NOS cours

Ces cours proposent l’apprentissage des trois sections de l’enchainement du taichi de maitre Moy et montrent des exercices de fondations variés, tirés des disciplines que nous enseignons.

N’ayez crainte, vous n’aurez pas à mémoriser les 108 mouvements d’un seul coup ! Nous allons commencer par seize, progressivement, sans presse, en assurant la bonne compréhension et la qualité des mouvements.

Les cours de perfectionnement vous donnent les outils pour poursuivre l’entrainement et l’intégrer à votre quotidien. Ici, la chorégraphie et les exercices s’adaptent à vos habiletés et évoluent selon votre cheminement.

Le but est de vous faire découvrir ce que la tradition appelle le mouvement « interne », qui est contrôlé par la taille et transmis par la colonne vertébrale.

Le taichi au sabre a un tout autre caractère, non moins populaire. Contrairement aux mouvements de l’épée qui ont été développés de façon indépendante, ceux du sabre reprennent parfois le taichi à main nue. La séquence est plus courte et s’apprend plus facilement. Elle fait appel à une bonne coordination, avec de nombreuses volte-face exécutées de diverses façons. Le haut du torse est beaucoup sollicité, par le biais d’extensions et rotations en spirale. Cet enchainement s’inspire de la forme simple de la tradition Yang, comportant à l’origine 13 mouvements.

S'engager dans l'apprentissage du liuhebafa, c'est se faire un grand cadeau. C'est l'art des « six harmonies et huit méthodes », une suite de 66 mouvements qui se pratiquent à la manière du taichi, tout en étant plus intenses (et exigeants).

L'apprentissage du liuhebafa comporte trois volets, soit un cours préparatoire et l'étude des deux moitiés de l'enchainement. Il faut compléter au moins un cours de perfectionnement en taichi avant d'entreprendre ce parcours.

Le liuhebafa a fortement influencé le taichi de maitre Moy et exprime intensément les principes de mouvement du neigong. Véritable laboratoire de l'alchimie interne, les «six harmonies» proposent un idéal d'union entre le corps, l'esprit, les énergies internes, le mouvement et la vacuité. Cet outil de perfectionnement de l'art interne doit être abordé méthodiquement avec de bonnes fondations et n'est pas offert aux tout débutants.

Le créateur moderne du liuhebafa est Wu Yihui (吴翼翬, 1887-1958), dont Liang Zipeng fut l'un des brillants élèves. C'est avec ce dernier que Moy Lin-shin et son sénior, maitre Sun Di, ont fait leur apprentissage à Hong Kong.

Voici deux traditions qui ont inspiré le taichi de maitre Moy. Maitre Sun les a intégrées dans une suite de mouvements unique en son genre. Aux mouvements de base du xingyi, s'ajoutent des mouvements plus complexes et, au travers des transitions, ici et là, on passe à des mouvements fluides et spontanés caractéristiques du yiquan.

Le xingyi est un autre art martial dit "interne" qui relève d'une grande tradition avec une origine mythique. S'inspirant de la théorie classique des "cinq phases" (on dit souvent les cinq éléments) le xingyi comporte cinq mouvements de base, autour desquels les autres s'articulent.