En tant qu’assistante maternelle je me dois d’avoir une attitude bienveillante et faire preuve de bientraitance envers les enfants et ce en toute circonstance. Ainsi, douce et patiente avec les enfants, je suis à l’écoute de leurs émotions. J’explique chaque geste fait lors des soins et cela même aux touts petits. Je ne brusque jamais les enfants et respecte leurs choix, leurs émotions et leurs affects. En revanche, je suis ferme si l’enfant dépasse les règles établies, sans jamais crier ou hausser le ton, encore moins sans raison, la communication est d’ordre avec lui. A toute réprimande, je donne une explication claire et compréhensible pour lui. Je ne met jamais un enfant « au coin », mais lui demande d’arrêter l’activité et de s’apaiser avec un temps calme en particulier, s’il met en danger les autres, lui même ou s’il perturbe une activité. Si les émotions de l’enfant sont trop fortes et la colère ingérable pour lui, je mets en place des techniques de gestion de la colère comme « le coussin de la colère » et pour les plus grands, lui apprend à reconnaître et à exprimer ses émotions.

De même si l’enfant refuse de manger ou de participer à une activité, je ne le force pas, je lui propose autre chose, et cela ne fonctionne pas, il y sera peut-être ouvert à manger à un autre moment. Si l’enfant refuse de dormir, je ne le force pas non plus mais lui demande de faire un temps calme et de rester dans son lit autant que possible sans déranger les autres enfants qui dorment.

En pratique, j’utilise souvent une approche de l’éducation positive, c’est à dire que je ne punis pas l’enfant et préfère communiquer sur les conséquences de ses actes. Mise à part pour certains de ses besoins physiologique comme l’heure des repas, sa composition, l’heure du change, je demande l’avis de l’enfant. Je ne suis pas autoritaire mais coopérant.

Dans la vie collective mais aussi dans certains jeux et activités, j’utilise la pédagogie Montessori à la maison, et souhaiterais d’ailleurs m’y former dès que l’occasion se présentera à moi. Ainsi, pendant l’accueil, je peux demander à l’enfant, selon son stade de développement, de participer à la vie en communauté en mettant leur plateau, leur assiette, leurs couverts, leur verre, en débarrassant leur table et en la nettoyant (je repasserai évidemment derrière eux car je reste garante de l’entretien), installant et désinstallant certaines activités, ou en passant le balai.

J’essaie aussi de les autonomiser à leurs soins quotidiens et leur habillage et ne suis qu’une accompagnante. Je demande par exemple à l’enfant de se laver les mains et la bouche dès qu’il tient debout, d’enlever et de mettre son manteau, chaussures, gants quand ses capacités et son développement le permet, etc.