Épicormique brogne

Ô rosace de race rose

et moi qui rosse rousse et n'ose

griveler au trou de ta ruche

tes miels collés à leurs peluches

Petits bois follement fendus

fous et fols broussins de feuillus

ci-joints en bourgeons et gourmands

mais qui ne savait plus comment

Ôter son nez de tes arrières

comme chouette en ta bâtière

gélive fente de l'automne

qui depuis tant de temps m'étonne

Épicormique brogne doux

par l'enfer où donc allez-vous ?

pointer nœud de mauvais saloon

pourrit était le nez du clown

Je te suis lune tendue blanche

Ô maie astrale lèvres d'anche

coiffe coronale d'apache

mains jamais très loin de ta hache

Épicormique brogne

Synopsis : quatrains féminins et masculins par alternance sur 8 pieds (2:20) furieusement scatologiques tant la merde est au cul ce que le cul est à l'inconvenance, omniprésente dans nos expressions sociales comme pour souligner la place qu'elle occupe dans un sexuel péjoratif généralement tue lorsqu'il s'agit de l'inviter dans nos arts érotiques. Et c'est vrai que, pour ce qui me concerne, l'odeur des culs puant la merde des hommes m'a toujours extrêmement fasciné.

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Le labret tore et vermillon

peau-rouge rudement garçon

tu es le monstre d'un vainqueur

écœure par dessous, et cœurs

Ô rosace de race rose

et moi qui rosse rousse et n'ose

griveler au trou de ta ruche

tes miels collés à leurs peluches

▌©Alain Cabello-Mosnier (poète gay & MASSEUR) ⚣

vendredi 21 juin 2019