Expositions temporaires
Avertissement, le Vebmaster n'a nullement la prétention de copier l'intégrité de l'exposition.
Il est regrettable que le musée, avec l'aide de bénévoles, ne puisse pas pérenniser les expositions temporaires en ouvrant une page sur le net afin de les immortaliser.
Pour en savoir plus je vous invite à cliquer sur : Citronnelle, puis sur : Maquis des Manises .
Le Maquis des Manises, quelques vues de l'exposition
historique succinct
Comme lors de la première Guerre Mondiale, la forêt des Ardennes est un lieu de passage des prisonniers évadés. Dès août 1941, la ligne "Dragon" (filière d'évasion vers la zone libre ou vers la Suisse) est en place. La liaison entre la France et la Belgique est assurée par l'Abbé Grandjean , Albert Bruck ( Willerzie ) et la famille Fontaine ( Les Vieux Moulins de Thilay ).
Les Aviateurs parachutés possédaient de petites photos d'identité pour pouvoir faire rapidement de faux papiers
Le maquis
Parachutés dans la région de Mourmelon (Marne) le 12 avril 1944, le commandant Jacques Pâris de Bollardières dit "Prisme", le lieutenant Gérard Brault dit Pierre et le lieutenant Victor Layton dit "Victor" , se cachent au bord de la Petite Commune en Ardennes dans une sape afin de créer un maquis sur la rive droite de la Meuse.
Brault
Jacques de Bollardières, ancien de Narvick, fut gravement blessé à Bir Hakeim. Il fut volontaire pour être parachuté en France pour constitué un maquis dont il prend le commandement. Le lieutenant Victor Layton est Américain, il maîtrise parfaitement le français, il est chargé des questions d'armement. Le lieutenant Gérard Brault dit Pierre, condamné à mort par les Allemands, était parvenu à s'évader et à gagner Londres où il s'est porté volontaire pour la mission. Spécialiste radio, il était l'un des radios de jean Moulin.
Après le choix de deux terrains, Astrologie aux Vieux Moulin de Thilay et Bohémien aux Hauts-Buttés, les parachutages d'hommes et de matériel peuvent commencer. Le camp s'installe alors à quelques kilomètres des Hauts-Buttés au bois St Roch, entre le ruisseau des Manises et celui de la Sormonne.
Le maquis n'est alors constitué que d'une quarantaine d"hommes. La vie s'organise entre le ravitaillement par la résistance ardennaise et les parachutages de Londres, les liaisons radios, la création de caches d'armes et l'entrainement aux armes...
Lettre du commandant "Prisme" à madame Fontaine
Notes du maquis
du gendarme Gennesseaux
du douanier Sausson
La tragédie
le 6 juin 1944, les forces alliées débarques sur les plages normandes. dans l'euphorie de l'annonce du débarquement, les jeunes de Revin, de Fumay et de la région ( plus d'une centaine d'hommes) rejoignent le maquis pour participer à la libération du pays.
Le 12 juin 1944 au matin, Revin est en état de siège. Les Allemands connaissent l'existence du maquis.
L'acquisition de renseignements est nécessaire. Georges Mangières requisitionné comme bûcheron à la fabrication de charbon de bois, est appréhendé par les S.S. dans l'après-midi du 12 juin 1944. Malgré les tortures endurées, il refuse d'indiquer l'emplacement du camp. Abattu sur le champ, il est la première victime du maquis, tandis que ses compagnons sont emmenés comme otages.
L'ennemi commence son encerclement, une colonne emprunte le chemin des chasseurs. Les premiers affrontements sanglants opposent les reconnaissances ennemies aux avant-postes des maquisards. 2 à 3000 hommes dont le 1er Escadron du 36e Régiment Blindé, sous les ordres du Major Molinari, boucle l'ensemble de la forêt par les routes d'Hargnies et de Monthermé. Le Commandant "Prisme" ordonne à son détachement de se scinder en trois éléments pour forcer l'encerclement. Tous ne réussiront pas et seront capturés.
Supervisée par le colonel Grabowski, dirigeant la Kommandatur de Charleville, la répression s'abat sur les prisonniers du maquis qui ont tenté de forcer l'encerclement et se sont égarés, fatigués, de nombreux jeunes se rendent imaginant d'être traités comme des combattants réguliers. Ils seront alors atrocement massacrés. pour en savoir plus
Le major Molinari commandant le 1er Escadron du 36e Régiment Blindé, fut condamné à mort par contumace mais jamais inquiété malgré les interventions des résistants ardennais. Il poursuit une brillante carrière dans la Bundeswehr sans que jamais n'apparaissent au grand jour son passé de criminel de guerre.
Témoignage d'un rescapé
Mémorial et tombes
Le maquis poursuit sa mission en Belgique
Un monument en hommage aux victimes est inauguré en 1948
FIN
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