Reliquaire et Ossuaire

Dans l’antiquité classique le terme de relique désignait le corps et les cendres des défunts. le culte du souvenir se manifestait par des monuments et des épitaphes en l’honneur des héros et la vénération d’objets leur ayant appartenu tels que épée, bouclier etc. Le souci de vénérer les restes des défunts est une pratique commune à tout le genre humain depuis les temps les plus anciens. Dans le monde chrétien dès le premier siècle nous avons des témoignages de la vénération des martyrs, mais c’est seulement à partir du quatrième siècle que celle-ci se manifesta par les petits monuments nommés reliquaires.

Le reliquaire peut avoir diverses formes, coffrets, chef d’un saint, partie d’un membre etc., mais les plus anciens ont toujours la forme d’une boite. Les reliquaires qui nous sont parvenus sont en pierre, mais il n’est pas interdit de penser qu’il puisse y en avoir en bois ou en matériaux précieux.

Le coffret reliquaire de la basilique Saint-Étienne de Jérusalem figure parmi les plus anciens monuments de ce type qui nous soient conservés. Il se présente sous la forme d’une boîte rectangulaire en pierre, comportant trois compartiments de dimensions inégales. Il était originellement fermé par un couvercle.

Cependant, pour des raisons de sécurité et d’esthétique, c’est dans un ossuaire médiéval, d’allure plus robuste, que sera déposée la relique de saint Étienne conservée à la proto-Basilique de Jérusalem.

L'autel majeur, sous lequel il sera disposé à la vénération des fidèles, a été dessiné comme un écrin pour ce bel ossuaire.

A l’époque hérodienne,

on avait la coutume d’entreposer les ossements dans des boites de pierre ouvragées, des ossuaires.

L’école biblique en possède une belle collection.