Un pont après l’autre se croise haut sur l’eau :l’eau qui bougeautour des vieux bâtiments.Entre ces ponts,as-tu laissé ton cœur ?Te souviendras-tu encorede l’eau qui touchaitautant nos sentimentsde l’amour qui nageaitsous les feuilles mourantes ?L’hiver et ses nuagestombent sur l’eau :l’eau qui coulesans ses feuilles mortes. Suis-je dans un rêve,quand je me promène seul,D'un pont à l’autre,en cherchant l'absurditéau fond de l'eaude ce qui n'a jamais existé ?