LE HOUGA - TOUJOUSE

Deux mois jour pour jour après le débarquement, le 6 Août 1944, Le Houga fut le théâtre d’une tragédie longtemps occultée. Pourtant, lorsque nous évoquons cette journée, chacun fait état d’un traumatisme, d’une peur, d’une angoisse, du sentiment diffus que la vie pouvait s’arrêter là, ce dimanche matin noyé dans un épais brouillard.

En ce mois d’Août 1944, les nazis n’ont plus rien à perdre.

Vers 6 heures du matin, un détachement allemand arrive au HOUGA à la recherche de résistants. Ils envahissent l’hôtel LAFONTAN et sortent les pensionnaires du lit dont Henri THIEBAUD qui cachait une arme et qu’ils obligent à les conduire au bois de BASCAULES.


En bordure du bois, la ferme DUCOURNEAU est occupée par quatre maquisards dont Pierre FARINES.

Ce dernier, envoyé en reconnaissance, est pris par les Allemands. Ils s’emparent aussi de Jean LABASTIE qui rentrait de permission.


Jean LABASTIE, Pierre FARINES et Henri THIEBAUD sont passés par les armes dans le bois de BASCAULES. Une stèle a été érigée en 1946 à l’endroit où les trois hommes ont été fusillés.


Ne jamais oublier, c’est le sens du chemin de mémoire qui commence ici, face à l’hôtel LAFONTAN.

Ne jamais oublier, c’est faire vivre ce chemin de mémoire pour que le combat de ces trois hommes, morts dans une clairière du bois de BASCAULES, ne soit pas vain.