Cet hiver (2023), je serai étudiante au BAC en enseignement et enseignante de français en première secondaire.
Je vois ce défi comme une occasion de mettre en perspective autant les contenus enseignés à l'université que les pratiques courantes dans les écoles.
Enseignante,
CSS de la Capitale
Université Laval
Au début du cours, j’ai eu à me positionner autour de quatre des compétences numériques du cadre de référence du ministère de l’Éducation et de l’enseignement supérieur du Québec.
Je croyais être capable d’Agir en citoyen éthique à l’ère du numérique simplement parce que je croyais en mes compétences générales de citoyenne éthique… J’ai compris au fil du cours que le numérique avait ses propres codes (droit intellectuel, gestion des images, identité numérique, etc.) et pour cette raison, la cybercitoyenneté devrait être au cœur de chacun des gestes numériques.
J’ai eu l’occasion de Développer et mobiliser ses habiletés technologiques, mais tout est en constante évolution dans le monde numérique (les applications, les technologies), il est utopique de penser être à jour. Vaut mieux renforcir notre capacité d’adaptation et vaincre la peur d’essayer de nouveaux outils.
Exploiter le potentiel du numérique pour l’apprentissage et Mettre à profit le numérique comme vecteur d’inclusion et pour répondre à des besoins diversifiés peut être fait de différentes façons, notamment par l’utilisation d’une multitude d’outils, mais l’important est de garder en tête l’intention pédagogique et d’être cohérent dans le choix de la plateforme numérique choisie. En se référant aux 5 usages du numérique de ROMÉRO, il est primordial de viser une utilisation du numérique qui incite la participation, la création ainsi que la collaboration.
Les concepts d’utilisation optimale du numérique comme les 5 usages du numérique de ROMÉRO ou encore ceux de transformations plutôt que d’amélioration du modèle SAMR ne m’étaient aucunement familiers avant le cours. Dorénavant, ils m’apparaissent essentiels dans la construction d’une BONNE activité numérique.
Je me sens plus à l’aise d’essayer différentes applications dans différents contextes d’apprentissage, mais je réalise que je tends facilement à rester dans l’interactivité ou même dans la passivité (ROMÉRO) et que le numérique n’agit que comme facilitateur et non transformateur (SAMR) dans les réalisations de ces dernières. Le numérique est un outil pédagogique formidable et je dois l’utiliser de façon idéale pour mes élèves, futurs citoyens qui côtoieront le numérique et y vivront leur vie personnelle et professionnelle. J'en fais un devoir.