Le 20 décembre 2010.
Quelques bricoles à réaliser, comme les pots d'échappement. Le premier a été fait il y a quelques années pour le mettre sur le NorthStar. C'est le deuxième modèle que je vous présente.
j'ai utilisé une bombe de solution d'eau salée et un tube provenant d'un manche de débroussailleuse.
Ce pot se compose d'une seule chambre. Le tube est percé avec un forêt de 3mm. C'est un diamètre que l'on retrouve sur beaucoup de notice concernant la fabrication de pot. Le résultat est communément appelé " mitraillette ". Les deux parties sont collées au mastic époxy+aluminium.
Ayant déjà utilisé ce modèle, le bruit est assez feutré et le résultat satisfaisant. Ceci dit, cela reste du thermique. Il reste le ponçage est la peinture. Ne pas utiliser de la peinture en bombe spéciale échappement de voiture. Si elle résiste aux températures élevées, elle ne résiste pas au méthanol. Pour le moment, je ne sais pas quelle peinture utilisée.
Le 3 octobre 2011.
Comme vous avez peu le lire, j'ai choisit de dissimuler complètement l'échappement. Cela a eu pour conséquence la fabrication d'une pipe sur-mesure. Elle en cuivre diamètre 18 mm. Il s'agit d'un chapeau de gendarme découpé en plusieurs endroits et brasé à l'argent.
La place est comptée pour le réservoir de 270cc et pour le servo de gaz HS 81. L'autonomie sera de 10min environ avec une réserve, ce qui est largement suffisant. De toute façon, en avion, l'atterrissage fait partie du vol.
Ok, la finition est encore brute, l'ouverture du capot faite en amont va être rectifiée. Particularité, le capot me semblait trop souple au démoulage, mais grâce à sa souplesse, je peux l'enfiler malgré la proéminence de l'échappement.
Il n'y a plus qu'à finir tout ça.
Le 2 janvier 2012.
Les pipes d'échappement faites, elles sont peintes ainsi que les échappement avec une peinture spéciale tuyau de poêle.
La platine radio.
Elle fera l'objet d'un article à elle seule. Elle a pour but de centraliser toutes les alimentations des servos afin d'éviter que le récepteur (et son régulateur interne) encaisse la somme des consommations de l'ensemble des servos. J'y intègre la double alimentation avec basculement automatique à travers une double diode. Et pour faire jolie, deux LED rouge sont ajoutées. J'ai une grosse lacune en montage électronique pur donc, pas d'amplificateur de signal, pas d'antiparasite etc... Quoique, je rajoute des ferrites sur toutes les liaisons.
Je me suis fortement inspiré du montage de Bernard Filleau et de sa présentation dans le magazine Fly Internationnal N°125 d'août 2005. Les composants sont les mêmes.
Pour le circuit, un petit programme gratuit "TCI4" m'a permis de le dessiner et de l'imprimer sur papier. J'ai ensuite collé le dessin sur le coté cuivre de ma plaque avec de la colle en bâtonnet d'écolier. Ensuite, découpe au cutter des contours des pistes et décollage des parties cuivrées non utiles avec la pane du fer à souder en s'aidant d'une pince à épiler.
Je finit par l'étamage de l'ensemble des pistes pour prévenir toutes fissures. ( à droite, la platine du Beaver).
Comment ça marche ? Chaque - des servos est soudé sur la première barre horizontale (tout en bas), le + sur la deuxième barre et le signal sur les pistes verticales. Sur ces mêmes pistes et tout en haut, le signal venant su récepteur. On y soudera également les + et - du récepteur car il faut bien l'alimenter. Vous avez remarqué que les - (accus 1, accus 2 et servo) sont commun. Seul les + accus sont distincts et passent par les interrupteurs. Ceux ci sont doubles, si un défaut apparait sur l'un des deux contacts, le courant passera sur l'autre coté. On voit trop souvent des interrupteurs dit double en utilisant un coté pour le - et l'autre coté pour le +. Si l'interrupteur est défectueux sur un coté le courant ne passe plus. cela sera plus clair avec les composants installés.
Petite précision, je débranche toujours mes batteries pendant le stockage dans l'atelier.
Le 10 mars 2011.
Contrairement au Beaver, je n'aurai pas accès à la platine une fois l'aile fixée. je n'ai pas envie non plus de la démonter à chaque fois pour allumer la radio. Les inters et les LED de contrôles sont donc déportés. Sur cette platine sera soudé les prises DB9 pour les ailes et les rallonges pour les servos des empennages. Je n'ai pas utilisé de capot de prise, j'ai préféré utilisé un congé de silicone.
Les inters rendu étanche avec des tétines en caoutchouc seront placés avec les LED dans un passage de train. L'accessibilité sera total.
Pour finir avec la partie radio : mise à jour du 28 décembre 2011.
Pendant que la peinture se termine, j'ai décidé de fixer ma platine dans son compartiment fraichement peint, pas à la bonne couleur mais peint !
Au premier plan, les deux Ubec Turnigy Megabec8 6 volts 8A. J'ai passé le pas des lipo à la réception. Non pas par conviction car je ne suis pas pour un circuit électronique supplémentaire. Mais il faut avouer que l'ensemble batterie + Ubec est moins cher que des batteries NiMh de qualité. Pour avoir acheter des Sanyo au format R6 ( 2500 mAh ) pas chères et qui n'ont jamais tenue la charge, je me suis rabattue sur des lipo 2500 mAh et 30C. Seul bémol, l'Ubec fournit du 6 volts maximum et avec la diode, je tombe à 5,5 volt environ. Les batteries sont bien sur devant sous le cockpit amovible.
De gauche à droite, les deux prises Dean des rallonges allant à l'avant de l'appareil et aux batteries Lipo 2500 mAh. Au milieu, la platine. Sur elle et sur une plaque de lexan ( Polycarbonate si vous préférez ) les deux Ubec sont collés au double-face et sont branchés directement à la platine radio et attaquent la diode. Et enfin à droite, les deux prises DB9 fixées sur leur support. Opération délicate car il faut que leur position corresponde à leurs homologues femelles posées à l'intrados des ailes et que cette opération se fait à l'aveugle.
Dans le logement du "futur train d'atterrissage", les deux interrupteurs et leur doigt en caoutchouc, et les deux LED de control.
Le 26 février 2011.
Comme je vous le disais dans la page dédiée aux ailes, il a fallut que je fabrique les fourreaux des clés d'aile. La clé est une tube issu d'une débroussailleuse avec un diamètre de 26mm. Le fourreau est moulé en fibre de verre 100gr/m2 et cour sur la totalité de l'envergure. il servira en même temps de longeron.
La méthode pour mouler est connu. L'important, c'est de l'adapter en fonction des matériaux que l'on dispose, de son savoir faire et de ses habitudes. Voici ma méthode.
J'aime bien avoir du jeu entre le fourreau et la clé à l'issue du moulage. Le fourreau subit toujours en peu de contrainte lors de sa mise en place et cela récupère le jeu. Dans mon cas, le jeu est provoqué par une feuille de papier scotchée sur le tube. L'opération est délicate, d'une part parce qu'il ne faut pas scotché le papier sur toute la longueur car pendant le démoulage, c'est le papier qui glisse sur le tube, d'autre part, si le papier n'est pas tendu sur le tube, le diamètre va augmenter et donc le jeu aussi. Astuce, utilisez du scotche papier style scotch de masquage. Remarquez que la tube est entièrement recouvert.
Une fois le papier correctement positionné, il est recouvert de scotch marron d'emballage sans faire de plis. Un petit coup de démoulant ne fera pas de mal.
Pour la stratification, vous aurez besoin de support pour le tube, d'un plan de travail propre et protégé par un film plastique. Pendant que vous y êtes, prenez des gants en latex. Vous verrez, c'est plus simple de travail avec ses doigts qu'avec un outils.
Après avoir enduit les 3/4 de la fibre, vous pouvez la rouler sur le tube. C'est là que vos mains deviennent efficaces. Le morceau de fibre mesure 130cm de long ( un demi envergure ) et 24cm de large soit trois tours.
Après une nuit dans l'étuve, le démoulage. Avant cette opération, un coup de poncette n'est pas un luxe pour éviter de se faire mal sur les bavures.
C'est très simple. vous dégagez un morceau du tube que vous serrez dans un étau. Si vous n'avez pas mis trop de scotch pour fixer la bande de papier, ça vient tout seul.
Il ne reste plus qu'à fixer à son tour le scotch dans l'étau et à le vriller en tirant dessus.
Vous pouvez voir le scotch qui se décolle sur les premiers centimètres.
Voilà, c'est fait
Et voici le résultat. Diamètre extérieur du fourreau, 27mm, 85gr.
Le 28 février 2011.
les fichiers de découpe sont faits. Des essais sont programmés pour garder le bon diamètre de coupe au niveau du fourreau. Il mesure 27mm de diamètre. La coupe du fourreau doit elle être de 27mm ? 27,4mm ? 27,8mm ?
bientôt, on saura.
Le 10 mars 2011.
les potences de volets.
Vous l'avez remarqué, les charnières des volets ( que j'appelle potence) sont très volumineuses sur le canadair. J'ai du les fabriquées.
J'ai utilisé pour l'âme du ctp 4mm habillé de balsa. Le ctp vient d'un vieux plateau de cafétéria.
Les épaisseurs de balsa sont différentes pour rattraper le décalage au niveau du ctp. J'ai prévu un petit épaulement pour que la potences appuie sur l'intrados pendant la mise en place dans l'aile.
Les deux éléments sont maintenus dans un étau d'établit pour le ponçage. Pour finir, une vis BTR de 4mm en guise d'axe et un écrou nylstop pour régler le jeu de l'articulation.
Le 20 octobre 2011.
les bavettes. Comme sur le vrai, des bavettes sont positionnées sur les flancs du fuselage au niveau de la carène. Elles pour but de casser la vague crée par la proue. En modèle réduit, ces bavettes sont plus importantes car les projections d'eau sont plus importantes sur les hélices. Phénomène remarqué très souvent.
je cherchait un matériau pas trop épais et pas trop souple. Du ctp 10/10 en fait. J'en avais pas. J'ai fabriqué une plaque en fibre de verre ( 3 couches de 200gr/dm2) et résine époxy. La découpe particulière a été réalisé avec ma toupie fabriquée pour la construction des flotteurs du Beaver.
Elles sont collées à l'époxy sur les flancs du fuselage.
Le 4 janvier 2012.
Je ne souhaitais pas mettre énormément de détails sur ce modèle. Mais je me suis dit que des phares seraient pas mal du tout. En plus, je voulais équiper mes moteurs de "réchauffe carbu"... pardon de réchauffe bougie. Alors j'ai fait d'une pierre deux coups. Voilà comment j'ai procédé.
Deux LED haute luminosité par coté équipées de réflecteur. Il me faut donc 3 volts soit 2 éléments NiCd. Un interrupteur permet la mise en route. Pour la réchauffe bougie, j'utilise un micro switch actionné par le servo de gaz en position ralenti. Cette fois je n'ai besoin que d'un seul élément NiCd. Je met quand même un interrupteur pour coupé le circuit. En mélangeant le tout, cela donne une batterie composée de 2 éléments NiCd de 4000 mAh et d'un interrupteur double. Ce dernier commutera la prise de charge.
le tout en photo :
A droite, un fil rouge et un fil noire pour la charge et à gauche un fil gris qui part à la bougie.
Le montage finalisé. A gauche l'inter et la prise RCA femelle pour la charge. En bas, on retrouve le fil gris qui va à la bougie et le fil orange qui part de l'inter jusqu'au micro switch qui sera installé près du servo de gaz. La cosse sera fixée sur un deux boulon moteur pour faire la masse.
Ce que l'on ne voit pas sur la photo est le câblage des LED car je dois les installer avant la connexion. Le "+" des LED soudé sur la batterie et le "-" sur l'inter de tel façon que lorsque je mettrai en route la réchauffe bougie les phares s'allument. Cela me donnera un bon témoin.
Le 5 janvier 2012.
Sur la face arrière, l'interrupteur et la prise RCA pour la charge. Ceux ci sont accessibles par le tube d'échappement.
Coté servo. Il s'agit d'un HS 81. Son palonnier actionnera le micro switch, dont on voit la lame à coté de la chape, avec l'aide d'une ressort plus ou moins calibré. Les trois trous visibles sont ceux de la fixation moteur. La cosse ronde sera fixée sur l'un des boulon.
le fil gris sera soudé sur un domino et serré sur la tête de la bougie.
Le tout avec le pot et le coude d'échappement. C'est juste mais ça passe, y compris au niveau du réservoir.
De mon coté, j'ai finit les phares avec du plastique transparent issu de boites de poupées. j'ai eu du stock dernièrement. c'était trop dur !!!! Puis j'ai fixé le tube de remplissage des réservoirs accessibles par l'extérieur bien sur. mais voilà ! la présu est sous le capot !! alors y fait comment le gars ? hein comment y fait ? comment y fait pour savoir quand le réservoir est plein ? il attend que ça coule par le pot ? Ben, quand ça coulera par la pot c'est que celui ci sera plein moteur compris.
... une heure plus tard ....
je vais mettre un Y sur le trop plein de tel façon que le carburant prenne le chemin le plus facile vers le tube qui donne sur l'extérieur.
A gauche, le trop plein qui donne à l'extérieur. A droite et dans le prolongement, le réservoir et sur la petite partie du Y, la présurisation. A priori, lorsque le réservoir sera plein, le carburant devrait s'écouler par l'extérieur et non par la préssu.
Le 17 janvier 2012.
Comme chacun le sais, un des facteurs important d'un hydravion, est l'eau. J'ai donc amélioré l'étanchéité de la jonction aile fuselage.
L'aile est protéger par un film plastique. Après avoir déposé un bon congé de silicone, l'aile est positionné. Il n'y a plus qu'à attendre le bon séchage avant le démontage. (aujourd'hui le 18 janvier, aile n'est pas encore démontée.)