Prix Robert Capa Gold Medal : crée en 1955, il est remis annuellement par l'Oversea Press Club of America pour le meilleur grand reportage photographique ayant requis un courage et une logistique exceptionnels.
Prix Nadar : créé en 1955 par Albert Plécy au sein de l'association « Gens d'images », décerné chaque année à un ouvrage consacré à la photographie autant ancienne que contemporaine, édité en France au cours de l’année. Il est attribué en partenariat avec la Bibliothèque nationale de France et le musée Nicéphore Niépce. Son jury se compose de personnalités appartenant aux professions de l'édition photographique.
Prix Niépce : crée en 1955 par l'association « Gens d'images », il récompense annuellement l’œuvre d’une femme ou homme photographe professionnel résidant en France depuis plus de trois ans, et âgé de moins de 50 ans. Il est soutenu par la Bibliothèque nationale de France. En 1962, son jury est composé de 26 membres dont la photographe Janine Niepce, ainsi que d'autres photographes et artistes illustrateurs, Jean-Marie Baufle, Pierre Gassmann, Pierre Ichac, Guy Knoché, Jacques-Henri Lartigue, Emmanuel Sougez, Jean Adhémar, Claude Bellanger, Louis Merlin, Marius Péraudeau, Albert Plécy, Raymond Savignac et Maximilien Vox.
Prix du World Press Photo of the Year : crée en 1955, il est décerné dans de nombreuses catégories par le World Press Photo, organisation indépendante internationale et non lucrative, basée à Amsterdam, aux Pays-Bas, concours annuel de photographie de presse, avec pour but de stimuler et soutenir le développement des photojournalistes lauréats, qui reçoivent en contrepartie une somme de 10 000 euros. Pour l'obtenir, l'œuvre doit être produite l'année précédente, en étant non seulement une synthèse photojournalistique de l'année, mais également devant représenter un enjeu, une situation ou un événement d'une grande importance journalistique, de façon à la révéler à un niveau exceptionnel de perception et de créativité visuelle. L'évaluation des photographies sont sélectionnée par un jury indépendant de la World Press Photo Foundation, suivant un mode de votation afin d'assurer l'anonymat auusi bien des clichés que des jurés.
Prix Ansel Adams : crée en 1971 par le Sierra Club, association américaine écologiste, en l'honneur du photographe Ansel Adams, son but est d'honorer annuellement, une personne utilisant la photographie pour une cause de la conservation de l'environnement.
Prix Erich-Salomon : crée en 1971, dédié à la mémoire du photographe allemand Erich Salomon (1886-1944), organisé par les organes de presse ou les photographes, il est décerné annuellement par la Société allemande de photographie, récompensant une pratique remarquable du photojournalisme.
Prix national de portrait photographique Fernand-Dumeunier : récompense national belge de portrait créé par sa femme en 1971, à la mémoire de son mari photographe portraitiste à Bruxelles, Fernand Dumeunier, exploitant les potentiels créatifs du flou, et manipulant l'image pour traduire poétiquement la nostalgie.
Grand Prix national de la photographie : créée en 1978, récompense française décerné par le ministère de la Culture à un photographe installé en France, pour l'ensemble de son œuvre. Il prend fin en 1997 et est remplacé par le Grand Prix national des arts visuels, créé par un arrêté du 12 mai 1998.
Prix W. Eugene Smith : crée en 1980, en mémoire du photographe William Eugene Smith, deux après sa disparition. Le prix est décerné annuellement à un photographe, doté d'une bourse de photojournalisme. Depuis 2020, il est attribué à cinq photographes chaque année.
Prix international de la Fondation Hasselblad : crée en 1980, récompense organisé par la fondation Erna et Victor Hasselblad, il est attribuée tous les ans à un photographe ayant accompli un travail remarquable, le lauréat est annoncé chaque année entre mars-avril. Il n'est pas décerné en 1983, suite à la disparition d'Erna Hasselblad.
Prix Higashikawa : crée en 1985, récompense annuelle japonaise photographique, décernée par la ville d'Higashikawa, le prix spécial est doté de 500 000 yens pour les lauréats étrangers ou japonais, et celui espoir doté de 300 000 yens.
Prix Henri Cartier-Bresson : crée en 1988, communément appelé prix HCB, décerné tous les deux ans par la Fondation Henri Cartier-Bresson, avec pour objectif de permettre à un photographe ayant déjà accompli un travail significatif dans une sensibilité proche du reportage, d'obtenir une aide à la création photographique afin de réaliser son projet. Dans les dix-huit mois suivant sa nomination, l’œuvre du lauréat est exposée à la Fondation HCB, accompagné de la publication d'un catalogue. Initié à l'origine par l'éditeur et galeriste, Robert Delpire, entre 1993 et 2001 aucun prix n'est décerné, en 2003 il est relancé à l’occasion de l’inauguration de la Fondation Henri Cartier-Bresson à Paris. En 2013 le montant attribué au lauréat s'élève à 35 000 €.
Prix Bayeux-Calvados : crée en 1994 décerné par la ville de Bayeux, en association avec le conseil général du Calvados, récompense annuelle à un photo-journaliste pour un reportage photographique réalisé à l'occasion d'un conflit lié à l'actualité internationale, il est accordé par un jury international, ouvert aux photographes du monde entier, qui doivent déposer un dossier de candidature constitué d'un seul reportage comportant huit à quinze clichés. Il est doté d'une somme de 7 000 € attribuée par la firme japonaise de matériel photographique Nikon.
Prix Deutsche Börse : crée en 1996, il est décerné tous les ans par la fondation Deutsche Börse à un photographe qui durant l'année à donner une contribution notable photographique en Europe.
Le prix Élysée de la photographie : crée en 1996 sous la présidence de Jacques Chirac, à l'origine appelé prix Georges Bendrihem, nom du photographe de l'AFP tué accidentellement en 1995 lors d'un déplacement officiel en Tunisie. Il est attribué chaque année à un photographe de presse, récompensant la meilleure photo faite de la présidence de la République française. Il est décerné lors d'une cérémonie au palais de l'Élysée, en présence du président de la République. Il est suspendu sous la présidence de Nicolas Sarkozy, et recréé sous celle de François Hollande par le chef du service photo de l'Élysée Stéphane Ruet, ancien photographe de presse et conseiller en communication. Pour participer à ce prix, il faut être photographe, indépendant ou d'agence, et être accrédité auprès du service de presse de la présidence de la République. Chaque photographe invité à participer doit soumettre deux images de son choix selon le thème imparti, prises entre les dates fixées par un règlement stricte comme par exemple en 2016, avec le thème « Le président de la République du 1er février 2015 au 31 janvier 2016 ». Depuis 2013, le jury est présidé par Pierre Lescure, composé de personnalités politiques, médiatiques et culturelles. Au fil des années, il compte Pierre Ménès, Isabelle Giordano, Agnès b., Jacques Toubon, etTina Kieffer. En 2016, le jury, toujours sous la présidence de Pierre Lescure, se compose de Roselyne Bachelot, Philippe Heracles, Patrick Pelloux, Christophe Barbier, Alain Genestar et David Kessler.
Prix Hansel Mieth : crée en 1998, en souvenir de la photographe allemande Hansel Mieth, il récompense annuellement, un reportage de photojournalisme publié dans la presse allemande.
Prix Arcimboldo : créé en 1999 par l'association « Gens d'Images », attribué annuellement à un photographe résidant en France, avec un dotation de 8 000 € provenant de la Fondation Swiss Life, qui s'engage à acquérir au moins une œuvre du lauréat, avec pour objectif un travail photographique réalisé à partir d'un concept ou d'une idée utilisant les nouvelles technologies, comme outil de création ou de transformation, afin d'aboutir à une œuvre numérique. Ce prix a été décerné jusqu'en 2013.
Prix Canon de la Femme Photojournaliste : crée en 2001, décerné par l'Association des femmes journalistes en partenariat avec la firme Canon, il est doté de 8 000 euros, cofondé par Isabelle Fougère, il récompense et soutient chaque année une photographe indépendante réalisant un projet qualitatif et approfondi.
Prix Inge Morath : crée en 2002 par Magnum Photo, en l'honneur de la photographe Inge Morath, décédée la même année, membre de l'agence pendant plus de 50 ans, il récompense le travail d'une femme photojournaliste de moins de 30 ans, doté d’une somme de 5 000 $, afin de soutenir son projet documentaire au long cours. Le jury est composé de photographes de chez Magnum, du directeur exécutif de la Fondation Magnum ainsi que celui de la Fondation Inge Morath.
Prix Marc Ladreit de Lacharrière : crée en 2007, décerné tous les ans par l'Académie des beaux-arts, à un photographe professionnel français ou étranger vivant en France. Il est doté d'une somme de 15 000 € ainsi qu'une aide à exposer. Son objectif est d'aider un photographe confirmé à réaliser un projet photographique significatif, avec un thème, un mode de traitement et un support totalement libres et comme but de le faire connaître au public. Il n’impose aucune limite d’âge, est ouvert aux auteurs d’un projet qui peut être réalisé dans l'année, afin de pouvoir être exposé l’année suivant l’attribution du prix.
Prix Carmignac du Photojournalisme : crée en 2009, décerné par la Fondation Carmignac, Fondation axée sur la gestion d'une collection d'art contemporain, il est attribué chaque année à un photographe journaliste français par un jury indépendant constitué de spécialistes de la photographie et des questions géopolitiques. Dirigé par Emeric Glayse, il a pour objectif de soutenir la production d’un reportage d’investigation photographique sur une région du monde où les droits de l'homme fondamentaux sont menacés. Il est doté d’une bourse de terrain de 50 000 €, permettant au lauréat de réaliser son reportage avec le soutien de la Fondation qui organise, à son retour, une exposition itinérante et lui édite un ouvrage monographique. Quatre clichés issues de son travail sont intégrés dans la Collection Carmignac.