de l'anneau en carbone puis fibrer. Il sera dissous à l'acétone. Puis perçage des fourreaux avec la bonne incidence.
La rallonge est finit, les karmans de stab aussi après bien sur vérification du V longitudinal (1,5°). La roulette de queue préparée en amont ne sera jamais utilisée car beaucoup trop fragile.
Pour info, il y a 2° de piqueur au moteur ( 2° d'anticouple aussi ). Des valeurs somme toutes très classiques et qui se sont révélées juste dès le premier vol.
Il tient tout juste sur l'établit.
L'âme de la dérive descend jusqu'au fond du fuselage. J'ai attendu le dernier moment pour la coller. En effet, je voulais garder un fuselage aisée à manipuler. Le collage de la dérive a été important, cela signifiait que beaucoup de choses étaient terminés. Les deux tubes en alu de 8mm serviront de guide pour la commande aller-retour. Au loin, mon fuselage de Lotus, les ailes du Beaver et à droite la boite en polystyrène qui m'a servit d'étuve.
Première véritable mise en croix dans la salle à manger. Il reste encore un peu de boulot.
J'ai réalisé une platine de puissance avec une double alimentation. Les boitiers existe mais il sont assez chers. J'ai donc choisit le basculement automatique avec une diode qui passe 16A. la platine est faite maison juste pour mettre en commun les "-" et les "+" et pour que le tout soit propre. Les accus sont fixés sur une platine et positionnés tout devant pour le centrage. Le réservoir est récupéré sur une ancienne voiture Yankke 1/4. Capacité un litre. Il est placé entre deux renforts et CTP qui reprennent les efforts sur tous les couples. Surtout celui de l'aile et du train. On les voit sur la photo de droite de chaque coté de la feuille blanche.
Pour une mise en œuvre rapide sur le terrain, j'ai confectionné une trappe à carburant sur le coté droit du fuselage. La prise de remplissage et le tube de mise à l'air est maintenu par une boite en ctp 5mm. La découpe est faire de telle façon que la demi épaisseur des bords de cette boite reste apparent. C'est sur cette partie que la trappe va s'appuyer.
Je voulais réutiliser la chute pour la trappe. Mais la jointure n'aurait pas été terrible. Je l'ai refaite en ctp 2mm. La charnière est réalisée en corde à piano de 0.8 dans une gaine. Le tout est positionné et collé à la cyano.
La peinture. Le rouge à été passé en premier. Une fois caché, le bleu est appliqué. Deux couches de chaque.
Une fois le tout bien sec, il a fallu peindre les pourtours blanc entre le bleu et le rouge.
Le crochet de remorquage
Bien que je seul pour le moment à pratiquer le planeur (surtout le vol de pente), j'ai décidé d'équiper le beaver d'un crochet pour d'éventuels remorquages. Pas de façon Ariane 5 car je n'ai pas la puissance, mais plutôt dans un style cool et maquette. Soit des planeurs de 3 mètres à 3,50 mètres.
Le servo dédié avec ses pattes de fixation et le tube du crochet proprement dit. Le principe est simple, un rayon de vélo dont la tête passe dans le palonnier coulisse dans un tourillon en bois, le tout dans un tube en laiton. Le servo sera fixé sous la platine radio. Le tube traverse le dos du fuselage et la platine en prenant appui sur le couple arrière. Une fois celui collé, le servo fut coller à son tour à l'époxy. Le servo reste démontable.
