vieux-quebec

Le Vieux-Québec est le nom de la Maison située

au 1076 rue Joan Crescent,

jadis la demeure de Mme Yvonne Fortin-Terrien,

maintenant la demeure de Pères Fanciscains.

Plaque AHFV 2001

Plaque, à la mémoire d'Yvonne Fortin-Terrien.

Rouleau-poster de l'AHFV, à la mémoire d'Yvonne Fortin-Terrien.

Yvonne Fortin-Terrien (1895-1982)

Qualifiée d'apôtre du fait français, Yvonne Fortin-Terrien est l'une des figures marquantes de l'histoire francophone de Victoria, C.-B.

Elle a aussi participé à la création de plusieurs institutions francophones à Victoria et en colonie britannique, quand elle n'en a pas été l'instigatrice.

Née en 1895, Yvonne Fortin-Terrien fait ses études à l'école normale de Hull (Québec).

En 1915, elle épouse Georges Terrien, traducteur à la Chambre des Communes.

Active dans les oeuvres religieuses et sociales, elle devint la Doyenne de l'Institut dominicain de philosophie d'Ottawa.

Elle suit son mari lorsque celui-ci prend sa retraite de fonctionnaire fédéral dans la capitale de la Colombie-Britannique en 1940.

Le couple s'établit définitivement dans le quartier de Rockland, où ils font l'achat d'une belle maison qu'ils baptiseront '' Au Vieux Québec''.

Celle-ci deviendra un lieux d'accueil pour les Canadiens d'expression française de Victoria ou en visite dans la région.

En tant que nouvelle arrivante à Victoria, Yvonne Fortin-Terrien perçoit le besoin d'un rassemblement de la communauté canadienne-française.

En 1941, avec son mari et plusieurs autres champions de cette cause, elle jette les assises du Club Canadien-français de la Colombie-Britannique, ancêtre de l'actuelle Société francophone de Victoria.

Le Club propose aussi une Bibliothèque francophone, dont elle s'occupera jusqu'en 1975.

Ardente chrétienne, elle se bas pour une paroisse francophone et, avec d'autres membres de la communauté catholique canadienne-française, elle mène une campagne qui aboutira à l'achat

d'une petite église anglicane désafecctée en 1957.

La paroisse Saint Jean Baptiste est solennellement bénie le 7 avril 1958.

Ainsi, la Foi devient gardienne de la Langue.

Yvonne est surnommée ''la maman de la paroisse française de Victoria''.

En 1965, elle est l'un des membres fondateurs de la Société canadienne-française d'Aide Mutuelle, dont le but principal est l'entraide dans les domaines religieux et culturels,

au service de la cause catholique en Colombie-Britannique.

Après le décès de son mari en 1957, elle échange sa grande maison avec celle, plus petite, des Franciscains de Victoria, dans l'espoir que la Paroisse Saint Jean Baptiste pourra continuer à être desservie

par des Pères francophones (cepandant, la Paroisse sera remise au Diocèse de Victoria en 1972).

En 1980, elle quitte Victoria pour des raisons de santé et retourne vivre chez sa fille à Amos au Québec, où elle s'éteindra en 1982.