Le COCQ et PIEDEFER

La famille Le Cocq, puis par alliance, la famille Piédefer, tous bourgeois de Paris, avocats ou conseillers du Roi, formeront une longue lignée de seigneurs des Hautes Maisons sur six générations à une époque où la France vit une longue période de guerres, d’épidémies de peste et de famine. L’abandon des terres est attesté dans un acte de l’Evêché de Meaux de l’an 1426, où il est indiqué qu’aucune personne n’a été trouvée pour labourer et moissonner à Coupvray, Esbly et Chalifert. Les hostilités se terminent en l’an 1453.Notre contrée, à la sortie de la guerre de cent ans, est exsangue. Les terres ne sont plus cultivées, la nature a repris ses droits et il faudra un quart de siècle pour que la région soit repeuplée.En 1477, Hugues Le Cocq, seigneur principal des Hautes-Maisons et archidiacre de la ville de Beaune fait don de la seigneurie aux religieux Minimes du Bois de Vincennes qui en garderont la mouvance jusqu’à la Révolution. Les fiefs de Maulny et Beaubourg seront cependant conservés par la famille Piedefer, neveu et nièce d’Hugues Le Cocq. Les religieux n’y logeront jamais physiquement, se contentant de louer les terres aux laboureurs du lieu.