3- Autres matières
Pour réussir les autres matières (sciences de l'ingénieur, informatique et langues vivantes), il suffit de les travailler avec une certaine régularité. Ceci ne diminue pas leur importance car les différences entre notes en ces sujets peuvent être astronomiques et donc très significatives pour le classement (il n'est pas rare de trouver deux élèves de niveaux très proches en matières scientifiques obtenir pour l'un 19,75 et l'autre 5 en langue vivante, tant qu'en écrit qu'en oral). On peut vous suggérer par exemple d'y consacrer une demi-journée en fin de semaine où vous travaillerez -sérieusement- chaque matière durant une ou deux heures. Si vous optez pour une langue dans laquelle vous n'êtes pas encore très fluent, il est alors préférable de l'aborder un peu plus fréquemment (une fois tous les deux, trois jours par exemple. Suggestion personelle: essayer le sites Web ou l'application Duolingo). Il est aussi très important de s'exercer aux différents types qu'on peut rencontrer en tant qu'épreuves écrites ou orales. Pour vous donner les bases d'une assez bonne culture générale et vous donner un coup de pouce pour votre épreuve d'oral, vous pouvez jeter un coup d’œil sur les vidéos de la chaîne Abri d'Oiseaux. Comme en français, vous gagnerez beaucoup à lire les rapports des concours des quelques dernières années.
Lu dans les rapports de concours:
Arabe (Mines, oral):
L’épreuve porte sur un article extrait de la presse arabe généraliste pouvant traiter de l’actualité politique, économique, culturelle ou scientifique, aussi bien que de questions de société.
[L'épreuve contient] un entretien dont le but est d’apprécier les compétences de compréhension et d’expression spontanée du candidat et le cas échéant, de vérifier ses connaissances relatives à la civilisation d’un pays du monde arabe (société, actualité politique, économique, culturelle, scientifique), son aptitude à réviser un jugement par trop abrupt, à reconsidérer une affirmation hasardeuse [...]
Un minimum est exigible sur les réalités géographiques, écologiques, économiques, sociétales ou politiques du monde arabe, sur son histoire récente ou plus lointaine, ne fût-ce que dans les grandes lignes.
Un entraînement régulier à l’oral identifiant et pointant l’origine de ces incorrections [grammaticales], allié à une lecture et à une audition critiques de la presse devrait, à l’issue de deux voire trois années de préparation, raisonnablement permettre d’en venir à bout.
Certains, vu l’importance et la rapidité des changements intervenus dans le monde arabe depuis 2011, se prêtaient à une actualisation et/ou à une approche comparative, d’autres à des incursions dans l’histoire contemporaine, d’autres encore à une analyse de l’organisation et du fonctionnement des sociétés arabes, analyse capable, notamment, de distinguer religion et système patriarcal. Les candidats les plus expérimentés l’ont bien saisi et ces initiatives ont été naturellement valorisées et davantage encore si elles étaient alliées à une langue de belle tenue, permettant à ceux qui avaient de surcroît fait preuve d’une solide maîtrise de la technique du compte-rendu, d’obtenir d’excellentes notes. Ont été aussi particulièrement appréciées des qualités telles que l’aptitude au questionnement et au recul critique, la lucidité et la maturité de la réflexion, l’ouverture d’esprit, le sens des nuances, d’ordre géographique ou social par exemple, sans oublier la prise en compte du contexte et la précision des connaissances acquises sur un pays arabe autre que le sien ainsi que la pertinence des comparaisons.
Il est attendu des candidats qu’ils s’expriment en tant qu’individus, et ce, non pas pour formuler un avis hâtif ou traduire une réaction épidermique, mais démontrer leurs dispositions à produire une pensée à la fois autonome et fondée sur des réalités objectives.