Historique d'E.I.D.E.R.

L’association E.I.D.E.R. a été créée le 6 juin 2000 grâce à la volonté forte de plusieurs personnes. Le projet a été mis en place à l’initiative d’un groupe de travailleurs sociaux du centre médico-social de Ruffec, d’un groupe de bénévoles d’Emmaüs, d’un groupe de femmes du centre socio-culturel et sportif du pays manslois et de certains élus du territoire. L’association a été créée suite à un diagnostic réalisé sur le terrain ; il s’agissait de répondre à des besoins locaux non satisfaits. Des associations d’aide alimentaire existaient, mais de manière trop éparpillée sur le territoire et surtout, ne fonctionnaient qu’en période hivernale. De ce constat est donc née une volonté de concevoir le projet d’une épicerie sociale itinérante (projet novateur et le premier en France) en raison du caractère itinérant de ses actions). L’association a ainsi décidé de s’installer une demi journée par semaine dans chaque canton du pays ruffécois au sein d’une salle mise à disposition par la commune.

L’objet de l’association est d’apporter de l’aide alimentaire aux personnes bénéficiaires du RSA ou qui ont un « reste à vivre » équivalent à 9€/jour/personne seule. 16€/jour/coupe. + 8€/jour/enfant. Il s’agit d’accompagner ces personnes en difficulté de différentes manières et dans divers domaines. L’association s’attache à prendre en charge la personne dans sa globalité autour des thématiques de la santé, du logement, de l’hygiène et de l’équilibre alimentaires par exemple. Divers ateliers sont mis en place afin d’aider la personne à reprendre confiance en elle ; ces ateliers ont pour objectifs de valoriser l’individu, de lui redonner confiance, de valoriser ses compétences à travers l’animation qu’il fera lui-même lors des activités. Les actions de l’association s’inscrivent dans le cadre d’une volonté de favoriser et de développer du lien social entre les individus par le biais d’une responsabilisation lors des ateliers que les personnes accueillies animent elles-mêmes. Ces personnes sont totalement impliquées dans le développement du projet associatif ; leur participation bénévole à l’ensemble des ateliers devient ainsi une contrepartie puisqu’elles sont à la fois bénéficiaires et bénévoles en même temps. C’est une sorte de contrat moral passé avec l’association. Les personnes accueillies sont orientées par les assistantes sociales du secteur.