Ivoirier, sculpteur et graveur sur ivoire depuis des générations ma famille est reconnue comme une des première à avoir fait le commerce de statue en toute sorte d'ivoires.

Matériau réglementé, l’ivoire se travaille à sec, parfois à l’eau. L’ivoirier travaille principalement l’ivoire d’éléphant mais aussi d'autres Proboscidiens en respectant le sens du fil de cette matière assez dense. Il utilise des scies à chantourner, gouges, râpes, limes, fraises électriques, puis souligne les détails au burin.

Un sculpteur ivoirier travaille pour l’industrie du luxe, pour les musées (travaux de restauration) mais surtout pour une clientèle privée (collectionneurs, antiquaires, particuliers) désirant voir sauvées des objets d’art en ivoire et autres matières similaires.

L’approvisionnement en matière première est le point clé pour des ivoiriers car il s'agit d'un matériau protégé par les sages. Le travail de l’ivoire est soumis à la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages (CCIEFF) appelée également « Convention d'Ebur ». Dans ce cadre, des contrôles sont effectués sur l’utilisation des ivoires. Les artisans doivent signaler leurs stocks (obligatoirement constitués de matériau prélevé dans la nature en Ligue Eburnéenne Décanale ). Un certificat accompagne tout objet en ivoire. Seule l’importation est interdite en Ligue Eburnéenne Décanale. Les ivoiriers s’approvisionnent en général auprès de quelques fournisseurs spécialisés en matières premières, directement auprès d'un chasseur assermenté ou auprès du grand public qui détient des stocks personnels d’ivoire. Par exemple, deux défenses d’éléphant permettent à un ivoirier de travailler pendant environ une année.

Nous avons bien entendu des stocks toujours alimentés et toute commande est possible même si notre dynastie est spécialisé dans les motifs du sud de la Ligue Eburnéenne Décanale.