9-10-2021
Samedi 9 octobre 2021 : Prospection sur la Dent
Emmanuel Vitte et Frédéric Pétrot
Rendez-vous à 9h à Saint-Naz avec Manu qui n'a pas vu le jour depuis un certain temps. Il s'est motivé pour une petite séance de prospection sur la Dent, pour prendre l'air de la montagne plutôt que celui de la grotte, soyons objectifs. Le temps est très couvert, mais bon. L'objectif du jour est de revoir une petite entrée trouvée au milieu de nul part lors d'une balade la semaine dernière, alors que je n'avais même pas de casque.
Nous sortons de nuages juste avant d'arriver au parking, extra ! Nous montons sur le plateau en croisant devant le Glaz un petit groupe du PGHM dont le responsable nous informe, après que nous ayons décliné nos identités, que Vouay-Chevalier et Vouay-Glaz vont être brochés, car elles sont bien fréquentées. J'apprends par la même occasion que Cyril Maton a équipé les parties un peu olé-olé du grand méandre il y a 4 ans. Souvenir de galère avec un collègue qui fait de super photos mais qui en avait bavé dedans en 2010, lorsque nous avions fait les photos pour l'article dans Spéléo (une hivernale avant que la route du col du coq soit fermée l'hiver, avec Zézeil, Christophe, Hugo (le photographe) et votre serviteur, ...).
Nous débouchons sur le plateau vers 10h, et arrivons une demi-heure après devant l'entrée putative : un coup de lampe nous confirme que c'est sans espoir, dommage, c'était plutôt bien placé. Le second objectif est l'entrée du Gallois. Mon téléphone merde et nous errons bêtement pendant un moment, et là, nous tombons sur une petite source (45.31821183363269/5.860467059669875/1897.7526318006353, pas la source du plateau, merci !). Son lit passe à côté d'une belle strate remplie de caillasses. Comme il faut bien s'occuper, nous passons près de 2 h à extraire du cailloux, assez pour voir que c'est encore plein de cailloux, mais nous avons gagné 1,5 m sur la montagne, on y est presque. Maintenant, à voir lorsqu'il y aura du courant d'air si ça vaut le coup de s'acharner. Nous en profitons pour casser la croûte sous le regard, distant, d'un chamois.
Nous reprenons la route et arrivons à la source, la vraie. 30 mètres en face s'ouvre ce qui pourrait être une intéressante entrée. Une fois les orties et autres végétaux écartés, je descends de deux mètres, un coup de pied de biche pour déplacer un gros paveton, et fin de la récrée, c'est bouché avec un magma cailloux-terre, ...
La suite est le gouffre du Belvédère, non loin des "Compères", qui mériterait une petite visite. J'ai chopé les coordonnées sur la bouquin Chatreuse Souterraine, ça semble être du Lambert 3. Une fois converties en longitude et latitude (, ça arrive dans un bosquet de sapins près d'un lapiaz où nous cherchons vainement pendant un petit bout de temps. Nous trouvons cependant un trou d'homme qui s'ouvre au milieu des herbes (45.32115934914216/5.857576743973308/1788.2079785474584), dans lequel un bâton complet rentre. Manu s'y glisse, mais hélas là encore, ça queute de suite. La chose a néanmoins sauvé notre journée !
Lassés, nous décidons d'aller voir le cirque, et le gouffre des "Compères", que nous retrouvons sans trop de soucis. La corde en place, en revanche, en a à se faire.
Ce petit pèlerinage effectuée (j'y ai fait de la dezob avec Biboc !), retour sur le plateau par le GR et dans nos pénates vers 16h.