Étape 7 - Pèlerinages 


Dès les lendemains du prodige du pont des Chapelets de 1879, des pèlerins commencèrent à venir au Cap-de-la-Madeleine. Les archives ont conservé les traces d’un premier pèlerinage de groupe en 1882.

En 1891, le nombre de pèlerins s’élevait à 15 000 pour cette seule année. Les Annales du Très-Saint-Rosaire (l’actuelle revue Notre-Dame-du-Cap) commenceront à paraître en 1892 à 12 000 exemplaires.

 

Pour favoriser les pèlerinages qui viendront d’aussi loin que des États-Unis, le gouvernement fédéral fit construire un quai au fleuve en 1887 et une ligne du chemin de fer jusqu’au Sanctuaire en 1896.

 

En 1912, il y eut 64 pèlerinages organisés regroupant plus de 60 000 pèlerins. Dans les années 1960, on comptait 1 500 000 pèlerins au Cap-de-la-Madeleine dont la moitié provenait des États-Unis. Pour accueillir tout ce monde, il fallait quelque 230 employés. Aujourd’hui, 400 000 personnes fréquentent le Sanctuaire. Récemment, le Sanctuaire s’est donné pour mission d’être un havre de paix et un phare spirituel. 

Cette carte postale présente le Saint-Sépulcre conçu par le Père Frédéric et construit en bois en 1900. Il a été remplacé par le Saint-Sépulcre actuel en 1937. Une pèlerine, qui se qualifie de « froide », en écrit ses impressions à son ou sa correspondant.e de France dans les années 1920 : «  La porte conduit à un tunnel, qu'il nous faut traverser à genoux pour arriver au tombeau. Très, très impressionnant surtout pour une froide comme moi. Ce mausolée sert de quatorzième station au magnifique chemin de la croix. »

(Source de l'illustration : Archives du Sanctuaire Notre-Dame-du-Cap)

Des pèlerins arrivent par bateau sur le traversier La Vérendrye dans les années 1930. Construit en 1914 et rebaptisé La Vérendrye en 1929, ce traversier pouvait contenir 15 automobiles et 500 passagers.

(Source de l'illustration : Société d'histoire du Cap)