Il importe pour nous de n'utiliser le numérique que s'il apporte une valeur ajoutée aux apprentissages. Nous avons donc planché sur des stratégies accessibles et simples, qui ont le potentiel d'aider nos élèves à mieux écrire.
Bien que des aspects très techniques soient abordés dans ces pages, nous avons gardé en tête l'objectif premier: aider l'élève à mieux corriger et à mieux réviser grâce au numérique. Comment? En exploitant des fonctions du traitement de texte qui propulsent l'écriture plus loin que le papier. Le développement du processus d'auteur est également travaillé au sein de nos classes et les outils qui y sont dédiés ont été ajoutés.
Bien que nous utilisions Word quotidiennement, des fonctionnalités moins connues permettent de développer la maîtrise de la langue et de constater les avantages d’écrire et de corriger numériquement, que l’on parle du premier jet, de la révision, de la correction ou de la production finale d’un texte.
Plutôt que de perdre un temps précieux à copier le texte au propre, l’élève utilise ce temps judicieusement pour réviser et corriger. Certaines études dont celle-ci, réalisée au Québec, suggèrent même qu’au terme du primaire, les élèves tapent plus rapidement qu’ils n’écrivent à la main. Ce gain de temps permettrait aux élèves d’écrire des textes plus longs et plus complets qu’à la main. Cependant, le manque de maîtrise des signes auxiliaires du clavier (ç, ê, ', et autres) peut nuire à la compréhension du texte. Il importe donc d'écrire régulièrement et dans un contexte signifiant.
En fait, nous proposons d'utiliser les possibilités numériques pour repérer les erreurs autrement et systématiquement.
Suite à ces travaux, nous avons présenté des formations et outils dans une comité alliant pédagogie et technologie. Quelques heures plus tard, nous avions un objectif, un budget, des partenaires de cœur et un projet pilote d'écriture numérique sur les rails.
Afin de toucher les cinq critères d'évaluation, nous avons planché sur des stratégies où le numérique apporte une nouvelle dimension au processus d'auteur; où il le facilite, l'encourage, le rend signifiant et motivant. Après seulement un mois d'expérimentation, les enseignants nous indiquaient que la motivation à écrire et la productivité des élèves étaient significativement améliorés.
Qui sommes-nous?
Puisque dans notre centre de services, Microsoft est l'entité infonuagique utilisée, nous avons développé nos stratégies à partir de Word et Teams. Nos élèves utilisent des ordinateurs et des Chromebook pour écrire. C'est pourquoi nous avons pensé aux stratégies et à leur application dans Word en ligne et dans Word de bureau.
Étant donné que leur utilisation diffère légèrement, vous trouverez les deux versions du logiciel; Word en ligne sur la gauche des pages et l'application de bureau à droite.
Vous travaillez avec Google Classroom? Ça tombe bien! Nous travaillons à produire les documents à l'identique dans Google Classroom dont voici un exemple. Malheureusement, une difficulté importante s'ajoute pour les utilisateurs de Google Classroom, car il est impossible de créer des styles de mises en forme dans un Google doc. Nous travaillons sur des stratégies à venir.
Nous avons animé un atelier l'an dernier et bonifions cette année par un atelier d'une demie journée. Nous y présenterons les ajouts concernant le processus d'auteur et l'organisation et les bilan à jour de notre projet pilote d'écriture numérique auprès de 40 classes.
Nous animons, le 2 mai, un atelier pratique de 60 minutes. Il s'agit d'une version condensée, mais bonifiée de commentaires tout chauds de nos fantasTICs enseignants et de nos fantasTICS élèves.