Dans le tourbillon essoufflant de la classe et des adaptations à apporter, il peut sembler difficile de trouver du temps au quotidien pour soutenir des sous-groupes d’élèves. Cet article dévoile quelques astuces pour faciliter l’organisation de sous-groupes de besoin en classe par l’enseignant.
Définition
La dyslexie est un trouble spécifique de la lecture. Il s’agit également d’un trouble persistant de l’acquisition du langage écrit caractérisé par de grandes difficultés dans l’acquisition et dans l’automatisation des mécanismes nécessaires à la maîtrise de l’écrit (lecture, écriture, orthographe…).
Référence de la définition: site dysmoi.fr
Définition
La dysgraphie est un trouble durable et persistant dans l’acquisition ou l’exécution de l’écriture. C’est un trouble fonctionnel. Le geste est souvent lent, il est impossible d’accélérer. L'écriture est illisible et la production est peu soignée.
Référence de la définition: site dysmoi.fr
Définition
La dyscalculie est un trouble spécifique des apprentissages touchant la sphère de la numératie : comprendre, utiliser, interpréter ou communiquer à l’aide des nombres. La dyscalculie est un trouble qui peut se présenter de différentes façons parce qu’elle englobe diverses compétences.
Traitement numérique: ex.
Reconnaître les chiffres et les nombres.
Produire et écrire les chiffres et les nombres.
Passer de l’oral à l’écrit.
Les procédures de calcul: ex.
Mémoriser les tables (addition, soustraction, multiplication et division).
Calculer (faire des calculs mentalement, poser les opérations, effectuer les algorithmes.
Le sens du nombre: ex.
Comprendre ce qu’est un nombre (comprendre le lien entre le symbole et la quantité).
Comprendre les fractions, les équivalences.
Comparer des nombres ou savoir qu’une quantité est plus grande qu’une autre.
Estimer des quantités.
Référence: site cenop.ca
Définition
Le trouble développemental du langage, aussi appelé dysphasie (trouble primaire), est un déficit important et persistant de l’acquisition et de la maîtrise du langage qui affecte négativement le bien-être et la réussite scolaire sans cause explicative médicale connue. Les principales difficultés vécues par la personne qui en est atteinte touchent :
• l’apprentissage du langage;
• l’expression d’un message;
• la compréhension d’un message.
Ces difficultés sont présentes dès la naissance, et ne sont pas liées à un autre trouble. Autrement dit, elles ne sont pas la conséquence d’un manque de stimulation, ni d’un déficit ou d’une déficience intellectuelle.
Référence: site CIUSSS Capitale nationale
Définition
La dysorthographie, ou trouble spécifique d’apprentissage de l’orthographe, peut se manifester sans trouble apparent de la lecture. Elle se caractérise par des difficultés importantes à produire les mots écrits avec précision.
Dysorthographie phonologique
Difficulté à encoder les sons (déficit de la voie d'assemblage)
Le mot écrit ne correspond pas à la forme sonore annoncée
Dysorthographie lexicale ou de surface
Difficulté à se rappeler la forme visuelle, la forme globale des mots (déficit de la voie d'adressage)
Le mot écrit est mal orthographié mais correct d'un point de vue phonétique. Impossibilité de se constituer un lexique orthographique
Référence site CHU Ste-Justine
La dyspraxie est un trouble de la coordination, de l'organisation et de l'exécution motrice qui est d'origine neurologique et qui est présent dès la naissance. Ce trouble s'explique par une dysfonction de la région du cerveau qui orchestre la séquence de mouvements nécessaires afin d'accomplir un acte moteur. La dyspraxie n'est pas un trouble d'origine musculaire (le système musculaire fonctionne normalement). De plus, elle n'est pas un trouble d'ordre intellectuel.
La dyspraxie orale implique un trouble de la coordination des muscles de la langue, des lèvres, de la mâchoire et du palais afin de programmer une séquence de mouvements articulatoires qui permet de transformer les sons en mots. Ces troubles se manifestent surtout par un retard de la production du langage, des mots mal articulés et de la difficulté à contrôler le débit et l'intensité de la parole.
La dyspraxie motrice, pour sa part, implique un trouble de la coordination des muscles et des articulations (des bras, poignets, doigts, hanches, jambes, chevilles) afin d'enchaîner une séquence de mouvements et de gestes qui permettent d'arriver au but escompté (natation, bicyclette, monter des escaliers…). La dyspraxie motrice implique également un problème d'intégration de l'information visuo-spatiale avec la séquence motrice.
Référence: Site centam.ca
Trouble déficitaire de l’attention à prédominance inattentive (TDA)
Ce trouble se caractérise par une tendance excessive à la distraction (inattention ou « être dans la lune »), par des difficultés à soutenir l’attention et par une sensibilité à l’effort cognitif (fatigabilité). Une lenteur importante lors de l’exécution des tâches, que ce soit les travaux scolaires ou les routines du quotidien, est également souvent observée et mesurée chez les personnes ayant un TDA. Oublis, sentiment de ne pas avoir une bonne mémoire, difficulté de maintenir un effort cognitif sont souvent rapportés.
Trouble déficitaire de l’attention à prédominance hyperactive-impulsive (TDAH)
Ce trouble se caractérise par une propension à l’agitation motrice (hyperactivité) et/ou à l’impulsivité et très souvent, par un manque de contrôle de soi et de ses émotions (défaut d’inhibition). Les personnes TDAH ont un grand besoin d’activité, de bouger et de parler. Leurs pensées se bousculent dans leur tête. Elles peinent à sélectionner l’information pertinente parmi toutes les informations reçues car elles portent attention à trop de choses en même temps. De même, elles ont une tendance à poser des gestes non réfléchis ou à émettre des commentaires (trop) spontanés.
Présentation combinée du TDAH
Il y a aussi une présentation combinée du TDAH lorsque les enfants comme les adultes présentent des caractéristiques d’inattention et d’hyperactivité-impulsivité.
Le TDA/H serait le trouble le plus diagnostiqué chez l’enfant en touchant entre 6 % et 9 % de la clientèle scolaire en Amérique du Nord. La prévalence mondiale serait de plus ou moins 5 %, avec deux fois plus de garçons que de filles. Les premiers signes cliniques peuvent apparaître dès l’âge de 3 ou 4 ans, mais c’est lors de l’intégration dans le milieu scolaire qu’on observe habituellement une amplification des comportements problématiques.
Le TDA/H est aussi le trouble qui accompagne le plus souvent un autre trouble développemental ou un trouble d’apprentissage. En même temps, certains troubles neurodéveloppementaux, comme la dysphasie, ou un fonctionnement dans la douance peuvent entraîner des symptômes tantôt d’un TDA, tantôt d’un TDAH.
Référence: site cenop.ca
Définition
Les élèves qui présentent un syndrome dysexécutif (dysexecutive syndrome en anglais) ont une atteinte des fonctions exécutives qui se traduit par une incapacité partielle ou totale de développer et de planifier un comportement dirigé vers un but.
Ils ont donc de la difficulté à planifier, gérer et organiser le temps et l’espace. Ils montrent aussi une faiblesse dans la mémoire de travail et ont généralement peu d’inhibition.
Les fonction exécutives
Les fonctions exécutives sont un ensemble de processus cognitifs qui aident les élèves à relier les expériences du passé aux actions du présent.
Les élèves utilisent la fonction exécutive quand ils pratiquent des activités comme: la planification, l’organisation, l’établissement de stratégies ainsi que l’attention aux détails et la mémorisation.
Les fonctions exécutives permettent aussi aux élèves de gérer leurs émotions et de surveiller leur pensées afin de travailler de façon plus adéquate et plus efficace ( Guare et Dawson 2004)
8 fonctions exécutives
La maîtrise de soi
L’auto-évaluation
L’attention soutenue
La flexibilité
L’initiation à la tâche
L’organisation
La Mémoire de Travail
La Planification
L'organisation du temps
Dossier rédigé par le Centre de transfert pour la réussite éducative du Québec (CTREQ),